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atelier d'écriture

  • Atelier d'écriture

    oeillet

    Une autre soirée « Atelier d'écriture »....
    Quelques consignes sont données... 

    et à nous/vous de jouer !

     Au fond de la rame de métro, 
    un homme est tombé sous votre charme…. 
    Il vous écrit un joli petit mot, 
    vous proposant un voyage à Bali… 
    Lui répondre une fin de non recevoir
    plutôt gentille et/ou surprenante…

    Mon bon monsieur,
    votre lettre m’a touchée,

     j’ai vu votre trouble l’autre jour,
    Me pardonnerez-vous alors le mien,
    Car il me faut vous faire un aveu,
    Ma précipitation ou la distance qui nous séparait
    Ne vous a fait percevoir de moi
    Que ce que j’aimerais que l’on croie,
    Mais je doute que je rêviez de partir à Bali
    Avec le Paul que je suis !

    Variation coquine sur ou autour de la syllabe « org »

    Mon ogre organique
    Offre-moi une orgie organisée
    Laisse glisser mon organdi rouge garance
    Offre-moi alors ton organe au garde à vous
    Orgasme, or jus, or git …

    Ecrire une diatribe, un brulot, bref, un truc méchant, agressif, acide…

    Prétencieuse, garce, 
    Mais pour qui te prends-tu ?
    Sous tes airs d’innocente, qui ne sait pas…
    Chaque printemps tu fais semblant d’hésiter…
    Vais-je séduire ou pas ?
    Menteuse, trompeuse !
    Tu sais très bien, que tu seras encore
    Et comme à chaque fois, 

    La plus belle fleur du jardin.

    Ecrire la suite….

    Il regarde sa montre 22 h 30. Il se dit qu’il avait encore une chance de trouver des clopes au bistrot. Il enfila son imperméable, prit la laisse du chien qui se tenait déjà devant la porte d’entrée. A 50 m l’angle de la rue Blanqui, il aperçut les fines bottes noires qui brillaient sous le lampadaire. Le parapluie protégeant la frêle silhouette de la pluie. Joël entendit derrière lui le bruit d’un moteur puis celui de pneumatiques qui éclaboussèrent les bordures du trottoir….

    Il avait fait le tour de l'immeuble, et l'avait bien reconnue. Il aurait voulu la retenir, lui dire qu’il l’aimait sincèrement, plus que tout, même si… Elle savait qu’il était là, sous la pluie marchant dans sa direction. Elle n’eut pas un regard pour lui. Car cette fois-ci, elle ne ferait pas comme si rien ne s’était passé. Elle n’accepterait plus, c’était fini ! Elle n’attendrait pas recroquevillée sur le lit qu’il revienne sa clope au bec, puant l’alcool et  parlant avec son chien ! Elle est montée dans cette voiture, elle a quitté ce père qu’il lui fallait fuir. Elle a décidé de croire que tous les hommes ne sont pas les mêmes. Elle se sent enfin vivante, rêve de respect et de liberté ! 

  • Printemps....

    jeune pousse

     

    Atelier d'écriture.... petite soirée un stylo à la main, quelques consignes sont données... et je me lance !

     

    1ère consigne : Acrostiche 

     

    Par ce jour de mars

    Rien n'a été dit

    Il me faut pourtant

    Ne plus douter

    Tout est cassé en moi

    En ce jour ensoleillé

    Morcellée je reste

    Puisqu'il me faut poursuivre

    Sans toi

    2ème consigne  : Le printemps pour vous, c’est ? Une lettre de l’alphabet, un mot.

    Alors j’ai pensé à (avec quelques trous, tout de même...) :

    Aubépine

    Bouton d’or

    Coquelicot

    Digitale

    Eglantine

    Fleur d'oranger

    Glaieul

    H

    Iris

    Jonquille

    Kerria

    Lilas

    Muguet

    Narcisse

    Oeillet

    Pâquerette

    Q

    Rose

    Soucis

    Tulipe

    U

    Verveine

    W

    X

    Y

    Zinnia

     

     

    3ème consigne : intégrer une 10ène de ces mots dans un texte…

     

    Dis quand reviendras-tu mon beau Narcisse ?

    Attends-tu que fleurisse l’aubépine pour m’appeler encore Bouton d'or ?

    Te coucheras-tu, de nouveau, près de moi au milieu des pâquerettes  ?

    Humerons-nous l'odeur des violettes, du muguet et du lilas ?

    Et plutôt que de me conter fleurette, m'offriras-tu une brassée de jonquilles et de narcisses pour qu'alors mon cœur redevienne tel un coquelicot rouge sang !

     

     

    4ème consigne : Faire le 4ème de couverture d’un livre qui aurait pour titre : "Une bonne raison"

     

    Une bonne raison de vivre

    une bonne raison de se tuer…

    Nous avons tous une bonne raison de le faire...

    Philippe Dufeux sans sa quête du sens explore, cette fois-ci, de façon troublante la question de la liberté de l'homme. IL nous offre ici un chef d'œuvre. L'écriture est bouleversante, le ton est juste.

    Vous faut-il encore une autre bonne raison pour avoir envie de lire ce livre ?

     

     

    5ème consigne : faire débuter un petit texte par : "C'est le printemps ?"

     

    Alors, il ne suffit pas de le dire…

    Prouve-le moi !

    Envole-moi, gazouille-moi, butine-moi, bourgeonne-moi, goutte-moi, savoure-moi, donne-moi, prends-moi, 

    Aime-moi !

  • Atelier d'écriture - L'homme qui marche

    Une consigne : Parler de l'homme qui marche..... 

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    A René,

     

    L’homme qui marche….Ne dit rien ou presque rien. Il a tenté de sourire au cafetier qui lui a servi un petit noir et qui lui a souhaité une bonne année. Puis il a remonté son col et l’homme qui marche s’est retrouvé au bord de la Saône… L’eau est luisante, il songe alors à la citation de Cioran : « toutes les eaux sont couleur de noyade ! ». Il l’imagine froide et c’est certainement la seule raison qui le fait hésiter ! La peur du froid sur son corps, dans son corps…. C’est le premier janvier, il y a peu de  monde dans la rue, mais il n’arrivait pas à dormir à cause d’un mot qui revenait en boucle dans sa tête et qui semblait marteler ses tempes, un mot qui évoquait un froid pervers, qui allait prendre le temps de s’insinuer, irrémédiablement… Ce n’est pas pour tout de suite, mais il sait que son combat sera vain… L’homme qui marche à la même allure que ces jeunes bringueurs qu’il vient de croiser. Pour lui, sa sale gueule n’est pas due à une soirée trop arrosée, ou a une nuit de fête mais plutôt à une sale journée qui s’est terminée sur les mots sanction de son médecin : métastases… ! Il a envie de revenir sur ses pas et de souhaiter une bonne année à ces jeunes, mais comprendraient-ils ?

  • Atelier d'écriture – 7 mots imposés

    Une consigne – « Il vous est proposé de rédiger un texte dans lequel devront impérativement figurer les 7 mots suivants écrits comme il suit : Orion, GPS, sensualité , professeur, abricot, agenda et tong. Les pluriels seront acceptés. Cet ordre n'est qu'indicatif. »
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    « C’est cela l’amour,
    tout donner,
    tout sacrifier,
    sans espoir de retour".
    Albert Camus

     

    Plus besoin d’utiliser votre GPS,
    de chercher votre Orion dans le ciel,
    Elle est là, toute proche…
    Ne percevez-vous donc pas cette brise légère,
    Ne sentez-vous pas votre sensualité s’éveiller ?
    Professeur laissez parler vos sens !
    Vous pouvez faire une croix blanche dans votre agenda
    Jetez vos vieilles chaussures usées par cette longue quête.
    Mettez vos tongs, dégustez un jus d’abricot,
    Cueillez le moment
    et appréciez l’instant… ;-)

  • Atelier d'écriture - "une sensation de vacuité"

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    Un sujet : Une sensation de vacuité... et une contrainte de concision.

     Pourquoi les gens attendent-ils tous d'une vedette
    qu'elle préfère l'inconstance à la fidélité
    et les soirées au champagne à un week-end en famille ?
    Kevin Costner

    De t’avoir applaudi j’ai les mains blessées,
    Je n’ai plus de voix à force d’avoir chanté,
    J’ai bien l’impression que mes tympans sont crevés,
    En moi, ta musique et tes mots se sont infiltrés.
    Trois fois tu es revenu pour nous donner.
    Encore quelques chansons tant appréciées
    Les connaissant par cœur, nous t’avons accompagné.
    Toi aussi, tu semblais ravi de ta soirée,
    Et puis, tu as salué.

    Tu es parti,
    Nous sommes tous là, encore pleins de toi…
    pour et par toi, tous unis.

    Personne n’ose bouger.
    Pourtant il nous faut nous en aller,
    C’est alors une sensation de vacuité,
    comme l’impression d’être abandonnée.
    Je me sens un peu paumée.
    La foule se met à bouger,
    Je suis le mouvement sans penser,
    En gardant bien précieusement ces moments d’éternité,
    Tout au fond de mon cœur chamboulé.

  • Atelier d'écriture - "à condition que tu m'en donnes"

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    «Un ami ne peut prendre la place d'une mère.

    J’ai besoin de ma mère comme d’un exemple à suivre.»
    Anne Frank

    Une consigne :
    Le texte à écrire doit se terminer
    par à condition que tu m'en donnes.

     

    Peut-être un jour deviendrais-je une femme qui mord la vie à pleines dents.
    Mais là, je ne suis qu’une gamine accrochée à sa mère et je veux croire que rien ne peut nous séparer.
    Il pleut, quelle sale journée...
    Tout ce monde, ces regards tristes, implorants, ces yeux hagards.
    Des pleurs, des cris, on nous pousse en hurlant. On nous entasse comme des sardines dans un wagon, mélange d’odeurs nauséabondes. Que sera l’issue de ce voyage ?
    Je ne comprends rien. Nous avons déjà tout abandonné, quitté ceux que nous aimions, perdu ce que nous avions. Pourquoi ?
    Est-ce cela devenir grand ? Qu’avons-nous fait ?
    Moi je veux seulement vivre avec les miens.
    Je veux grandir.
    Des projets et des rêves j’en ai plein la tête..
    Mais il me faut vivre, me battre et pour cela j’ai besoin de temps et d’espoir.
    Je veux bien essayer mais à condition que tu m’en donnes !

  • Atelier d'écriture - "beaucoup d'eau a coulé sous les ponts"

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    Une consigne :
    Le texte doit obligatoirement commencer
    par les mots suivants :

    « Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ».

     

    Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts…
    La cicatrice s’est refermée mais il me suffit de passer un doigt dessus pour en ressentir encore la douleur… « Avec le temps, va, tout s’en va » dit le poète. Effectivement, maintenant j’ai appris à vivre sans toi. Il m’est possible de ne plus pleurer à longueur de journée. Je peux laisser venir sereinement mes souvenirs de toi, ils ne m’anéantissent plus. Je ferme les yeux et me retrouve par la pensée dans ton regard. Parfois en pensant à tes mains, je me donne des frissons, j’ai l’impression de ressentir encore tes caresses qui me faisaient succomber, chaque fois, tout comme tes vagues de baisers.
    Je me souviens de tes éclats de rires, de nos années de vie commune.
    Je vois grandir notre fils. J’aime découvrir chez lui quelques-uns uns de tes traits. Je constate avec joie qu’il te ressemble, son charme s’impose tous les jours un peu plus.… Il est si beau, il a ton sourire.
    Bien sûr le manque est toujours là, la révolte s’est un peu apaisée. J’ai retrouvé le chemin de la vie. J’arrive maintenant à rire, à profiter d’autres bons moments, à me sentir vivante. Il m’en a fallu du temps.
    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais je ne t’oublie pas…