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super-nana

  • Carmen.... sors de mon corps !

     

    Carmen, Bellecour"L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais jamais connu de loi
    Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Et si je t'aime, prends garde à toi
    Prends garde à toi
    Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Prends garde à toi
    Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi"

    L'amour est un oiseau rebelle
    Que nul ne peut apprivoiser
    Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
    S'il lui convient de refuser

    Rien n'y fait, menace ou prière 

    L'un parle bien, l'autre se tait
    Et c'est l'autre que je préfère
    Il n'a rien dit, mais il me plaît
    L'amour (× 4)
    L'amour est enfant de bohème
    Il n'a jamais, jamais, connu de loi
    Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Et si je t'aime, prends garde à toi
    Prends garde à toi......
    Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
    Prends garde à toi
    Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi
    ........
    L'oiseau que tu croyais surprendre
    Battit de l'aile et s'envola
    L'amour est loin, tu peux l'attendre
    Tu ne l'attends plus, il est là
    Tout autour de toi, vite, vite
    Il vient, s'en va, puis il revient
    Tu crois le tenir, il t'évite
    Tu crois l'éviter, il te tient"

    Il y a quelques temps nous avons vu la rediffusion, Place Bellecour, de Carmen de Georges Bizet produit à l’Opéra de Lyon. Au début, j’avoue avoir ressenti un décalage, j’imaginais plus Carmen, avec une robe à volants, genre gitane, espagnole, que « pute » en bustier rouge vif et talons compensés de 20 cm… Mais la modernité du regard d’Olivier Py m'a rapidement charmée et j'ai particulièrement apprécié cette belle soirée d'été...

     

    Ce matin, je me suis réveillée en pensant à cet opéra et avec une crise de foi…. Foi en mon libre arbitre !
     

    Comme cette héroïne, je pense être animée par cette flamme et ce côté passionnel. J’aime !!! On ne se refait pas…. Eh bien v’là justement où le bas blesse….

    Ne suis-je qu’un pantin qui rêve d’amour absolu, qui donne, prend, une sorte de petit vampire, insatisfait, exigent, capable de tout et qui se confronte à des êtres plus mesurés, qui maitrisent plus, qui se protègent (eux !!!) ?

    J’ai lu quantité de bouquins de psy de tout poil, sur le sujet, je me suis retrouvée dans tant de discours. Bien sûr,  il est rassurant de constater que son mode de fonctionnement est bien souvent partagé, mais tout de même…. Le problème est que, même en ayant conscience, il est bien difficile d’en changer et que cela ne me rend pas heureuse ! Quoique comme Michel Onfray, je commence à penser qu’il ne faut pas trop en demander non plus, l’absence de souffrance, c’est déjà être heureux !

     

    "Si je t’aime prends garde à toi !" invective, la vilaine dame, je ne pense pas être une menace pour lui, mais pour moi, pas si sûre….  

    Quand arriverai-je à dire : si je t’aime, j’prends garde à moi ! Il est évident, que cela sonne moins bien !!! Bon alors je continue, encore pour un temps….
    CQFD ! 


    Un article "coup d’épée dans l’eau"…. C’est l’été...  j'appréhende tout de même drôlement l'automne !

    Prenez garde à vous ! ;-(

  • Sylvie Guillem....

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    sylvie guillem

     

     

     

     

     « La grâce, plus belle encore que la beauté. »

    Jean de la Fontaine

     

     

     

     

    Pas moyen de faire diversion, le vent, la pluie, le froid, l’hélico dans le ciel, les bruits de plastique, parce que tout le monde était couvert, la nana qui tousse, le type qui n’arrête pas de remuer, ceux qui se mouchent… Au bout d’un moment, les fesses trempées, le short qui colle, le blouson dégoulinant… la fraicheur qui mord la peau...  je m’en foutais, trop concentrée, avec un regard de gosse, bouche bée, admirative, contemplative, heureuse, d’être là, contre la peau de cet homme, fascinée par la grâce de cette femme, un enchantement…

    Une bien belle nuit d'automne à Fourvière... 

  • Ne chargez plus la mule !!!!!

     

    kris, drôme

     

    " La plupart des gens regardent les choses comme elles sont et se disent : pourquoi ?
    Moi, je regarde les choses
    comme elles pourraient être 
    et je me demande : pourquoi pas ? "

    John Fitzgerald Kennedy

      

    C'est fini les vacances.... 

     

    montluc, prison, mémorial

    Visite du Mémorial de Montluc. C’est gratuit et intéressant ! 

    Quel destin ! Prison militaire (construite en 1923) puis prison vichyste, puis prison allemande (enclave, territoire allemand à Lyon) pour, après sa libération redevenir une prison « normale » de Lyon… où des femmes ont été internées jusqu’en 2009.

    Bref un lieu qui fout la chair de poule, on entend parler de guillotine, d’exécutions sommaires, de cruauté inouie, de massacres... On a du mal à imaginer 7 ou 8 détenus dans une cellule de 4 m2, sans hygiène, faisant des courses de punaises pour s’occuper…

    C’est pas bon pour le moral, cette petite descente aux enfers….

     

    La peil que habito almodovarPour me changer les idées, on m'invite au ciné : le dernier Almodovar « La piel que habito » !

    J’aime le cinéma de ce réalisateur ! Ce devrait être un bon moment ! Et ce le fut ! même si....

    Au début, cela ressemble à un Hitchcock… j’attend la suite.

    Je suis sous le charme d’Antonio Banderas (qui vieillit particulièrement bien), même si, sa folie et son diabolisme est insupportable. Et que dire de la beauté irrésistible d'Elena Anay ! Comme d'habitude une galerie d'écorchés "vifs" et ce n'est même pas un euphémisme !

    Il est, là aussi, question, de cruauté, de quête d’identité, d’humiliation, de soumission, de haine, de vengeance, de mutilation, d’emprisonnement, d’avilissement….

    Oups, c’est quand le bonheur, les petites fleurs, les oiseaux qui chantent, les papillons, la chaleur du soleil, le bonheur, l’Amour, la douceur, la tendresse ? 

  • La fulgurance...

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    Jardin Bardini à Florence.... 

     
    "Chaque chose à sa place et chaque heure dans son bâtiment secret. Les ombres s'accumulent autour de nous, les jours nous distancient. À chaque pensée je remets mes mains dans la tienne, je refais le glissement de mon visage sur ton corps, je m'étonne de ton souffle court, et je retransmets tes caresses. À chaque pensée je te refais l'amour avec le même gémissement dans le ventre, avec le même abandon du monde dans nos yeux."

     Poèmes en prose, Marie Uguay

     

    Marie Uguay est née à Montréal en 1955.

    Elle a publié trois recueils de poèmes, Signe et rumeur (1976), L’Outre-vie (1979) et Autoportraits (1982).

    Elle a été emportée par un cancer en 1981 à l’âge de vingt-six ans.

  • Entre rêves et réalité

    William_Blake,_Hecate.jpg"Il leur manquait l’intelligence du cœur,
    cette curiosité passionnée qui pousse l’être jeune
    à découvrir la face cachée du monde,
    l’ivresse et la poésie du jour."

    Fabienne Verdier

     

     

     

     

    Oups, je me suis perdue dans Garden of Love

    Claudie Gallay s’est glissée  avec trois de ses bouquins au cours de cette lecture. Du coup, je me suis égarée dans le labyrinthe méticuleusement construit par Marcus Malte.

    J’aime l’écriture de cet homme, je l’ai déjà dit (un peu ici et puis un peu )….

    Il m’a donc fallu y revenir, reprendre ces voies sans issues, ces chemins de traverse, me perdre, me sentir destabilisée, avoir l’impression de redescendre au charbon, de replonger dans la schizophrénie. Cela mêlé à ce désir de comprendre, de trouver le fil d’Ariane.… Et j’ai pris beaucoup de plaisir à décortiquer, à faire la part des choses comme le dit le personnage, entre la réalité, le mensonge, le délire. Tout cela magnifiquement bien orchestré et porté par cette écriture intuitive.

    Troublant et fascinant !

    La construction est complexe, l’intrigue bien menée.

    Marcus Malte sait magnifiquement bien jouer sur la « complexité fascinante des hommes ! »

     

    Et puis auparavant sur les conseils de Nicolas et de Lavikiva, j'ai fait un petit voyage en Chine avec Fabienne Verdier dans Passagère du Silence.

    Alors là, c’est le contraire, pas de dédoublement, mais le témoignage d’une femme - rien qu’une femme.... Mais quelle femme !

    Elle évoque son histoire, son vécu.. sa réalité !

    Fabienne Verdier impressionne par  sa force de caractère, sa volonté…

    Elle se donne corps et âme (et là ce n'est pas un euphémisme !) pour accomplir sa mission :  apprendre la calligraphie… Quel chemin parcouru, malgré toutes les embûches. Et puis le but atteint, l’impression d'avoir fait ce pour quoi elle était faite. Cette façon d'entrer en art comme on entre en religion.  Je ne suis pas croyante, mais il y a tout de même des gens que l'on ne peut qu'admirer et respecter !

    J'ai adoré sa quête du passé et ce devoir de préservation. Ne pas oublier nos racines, nos cultures. Je suis particulièrement sensible à la philosophie, à la poésie de Fabienne Verdier.

    J’ai beaucoup aimé la rencontre avec cette femme d’exception.

    et "Hecate" de William Blake.

  • Il est encore loin, le mur ?

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    Nous y sommes.

    par Fred Vargas

     

     

    http://www.europeecologie.fr/blog/nous-y-sommes

     

    Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés. On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.

    Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est –attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille- récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés). S’efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde. Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d’échappatoire, allons-y. Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être. A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

    Fred Vargas

  • Un déferlement tout en douceur....

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    "Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser.
    Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.
    On est de ceux-là."

    Claudie Gallay - Seule Venise 

     

      

     

    J’aime bien les défis…. Lire dans l’urgence... Ne plus laisser de place à la procrastination !

     

    Claudie Gallay est invitée par une bibliothèque qui lui décerne "le Prix des Lecteurs" pour son dernier livre « Les Déferlantes ».

    Je ne la connais pas, j’ai 15 jours pour découvrir son écriture.

    Alors je me lance dans « Les années cerise », « Dans l’or du temps », « Seule Venise » et  « Les Déferlantes ».

     

    En premier, ce sont les yeux sur les couvertures, puis les mains sur les livres, les yeux reprennent la main... et parcourent les pages. Cela vient petit à petit, comme une chanson douce, je suis envahie par ses mots, ses émotions, ces êtres qui n'existent pas et qui sont pourtant si vrais…

     

    Je suis touchée par l'histoire de ce petit garçon à qui il manque trois ans, sa complicité avec son grand-père et sa maison au bord de la falaise…

    J’ai  beaucoup de plaisir à écouter Alice raconter les Hopis, cette vieille femme est fascinante…

    Puis je me suis posée quelques jours dans cette pension de famille à Venise. Conquise par ses pensionnaires, cette danseuse, ce prince russe et puis aussi cet énigmatique libraire….

    Le mystère du phare n’est peut-être pas le livre que j’ai préféré. Je l'ai pourtant lu en un week-end, et j’ai l’impression d’avoir fait de belles rencontres. Un moment, je suis sortie de chez moi et j’ai regardé le ciel, surprise par le silence et étonnée de ne pas percevoir le vent salé sur ma peau... Je pensais être ailleurs…..

    La liste serait encore longue de tout ce qui m’a plu, en fait…

     

    Ce n’est peut-être pas de la grande littérature, c’est une écriture fine, tendre, de l’attention, de l’intime, à petites touches… une ambiance, une atmosphère…  

    Ses personnages sont souvent cabossés par la vie, ils se cherchent, tentent d'avancer malgré tout, donnent, prennent, se protègent, se découvrent, partagent, écoutent, repoussent, sont...

     

    Je me suis attachée à ces gens. Et je suis allée à la rencontre de celle qui leur avait donné vie.

    J'avais l'impression de les sentir de mon côté alors qu'ils ne vivaient que par elle.

     

    Soirée très agréable. Cette femme est douce, sensible et attentive. Elle donne beaucoup d'importance au temps et à la nécessité d'aller "gratter". Elle semblait surprise du succès de son livre. (+ de 185 000 vendus alors qu'elle en espérait 10 000 !)

    "Ma vie n'est intéressante que parce qu'elle passe par l'écriture".

     

    Claudie Gallay est une bien charmante personne ! ;-)

  • Souvenir, souvenir...

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     "On n’écrit pas parce qu’on a quelque chose à dire,
    mais parce qu’on a envie de dire quelque chose."
    Cioran

     

     

    Il y avait bien longtemps que je voulais écrire un petit hommage à cette prof ! Aussi les Impromptus Littéraires me tendent la perche : Souvenir d’école.

    Il me faut alors parler d’Elle… « Tutrice de résilience » comme dirait Boris Cyrulnik…
    Plus rien n’allait à la maison, et cette grande bonne femme, prof de français semblait dire que j’étais capable de quelque chose…. Elle m’a fait aimer l’écriture et  découvrir le pouvoir des mots. Elle me disait que j’avais quelque chose qu’il me fallait cultiver, qu’il me fallait écrire. Quelques-uns de mes devoirs étaient lus dans les autres classes, me donnant l’impression d’exister quelque part…Et puis elle a déclenché cette avidité des livres.... Elle parlait avec tant de passion des bouquins qu’elle aimait, qu’il me fallait à chaque fois aller les chercher à la bibliothèque et les dévorer.

    Je n’ai pas suivi ses conseils, je n’ai pas travaillé en ce sens. J’ai été prise par le tourbillon de la vie…Je ne regrette rien, d’autres le font si bien… J’ai tout de même gardé cette nécessité d’écrire et ce besoin de lire.

    Cette Madame Chosson, prof de français à la Croix Rousse, tient une place bien particulière dans mon cœur.

    Il y a quelques années, j’ai tenté de la retrouver pour la remercier et lui dire tout ce qu’elle m’avait apporté, mais elle avait quitté ce monde 15 jours avant…
     

  • Kris Vampetta

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     "La beauté on sait que ça meurt,
    et comme ça on sait que ça existe."
    Louis-Ferdinand Céline

     

    Ce week-end mes garçons m’ont fait découvrir la bogoss'attitud et leur  porte drapeau !…

    Alors du coup, je me suis regardée dans la glace, au moins 1 h, parce que, à bien y réfléchir, je me trouvais belle. Non mais c’est vrai cela, quel charme, et puis avec mes bottes roses, je suis tout de même vachement classe ! J’ai manqué appeler le super-mec, vous savez, celui qui court torse nu sur les champs Elysées… Celui que l’on reconnaît parce qu’il est suivi par une traînée de pin-up, parce que quand tu croises un mec comme ça sur le trottoir, tu ne peux que le suivre, c’est instinctif, irrésistible, tu ne maîtrises plus rien, tu deviens chienne, tu deviens louve…. Et puis si tu es belle - si tu es belle seulement, car cet homme-là ne veut pas de moche autour de lui, c’est un choix ! - Donc si tu es belle, tu as toutes les chances de faire partie de son carnet d’adresses, une parmi tant d’autres, mais quelle satisfaction ! Il est bien évident que c’est notre rêve à toutes !!! Etre dans le sillage d’un être Supérieur, ce n’est pas donné à tout le monde ! Heureusement qu'il y a ce genre d'individu pour nous faire prendre conscience de "l'étriquétude" de nos vies.... Non, mais c'est vrai, on était cons, inutiles et on le ne savait même pas !

    Et puis avec un peu de recul on se dit heureusement qu’il n’y en a qu’un comme lui, parce qu’il n’y aurait pas assez de place sur notre petite terre pour des êtres avec des égos aussi démesurés, aussi enflés, prêts à éclater.

    C’est bien marrant d’amuser la galerie, mais tout de même, on a l’impression qu’il croit vraiment ce qu’il dit, serait-il, alors, et pour de vrai, l’emblème de la conneri’attitude. 

     

    Je ne voulais pas participer au Buzz... mais il me faut tout de même donner quelques pistes...

    Alors voilà l'Illustre Mickaël Vendetta dans toute sa splendeur

    (enfin on va dire ça comme ça !) 

    http://www.youtube.com/watch?v=a06sxw4-6s0 

     

  • J'ai lu...

    marcus Malte.jpg« Faut pas bouger une oreille

    Toutes sortes de chiens nous surveillent

    Pas un geste, une esquisse

    Sinon on tourne la vis

    Nous on n’a rien à gagner

    Mais on ne peut plus perdre puisque c’est déjà fait. »

    Gagnant Perdant - Noir Désir

     

     

     

    Oui, je sais, je délaisse un peu mon blog en ce moment !

    Je vais revenir !

    Trop de choses à faire….

     

    Il  me faut pourtant parler de mes dernières lectures :

     

    Mon fils devait lire L’Echelle de Glasgow de Marcus Malte, pour l’école (section jeunesse). J’aime bien partager ses lectures. Là, il nous a été difficile d’en parler à  chaud. L’histoire de ce père qui raconte une histoire à son fils pour lui donner envie de se battre est vraiment touchante. Lecture émouvante. Il me faut maintenant découvrir de cet auteur Garden of Love qui a été très primé…

    Mon autre fils devait lire Hernani. Je l’ai donc relu un après-midi, cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas replongée dans du Victor Hugo, plutôt agréable…  L'amour pour et de Dona Sol et les questions d'honneur : Quoi qu'il puisse advenir. "Quand tu voudras, seigneur, quel que soit le lieu, l'heure. S'il te passe à l'esprit qu'il est temps que je meure, viens, sonne de de cor, et ne prends d'autres soins." Tout sera fait ! Lecture culturelle !

    Enfin pour moi, juste pour le plaisir, j’ai lu le dernier Philippe Besson, Un homme accidentel... tout arrive ! Voilà c’est fait PPR et Silence ! Sympa, mais il n’égale pas  En l’absence des hommes qui est, pour moi,  toujours loin devant ! Et puis pourquoi Hollywood et Los Angeles ? Philippe Besson décrit remarquablement bien la passion, ici entre deux hommes....

    J’ai aussi dévoré le dernier Dominique Mainard : Pour vous. l’histoire prenante d'une créatrice et gérante d'une agence où tout est possible, tout est monnayable.... C'est très contemporain, mais je n’ai pas trouvé la poésie, la magie de Je voudrais tant que tu te souviennes

    Tout de même, passer quelques heures avec les plumes de Philippe Besson et Dominique Mainard est toujours un réel bonheur. Lectures plaisir

    J’ai découvert Sophie Avon – La Bibliothécaire. Alors là, j’avoue avoir été surprise par ce petit bouquin pris au hasard. Le hasard,  même s’il n’existe pas, fait bien les choses parfois ! ;-). Tout commence parce qu'un jeune prof utilise son portable dans une bibliothéque, c'est interdit, aussi la bibliothécaire le lui confisque. C'est le début d'une guerre sans merci. Cet homme et cette femme jouent au chat à la souris... ou plutôt en fait, au.....

    Je me demande si ses autres livres me surprendront de la sorte. Lecture Etonnante !

    Ce soir je termine le dernier Vargas, Lecture angoissante ?

     

    Voilà donc quelques nouvelles, et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

     

  • Trop tard... demain peut-être !

    barbery.jpg

    "C'est peut-être ça, être vivant :
    traquer des instants qui meurent"

    ... Je crois qu'il y a une seule chose à faire : trouver la tâche pour laquelle nous sommes nés et l'accomplir du mieux que nous pouvons, de toutes nos forces, sans chercher midi à quatorze heures et sans croire qu'il y a du divin dans notre nature animale. C'est comme ça seulement que nous aurons le sentiment d'être en train de faire quelques chose de constructif au moment où la mort nous prendra. La liberté, la décision, la volonté, tout ça : ce sont des chimères. Nous croyons que nous pouvons faire du miel sans partager le destin des abeilles : mais nous aussi, nous ne sommes que de pauvres abeilles vouées à accomplir leur tâche puis à mourir." p 255

    « Je n'aime pas être visible »

    Muriel Barbery (photo ci-contre)

    Pourquoi les hommes ont-ils tant besoin de dormir,
    pourquoi les femmes ont-elles tant besoin de verbaliser
    .

    Hier mon homme était de sortie avec ses collègues…

    J’ai donc passé ma soirée toute seule, avec mon ordi. Non en fait, même pas. J’ai regardé Envoyé Spécial puis je suis allée lire, j’ai fini l’Elégance du Hérisson de Muriel Barbery. J’ai beaucoup aimé ce livre qui a eu un franc succès. Je voyais la fin prochaine et me demandais comment terminer cette histoire en espérant que la fin serait à la hauteur, et ce fut le cas ! Mais tout de même….
    Je m’interrogeai sur ce que nous percevons des gens, sur ce qu’ils nous laissent percevoir… Cette femme cachant sa vraie nature, pour ne pas « déranger » et rester fidèle à ce que pensent les autres, qui du reste ne se posent pas trop de questions pourtant certains ne passent pas à côté, heureusement ! Et puis l’importance de certaines rencontres qui changent le cours d’une vie… De quoi réfléchir donc. J’avais déjà lu Une gourmandise, l’histoire de ce critique gastronomique était étonnante et complètement différente ! Je viens de découvrir que cette écrivaine est agrégée de philo, d’où toutes ses réflexions couchées sur le papier.
    Donc je venais de tourner la dernière page, il était minuit et demie quand j’ai entendu mon homme entrer à pas feutrés, dans le noir. Il pensait que je dormais, non, je l’attendais et je pensais…. Ne connaissant pas de concierge, je me disais que dans mon entourage il y avait peut-être une Renée ou une Paloma… qu’il me fallait la trouver...
    J’ai accueilli mon homme, en lui demandant si tout allait bien, il m’a confirmé avoir bien mangé et passé une agréable soirée… Puis s’est couché à côté de moi, j’avais envie de lui parler de ma journée, du courrier reçu, de mon entretien passé le matin pour un nouveau boulot, de la fierté de mon fiston qui avait eu une bonne note, de la rencontre parents/profs à laquelle j’avais participé, je voulais évoquer le livre touchant que je venais de terminer, et puis aussi cette émission de TV qui m’avait fait passer des larmes à la trouille.. Par quoi commencer ?
    Et puis non, je me suis rapidement rendue compte que j’avais été devancée par Morphée, qui me l’avait chippé en ¼ d’heure, top chrono…. 

  • Du plat pays qui est le tien.....

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     "Je couvrirai le pays de mes pas. Tous les carrefours. A l’entrée de tous les villages. Partout. Je ferai naître des statues immobiles. Elles montreront leurs silhouettes décharnées. Le dos voûté. Les mains nouées. Ouvrant de grands yeux sur le monde qu’elles quittent. Pleurant de toute leur bouche leurs années de vie et leurs souvenirs passés. Je ne parlerai plus. La pluie de pierres m’a fait taire à jamais. Mais un à un je vais modeler cette longue colonne d’ombres…. Et mes frères de tranchées savent qu’il est ici des statues qui fixent le monde de toute leur douleur. Bouche bée »

    Laurent Gaudé - Cris

     

     

    Parfois je suis une vraie gamine, et me surprends moi-même… C’est aussi moi, cela !

     

    Il ne fait pas beau aujourd’hui à Lyon, journée grise, triste, maussade…

    Mais mon facteur sur sa petite mob de la Poste est passé !

    Outre le fait que c’est un type bien sympathique, plutôt pas mal, toujours souriant,  le teint hâlé... c'est aussi lui, qui ce matin, a déposé la lettre d’une amie de Belgique. Je ne connais pas cette contrée pas vraiment « lointaine ».

    Et dans l’enveloppe, devinez quoiqu’il y a ? (on commence à percevoir le côté gamine là, n’est-il point ?).

    Et bien dans l’enveloppe il y a un petit mot charmant d’un homme que j’adore mais il ne le sait même pas et s’en fout comme de l’an 40 !

    J’ai nommé le grand, l’illustre : Laurent Gaudé qui passait à Bruxelles le 4 octobre !

    Mais quand à Lyon ? Pourquoi boude-t-il la Capitale des Gaules ? Aurais-je loupé quelque chose ? Est-ce prévu ? Où ? Quand ? Dans la région ? Même pas pour la sortie de "La Porte des Enfers" ? ( Je dois, du reste, le lire incessamment sous peu) .

    Après ce questionnement légitime, il me faut rappeler que j’ai aimé TOUS ses livres, TOUS sans aucune exception !!!

    Et là, dans mes mains « Pour Christine de tout cœur… ». Christine c’est moi ! Me voilà obligée du coup, de faire une grande révélation qui va peut-être casser le charme, mais bon ayons le sens du sacrifice ! Pour Laurent Gaudé, je veux bien lever un coin du voile !

    Donc « de tout cœur » ne sont-ce pas des mots « sucreries » quelque peu « menteurs » mais qui font tellement plaisir ? (Kafka ???) J’m’en fous, en gourmande (vous commencez à me connaître), je prends ! J’ai donc quelques mots écrits rien que pour moi par cet écrivain que j’admire ENORMEMENT !

    Cela parait complètement futile, ridicule, mais je suis vraiment très, très, heureuse ce matin…

     

     Et puis…. Un grand Merci à toi pour avoir pensé à moi lors de cette rencontre. Je découvre par la même occasion ton écriture sur papier, cela change du Times New Roman impersonnel… Nous ne sommes pas toujours d’accord, mais je tiens sincèrement à toi ! Merci pour ces cartes, cette grande enveloppe, ce un petit peu de toi, un petit peu de lui…

    Je t’assure, cela fait un beau mélange qui m’enchante !

    Je t’embrasse...

  • Mes blogs favoris à moi !

    weblog.jpg"Une pomme par jour éloigne le médecin
    pourvu qu’on vise bien".
    Winston Churchill

     

     

    Merci Zygaena pour ce tag ! Tout comme toi, ce lien virtuel me plait bien, et si en plus  tu me décris « sympa comme tout », je suis très touchée !

    Cela fait bien longtemps que j’avais envie de parler des blogs que j’aime bien, de vrais compagnons de tous les jours, ou presque !

    Alors tout d’abord, si vous ne l’avez pas encore fait, allez découvrir le blog de cette charmante jeune femme, et si vous trouvez Hutch, ne la laissez plus chercher ! ;-)

     

    Mes médailles seront décernées à :

     

    Lavikiva 

    Pour son côté artiste, jusqu’au bout des ongles. Et cette impression  que tout ce qu’elle peint, brode, dessine, photographie…  a une âme. Pour sa joie de vivre qu’elle diffuse...Pour cet élan de vie !

     

    Tommie

    Parce que « C'est juste une fille,
    C'est juste une fille qui s'en balance »

    Ou qui aimerait bien pouvoir s’en balancer,

    En fait une fille qui me touche particulièrement… 

      

    Cy-real 

    Pour des tas de raisons. Pour sa pertinence, pour son écriture (parfaite, jamais de fôtes chez lui !), pour cet homme, ses engagements, ce que je sais de lui, pour sa délicatesse et sa gentillesse, pour ses sites de grande qualité. Je vous invite du reste à lire un de ses derniers articles "les deux écoles"  remarquable et remarqué…

     

    Fred

    Parce que je l’aime bien ce blog, certes, il ne se passe pas grand-chose, mais chaque nouvel article est très documenté. J’espère que cela lui donnera une bonne raison de faire un nouveau billet, passer le relais devrait lui plaire…. Mais il faudra n’en choisir que 7 !

     

    El Papou

    Parce que c’est le blog le plus original que je connaisse et celui qui est derrière me semble bien sympathique….  Et puis parce que j’aimerais bien savoir ce qu’il va faire de ce « tag »,  je voudrais le lire un peu plus longuement, il est tellement secret !

    J’espère ne pas te mettre dans l’embarras mais j'imagine qu'il va trouver une idée géniale…

     

    Laurent

    Pour son regard sur le monde, pour sa mise en image, pour ses couleurs, sa gentillesse, son ouverture, et puis aussi parce qu’il aime la Nature, les lououououououops… et tout et tout…

     

    Stop animal genocid

    Pour ce charmant Atome et son militantisme, pour cet homme et pour ces nombreux protégés partout dans le monde et puis aussi parce qu’il sait des tas de trucs vraiment surprenants !

     

    Il est bien frustrant de n’en choisir que 7, parce que j’aurais bien aimé aussi parler de :

     

    Jack, l’homme blessé aux deux nations. J’ai l’impression qu’il  a vu les deux versants de l’humanité, droit dans les yeux…

    Foxy : une autre plume que je retrouve toujours avec grand plaisir. Ses petits sujets sur la vie quotidienne sont souvent succulents.

    Cacoune qui me semble bien délicate,

    Nicolas, que j’adore lire, mais qui ne laisse plus la possibilité de laisser des commentaires… Et j’aime pas ces blogs qui semblent se satisfaire tout seul…. Et puis ce genre d’exercice le mettrait dans l’embarras, pas toujours facile d’assumer le caractère de « blogeur influent »… J’aurais pourtant aimé qu’il soit taggé et qu’il dise : j’adore le blog de Kris… ben quoi on peut rêver, non, de toute façon, il ne vient jamais, il n’en saura rien !

    Il y a aussi le blog de Phil, indispensable avec ses conseils quotidiens écolos. Mais pour lui aussi, j’imagine que sélectionner 7 blogs, ne serait pas chose facile.
    Le blog de Marino… où il ne se passe plus rien…

     

    Voilà pour ne parler que des plus lus, certains sont beaucoup appréciés mais moins visités,  mais là, la liste serait trop longue....

     

    Alors pour les 7 élus, je répète les règles :


    1. Les gagnant(e)s “doivent” mettre le logo sur leur blog

    2. Afficher le lien de la personne qui le leur décerne 

    3. Désigner 7 autres blogs qui méritent de recevoir également ce prix 

    4. Indiquer les liens de ces blogs sur votre propre blog.

    5. Laisser un message sur le blog des primés pour les avertir

  • Une partie, la revanche, la belle et la consolante.....

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    "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble,
    c'est leur connerie, pas leurs différences
    ..."

    Anna Gavalda

     

     

     

     

     

    Enfin terminé !


    Le dernier livre de Gavalda "La Consolante" m’a déçue : 600 pages de pas grand chose.

    L’histoire est cousue de fil blanc…
    Ce qui m’a dérangée, ce n’est pas tant les dialogues tronqués, les points de suspension, les onomatopées, toutes les marques citées, la suppression des pronoms personnels,  tout cela donne plutôt de la vitalité, mais par contre, l’histoire est vraiment sans surprise, légère, à l’eau de rose. ;-(

    J’ai eu du mal à le finir. Signé par un auteur inconnu, je ne serais pas allée au bout !

    Pourquoi faire tant de pages sur un tel sujet ?  Le tiers aurait bien suffi.

    Anna Gavalda nous avait habitué à tellement mieux.


    On verra le prochain ! ;-)

  • Je voudrais tant que tu te souviennes...

    977843743.JPG«...Mais non, ma fille, avait-elle dit doucement, ce ne sont pas des mensonges, ce sont des histoires qui aident à ne pas vivre seul...."

    Je voudra
    is tant que tu te souviennes.

     



    Chose promise, chose due, je viens donc vous parler d'une très belle rencontre...
    http://krisdeblog.hautetfort.com/archive/2008/05/14/chacun-sa-croix.html

    Dominique Mainard est venue rencontrer quelques-uns de ses lecteurs dans une petite bibliothèque.

    Belle femme  à la voix douce, très délicate comme son écriture.

    J’aime bien rencontrer les écrivains ; c’est souvent un peu magique…

    Pour Dominique Mainard, j’étais déjà conquise par l’humanité des personnages de son dernier livre, et là, la femme que j’avais en face de moi était tendre, très touchante, nous avons parlé de ses livres, de l’écriture. J’ai évoqué le plaisir que j’ai eu à lire son dernier roman, mais aussi comme son regard sur les autres, son acceptation de la différence, sa façon de redonner vie à ma Françoise, m’ont touchée.

    Etonnant de voir comme les histoires entrent en résonance parfois, sans se connaître, on comprend, on semble tout percevoir de l’autre, on entrevoit les faiblesses, on semble s'y retrouver....  et on se dit que c’est certainement ce qui rend l’autre beau, on voudrait rester dans ce moment là !

    On pense que cela fait vraiment plaisir de savoir qu'il y a une Dominique Mainard quelque part dans ce monde....

    Et puis on se sent tout petit, minuscule, on bafouille, on ne sait plus quoi dire...

    Alors je tente de me rattraper :

    Dominique, j'aime beaucoup ce que je perçois de vous ! ;-)

    Merci pour tous ces petits bonheurs...

    Et vivement votre prochain bouquin (à la rentrée prochaine) "Pour vous"....