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Kris de Blog - Page 9

  • Vivant !

    Gotye

     

    "Nous n’aimons un être qu’aussi longtemps
    que nous le croyons différent des autres,
    et aussi nous le croyons différent des autres
    qu'aussi longtemps que nous l'aimons".

    Jacques Deval. ("Afin de vivre bel et bien ")

     


    En vl’a un joli patchwork !!
    Genre vive la différence, la variété !

    « Le single « Somebody That I Used To Know » a permis au musicien belge de se hisser en tête des charts du monde entier. Aux Etats-Unis, c’est le single le plus vendu de l’année 2012, avec 5,5 millions de copies écoulées. Il en va de même au Royaume-Uni avec 1 million de disques vendus. En France, il a également été numéro 1 pendant neuf semaines. » (ok d'acc... dans le clip il a tout rasé, mais je le préfère "poilu" moâ !)

    Gotye a décidé de récompenser ses fans et de faire une compil des reprises de son titre piochées sur Youtube, et c’est plutôt sympa !

  • Atelier d'écriture

    oeillet

    Une autre soirée « Atelier d'écriture »....
    Quelques consignes sont données... 

    et à nous/vous de jouer !

     Au fond de la rame de métro, 
    un homme est tombé sous votre charme…. 
    Il vous écrit un joli petit mot, 
    vous proposant un voyage à Bali… 
    Lui répondre une fin de non recevoir
    plutôt gentille et/ou surprenante…

    Mon bon monsieur,
    votre lettre m’a touchée,

     j’ai vu votre trouble l’autre jour,
    Me pardonnerez-vous alors le mien,
    Car il me faut vous faire un aveu,
    Ma précipitation ou la distance qui nous séparait
    Ne vous a fait percevoir de moi
    Que ce que j’aimerais que l’on croie,
    Mais je doute que je rêviez de partir à Bali
    Avec le Paul que je suis !

    Variation coquine sur ou autour de la syllabe « org »

    Mon ogre organique
    Offre-moi une orgie organisée
    Laisse glisser mon organdi rouge garance
    Offre-moi alors ton organe au garde à vous
    Orgasme, or jus, or git …

    Ecrire une diatribe, un brulot, bref, un truc méchant, agressif, acide…

    Prétencieuse, garce, 
    Mais pour qui te prends-tu ?
    Sous tes airs d’innocente, qui ne sait pas…
    Chaque printemps tu fais semblant d’hésiter…
    Vais-je séduire ou pas ?
    Menteuse, trompeuse !
    Tu sais très bien, que tu seras encore
    Et comme à chaque fois, 

    La plus belle fleur du jardin.

    Ecrire la suite….

    Il regarde sa montre 22 h 30. Il se dit qu’il avait encore une chance de trouver des clopes au bistrot. Il enfila son imperméable, prit la laisse du chien qui se tenait déjà devant la porte d’entrée. A 50 m l’angle de la rue Blanqui, il aperçut les fines bottes noires qui brillaient sous le lampadaire. Le parapluie protégeant la frêle silhouette de la pluie. Joël entendit derrière lui le bruit d’un moteur puis celui de pneumatiques qui éclaboussèrent les bordures du trottoir….

    Il avait fait le tour de l'immeuble, et l'avait bien reconnue. Il aurait voulu la retenir, lui dire qu’il l’aimait sincèrement, plus que tout, même si… Elle savait qu’il était là, sous la pluie marchant dans sa direction. Elle n’eut pas un regard pour lui. Car cette fois-ci, elle ne ferait pas comme si rien ne s’était passé. Elle n’accepterait plus, c’était fini ! Elle n’attendrait pas recroquevillée sur le lit qu’il revienne sa clope au bec, puant l’alcool et  parlant avec son chien ! Elle est montée dans cette voiture, elle a quitté ce père qu’il lui fallait fuir. Elle a décidé de croire que tous les hommes ne sont pas les mêmes. Elle se sent enfin vivante, rêve de respect et de liberté ! 

  • On n'en peut plus !!!

    Chateau de grignan, les femmes savantesQu’elle était belle cette soirée….

    Notre déambulation autour du château de la fille de Mme de Sevigné, Le sourire presque enfantin de cet homme que j’aime, son visage baigné par le soleil couchant et la qualité du spectacle…

    Nous étions invités par Télérama au château de Grignan pour applaudir les Femmes savantes pièce de Molière mise en scène par le québécois Denis Marleau

    Bêtement, nous imaginions avoir des places au rabais…
    Bien au contraire, nous étions au milieu des gradins, face à la scène, très bien placés.

    Nous avons longtemps ri en voyant le public arriver et s’entasser sur les côtés alors que les places autour de nous restaient vides. Personne sur le rang devant nous, ni sur les côtés, ni derrière. Les autres invités ne sont pas venus, ou y avait-il une consigne de laisser de l’espace autour de nous ? Nous étions un peu comme perdus sur une île, collé l’un à l’autre… Personne ne nous savait à Grignan et nous imaginions en première page du journal local, un article présentant la soirée et le couple d’amoureux « isolé » en plein milieu du public.

    21 h : le spectacle va commencer, d’un coup les places vacantes sont comblées et le spectacle débute !

    Nous partons pour un voyage dans le temps, la façade Renaissance du château, les robes corolles…mais surtout, que tout cela est joliment bien dit ! Les beaux alexandrins de Molière, nous ravissent…

    La fraicheur du soir nous enveloppe, on regarde, on rit, on écoute, on apprécie le moment….

    Deux sœurs Armande (Noémie Godin-Vigneau) et Henriette (Muriel Legrand) discutent autour d’une pièce d’eau…. La dernière veut profiter de la vie, se marier, avoir des enfants, à l’opposé de sa frangine, qui elle, ne veut pas se rabaisser à cette condition de femme, et veut s’émanciper et s’orienter vers la science, la philosophie, dans les pas de sa mère... Le hic est que Clitandre (François-Xavier Dufour) après avoir courtisé en vain Armande, est tombé amoureux d'Henriette et que cette dernière, elle, est prête à accepter les avances de ce bel homme. Cependant sa mère  en a décidé autrement et on sent une pointe de jalousie chez la sœur ! …. V’là le cadre est posé c’est parti…

    Et toute cette famille s’agite….

    Que ces acteurs sont remarquables : La mère Philaminthe (Christiane Pasquier) a tous les pouvoirs. Le père, Chrysale (Henri Chassé) qui a "certaine volonté d'âme qui le soumet d'abord à ce que veut sa femme"..  La belle brune Bélise (Sylvie Léonard) qui sous des airs de Liz Taylor est persuadée d’être irrésistible et que tous les hommes sont amoureux d’elle - quelle grâce lorsqu'elle descend les quelques marches, sa coupe de champagne à la main... Le frère Aristide  (Bruno Marcil) qui œuvre pour améliorer les choses et le bon sens de Martine (Estelle Clareton), la bonne, ainsi que le 2ème intello "de service" : Vadius (Denis Lavalou) qui sera aussi le notaire à la fin...

    Que le tableau est juste !

    Une mention particulière pour Trissotin (Carl Béchard) truculent ! Eclats de rire garantis avec sa mèche de cheveux au vent et son décalage, le prétendu savant, intello, poète, imbu de sa personne qui finira par être démasqué, un être vénal et  vaniteux...

     Ah oui, que cette soirée était belle ! J'ai envie de dire comme les mômes, c'était trop, trop, bien !

  • Carmen.... sors de mon corps !

     

    Carmen, Bellecour"L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais jamais connu de loi
    Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Et si je t'aime, prends garde à toi
    Prends garde à toi
    Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Prends garde à toi
    Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi"

    L'amour est un oiseau rebelle
    Que nul ne peut apprivoiser
    Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
    S'il lui convient de refuser

    Rien n'y fait, menace ou prière 

    L'un parle bien, l'autre se tait
    Et c'est l'autre que je préfère
    Il n'a rien dit, mais il me plaît
    L'amour (× 4)
    L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais, jamais, connu de loi
    Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Et si je t'aime, prends garde à toi
    Prends garde à toi......
    Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Prends garde à toi
    Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi
    ........
    L'oiseau que tu croyais surprendre
    Battit de l'aile et s'envola
    L'amour est loin, tu peux l'attendre
    Tu ne l'attends plus, il est là
    Tout autour de toi, vite, vite
    Il vient, s'en va, puis il revient
    Tu crois le tenir, il t'évite
    Tu crois l'éviter, il te tient"

    Il y a quelques temps nous avons vu la rediffusion, Place Bellecour, de Carmen de Georges Bizet produit à l’Opéra de Lyon. Au début, j’avoue avoir ressenti un décalage, j’imaginais plus Carmen, avec une robe à volants, genre gitane, espagnole, que « pute » en bustier rouge vif et talons compensés de 20 cm… Mais la modernité du regard d’Olivier Py m'a rapidement charmée et j'ai particulièrement apprécié cette belle soirée d'été...

     

    Ce matin, je me suis réveillée en pensant à cet opéra et avec une crise de foi…. Foi en mon libre arbitre !
     

    Comme cette héroïne, je pense être animée par cette flamme et ce côté passionnel. J’aime !!! On ne se refait pas…. Eh bien v’là justement où le bas blesse….

    Ne suis-je qu’un pantin qui rêve d’amour absolu, qui donne, prend, une sorte de petit vampire, insatisfait, exigent, capable de tout et qui se confronte à des êtres plus mesurés, qui maitrisent plus, qui se protègent (eux !!!) ?

    J’ai lu quantité de bouquins de psy de tout poil, sur le sujet, je me suis retrouvée dans tant de discours. Bien sûr,  il est rassurant de constater que son mode de fonctionnement est bien souvent partagé, mais tout de même…. Le problème est que, même en ayant conscience, il est bien difficile d’en changer et que cela ne me rend pas heureuse ! Quoique comme Michel Onfray, je commence à penser qu’il ne faut pas trop en demander non plus, l’absence de souffrance, c’est déjà être heureux !

     

    "Si je t’aime prends garde à toi !" invective, la vilaine dame, je ne pense pas être une menace pour lui, mais pour moi, pas si sûre….  

    Quand arriverai-je à dire : si je t’aime, j’prends garde à moi ! Il est évident, que cela sonne moins bien !!! Bon alors je continue, encore pour un temps….
    CQFD ! 


    Un article "coup d’épée dans l’eau"…. C’est l’été...  j'appréhende tout de même drôlement l'automne !

    Prenez garde à vous ! ;-(

  • Mais qui est ce Jérémy Charbonnel ?

    jérémy Charbonnel, espace gerson


    « Faire un malheur au théâtre,
    c’est faire plein de petits bonheurs »

    Coluche 

    Qui est cet homme ?

    Un mélange de beau gosse, gendre idéal et de pt'ain de sale mec !

    En quelques mots et en vrac, je dirais : élégant, pertinent, ironique, moqueur, survolté, osé, fluide, fin, insolent, provocant, "limite" avec cette impression qu'il peut aller loin, très loin... ;-)

    Il est tout sourire, plein d'humour, un regard juste sur notre société (son évolution, les politiques, les institutions) un peu moins juste sur la paternité et la parentalité..  quoique !!

    Une bien belle soirée à l'Espace Gerson, ou Jérémy Charbonnel est tout le mois de juillet. Je vous le recommande, cela fait un bien fou !  Oserais-je un "un coup de Jérémy Charbonnel et ça repart", ben oui, parce que, dans le fond, lui, ne se gêne pas sur scène.... ;-)

    Je le trouvais grand (physiquement), il faut dire qu'au 1er rang, il "plonge" sur nous et en fait, non pas tant que cela, mais si, en fait.... c'est un jeune homme qui une fois descendu de la scène est particulièrement charmant et sympathique : un petit mot pour chacun, une séance photo... Une bien belle rencontre en fait...

    A déguster sans modération et à suivre... la route risque d'être longue, mais j'ai l'impression de l'entendre répondre "même pas peur !!!!" et c'est tant mieux !

    Merci à toi et surtout ne change pas Jérémy !!!!  ;-)

    jérémy charbonnel,espace gerson,lyon,humour

  • Je n'ai rien dit...

    chimpanzé Quand ils sont venus chercher les communistes,
    je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, 
    je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus chercher les juifs, 
    je n'ai rien dit, je n'étais pas juif. 

    Quand ils sont venus chercher les catholiques, 
    je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique.

                                      Puis ils sont venus me chercher.
                                        Et il ne restait personne pour dire quelque chose…


    MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU
    Arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.
    Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.
    Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

  • Par amour....

    oeil en coeur


    On prétend que l’amour est capable de déplacer les montagnes…. Et toi que ferais-tu par amour pour moi ?

    Top chrono 1 minute....


    World Builder,
    court métrage américain , réalisé en 2009 par Bruce Branit mixe la 3 D et des prises de vue réelles.

    Il a remporté le prix Golden CinéGlobe du jury pour le meilleur film.... de science fiction !!!

  • Vous reprendrez bien quelques films....

    "Avant de choisir ton chemin,
    choisis ton compagnon de route."
    Proverbe algérien

     

    Fête du cinéma oblige, et puis comme la BNP la prolonge… quelques petits cinoches pas chers donc toujours bons à prendre !

    Holy Motors, Léos carax,Denis lavantQui peut m’expliquer le film de Léos Carax, Holy Motors ? J’avoue ne rien avoir compris !
    Certes Denis Lavant, joue remarquablement bien ces différentes vies, mais que signifie tout cela ? Que nous ne sommes que dans du paraitre, que plus rien n’est vrai, que nous jouons tous plusieurs rôles, plusieurs vies ? Où sont ces caméras ? Etait-il important d’avoir la partie « comédie musicale », grosse ficelle : nous avions un enfant que nous avons perdu et cela a bousillé notre couple ? Etait-ce nécessaire de faire parler les voitures ? Pourquoi Céline a-t-elle besoin de se cacher derrière un masque ? Quel intérêt de le voir retrouver sa femme et ses filles singes ?
    Un genre de film fourre-tout sans queue ni tête… qui m’a laissée bien perplexe…

    proverbe algérien,holy motors,la part des anges,marley

     

     

    Quel plaisir de retrouver Ken Loach !
    Bien menée cette petite histoire, un bon moment, plus léger… Même si on retrouve le réalisme, la peinture sociale, l’engagement de cet homme… La part des anges, tout un programme…. De jeunes acteurs sensibles et le regard tendre de Ken Loach .
    Quelques messages positifs qui font du bien. 
    Un peu de frustration, aussi, je ne connais pas l’Ecosse et je n’apprécie pas le whisky… toute une éducation à refaire, mais il n’est peut-être pas trop tard ! 

     

      

    Bob marley, kevin macdonald

    Et pour finir un vibrant hommage à Bob Marley - Marley de Kevin Macdonald…. C’est drôle au début, une galerie de personnages colorés parlent de cet homme dont ils ont partagé la vie… Bien vite, on se laisse porter par ces témoignages poignants, le charisme de cet homme, et le rythme fait le reste...
    Cela rend humble, l’impression que certains oeuvrent pour rendre le monde meilleur, d’autres s’en foutent… certains donnent du bonheur….
    Et puis de l’amertume aussi : 36 ans c’est trop injuste, il avait encore tant à faire… même si, ainsi, il n’aurait pas pu « tenir »… 
    On se dit, que le temps passe et que cette musique n’a pas pris une ride… par contre, on déplore que les textes soient toujours aussi justes, si actuels… Les combats sont donc toujours les mêmes !

    C'est quand la fête du théâtre ou de l'opéra ?

  • De France ou de Venise...

    et pour une fois pas de citation
    mais cette chanson mélancolique,
    Humeur du moment...
    Parce que j'adore ces voix, 
    parce qu'il est beau, 
    parce qu'il me fout des frissons chaque fois, 
    parce que j'aime le clip,
    parce que la musique m'enveloppe,
    et il me rassure... 

    Damien Rice 

    Journal de France, Raymond Depardon

    On parle d’un nez… parle-t-on aussi d’un œil ? D’une voix ?

    En tout cas, Claudine Nougaret parle bien (dans tous les sens du terme) de l’homme qu’elle aime depuis longtemps : Raymond Depardon dans leur « Journal de France »
    Je connaissais bien peu ce photographe, en fait, homme de terrain, engagé, dont l'œil semble, maintenant, plus se fixer sur des façades, des devantures figées dans le temps.  Il sillonne la France en camping-car, seul, avec son gros appareil photo, toujours prêt à dégainer et hop, "in the box "… 
    J’ai été un peu "en manque" de Nature, de beauté naturelle, face à cet univers : champs de bataille, guerres, luttes, révoltes, hôpital psychiatrique, tribunal, ce monde absurde, sale, cruel… Heureusement il y avait quelques images de déserts mais surtout de routes de campagne, bordées d’arbres, mais peu de "Vie" en fait, une abeille qui butine, le rire d’un enfant…  Raymond Depardon dit lui-même se méfier de la lumière du soir qui rend les choses « trop » belles… Un bien touchant portrait que ce film même si je l’ai trouvé parfois un peu long et pesant… Vous l’avez compris, je ne suis pas sortie « gaie » de cette projection. Du coup, le lendemain, un film d’amour me faisait envie !

    Le petite Venise

    Pari pas vraiment réussi, je ne suis pas sortie plus heureuse à l’issue de la projection de « La Petite Venise » d'Andrea Segre dans lequel il est question de poésie, de tendresse et d’immigrationJe trouve que c’est un bon film intimiste, impressionniste…
    On ne sait pas grand-chose de cet homme, de cette femme… ils se parlent peu, mais l’essentiel est bien là cependant… dans leurs regards, dans ces non-dits, ces petites touches, ces intentions qui font la différence…
      L’attachement, la curiosité, l’envie de découvrir l’autre, la douceur, l’amour ou l’amitié, l’empathie, et puis la connerie, la méchanceté, le racisme, la peur de la différence, la jalousie, l’incompréhension, le jugement, le rejet… Alors c’est comme dans la vraie vie, les histoires d’amour finissent mal… (en général…).

    Ce film du sensible nous conte la belle rencontre en Italie d'une délicate jeune femme chinoise (Zhao Tao) et d'un vieux pêcheur yougoslave (Rade Serbedzija), tout tendre... pour couronner le tout, une belle lumière et de la poésie ( et de l’eau… aussi) toutefois, une musique un peu trop omniprésente peut-être….

    On rêve qu'ils se posent maintenant qu'ils se sont trouvés, qu'ils fassent un bout de racine commune ces deux déracinés, mais rien n'est si simple ! Et encore là, il n'est même pas question de désamour, pas l'temps... !

    Je suis sortie de la salle obscure avec une impression de vide, de décalage, une envie d'y croire encore tout en sachant que ce n'est pas possible, que ça ne marche pas ! Que cela rend heureux et puis, c’est par là aussi, que le mal arrive….

    Et l’amoureuse qui était quelques sièges plus loin pratiquement couchée sur son homme et ce dernier caressant ses jambes de ses grosses mains ou la lovant au creux de ses bras, me confortait dans mes pensées, c’est trop beau, d’aimer et d’être aimée… et puis un jour…. on finit par avoir envie de crever !

  • c'est le jeu de la vie !

    The kid, charlie chaplin, charlot"Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir,
    mais à ne pas être altéré par la souffrance."
    Simone Weil (la Pesanteur et la grâce)

     

    Vu pour la première fois chez le pote Pat ' (un autre !!!) sur son Encyclopédie Atypique Incomplète...

    De l'enfant à l'adulte en minute, top chrono !!!

     One Minute Puberty 

    Un bon court métrage qui tourne pas mal....

    Réalisé et animé par Alexander Gellner sur une bande son de Niklas a Kröger...

  • Philoooooooo !!

    bac de philo 2012, ben

     

    « Penser c’est dire non »

    Alain





    Le travail, l’Etat, la vérité et les désirs naturels étaient au programme cette année.

    Ils étaient 334.000 candidats  à plancher sur un sujet au choix.

    Bac L
    - « Que gagne-t-on en travaillant? »
    - « Toute croyance est-elle contraire à la raison? »
    - – Explication d’un texte de Spinoza, « Traité théologico-politique »

    Bac S
    - « Serions-nous plus libres sans l’Etat? »
    - Avons-nous le devoir de chercher la vérité? »
    - une explication d’un texte de Rousseau, « Emile ».

    Bac ES
    - « Travailler, est-ce seulement être utile? »
    - « Peut-il exister des désirs naturels? »
    - explication d’un texte de Berkeley , « De l’obéissance passive »

  • Sylvie Guillem....

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    sylvie guillem

     

     

     

     

     « La grâce, plus belle encore que la beauté. »

    Jean de la Fontaine

     

     

     

     

    Pas moyen de faire diversion, le vent, la pluie, le froid, l’hélico dans le ciel, les bruits de plastique, parce que tout le monde était couvert, la nana qui tousse, le type qui n’arrête pas de remuer, ceux qui se mouchent… Au bout d’un moment, les fesses trempées, le short qui colle, le blouson dégoulinant… la fraicheur qui mord la peau...  je m’en foutais, trop concentrée, avec un regard de gosse, bouche bée, admirative, contemplative, heureuse, d’être là, contre la peau de cet homme, fascinée par la grâce de cette femme, un enchantement…

    Une bien belle nuit d'automne à Fourvière... 

  • En v'là donc deux autres....

    « Je vis de mon désir de vivre »
    Miguel de Cervantès

    ... au fidèle Tlemçani qui vient par ici.... 

    Jouons cartes sur table même si là, vous n'auriez aucune difficulté à retrouver les titres !

    Trop fastoche !

    Deux bons films m'ont particulièrement émue. Je ne vous referai pas le coup du : quel bel homme !!! cette fois-ci, ce serait plutôt un : quelles belles femmes !


    de rouille et d'osDe rouille et d'os de Jacques Audiard 

    Une lutte acharnée pour un retour à la vie... tirée (sans jeu de mot douteux) par un homme qui prend soin d'elle pour Marion Cotillard, vraiment très touchante dans ce rôle-là. De belles images minimalistes, une nuque, une main, un morceau de peau, une larme... (Attendez 2 minutes, faut que je demande à l'homme que j'aime s'il est "Opé", là dans l'instant... non ! Alors m'r'vlà;-)))

    Plus sérieusement, c'est marrant, j'ai pas mal entendu parler de ce film, personne ne m'a dit que c'était aussi l'histoire d'un père... et Mathias Schoenaerts joue vrai, j'avais envie de dire surtout quand il perd pied, et puis non, en fait, tout le temps ! 

    Les femmes du bus 678et Les femmes du bus 678 de Mohamed Diab.

    Un combat de préservation, de reconnaissance, de respect...

    Un film militant, courageux, à l'image de ces femmes qui oeuvrent pour changer les mentalités et y'à du boulot ! Et pas que là-bas en Egypte, le harcèlement existe toujours chez nous aussi...

    Un film porté par trois actrices remarquables : Nahed El Sebaï, Bushra Rozza et Nelly Karim. 

    Trois femmes aux vies et histoires bien différentes unies par les mêmes blessures et cette envie de faire quelque chose ! Une bien belle leçon !

    Avis aux messieurs : attention parfois fragiles, mais d'autres fois, fortes, courageuses et combatives !

  • Il vous est demandé de ne plus vous taire...

    coeur

    "On transforme sa main
    en la mettant dans une autre"

    Paul Eluard

     

    En ce lieu, le nombre de visites ne diminue pas, au contraire, pourtant vous participez si peu... Certes ce blog est modeste, mais un peu plus de vie lui ferait le plus grand bien !

    Prouvez-moi que le petit millier de visiteurs "uniques" par mois n'est pas une bande de robots... Laissez-moi un petit coucou, un com' et vous me rendrez heureuse...

    Petites devinettes :

    Alors, je commence par lequel ? Top chrono :

    Un film qui m’a endormie rapidement, je l’ai trouvé particulièrement stupide, vide… des monstres, de la 3D inutile, des acteurs bof, une histoire niaise… L’impression que je suis prise pour une imbécile qui paie sa place et qui n’a aucune exigence ! (rassuré Pat ?)... C'est.... c'est.... 

    Ou alors  (deuxième chance !)

    Un autre film qui m’a enchantée, un joli conte, un peu déroutant au début, et puis touchant… naïf, tendre… La poésie au service de la découverte des premiers émois, de l’amour. Un jeune couple tout frais… La jeune fille aux paupières maquillées de bleu et aux boucles d’oreille (hameçon et cétoine) qui aime lire. Le jeune homme : lunettes, pipe, qui aime s’endormir au son de la voix de sa dulcinée..
    Un décor, maison de poupée… un « tout » très coloré, mignon..
    On savoure alors le lâcher prise et on s’abandonne volontiers dans cet univers sucre d’orge, surprenant !
    « Parlez-moi d’amour… redites-moi des choses tendres… »
    Là intervient le violon, puis peu à peu le piano, la harpe… et nous revoilà partis…

    Alors, celui-ci, c'est.... c'est ???

     

    Merci pour votre fidélité, même muette...

  • Pensée du jour

    jeune pousse

    - Soeur Anne, ne vois-tu pas le mur venir ?

    - Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie.
       Pourtant tu sembles bien y aller tout droit !


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    "Quand j'avais 5 ans, ma mère me disait toujours que le bonheur était la clef de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie."  


    John Lennon.