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Kris de Blog - Page 11

  • Puisque rien ne dure.... restent Les Souvenirs

    david foenkinos,puisque rien ne dure,laurence tardieu,livre

     "Je la serre contre moi. Je sais soudain comme nous nous sommes aimés. La force de notre amour m'apparaît avec une telle évidence que j'en reste saisi : ainsi, le bonheur, c'était elle et moi. Cette simplicité-là. Et tout ce que nous avons partagé ensemble, puis perdu, appartient à cet amour-là. " 

    Laurence Tardieu

     "Et je ressentais cette même simplicité : j'étais heureux de sa présence, sans chercher à identifier ce bonheur. Je pouvais juste dire que son apparition comblait un manque. Un manque d'elle. En la voyant (alors que j'aurais été incapable de formuler ce souhait), j'ai compris que je l'attendais."

    David Foenkinos 

     

    Merci Isa pour la découverte de ce bouquin. Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu - C'est d'ailleurs, ce que je n'arrête pas de me dire tous les jours, en ce moment. Je regrette le temps où je pensais le contraire ! La naïveté a du bon parfois !...

    Enfin qu'importe, je trouvais ce livre "trop facile" il jouait trop sur la corde sensible (la perte d'un enfant... on ne sait pas ce qui est arrivé en fait !) et l'écriture ne me séduisait pas. Et puis, peu à peu l'oiseau défait son nid.... car il est bien là question de déconstruction, de lacher prise, de pertes, dans ce bouquin, tout part : l'enfant, l'amour, l'espoir, la vie, et pourtant on referme ce livre comme un peu rassuré, le chemin a été fait... l'homme délesté, avec ses moignons d'ailes, reprend un semblant de vol, retrouve un peu de sérénité -  pourvu que ça dure -  ! ;-)

    Extraits choisis : 

    Certains êtres, à mesure que le temps passe, deviennent de plus en plus libres : ils se redressent au lieu de s'affaisser. Il émane d'eux une énergie étonnante. Ils sont lumière pour qui les rencontre. J'aimerais savoir ce qu'ils ont fait des ombres de leur passé. De leurs regrets, de leurs déchirures. Comment ils s'en sont arrangés ?

    Pourtant, même pendant ces accès de rage, je t'aimais encore. Je ne savais plus t'aimer comme il aurait fallu, mais je t'aimais, désespérément. ..

    Je croyais connaître la solitude, mais maintenant que je te sais bientôt absente, je comprends comme je me suis trompé : c'est lorsque tu seras morte que je serai seul. Durant toutes les années où nous avons vécu loin l'un de l'autre, te savoir en vie m'aidait à vivre, à tenir bon. Tu étais là quelque part : je ne te voyais pas mais je savais que celle qui avait été traversée par la même douleur que moi tenait encore debout. Nous nous donnions la main sans nous toucher. Toi disparue, je vacillerai. Sous mes pieds la terre ne sera plus jamais ferme.

    J ai oublié le nom, le visage, de presque toutes ces femmes avec lesquelles j'ai essayé de gagner le large... Mes compagnes, mes «accompagnatrices», ne sont jamais restées longtemps : très vite elles s'en aillaient, dès qu'elles comprenaient que ce qu'elles avaient d'abord pris chez moi pour du détachement était du vide ; or les femmes savent que le vide engendre le vide, alors elles me quittaient, avec douceur, sans oser dire quoi que ce soit ; car que peut-on dire à un naufragé ?

    Que reste-t-il de sentiments aussi forts, des années plus tard ? Dans quelle part de nous-mêmes sont-ils enfouis ? Nous ont-ils fait grandir, ou bien se sont-ils contentés de passer, simplement, sans laisser de traces.... Je n'ai pas envie de basculer à nouveau.

    Espoir, non : je n'en garderai pas. Cela me tuerait. Je veux bien fixer une ligne d'horizon, mais que cette ligne ne soit pas un mirage. Ne plus me brûler les yeux.

     

    Et puis comme je suis dans une période bouquins/refuge... j'ai "sauté" à pieds joints dans le dernier de David Foenkinos : Les Souvenirs.

    J'apprécie l'écriture de cet homme, c'est plein d'humour, très contemporain.... Il fait partie de ses écrivains, que j'aime lire, je ne prends pas de risque je sais que les quelques heures passées en sa compagnie seront agréables. Comme quand on va voir un ami !

    Etonnant, On ne m'a jamais autant parlé de ma grand-mère dans un livre ! J'ai retrouvé tant de choses,  la rencontre avec l'homme de sa vie, le deuil de sa maison,  son arrivée à la maison de retraite (où j'ai passé tant d'après-midis), sa fin de vie, sa mort...  mais aussi, notre connivence, ses yeux malicieux, ses "fantaisies",  ses sourires, nos petits secrets....

    Il est aussi question des parents, de l'envie d'écrire, des amours...  

    Et la conclusion pourrrait presque être la même que pour "Puisque rien ne dure".... Tout cela déposé... c'est un nouveau départ...  "c'est le moment"....

    Extraits choisis : 

    La brutalité de la mort de sa mère la poussait à vivre sa vie de manière totalitaire. Elle était devenue un tyran de son propre bonheur ; sa dictature ne tolérait pas le relâchement de l'épanouissement. Rien à dire, rien à faire.

    Non , la vie ce n'est pas ça. Rien n'est jamais défini. Rien n'est statique. Nous sommes dans la routine, il n'y a plus d'enjeu, il n'y a plus de rêve. Tu devrais écrire, n'importe quoi, des mots comme ça. C'est toujours mieux que de renoncer. Sinon, nous renonçons à tout. Je ne suis pas malheureuse avec toi. Oh non, je ne suis pas malheureuse. Mais je voudrais être heureuse. Je sens que l'idée du bonheur m'échappe. Je sens que tout va très vite, et que la vie est bien trop courte pour se permettre la médiocrité. Je sens en moi l'urgence du bonheur.

    Je t'aime aussi, mais pour moi tu es la solution, pas le problème.

  • "Tu viens ? ".... Ok j'arrive !

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    "Et c'est le temps qui court, court, qui nous rend sérieux.
    La vie nous a rendu plus orgueilleux
    Parce que le temps qui court, court, change les plaisirs
    Et que le manque d'amour nous fait vieillir."

     Alain Chamfort.

     

    Je trie mes photos récentes et celle-ci me plait bien ! Une invitation au dernier moment... Alain Chamfort au clavier, accompagné par un pianiste. Un concert intimiste, un moment tout tendre...

    et puis j'avoue avoir été particulièrement émue à l'écoute de cette chanson, parce mes garçons me font croire parfois que  je suis une géante ;-)

  • C'est fou ce qu'on s'fait !!!

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    Il y a quelques années, Ivan, m'avait fait découvrir Gherasim Luca ! Je me souviens de l'émotion ressentie à l'écoute de sa déclaration d'amour : Passionnément.

    Il y a quelques jours, je suis allée au théâtre, et de nouveau le charme d'un texte a opéré...
    Qui était capable d'une telle originalité, pleine de sens ?
    La comédienne m'a répondu Ghérasim Luca !
    C'était donc lui, encore, ensemencé, enfoui, en moi....
    Tout est revenu, v'là une petite madeleine....   à moi... 

     

    « Prendre corps » – 
    Ghérasim Luca
     

    Je te flore /tu me faune /je te peau / je te porte / et te fenêtre /tu m’os / tu m’océan /
    tu m’audace / tu me météorite /
    je te clé d’or / je t’extraordinaire / tu me paroxysme /
    tu me paroxysme / et me paradoxe / je te clavecin / tu me silencieusement / tu me miroir / je te montre / tu me mirage / tu m’oasis / tu m’oiseau / tu m’insecte / tu me cataracte /
    je te lune / tu me nuage / tu me marée haute / je te transparente / tu me pénombre /
    tu me translucide / tu me château vide / et me labyrinthe / tu me parallaxes /
    et me parabole / tu me debout / et couché / tu m’oblique / je t’équinoxe / je te poète /
    tu me danse / je te particulier / tu me perpendiculaire / et sous pente / tu me visible /
    tu me silhouette / tu m’infiniment / tu m’indivisible / tu m’ironie / je te fragile /
    je t’ardente / je te phonétiquement / tu me hiéroglyphe / tu m’espace / tu me cascade /
    je te cascade à mon tour / mais toi / tu me fluide / tu m’étoile filante / tu me volcanique /  nous nous pulvérisable / nous nous scandaleusement / jour et nuit /
    nous nous aujourd’hui même / tu me tangente / je te concentrique / concentrique /
    tu me soluble / tu m’insoluble / en m’asphyxiant / et me libératrice / tu me pulsatrice / pulsatrice / tu me vertige / tu m’extase / tu me passionnément / tu m’absolu / je t’absente / tu m’absurde / je te marine / je te chevelure / je te hanche / tu me hantes / je te poitrine /
    je buste ta poitrine / puis ton visage / je te corsage / tu m’odeur / tu me vertige / tu glisses / je te cuisse / je te caresse / je te frissonne / tu m’enjambes / tu m’insupportable /
    je t’amazone / je te gorge / je te ventre / je te jupe / je te jarretelle / je te peins / je te bach / pour clavecin / sein / et flûte / je te tremblante / tu m’as séduit / tu m’absorbes /
    je te dispute / je te risque / je te grimpe / tu me frôles / je te nage / mais toi /
    tu me tourbillonnes / tu m’effleures / tu me cerne / tu me chair cuir peau et morsure /
    tu me slip noir /tu me ballerine rouge / et quand tu ne haut talon pas mes sens /
    tu es crocodile / tu es phoque / tu es fascine / tu me couvres / et je te découvre / je t’invente / parfois / tu te livres / tu me lèvre humide / je te délivre / je te délire / tu me délire /
    et passionne / je t’épaule / je te vertèbre / je te cheville / je te cil et pupille /
    et si je n’omoplate pas / avant mes poumons / même à distance / tu m’aisselle /
    je te respire / jour et nuit / je te respire / je te bouche / je te baleine / je te dent / je te griffe / je te vulve / je te paupière / je te haleine / je t’aime / je te sens / je te cou / je te molaire /
    je te certitude / je te joue / je te veine / je te main / je te sueur / je te langue / je te nuque /
    je te navigue / je t’ombre / je te corps / je te fantôme /
    je te rétine /
    dans mon souffle / tu t’iris /
    je t’écris /tu me penses...........

    Mise en musique d'Arthur H...   

  • 2012... devenir humain !

    Rue et Place de la République - Lyon - Fête des Lumières - déc 2011 fête des lumières 2011, lyon 

    Parce que c’est le 1er janvier, alors je pourrais vous faire le coup des vœux : la santé, l’argent, le bonheur, patati, patata… comme s’il suffisait de se souhaiter une bonne année pour qu’il en soit ainsi. En tout cas, cela permet tout de même, aux gens de se faire la bise, de s’appeler, de s’écrire, alors je veux bien ce côté-là.

    Je profite donc de ce jour pour vous remercier de continuer à venir ici, peu de commentaires, mais le nombre de visiteurs est stable. Je connais certains d’entre vous, d’autres pas. J’aimerais un peu plus d’échange, mais votre présence me donne envie de continuer….

    Et puis comme un cadeau… une petite piqûre de rappel concernant le désert, un remarquable (comme toujours) Ushuaia Nature, et un magnifique livre offert par des amis. J’ai aimé revoir ces images et me suis sentie décalée dans le monde où je vis, la même impression qu’à mon retour du Sahara, comme si nous étions en train d’oublier l’essentiel….

    J’ai aimé la conclusion de Nicolas Hulot, je vous laisse avec ses mots :

     ..."Nous avons une origine commune et que nous appartenons au-delà de nos différences et de nos divergences tous à la même famille : la famille Humaine.

    Et que cette simple conscience aurait dû depuis très longtemps provoqué ce que j’appelle : une épidémie d’empathie, de respect les uns envers les autres, mettre fin à nos divisions et nos  querelles qui parfois semblent bien dérisoires. Mais tel n’est pas encore le cas, probablement parce que 7 millions d’années n’ont pas suffit encore pour nous humaniser complètement, car devenir humain est sans doute une tâche plus difficile et plus longue qu’on l’imagine."

    Nicolas Hulot

  • 24 décembre....

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    à Florian qui m'a scotchée tout à l'heure en prétendant : 

     

    "oui maman, je crois au Père Noël,

    mais c'est lui qui ne croit pas en moi !"

     

    Je vous souhaite un très Joyeux Noël !

  • La vie...........

    vigne, lauris

      "Aimer, c’est préférer un autre à soi-même."
    Paul Léautaud.

     

     à Hervé.... qui est arrivé dans mon bureau tout à l'heure,

    avec un grand sourire et en proclamant :

     "Christine, je suis amoureux
    mais je ne sais pas encore de qui " ;-)))

  • Grand Corps Malade.... Définitivement.....

    Grand Corps Malade

     « Y avait plein de gens qui m'écoutaient,
    j'ai vu des oreilles plein leurs yeux
    Un tas de cœurs bien intentionnés, 
    y avait des jeunes et puis des vieux
    Ils étaient là, 
    ils m'attendaient même à l'aut' bout d' la France
    Ils m'ont offert un bout d'histoire où
    j'ai marché 
    du côté chance »
        GCM


    Ce n’est pas le genre de concert qui me fait me déplacer,

    Pourtant dès leur sortie, à la maison on écoute ses cd

    GCM de toute la famille est apprécié

    C’est la 5ème fois qu’il passe dans notre cité

    J’avoue, j’ai souvent hésité à acheter mon billet

    mais cette fois-ci j’ai craqué !

    Après une première partie, dont le nom j’ai oublié

    Dans le clip « Inch’allah » c’est le marié

    Sur scène, le décor est planté

    On se croirait dans un café

    On ne le voit pas arrivé,

    Mais dès ses premiers mots le ton est donné

    C’est chaud, tendre, simple et enjoué

    Fabien touche par sa sincérité

    Sur sa béquille, l’homme fragilisé est appuyé

    Devant le projo sa grande silhouette s’est imposée

    Par sa voix on se laisse envelopper,

    Par ses textes on se laisse porter.

    Oui, c’était une bien belle soirée,

    le "poète du bitume" nous a enchantés !

    On part le cœur léger,

    En pensant que la vie sait donner

    De beaux moments… sacrés !

  • Cirque Plume....

    "Le cirque,
    c’est un rond de paradis
    dans un monde dur et dément."
    Annie Fratellini

    Quelle joie de retrouver la troupe de Bernard Kudlak pour son nouveau spectacle "l'Atelier du peintre". Encore une "sacrée" soirée !
     Il faut déjà traverser le Parc Miribel-Jonage, la nuit....
    On se demande, comment va se finir ce voyage ?
    chapiteau, cirque plume
     
    Un peu comme si la magie se méritait !
    Enfin, on tombe sur le chapiteau : magnifique, grandiose !
     
    On entre dans une première tente où il fait chaud
    et les crêpes sont bonnes...
    Le lieu est particulièrement accueillant.
     
    Puis on passe sous le grand chapiteau, et là, on retrouve son âme d'enfant pendant deux heures durant !
     
    Il nous est dit  "Si vous avez apprécié envoyez vos amis,
    si vous n'avez pas aimé envoyez vos ennemis."
    Sans hésitation, je conseille ce spectacle
    enchanteur à mes amis !
     
    Ce foisonnement de tableaux où se mêlent fantaisie, poésie, danse, un peu de
     provocation, beaucoup de grâce, d'équilibre, est inoubliable !
     
    Un spectacle haut en couleur... (avec une telle thématique !) Les artistes nous enchantent en jouant avec le décalage, la surprise et le burlesque.  La lumière, les ombres, les sons et la musique oeuvrent aussi en ce sens.
    troupe.jpg
     
    Un voyage émouvant au pays du rêve et de l'humour. 

    A la fin du spectacle, tout le public est debout, on tape des pieds.

     .. Puis on sort, on se pose dans la première tente,
    parce qu'on n'a pas trop envie de ressortir dans le noir, froid, humide...
     
    On est bien là, au chaud, dans le doux, le tendre,
                                                                              hors du temps, hors de portée... 
  • Page de pub.....

    zombie boy "La beauté des choses existe dans l’esprit
    de celui qui les contemple."

    David Hume

     

     

     

    Oui, je sais, je me maquille rarement,
    Du coup, vous allez trouver mon message surprenant,

    Mais j’assume :

    Le fond de teint
    Parfois, c’est vachement bien ! ;-)))

     Jetez un œil par ici 

     

    Tout de même je préférerais rencontrer ce jeune homme plutôt la journée que la nuit…

    Si, si, je vous assure, à la fin de la vidéo parfois il sourit ! 

    Zombie Boy 

  • Rien ne s'oppose à la nuit....

    Lucile, delphine de Vigan

    "Lucile est devenue cette femme fragile, d’une beauté singulière, drôle, silencieuse, souvent subversive, qui longtemps s’est tenue au bord du gouffre, sans jamais le quitter tout à fait des yeux, cette femme admirée, désirée, qui a suscité les passions, cette femme meurtrie, blessée, humiliée, qui perdit tout en une journée et fit plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, cette femme inconsolable, coupable à perpétuité,
    murée dans sa solitude."

    Delphine de Vigan "rien ne s'oppose à la nuit"

     

    C’est l’histoire d’une nana qui découvre sa mère morte…
    En fait, c’est un suicide… Cette mère était bipolaire !

    J’ai presque envie de dire que tout est dit !

    Tout commence par le drame ! Delphine de Vigan parle alors du travail d’écriture qui s’impose… De très belles pages sur cette nécessité, dévoreuse, épuisante, anéantissante :

    L’écriture me met à nu, détruit une à une mes barrières de protection, défait en silence mon propre périmètre de sécurité. Fallait-il que je me sente heureuse et forte et assurée pour me lancer dans pareille aventure, que j’aie le sentiment d’avoir de la marge, pour mettre ainsi à l’épreuve, comme si besoin en était, ma capacité de résistance. 

    Un matin je me suis levée et j’ai pensé qu’il fallait que j’écrire, dussé-je m’attacher à ma chaise, et que je continue de chercher, même dans la certitude de ne jamais trouver de réponse. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. 

    Avais-je besoin d’écrire ça ? … J’avais besoin d’écrire et ne pouvais rien écrire d’autre, rien d’autre que ça

    Mais je sais aussi qu’à travers l’écriture je cherche l’origine de sa souffrance, comme s’il existait un moment précis où le noyau de sa personne eût été entamé d’une manière définitive et irréparable, et je ne peux ignorer combien cette quête, non contente d’être difficile, est vaine

    J’ai retrouvé ma maman et mon amie Françoise à chaque page.… Certaines histoires se ressemblent tellement ! Les blessures se referment mais les cicatrices restent, il suffit de passer le doigt dessus pour que tout revienne…

    Des mots déjà entendus :

    Elle voulait vivre les choses, les ressentir, être vivante… 

    Non personne ne peut empêcher le suicide. Me fallait-il écrire un livre, empreint d’amour et de culpabilité, pour parvenir à la même conclusion ?

    Lucile est morte comme elle le souhaitait : vivante.

    La plume de Delphine de Vigan dérange et touche en plein cœur. En ouvrant ce livre, je suis partie pour un voyage entre famille je vous aime, famille je vous hais, une descente aux enfers insupportable. C'est du cabotage entre la déchéance, la folie, la répugnance, l'injustice, l'incompréhension, et puis la lutte, le courage, l'amour mais aussi la haine... tout y est en fait !

    Ce livre est poignant. Il m'a chamboulée...

    Impossible de rester indemne quand on tourne la dernière page ! Pour une fois, j'ai presque été contente d'en finir pourtant j'ai vraiment aimé ce livre !

  • Enfantillages.... amoureux.. pas sérieux...

    âne, Franck

    « Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
    Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
    Non cest toi... C'est toi ...
    Bon d'accord je te rappelle... »

    Anaïs


    Consigne d'écriture proposée par les Impromptus Littéraires :
    Votre texte, en vers ou en prose, évoquera une zone de turbulence que vous avez traversée…

       

    J’ai  laissé causer mon cœur
    Il a parlé à cœur ouvert
    Et il a été touché en plein cœur 

    Tu me mettais du baume au cœur
    Mais tu n’avais pas de cœur

    Et à force de me le soulever
    Tu as fini par me le fendre

    Etre au cœur d’une telle turbulence
    Aurait pu me rester sur le cœur 
    Mais le mien est  bien accroché

    Toi, tu veux le conquérir
    J’y consens de bon cœur
    Ton rôle de joli cœur me fait sourire
    J’aime quand tu me serres sur ton cœur 

    Même si cette histoire je la connais par cœur
    Il me faut assumer mon cœur d’artichaut

    Redouter et fuir le vilain bourreau
    Qui va finir par briser mon petit cœur

    Mais j’aime trop le sentir qui bat 
    il s'en donne à cœur joie
    Dommage qu’à chaque fois

    Il  croit qu’il ne s’en remettra pas

    Pourtant, tant que j'ai à cœur de tout recommencer… 

  • Patrickkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk

    "Mais j' trouve pas d' refrain à notre histoire.
    patrick bruel, Pierre TerrassonTous les mots qui m' viennent sont dérisoires.
    J' sais bien qu' j' l'ai trop dit,
    Mais j' te l' dis quand même... (tin, tin, tin….) je t'aime."

     

    L'excellent site Babélio propose, de nouveau, d’offrir un bouquin, contre une critique. Me revoilà dans le rôle de la midinette (pas déplaisant, ma foi !), parce que j'avais choisi plusieurs livres et j'ai reçu :

    « Patrick Bruel de Pierre Terrasson »

     Que dire d’un tel ouvrage ?

     Une très belle couverture : le beau gosse joue à cache-cache….

    Je suis touchée par la préface de Jean-Louis Foulquier.

    Et puis j’ai tourné toutes les pages en admirant ces magnifiques photos qui attestent du charme de cet homme. Je me suis sentie gamine, complètement fan de Patrickkkkkk… Me reviennent quelques paroles de ces chansons populaires, quelques souvenirs aussi de ce chanteur se cassant la voix et le public en redemandait !

    Peu de textes, seulement quelques petites anecdotes, très brèves… C'est très superficiel, en fait, histoire de donner en pâture de belles images...

    Il faut bien le reconnaître, c’est un peu dérangeant aussi. Les clichés datent de 1987 à 2000. Mais nous sommes en 2011 ! Cet homme  serait-il devenu laid, in-photographiable, faut-il maintenant le cacher ? Le charme aurait-il complètement disparu ? Pas possible !!!!! Un peu de frustration...

    Cela ressemble à un hommage, c’est aussi dire, que ce n’est plus… Je trouve cela réducteur et un peu racoleur tout de même. J'ai envie de me révolter, il n'est pas mort, tout de même !!!

    Lorsque j’ai refermé ce beau livre de photos, une question tournait dans ma tête : Qu’es-tu devenu Patrickkkkkkkkkkkk ? J’aimerais avoir de tes nouvelles !

     ...Si, ce soir, j'ai pas envie d'rentrer toute seule, 
    Si, ce soir, j'ai pas envie d'rentrer chez moi ....
    ..... Ok je Dors, dors, mais je ne ferme pas les yeux....
    .... Mais toi,  pars pas... pars pas... pars pas...

  • Ne crois pas....

    k de b.JPG  

    « Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec la pensée d’avoir perdu ton coeur. Que j’aie été ta maîtresse ou ta mère, peu importe. Que je t’aie inspiré de l’amour ou de l’amitié ; que j’aie été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’aime et c’est tout. Veiller sur toi, te préserver de tout mal, de toute contrariété, t’entourer de distractions et de plaisirs, voilà tout le besoin et le regret que je sens depuis que je t’ai perdu. »


    George Sand à Alfred de Musset, Venise, le 15 avril 1834

  • Un brin de soleil... encore.....

    kris

     "Ce que cache mon langage, mon corps le dit...
    Mon corps est un enfant entêté,
    mon langage est un adulte très civilisé."

    Roland Barthes "Fragments du discours amoureux" 


    "J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)... Mais j'ai survécu ! Et je vis encore !

    Et la vie, je ne m'en passe pas... 
    Et toi non plus tu ne devrais pas t'en passer. Vis !!!

    Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !"

          Charlie Chaplin

  • Ne chargez plus la mule !!!!!

     

    kris, drôme

     

    " La plupart des gens regardent les choses comme elles sont et se disent : pourquoi ?
    Moi, je regarde les choses
    comme elles pourraient être 
    et je me demande : pourquoi pas ? "

    John Fitzgerald Kennedy

      

    C'est fini les vacances.... 

     

    montluc, prison, mémorial

    Visite du Mémorial de Montluc. C’est gratuit et intéressant ! 

    Quel destin ! Prison militaire (construite en 1923) puis prison vichyste, puis prison allemande (enclave, territoire allemand à Lyon) pour, après sa libération redevenir une prison « normale » de Lyon… où des femmes ont été internées jusqu’en 2009.

    Bref un lieu qui fout la chair de poule, on entend parler de guillotine, d’exécutions sommaires, de cruauté inouie, de massacres... On a du mal à imaginer 7 ou 8 détenus dans une cellule de 4 m2, sans hygiène, faisant des courses de punaises pour s’occuper…

    C’est pas bon pour le moral, cette petite descente aux enfers….

     

    La peil que habito almodovarPour me changer les idées, on m'invite au ciné : le dernier Almodovar « La piel que habito » !

    J’aime le cinéma de ce réalisateur ! Ce devrait être un bon moment ! Et ce le fut ! même si....

    Au début, cela ressemble à un Hitchcock… j’attend la suite.

    Je suis sous le charme d’Antonio Banderas (qui vieillit particulièrement bien), même si, sa folie et son diabolisme est insupportable. Et que dire de la beauté irrésistible d'Elena Anay ! Comme d'habitude une galerie d'écorchés "vifs" et ce n'est même pas un euphémisme !

    Il est, là aussi, question, de cruauté, de quête d’identité, d’humiliation, de soumission, de haine, de vengeance, de mutilation, d’emprisonnement, d’avilissement….

    Oups, c’est quand le bonheur, les petites fleurs, les oiseaux qui chantent, les papillons, la chaleur du soleil, le bonheur, l’Amour, la douceur, la tendresse ?