"Aimons-nous vivants"
L'humanité ébranlée et la société effondrée par un petit machin
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L'humanité ébranlée et la société effondrée par un petit machin
L'amour est la seule déception programmée,
le seul malheur prévisible dont on redemande
Frédéric Beigbeder
Du sel pour celle...
Prends ces vers en mon nom qui s'abîment pour toi,
Qui chavirent à bâbord et revirent à tribord,
Qui ancrent dedans la vie et expirent la mort,
Je te donne ces mots, ces images que je vois..
Vent d'amont et d'amour qui revient en surface,
Aux fous de Bassan et à ses folles plongées,
Aux ébats passionnés dans les vagues agitées,
Vent d'aval et de cœur qui réchauffe la face.
C'est bien là, dans les grandes marées clandestines,
Que les tourbillons convolent les brises salines,
Quand le bleu ciel s'abrite derrière le rouge feu.
C'est encore là, au milieu des eaux torrentielles,
Que me content en silence les mouettes dans tes yeux,
L'histoire heureuse de cette mer enfin trouvant sel.
M.B.
Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait personne pour dire quelque chose…
MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU
Arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.
Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.
Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
"...Vous,
qui dans les langueurs du zéle monastique,
ignorez de l' amour l' empire tyrannique ;
vous enfin, qui n' ayant que Dieu seul pour amant,
aimez par habitude,
et non par sentiment :
que vos cœurs sont heureux, puisqu' ils sont insensibles !
Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuits paisibles.
Le cri des passions
n' en trouble point le cours. Ah !
Qu' Héloïse envie et vos nuits et vos jours !
Héloïse aime et brûle
au lever de l' aurore,
au coucher du soleil elle aime
et brûle encore,
dans la fraîcheur des nuits elle brûle toujours.
Elle dort pour rêver
dans le sein des amours.
à peine le sommeil a fermé
mes paupières,
l' amour, me caressant de ses aîles légères,
me rappelle ces nuits,
chères à mes désirs,
douces nuits, qu' au sommeil disputaient les plaisirs !..."
Alexander Pope
Lettre d'Héloïse à Abélard
Il y a quelques années, Ivan, m'avait fait découvrir Gherasim Luca ! Je me souviens de l'émotion ressentie à l'écoute de sa déclaration d'amour : Passionnément.
Il y a quelques jours, je suis allée au théâtre, et de nouveau le charme d'un texte a opéré...
Qui était capable d'une telle originalité, pleine de sens ?
La comédienne m'a répondu Ghérasim Luca !
C'était donc lui, encore, ensemencé, enfoui, en moi....
Tout est revenu, v'là une petite madeleine.... à moi...
« Prendre corps » –
Ghérasim Luca
Je te flore /tu me faune /je te peau / je te porte / et te fenêtre /tu m’os / tu m’océan /
tu m’audace / tu me météorite /je te clé d’or / je t’extraordinaire / tu me paroxysme /
tu me paroxysme / et me paradoxe / je te clavecin / tu me silencieusement / tu me miroir / je te montre / tu me mirage / tu m’oasis / tu m’oiseau / tu m’insecte / tu me cataracte /
je te lune / tu me nuage / tu me marée haute / je te transparente / tu me pénombre /
tu me translucide / tu me château vide / et me labyrinthe / tu me parallaxes /
et me parabole / tu me debout / et couché / tu m’oblique / je t’équinoxe / je te poète /
tu me danse / je te particulier / tu me perpendiculaire / et sous pente / tu me visible /
tu me silhouette / tu m’infiniment / tu m’indivisible / tu m’ironie / je te fragile /
je t’ardente / je te phonétiquement / tu me hiéroglyphe / tu m’espace / tu me cascade /
je te cascade à mon tour / mais toi / tu me fluide / tu m’étoile filante / tu me volcanique / nous nous pulvérisable / nous nous scandaleusement / jour et nuit /
nous nous aujourd’hui même / tu me tangente / je te concentrique / concentrique /
tu me soluble / tu m’insoluble / en m’asphyxiant / et me libératrice / tu me pulsatrice / pulsatrice / tu me vertige / tu m’extase / tu me passionnément / tu m’absolu / je t’absente / tu m’absurde / je te marine / je te chevelure / je te hanche / tu me hantes / je te poitrine /
je buste ta poitrine / puis ton visage / je te corsage / tu m’odeur / tu me vertige / tu glisses / je te cuisse / je te caresse / je te frissonne / tu m’enjambes / tu m’insupportable /
je t’amazone / je te gorge / je te ventre / je te jupe / je te jarretelle / je te peins / je te bach / pour clavecin / sein / et flûte / je te tremblante / tu m’as séduit / tu m’absorbes /
je te dispute / je te risque / je te grimpe / tu me frôles / je te nage / mais toi /
tu me tourbillonnes / tu m’effleures / tu me cerne / tu me chair cuir peau et morsure /
tu me slip noir /tu me ballerine rouge / et quand tu ne haut talon pas mes sens /
tu es crocodile / tu es phoque / tu es fascine / tu me couvres / et je te découvre / je t’invente / parfois / tu te livres / tu me lèvre humide / je te délivre / je te délire / tu me délire /
et passionne / je t’épaule / je te vertèbre / je te cheville / je te cil et pupille /
et si je n’omoplate pas / avant mes poumons / même à distance / tu m’aisselle /
je te respire / jour et nuit / je te respire / je te bouche / je te baleine / je te dent / je te griffe / je te vulve / je te paupière / je te haleine / je t’aime / je te sens / je te cou / je te molaire /
je te certitude / je te joue / je te veine / je te main / je te sueur / je te langue / je te nuque /
je te navigue / je t’ombre / je te corps / je te fantôme /je te rétine /
dans mon souffle / tu t’iris /je t’écris /tu me penses...........
« Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d’avoir perdu ton coeur. Que j’aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t’aie inspiré de l’amour ou de l’amitié ; que j’aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’aime et c’est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t’entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t’ai perdu. »
George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834
"Ce que cache mon langage, mon corps le dit...
Mon corps est un enfant entêté,
mon langage est un adulte très civilisé."
Roland Barthes "Fragments du discours amoureux"
"J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !
Et la vie, je ne m'en passe pas...
Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!
Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !"
Charlie Chaplin
"Le désir s’exprime par la caresse
comme la pensée par le langage"
Jean-Paul Sartre
Je t'écris encore
En fait, tu sais, rien n'a changé,
Les apparence trompent souvent :
Personne ici n'a oublié,
Malgré la vie, malgré les ans.
Dans tes tiroirs tu vis caché.
Etait-ce hier ? Il y a cent ans ,
On les ouvre, tu apparais.
Tu sais, on a gardé tes vêtements.
Je tombe parfois sur une lettre
Que tu n'as jamais pu poster,
Sur un livre où tu as pu mettre
Un marque-page pour l'oublier.
Mais moi je suis toujours la même :
Celle que tu as toujours connue.
Je t'écris encore que je t'aime
Ou que nos amis sont venus.
Nos larmes coulent moins souvent
Et nos sanglots se sont tus.
Mais il reste qu'avec le temps,
On n'oublie rien, on s'habitue.
On s'habitue à ton silence
En le noyant dans d'autres rires,
On s'habitue à ton absence
En faisant semblant de partir.
Car en fait rien n'a changé,
Les apparence trompent souvent :
Aucun de nous n'a oublié.
Tu sais, on a gardé tes vêtements.
Anita Beldiman-Moore
La plupart des hommes font du bonheur une condition.
Mais le bonheur ne se rencontre
que lorsqu'on ne pose pas de condition."
Arthur Rubinstein
Pb avec la plateforme Hautet fort.... 2ème essai.....
La quête du bonheur....
Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.
Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.
À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »
Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »
Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.
Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.
En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…
Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach
"... c'est la religion qui a fait tous les crimes dégâts et crapulerie nous en a inventé un programme inconnu et par machine à commander cerveau et voir notre vue image rétine œil… nous faire accuser nous tous sommes innocent de tout crime tort à autrui nous Jean Paule sommes innocents nous n’avons ni tué ni détruit... "
Le plancher de Jeannot.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Plancher_de_Jeannot
"Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux"
Emile Coué (1857-1926)
"Les hommes vivent un peu comme les aveugles, et généralement, ça leur suffit. Je dirais même que c’est ce qu’ils recherchent, éviter les maux de tête et les vertiges, se remplir l’estomac, dormir, venir entre les cuisses de leur femme quand leur sang devient trop chaud, faire la guerre parce qu’on leur dit de la faire, et puis mourir sans trop savoir ce qui les attend après, mais en espérant tout de même que quelque chose les attend. Moi ? Depuis tout petit, j’aime les questions, et les chemins qui mènent à leurs réponses. Parfois, d’ailleurs, je finis pas ne connaître que le chemin mais ce n’est pas si grave, j’ai déjà avancé."
Philippe Claudel - Le rapport de Brodeck
Pas trop inspirée pour écrire, je vous propose alors un extrait du livre qui m'accompagne en ce moment !
Et une photo de Gribouille et d'Atome qui se préoccupent peu du sort et des états d'âme des hommes.
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Invictus William Ernest Henley
Poème très apprécié par Nelson Mandela et repris dans le film Invictus de Clint Eastwood.
Synopsis :
En 1995, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela débute son premier mandat en tant que président du pays et utilise l'événement sportif pour créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies de la domination politique des blancs d’Afrique du Sud (1652-1994) et de l’apartheid (1948-1991)
Une piqûre de rappel nécessaire, nous oublions si vite !
Un très bon film de Clint Eastwood.
Certains hommes changent le monde et le rendent meilleur, Monsieur Rolihlahla Mandela - Nelson Mandela - est de ceux-ci.
« Veux-tu avoir la vie facile ?
Reste toujours près du troupeau,
et oublie-toi en lui »
Je veux
Je veux que tu m’écoutes sans me juger
Je veux que tu exprimes ton opinion sans me donner de conseils
Je veux que tu aies confiance en moi sans exiger de moi
Je veux que tu m’aides sans essayer de décider pour moi
Je veux que tu prennes soin de moi sans m’annihiler
Je veux que tu me regardes sans projeter tes désirs sur moi
Je veux que tu me serres dans tes bras sans m’asphyxier
Je veux que tu me donnes du courage sans me pousser
Je veux que tu me soutiennes sans me prendre en charge
Je veux que tu me protèges sans mensonges
Je veux que tu t’approches sans m’envahir
Je veux que tu connaisses les aspects de moi qui te déplaisent le plus
Que tu les acceptes et ne prétendes pas les changer
Je veux que tu saches…qu’aujourd’hui tu peux compter sur moi….
Sans conditions.
Jorge Bucay
"De tous ceux qui n'ont rien à dire,
les plus agréables sont ceux qui se taisent !"
Coluche
Je trouve ceci dans ma bal ce matin ! Pas mal :
Les boulangers et les patissiers ont des problèmes croissants.
Chez Renault la direction fait marche arrière. Les salariés débrayent.
A EDF les syndicats sont sous tension.
Chez Tampax: coup de sang de la CGT.
Les bouchers se battent pour défendre leur beefsteak.
Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce. Ils en ont assez de se faire plumer.
Pour les couvreurs, cette nouvelle loi est une tuile.
Les faïenciers en ont ras le bol.
Les chapeliers en ont ras la casquette
Les éleveurs de chiens sont aux abois.
Les brasseurs sont sous pression.
Les cheminots menacent d'occuper les locos. Ils veulent conserver leur train de vie.
Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.
Les pédicures travaillent d'arrache-pied pour de faibles revenus.
Les ambulanciers ruent dans les brancards.
Les pécheurs haussent le ton.
Les jardiniers n'ont plus un radis.
Les céréaliers n'ont plus de blé.
Et... Les prostituées sont dans une mauvaise passe.