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Kris de Blog - Page 6

  • Quelques photos....

    chat baille"Il nous faudra répondre à notre véritable vocation,
    qui n'est pas de produire et de consommer jusqu'à la fin de nos vies,
    mais d'aimer, d'admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes."
    Pierre Rabhi

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  • Devenir une belle salope...

    moto cramée, feu

     

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  • Ensemble....

     feu 

    "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble,

    c'est la bêtise, par leur différence".

    Anna Gavalda

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  • Quelque part....

    roses, lyon

    "Le pire pêché envers nos semblables,ce n'est pas de les haîr, mais de les traiter avec indifférence, c'est là l'essence de l'inhumanité".

    George Bernard Shaw 

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  • Dire je t'aime....

     

    coeur "Dire je t’aime…. C’est s’inscrire dans la durée, pas comme dire j’ai envie de toi ou je suis bien avec toi. Dire je t'aime… c’est un serment, ça inclut le temps et la globalité, j’aime tout ce que tu es, je t’aimerai toujours ou en tout cas longtemps. On ne peut pas dire je t’aime puis cinq minutes après je ne t’aime plus, mais quinze ans plus tard oui, quelle est la durée de vie implicite du mot je t’aime ?

    Pour combien de temps on signe quand on dit ça ?

     C’est quoi la durée du bail ?"

     

    Moment d’un couple

    Nelly ALARD

  • Spartacus.... gladiateur rom...

    Spartacus et Cassandra, rom, Ionis Nuguet

     "Tirons notre courage de notre désespoir même."

    Sénèque

     

    Hier mon homme m’a proposé d’aller voir : Spartacus et Cassandra de Ionis Nuguet.

    Et là, bien loin des romains, des péplums, des arènes, quoi que ! Ce Spartacus là, a bien quelque chose du gladiateur qui lutte pour une autre vie, pour la Liberté…

    Jetés dans l’arène de la vraie vie, Spartacus et sa sœur Cassandra, doivent faire avec….. avec, ou sans : plus de racines, arrachés à leur Roumanie natale, les parents ne travaillent pas, ils font la manche…

    Ces jeunes doivent-ils vivre en famille d’accueil ? Continuer d’aller à l’école ? Ou reprendre la route, partir ailleurs, avec leurs parents, en Espagne, en Italie ?

    Bien heureusement, la jeune Camille et son cirque est sur leur chemin ! Ce chapiteau est un vrai havre de paix, de rêve, de joie et de bonheurs…. Là, les enfants peuvent être des enfants ! Enfin !

    Elle n’a qu’une 20ène d’années cette Camille généreuse, elle est là et ne lâche pas même si le film ne la présente pas spécialement comme une héroïne des temps modernes, et pourtant !

    Cassandra et  Spartacus, doivent avancer, s’en sortir, mais c’est alors un sacré tiraillement…. Difficile quand on a 13 et 10 ans, qu’on est plombé par un père alcoolique et violent qui prétend que donner la vie suffit pour être un vrai « père » et par une mère implorant de venir vivre avec elle, parce qu’elle est seule, qu’elle n’a rien à manger.

    Un sacré conflit de loyauté pour ces enfants, qui aiment, et qui rêvent d’une vie « normale » … Mais comment trouver sa place, accepter le bonheur quand il se présente sans se sentir coupable d’en profiter un peu… sans s’empêcher de penser à ce que l’on laisse derrière…

    Bref, un film qui m’a bouleversée !  

     

  • M. MERZOUKI - Merci !

    pixel, mourad merzouki, hip hop, danse, dolan

     

    « Accrochons nous à nos rêves, car nous pouvons changer le monde par nos rêves, nous pouvons faire rire les gens, les faire pleurer. Nous pouvons changer leurs idées, leurs esprits. Et en changeant leurs esprits nous pouvons changer le monde. »

    Xavier Dolan - Discours au Festival de Cannes 2014

     

    C’est drôle, les spectacles se suivent mais ne se ressemblent pas. Quand je vais voir de la danse, je me demande toujours : comment vont-ils me surprendre ? Par où cela va-t-il venir ? Sans un air de déjà vu ?…. Et là, cela fait maintenant quelques jours que je suis allée applaudir Pixel de Mourad MERZOUKI et ce dernier me force à venir écrire. Oui, il me faut dire que c’était un pur moment d’étonnement, de bonheur !

    Complètement bluffant, des effets numériques qui shootent, on bascule du vrai au virtuel, sans trop savoir comment ? De la musique enivrante, des artistes époustouflants, une contorsionniste, un danseur en rollers, des cerceaux vrais, faux ? La scène bascule t'elle ?

    La standing ovation de la salle comble est sacrément bien méritée ! Qu’il est difficile de remettre son manteau, d’affronter le froid polaire et de se dire que le monde est plein de Charlie mais pas que… mais qu'il va falloir y retourner tout de même....  alors que c'était trop bien d'être hors du temps... ;-))

  • Encore là !

     

    feu
    Mieux vaut se taire que parler pour ne rien dire.
    Ménandre

    Trop de choses à raconter, trop de choses à faire, le temps passe trop vite...  Cela fait un peu trop de trop ! Alors je repars dans mon tourbillon de vie....

    Le temps n'est pas à l'écrit, ou à la parole... 

    Je pense à vous qui ne devez plus venir, il n'y a plus rien à voir depuis si longtemps ici.

    L'autre fois, il n'était pas possible d'accéder à mon blog, j'ai eu une peur bleue que tout soit supprimé !

    C'est encore là, ouffff !!!

     

  • AVANTI la vie

     

    petit perron, pierre bénite,maison des champs

    Vis comme si tu devais mourir demain.
    Apprends comme si tu devais vivre toujours. 

    Gandhi

     

    Une page se tourne, et je débute un tout nouveau cahier.... Grand, le papier est lisse, les pages blanches ne demandent qu'à être noircies....

    Fière du bac de mon fiston, un aboutissement !!! Cela représente tant ! Nous avançons tous les deux depuis si longtemps...  et tout cela ce n'était pas rien et pas pour rien, YES !
     
    Toujours des petits et des grands bonheurs avec l'homme qu'on s'aime (ben oui, c'est réciproque alors ! ;-)). main dans la main, partageant la joie communicative de Ben l'Oncle Soul qui a fait faire le silence à Vienne et qui a chanté a capella, la douceur de  Bobby McFerrin, la grâce de Taj Mahal (et cette voix !!!), le magnifique hommage à Robert Wyatt à Fourvière... pour ne citer que les dernières soirées d'été à Lyon, c'est à dire sous un kway, subissant les giboulées de mars - en juillet, mais on s'en fout, c'était tel'min bien ! 
     
    Donc, que tout cela continue tout en menant de front de nouveaux projets, une nouvelle vie... même si tout n'est pas nouveau, et qu'il me faudrait plutôt dire que je m'installe petit à petit... va me falloir prendre la pioche, la bêche, le pinceau. Il y a tant à faire ! Pourvu que je ne me perde pas, que je ne m'épuise pas. 
     
    Sur la première page, un jardin vert... un beau soleil et un beau titre : C'EST PARTI !  
  • Encore là....

    IMG_4402.JPG

     

     « Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps, il se suffit, il réalise l’absolu." 

    Simone de Beauvoir

     

    Bien le bonjour à vous tous que je délaisse complètement et je vous prie de m'en excuser. Maintenant chaque fois que je publie un article, c'est un peu pareil, sniff.... Mais ma vie change à une telle vitesse ! Le choix de la vie "en vrai" s'impose face au "virtuel".... je suis rarement devant ma tv ou mon ordi (qui de toute façon ne marche plus très bien), je n'ai plus trop le temps de lire non plus.... et ça me manque.... Je pense parfois à ceux qui venaient me lire et laissaient un petit mot, j'aimais écrire, partager et vous retrouver.... mais là aussi, c'est un peu chronophage...

    Pour n'évoquer que mes sorties, v'là mes derniers coups de coeur :

    - la troupe et la formule du Théâtre Permanent qui m'a enchantée chaque fois et la rencontre de Barbara fort sympathique ! J'attends leur retour avec une patience non feinte !

    - Dorantes et son piano à Vaulx en Velin ! Charmée ! Merci à mon Chéri qui me fait découvrir le jazz..

    - Marseille : que je commence à connaitre, et j'ai beaucoup de plaisir à trotter dans ses rues, avec une mention spéciale pour l'expo à la Vieille Charité "Picasso, Magritte, Warhol... une exposition aux visages multiples" et au théâtre de la Tenche où Jean-Marc Fillet a donné corps à l'écriture de Valère Novarina. Pour ne parler que de la dernière fois, mais la ville est belle et agréable, j'adore aussi le miroir ombrière de Norman Foster, le Mucem, la villa Méditerranée, nos longues promenades main dans la main au bord de l'eau... "comme tout est beau...."

    - la chtite québécoise Lisa Leblanc, son énergie communicative, son accent, son concert fort sympathique dans une petite salle, sa dernière chanson, avec sa gratte au milieu de son public, c'était criss'min bon !

    - l'humeur absurde du grand moustachu qui m'a vraiment fait passer une bonne soirée, Albert Meslay, c'était vraiment extra à Gerson !

    - le concert de Stromae avec mon fiston ! Concert plein à craquer avec une fosse immense à Tony Garnier.... un mutant sur scène... du grand show à l'américaine, tout est parfait, presque trop : décors, vidéos, musique, chant... un petit bonhomme qui a le vent en poupe et on comprend ! Une impression de tout prendre en vol, d'être en plein dans l'air du temps.... Nous y étions mon fiston ! ;-)))

    V'là envie de vous dire que je suis toujours vivante, que j'espère que vous allez bien, que je pense à vous et que je vous remercie si vous êtes encore là.... Je reviendrai certainement un peu plus, quand il fera froid, que je ne gratterai plus la terre. Là, les graines sortent, la nature est magnifique, il y a tant à faire....

    Portez-vous bien et profitez-en, on ne sait pas de quoi sera fait demain !

  • Vous avez dit théâtre ?

    désespéré, courbet« Les hommes doivent souffrir leur départ
    Comme leur venue ici-bas ;
    le tout est d’être prêt. »

    Le Roi Lear


    Une belle rencontre. Une nouvelle Françoise est entrée dans ma vie. Et je vais finir par me demander si les Françoise ne sont pas des personnifications d’anges. Cela parait bête de dire de telles choses, mais ce sont des rencontres qui ont changé ma vie. La première a bouleversé mon rapport à la mort, au suicide, au lâcher prise. La seconde en rendant possible un sacré voyage dans le Sahara a ouvert une brèche qui me rend plus vivante aujourd’hui. Et maintenant, cette dernière, m’enchante… Belle femme, passionnée qui me parle de l’art sous toutes ses formes avec une telle passion, j’ai envie de plus la connaitre... Elle m’a fait découvrir à l’Opéra de Lyon, les contes d’Hoffmann de Jacques OFFENBACH, grandiose !  et Cœur de chien d’Alexander RASKATOV, décapant, surprenant, étonnant…..

    En parallèle, avec mon Chéri, nous continuons à sortir, toujours partants pour tout ce qui se présente à nous : danse, café-théâtre, musique, théâtre, ciné….

    Nous continuons notre aventure avec le Théâtre du Point du jour. Nous nous embarquons maintenant pour Shakespeare en suivant Gwenaël MORIN, qui nous surprend toujours et nous ravis aussi grâce au jeu (et au travail) de sa troupe. Et puis, cette idée de continuité me plait bien aussi, une véritable joie de retrouver ces remarquables comédiens. Des vrais, j’ai envie de dire ! Oui parce que nous sommes allés applaudir le roi Lear au TNP. Encore du lourd ! Une mise en scène peut-être trop « classique », sans surprise, nette, précise, trop ?… Et puis ensuite, conf à la Fac avec Christian SCHIARETTI le metteur en scène qui nous parle de Serge MERLIN (le roi Lear) qui réalise cet exploit grâce à une oreillette, et oui, sa femme lui lit le texte ! Le voile de la déception tombe ! Stupeur ! Comment cela, on m’aurait menti ? Les comédiens n’ont donc plus à apprendre leurs textes ?  Il leur suffit de répéter et de mimer ?

    Je suis vraiment une grande naïve et comme j’aimerais pouvoir le rester parfois !

  • "Ni saint, ni prophète…."

    Nelson MandelaUn homme seulement, mais tout de même, quel homme !

    « J'ai dédié ma vie à la lutte pour le peuple africain. J'ai combattu la domination blanche et j'ai combattu la domination noire. J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l'harmonie, avec d'égales opportunités. C'est un idéal que j'espère atteindre et pour lequel j'espère vivre. Mais, si besoin est, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »

    Nelson Mandela nous a quittés le 5/12/2013

  • L'art de vivre...

    nue au jupon, Pierre Carrier Belleuse


    A l’homme que j’aime et
    que j’ai eu beaucoup de mal à laisser ce matin….



    Une consigne d’écriture : écrire une nouvelle qui raconte « votre » histoire de l’art en 2013 signes, espaces compris (titre non inclus).


    Nue au jupon, Pierre Carrier Belleuse

     

     L’avait-il choisie ou s’était-elle imposée, il ne saurait le dire. Peu à peu, elle était devenue l’être le plus cher de sa vie. Il vivait avec elle, pour elle, et par elle. Mais maintenant, il lui fallait tout recommencer seul, sans son amour. Il était assis sur cette terre, près de ce feu éteint. Dorénavant, tout était froid. Pourtant, en fermant les yeux, il la sentait presque dans ses bras, lovée contre lui tel un oiseau blessé. Il l’entendait rire en regardant les flammes danser dans le feu. Il pouvait l’imaginer soupirer et ronronner de plaisir. Soudainement, Il eut peur que tout s’estompe, peur d’oublier les traits de son visage, le grain de sa peau, la douceur de ses mots, la chaleur de son corps. Si tout s’effaçait ! Finirait-il un jour par se demander si elle avait vraiment exister ? Non, ce n’était pas possible, il ne pouvait pas la perdre complètement, pas à ce point ! Les larmes coulaient le long de ses joues. Il prit un morceau de charbon de bois. La poussière noire déposée sur ses doigts l’attrista. Il se dirigea vers la caverne, fit un trait sur la paroi, puis un autre. Il retrouva les courbes du corps de sa bien-aimée. Il fut surpris par la justesse de ses gestes. Comment ces mains de guerriers, de chasseur, pouvaient-elles à ce point, se faire si douces et caressantes ? Ah, s’il avait su avant ! Il aima le contact avec la pierre froide. Il fut prit d’une avidité à dessiner. Il utilisa les reliefs de la roche et joua avec les nuances, s’amusa à forcir le trait, puis à l’estomper. Il alla chercher un fruit rouge pour teindre les lèvres et donner un peu de couleur à son œuvre. Il fit un pas en arrière, satisfait par ce qu’il venait d’accomplir. Jamais il ne s’en serait senti capable. Particulièrement ému de retrouver la finesse de sa taille, le poids de ses seins qu’il aimait ressentir au creux de ses mains, son regard envoutant. Elle était tout à fait comme cela, la représentation était vraiment fidèle. Elle était belle, elle était là, il lui avait redonné vie !

  • Bahman Mohassess

    bahman mohassess

     en attente d'une citation de cet homme.....

     

     

    Grace aux 14ème rencontres autour du film documentaire du CinéDuchère, j'ai pu découvrir : Fifi hurle de joie de Mitra Farahani.

     

    Ce film m'a vraiment beaucoup touchée.

    Il présente un artiste que je ne connaissais pas : Bahman Mohassess. J'ai été quelque peu 

    irritée par ses propos au début, provoquant, un homme de prime abord peu sympathique… puis

    interpellée par son coté bourru, désillusionné, aigri, misanthrope, blasé, mais aussi 

    étonnée de découvrir un personnage haut en couleurs, qui, pour cela, a payé le prix fort. Alors j'ai été. 

    surprise de constater que, tout de même, il n'était pas hors d'atteinte,

    ravie de le découvrir  véritablement sensible à l'état du monde, aux êtres humains, en fait, 

    rassurée de le voir en lien avec la réalisatrice, avec ceux qui viennent le rencontrer

    charmée par la justesse de son ton, sa subtilité, son ironie,

    séduite par son œuvre et sa sensibilité. 

    attristée car c'est trop tard ! 

    frustrée parce de nombreuses questions restent sans réponse,  

    heureuse de me dire que,, tout de même, elle était là, et il a été reconnu

    satisfaite parce que ça été fait et c'est dorénavant quelque part….

     

    Bref, un film dont je ne suis pas sortie indemne.

     

    http://bahmanmohassess.com/life/biography-part-one/