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Kris de Blog - Page 12

  • je t'écris encore...

    drôme, rivière

      

     

                             "Le désir s’exprime par la caresse
    comme la pensée par le langage"

    Jean-Paul Sartre


     

    Je t'écris encore

    En fait, tu sais, rien n'a changé,
    Les apparence trompent souvent :
    Personne ici n'a oublié,
    Malgré la vie, malgré les ans.
    Dans tes tiroirs tu vis caché.
    Etait-ce hier ? Il y a cent ans ,
    On les ouvre, tu apparais.
    Tu sais, on a gardé tes vêtements.

    Je tombe parfois sur une lettre
    Que tu n'as jamais pu poster,
    Sur un livre où tu as pu mettre
    Un marque-page pour l'oublier.
    Mais moi je suis toujours la même :
    Celle que tu as toujours connue.
    Je t'écris encore que je t'aime
    Ou que nos amis sont venus.

    Nos larmes coulent moins souvent
    Et nos sanglots se sont tus.
    Mais il reste qu'avec le temps,
    On n'oublie rien, on s'habitue.
    On s'habitue à ton silence
    En le noyant dans d'autres rires,
    On s'habitue à ton absence
    En faisant semblant de partir.

    Car en fait rien n'a changé,
    Les apparence trompent souvent :
    Aucun de nous n'a oublié.
    Tu sais, on a gardé tes vêtements.

     Anita Beldiman-Moore

  • Le v'là !

    E.T."On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve

    Héraclite

     

     

     

     

     

    à Gaby,

    à Thierry...

     

     

     
    Nous l’avons retrouvé……  au bord de la Drôme, 

    oui, il a pris un coup de vieux… mais E.T. restera toujours E.T. ! ,-)))

  • Tiens bon la barre...

    marie-annick lepine, cowboys fringants

     

    "Il n’y a pour l’homme que trois événements :
    naître, vivre et mourir.
    Il ne se sent pas naître,
    il souffre à mourir,
    et il oublie de vivre." 

    Jean de la Bruyère

      

    L’homme peut être pensant, certes, mais il n’en reste pas moins un roseau, qui plie et qui finit tout de même par se rompre…

    Non, nous ne sommes pas égaux, nous ne le sommes jamais.

    Pour certains, leurs vies seront longues, si longues, qu'elles finiront par  s’effilocher. Leurs corps faibliront, se dilueront, les mémoires flancheront, se réinventeront ou ne seront plus…  des vieux « qui ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit » disait Jacques Brel. 

    D’autres ne feront pas de vieux os. Certains décrocheront à 27 ans, ou plus tard, ne trouvant toujours pas le sens.. Ou alors, ils tireront leur révérence, parce qu’ils n’auront pas le choix, il faut bien le reconnaître, ils se seront battus, auront cherché la parade, auront essayé de comprendre, en voulaient encore pourtant, n’auront cessé d’y croire. Monsieur David Servan-Schreiber était un homme intelligent, charismatique.  Il pensait que "la science ne doit pas devenir un dogme, sa vocation d'origine est d'ouvrir des portes. » Il a fait un passage dans la jungle, a défriché, mais a fini par déposer les outils. Parce qu’au final l’homme reste bien impuissant devant ce genre de chose !

    N’oublions pas ceux qui se croient vivants parce qu’ils « nettoient » l’humanité, eux, ont un but ! Ils exterminent, tirent dans la masse ou posent leur bombe. Leur vie n'est alors que le moyen d'accomplir leur "mission"..

    L’homme et sa toute puissance de pacotille se croit grand et fort, il pense avoir la main mise sur tellement de choses, et puis il est ramené à sa condition d’apprenti sorcier qui brasse de l’air ! La Nature se charge de le rappeler à l’ordre. Alors, il prétend vouloir changer le monde, le rendre meilleur. Mais depuis qu’il est sur sa petite planète, qu’a-t-il fait ?

    Aujourd’hui, certains de nos frères crèvent, encore, comme des chiens, de faim, de soif, par manque de soin, ou par manque d’amour…

    Facile de jeter la pierre dans la mare me direz-vous, vous aurez complètement raison, n’empêche que….

    Il est vrai que nous avons pris le bateau en marche, il nous faut « se relever, Avant de tomber, Tomber, Tomber et nous relever, Retomber, Tomber et nous relever, Chacun dans sa solitude, Cultive ses certitudes, Qui par instinct de survie, Confortent nos vies » texte des Cowboys Fringants. Je suis allée les applaudir il y a quelques jours au théâtre antique de Vienne. Dés le début du concert, nous étions tous sous la pluie, mais que le moment était bon ! Une telle osmose ! L’impression d’un nuage de bonheur posé en ce lieu, un concert bon enfant, du bonheur partagé.  Cela fait un bien fou !!!  

    La vie est donc parsemée de petits, de grands bonheurs, de douceur, de tendresse, de petites de grandes peines, de déchirures, d’accompagnements et d’abandon, de détachement, de haine. Il nous faut faire avec tout cela ! Certains règlent leur compte, d’autres tentent de trouver d’autres voies…  « Mais au bout du chemin dis-moi c’qui va rester… » 

  • Dame Cigogne


    cigogne
    cigogne

    "Désormais,
    je sais faire durer une seconde de bonheur.
    Il faut la vivre comme si c’était la dernière :
    le bonheur n’attend pas."

    Nicolas Hulot

    à ce petit Lenny qui vient de voir le jour....

    à cette journée passée avec mes enfants ! 

  • Tombée sous le charme des picards.... C'était fatal !

    paul léger, fatals picards

     "Et je me sens… 

    Comme un noël en famille 
    Comme un skin en espadrille 
    Michel Sardou à la Fête de l’Huma 
    Comme Dark Vador au sauna 
    Comme un Jedi sans la force 
    Woody Allen qui bombe le torse 
    Comme la Russie sans Poutine 
    Comme les droits de l’homme en Chine "

    Fatals Picards


     

     

    Ils étaient des centaines de gens
    Qui s'en allaient à Saint Laurent….

    Tant sont allés tant sont venus,
    Que sur le soir ont entendu.

    Les Fatals Picards endiablés
    Qu’ont enflammé toute la soirée

    Venez, venez,  public charmant
    Il y a d'la place assurément.

    Ils n'étaient pas sitôt arrivés
    Que la bande de Paul Léger

    a offert une sacrée soirée 
    à tout le public comblé ! 

    Dansez, chantez, public ravi
    car bientôt tout s’ra fini

    Il vous faudra partir
    Et à jamais vous souvenir 

    "Le premier dit: J'ai bien applaudi
    Le second dit: Et moi aussi.
    A ajouté le plus petit:
    Je croyais être en paradis".

     

    Librement adapté de « La légende de Saint Nicolas…. » 

  • Bac cuvée 2011, c'est parti....

    examen.jpg

     

    "Se moquer de la philosophie,
    c’est vraiment philosopher."

    Blaise Pascal 

     

     

     

    Les 328.467 candidats au bac général ont entamé à 8 heures leur première épreuve écrite du bac 2011 avec la philosophie, pour laquelle ils disposent de trois sujets au choix et de quatre heures pour plancher.

    Voici les sujets pour chaque série :

    Série L (littéraire) - coefficient 7 

    - "Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?"
    - "L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?"
    - Expliquer un extrait du "Gai savoir" de Nietzsche

    « Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société : dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir), on est victime de cette vertu ! Et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante, on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’on pense : « Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’est encore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensât différemment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à se développer qu’à travailler au service de tous ! » On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un « brave homme », comme on dit. »


    Série S (scientifique) - coefficient 3 

    - "La culture dénature-t-elle l'homme ?"
    - "Peut-on avoir raison contre les faits ?"
    - Expliquer un extrait des "Pensées" de Pascal

    « Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu’on appréhende plus de blesser ceux dont l’affection est plus utile et l’aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. Je ne m’en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils servent ; et ainsi, ils n’ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes.Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n’en sont pas exemptes, parce qu’il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion.
    L’homme n’est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soimême et à l’égard des autres. Il ne veut donc pas qu’on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur. »


    Série ES (économique et social) - coefficient 4 

    - "La liberté est-elle menacée par l'égalité ?"
    - "L'art est-il moins nécessaire que la science ?"
    - Expliquer un extrait de "Les bienfaits" de Sénèque

    "Si c’est l’intérêt et un vil calcul qui me rendent généreux, si je ne suis jamais serviable que pour obtenir en échange un service, je ne ferai pas de bien à celui qui part pour des pays situés sous d’autres cieux, éloignés du mien, qui s’absente pour toujours ; je ne donnerai pas à celui dont la santé est compromise au point qu’il ne lui reste aucun espoir de guérison ; je ne donnerai pas, si moi-même je sens décliner mes forces, car je n’ai plus le temps de rentrer dans mes avances. Et pourtant (ceci pour te prouver que la bienfaisance est une pratique désirable en soi) l’étranger qui tout à l’heure s’en est venu atterrir dans notre port et qui doit tout de suite repartir reçoit notre assistance ; à l’inconnu qui a fait naufrage nous donnons, pour qu’il soit rapatrié, un navire tout équipé. Il part, connaissant à peine l’auteur de son salut ; comme il ne doit jamais plus revenir à portée de nos regards il transfère sa dette aux dieux mêmes et il leur demande dans sa prière de reconnaître à sa place notre bienfait ; en attendant nous trouvons du charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. Et lorsque nous sommes arrivés au terme de la vie, que nous réglons nos dispositions testamentaires, n’est-il pas vrai que nous répartissons des bienfaits dont il ne nous reviendra aucun profit ? Combien d’heures l’on y passe ! Que de temps on discute, seul avec soi-même, pour savoir combien donner et à qui ! Qu’importe, en vérité, de savoir à qui l’on veut donner puisqu’il ne nous en reviendra rien en aucun cas ? Pourtant, jamais nous ne donnons plus méticuleusement ; jamais nos choix ne sont soumis à un contrôle plus rigoureux qu’à l’heure où, l’intérêt n’existant plus, seule l’idée du bien se dresse devant notre regard."


    Série "techniques de la musique et de la danse" - coefficient 3

    - "La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ?"
    - "Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste ?"
    - Expliquer un texte de Nietzsche

  • cinoche....

    tree of liveDubitatif, voilà exactement ce qui décrirait au plus juste mon état d’esprit à la fin de la projection de "Tree of life" le petit dernier de Terrence Malick...

    Ma mission, puisque je l’avais acceptée, était d’aller voir la Palme d’or de l’année. Un a priori plutôt négatif,  Oncle Boonmee, l'année dernière, m’avait vraiment éloigné des films qui remportaient cette récompense cinématographique. J’ai fini par me dire que je ne comprenais plus rien au cinéma !

    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, en fait, j'ignorais le sujet de ce film. Du coup, dès les premières images, ce fut le choc…Et le chic des photos.
    Le choc de ces parents qui apprennent le décès d’un de leur fils… Ilscherchent alors le sens de la vie, interpellent leur dieu, s’interrogent sur l’existence, sur l’univers. On pourrait penser que ce film est réservé à des béni-oui-oui, et pourtant, ça fonctionne, non sans quelques longueurs.

    Pesons le pour et le contre :

    Le pour : des images magnifiques de la contemplation pure, de l’esthétisme plein la tête… de la grâce dans la beauté de la Nature (j'ai pensé à Home...)
    De la musique qui donne la chair de poule, tintintintin tin, tintintintin tin !!!
    Des comédiens extras. La beauté de Jessica Chastain, qu'elle est belle avec ses taches de rousseur, ses grands yeux… le charme Brad Pitt toujours aussi craquant, le charisme de Sean Penn. Les gros plans, les images qui suffisent à elles-mêmes. Les paysages, les animaux, les volcans, les chutes d’eau et puis un bébé, un pied, une main, un œil… .
    J’ai beaucoup aimé ce patchwork. Pas vraiment d’histoire, mais plutôt un tableau de famille peint par petites touches de vie (j'ai pensé au Premier jour du reste de ma vie)…

    Etant moi-même la maman de trois « gars », je me suis complètement identifiée à cette mère. Tous ces moments de complicité, d’extase, de joie, de doute, de jeu, d’incompréhension, de peur, d’Amour (du vrai, de l’évident, incontestable, du costaud, du pour toujours) !

    Du coup, impossible de rester insensible, je me suis vue si souvent dans ce film, j’ai revu mes enfants, à la naissance, puis ils ont grandi et sont devenus des jeunes hommes dont je suis si fière. J’adore être avec ma tribu, je me sens petite avec eux et tellement vivante ! "sans amour, la vie ne dure qu'une poignée de secondes."

    Mais revenons à nos arbres… Tree of life ; tiens pourquoi ce titre ?

    Le moins : le dialogue avec dieu…. Je songeais à la chanson de Souchon et si y’a personne ! Et si y’a personne ne peut-on tout de même pas admirer les beautés offertes par la Nature ?
    Le côté cosmique, bof, un peu long tout de même. Je suis plus sensible à ce qui se passe sur la terre que dans les étoiles.
    Pourquoi des dinosaures et des images de synthèse, l’existant, le réel, ne suffisait-il pas ?
    Le rôle de Sean Penn… qui est-il vraiment ? C’est un peu décousu…
    Et puis la fin, au paradis, tout blanc, où tout le monde se retrouve et s’aime…
    Et si on ne s’aimait pas, avant, qu’est-ce qui se passerait  là-bas  ?
    On vieillit au Paradis où on reste comme on est arrivé pour toujours ? 
    Certaines séquences sont vraiment longues et plombent quelque peu le film. 
    Cette mère confit son fils à une jeune fille, c’est la mort ?

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    Une séparation

    Et je dirais  presque à l’opposé :

     

    Une Séparation de Asghar Farhadi.

    Avec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini.
    Ours d'Or au  61ème Festival International du Film de Berlin 2011 - 
    Ours d'argent collectif des meilleurs acteurs masculins et féminins

    Du réalisme plein écran, beaucoup de mots, de maux. Une peinture contemporaine de la société iranienne, remarquable !

    Le quotidien dans deux familles que tout oppose et comme si cela ne suffisait pas, le drame ! Il nous entraîne dans une spirale infernale. La tension est présente tout le long du film, elle provoque tant de violence, de souffrance qu'elle nous met mal à l’aise, nous dérange et devient insupportable par moment...

    Un voyage entre le gris clair et le gris foncé, en passant par le noir et le blanc…  Difficile de prendre position entre ces femmes, ces hommes, ces enfants, ces familles si différentes par leurs vies, leurs ressentis et leurs priorités. Beaucoup d’humanité tout de même, même si le vacillement est omniprésent.

    J’ai beaucoup aimé la fin : le regard de cette femme qui attend toujours un mot, un geste de cet homme qu’elle aime (mais en vain), cet homme qui ne l’aime plus et qui ne la voit plus, cette jeune fille qui doit choisir, et la religion qui tient là, un rôle surprenant !

    Je suis sortie en me demandant comment on peut en arriver là, et en faisant le constat qu’en fait, c'est bien souvent comme cela, non ?

  • Quelques nouvelles....

     

    kris

    "On dit d'une plante qu'elle aime telle terre
    quand elle s'y développe avec harmonie"  

    Anne-Lise GROBETY


    Oups, je vous délaisse.

     Je ne viens plus trop en ce lieu…. De nombreuses préoccupations m’accaparent.

    Une vie a réinventer, certaines choses changent, d’autres rassurent par leur immuabilité. Il reste les liens authentiques qui redonnent courage….

    Que vous dire concernant les « actualités » ?  Que je me fous des histoires de braguettes de tartapion ... et des concombres tueurs !  Que je suis ravie de la présence de Nicolas Hulot dans l’échiquier, même si cela ne changera pas grand-chose. Bref, que la politique m’exaspère toujours autant, certains hommes aussi ! Que je suis inquiète pour la planète, manque d’eau, nuage radioactif et haine qui gouverne certains hommes et certaines femmes qui du coup, manipulent certains hommes pour règler leur compte  !

    Quelques coups de cœur tout de même :

    La Nature qui m’impressionne à chaque fois, les fleurs dans leur variété, les couleurs, les formes, les odeurs…. Les cerises, les fraises, précoces, délicieuses …

    Un livre : Le Fils. Michel Rostain. Cet homme m’avait touchée dans « la Grande Librairie », quelques mots de lui :

     « En bon stoïcien moderne, papa croit – comme tout le monde probablement aujourd’hui – que le vrai bonheur, c’est l’instant que l’on vit. Ne rien attendre d’espoirs sur l’avenir. Ne pas se cramponner au passé, vivre purement le présent, le bonheur serait là.

    Equation : maintenant que je suis mort, ton vrai bonheur ce serait donc ta douleur de l’instant présent ?... La seule chose à laquelle il aspire vraiment, c’est cette actualité intime, la souffrance que ma mort provoque en lui. Il en a pour un moment avec ce présent… Le maigre bonheur de son présent c’est son malheur.

    Papa en veut à quiconque l’en éloigne. Page 27

    Papa dit qu’il ne voudra plus jamais tenter de gagner au moindre jeu de hasard. Il dit que ma mort lui a appris ce que c’est que perdre. Jouer serait tenter le démon, tenter de ne pas avoir perd… Papa se sentirait mal s’il gagnait au Loto. Il a tout perdu et c’est comme s’il devait rester fidèle à cette perte. Plus rien à gagner. »  page 119

    Quel vibrant chant d’amour de ce père, si proche de son fils, présent, à l’écoute… et cette douleur lancinante…

    Un film : La Nostra Vita de Daniele Luchetti. Oui, j’ai pleuré, et pas qu’un peu… Un magnifique exemple de résilience. Que cet homme est beau dans sa souffrance, dans son envie de s’en sortir, dans sa condition d’homme…. Un Elio Germano remarquable qui n’a pas volé son  Prix d’interprétation masculine à Cannes en 2010 !

    Que de similitude avec le bouquin évoqué précédemment….

    Un concert d’été : Idir, et toute l’Algérie est devenue environnante. Toutes ces femmes qui dansaient les bras en l’air, leurs youyous…

    J’ai revu la théière sur les braises, Hamah, dansant les pieds nus dans le sable, Siddih me prenant dans ses bras pour me dire au revoir, Mouley me tendant la main pour gravir un éboulis, l’outre d’eau que les touaregs remontaient du puits, les étoiles envahissant le ciel, les chameaux qui machouillaient les épines d’acacia. Je me suis revue dans mon sac de couchage à la belle étoile, puis en haut d’une dune, impressionnée par le paysage offert et n’ayant plus aucun mot dans mon vocabulaire que « c’est magnifique ! »…

    Un album : le dernier d’Hubert Félix Thiéfaine, Suppléments de mensonge. Parce qu’il m’en a fallu du temps pour l’écouter. j’avoue que ce dernier opus me réconcilie un peu avec cet artiste, l’homme me décevait depuis pas mal de temps…. Je retrouve son écriture singulière avec un plaisir non dissimulé.

    Voilà, je vis donc encore, je ris, je pleure, je parle, je mange et tout et tout….

    Vous qui passez encore un peu par ici, laissez-moi un petit mot, donnez-moi de vos nouvelles, cela me fera vraiment plaisir. Merci d’être là, parfois, encore..….


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  • "Se souvenir des belles choses…"

    Gaetan Roussel

     

    " Dis-moi encore que tu m'aimes
    Et si l'on rejouait toutes les scènes
    Dis-moi encore que tu m'aimes
    La vie reste fragile tout de même
    Et ce trafic qui nous amène
    Et si l'on rejouait toutes les scènes
    Dis-moi encore que tu m'aimes"

    Gaëtan Roussel - Ginger

     

    …Une belle chose que ce concert de Gaetan au Transbo hier soir.

    En très charmante compagnie, une soirée qui avait des airs de nuits d’été, même les "gorilles" à l’entrée étaient plutôt sympathiques (ce qui est loin d’être toujours le cas…). Une première partie très agréable : Hillbilly Moon Explosion…. Une nana, une voix et des musiciens éclatants !

    Et Gaetan en grande forme ! Avec ces deux chœurs remarquables et des musiciens qui assurent et déchirent..... il nous martèle à coup de phrases musicales répététives et l’on se demande si l’entrée en transe est pour bientôt….Cela fait un peu grand messe, qu’importe ce qui est répété, c’est le rythme, qui nous prend et ensorcelle… comme dirait Piaf,  Ça nous rentre dans la peau , par le bas, par le haut , et on a  envie de gueuler, C'est physique. Alors … on s’est mis mis à danser, à chanter, à crier, au son de la  musique... 

    Quelle énergie ce Gaetan Roussel, qui malgré les honneurs semble  être resté simple. Il prend son pied sur scène et transmet son humeur festive.

    Non, on ne regrette pas les quantités de "Clap hands" généreux qui finissent par faire mal aux mains, et même "si nous ne faisons que passer", parfois, c'est vraiment très agréable !

  • Derniers fragments d'amour...

     

    christiane singer

     

     

    "Certains hommes sont un peu fous.
    Ils se cramponnent à leurs bulles au lieu
    de danser dans le soleil. "

    Christiane Singer

     

     

     .... à Lavikiva
    merci pour ce conseil de lecture.

     

    Il n’est pas simple de quitter un bon livre. Tourner la page est parfois difficile. On s’attache (on s’illusionne ? comme dirait l’autre)… et s’impose alors un cruel dilemme, en finir et connaître le dénouement ou rester encore, car on n’a pas envie de quitter des personnages, une ambiance, une écriture,  finir une histoire.

    Cette tâche est d’autant plus ardue quand le livre est un témoignage, et que l’auteure nous fait partager six mois de sursis « accordés » par les médecins. Christiane Singer prends des notes, couche sur le papier quelques réflexions, quelques ressentis. Elle évoque sa souffrance, son amour aussi…

    Et puis le livre se termine, six mois après… elle semble victorieuse et l’on est fier d’elle.

    Je veux en savoir plus sur cette femme. Je découvre qu’en fait elle est morte juste après ses six mois…. dans l’acceptation, dans l’amour, sereine…

    Une belle écriture au service d’une pensée spirituelle et lumineuse, un livre poignant.

      Quelques-uns de ses mots offerts dans

    « Les sept nuits de la reine »
    ou
    « Derniers fragments d’un long voyage »

     J’ai touché le lieu où la priorité n’est plus ma vie mais La vie. C’est un espace d’immense liberté.

     Ne jamais oublier d’aimer exagérément : c’est la seule bonne mesure

     C’est la perception qui est la cause de la souffrance : nous souffrons de l’interprétation, de l’évaluation des choses, jamais des choses elles-mêmes.

     Cette porosité se refermera, mais l’avoir vécu rend la vie à tout jamais sacrée.

     Il n’est que l’expérience menée à terme qui libère. Nous sommes poursuivis toute une vie par ce que nous n’avons pas osé vivre en entièreté. Toute énergie – quand elle a été réveillée – veut voir son fruit mûr avant de se dissiper

     En prenant dans notre responsabilité ce que nous vivons, ce que nous faisons, ce que nous disons, nous avançons sur un chemin de paix…. Et pourtant j’ai été effleurée puis empoignée par la volonté d’enjamber la fenêtre qui est exactement la force contraire : celle qui croit à la pérennité du mal…

     Cette obstination à espérer qui habite le cœur des vivants multiplie à l’infini leurs renaissances et leurs agonies.

     Si on était capable d’être désespéré très longtemps, on n’aurait qu’une seule fois à mourir. 

  • Une bien belle Dame...


    Elizabeth_Taylor_2.jpg

    "Chaque bouillonnement d'écume est une vie. Elle surgit, s'élance, se crête, mousse et puis redisparaît, se dissout, et quand un nouveau bouillonnement surgit, s'est déjà une autre vie, une autre personne. Chaque crête se croit unique, domine un instant la vague, se plaint peut-être d'être seule ou peut-être s'enorgueillit. Et puis hop, elle se dissout, plonge et disparait, et de nouveau c'est une autre, et si tu ne ne sais pas regarder, tu peux croire que c'est toujours la même écume, mais c'est sans cesse une autre qui, dans le ressac, mousse ; seule la forme reste..."

    Christiane Singer - Les sept nuits de la reine

     

    Tremblements de terre, tsunami, catastrophe nucléaire, guerre contre Khadafi, montée du FN... à chaque jour suffit sa peine. 

    Aujourd'hui, je suis particulièrement touchée par le décès de cette femme qui quand elle était jeune incarnait pour moi la beauté !

     

    Liz TAylorElisabeth taylor

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    4elysabeth taylor 1.jpg

  • Le super-homme !

    bel arbre"Ramenez-moi à terre là où l'amour est merveilleux
    Ramenez-moi à terre là où je brille de mille feux
    Ramenez-moi à terre là où j'm'en crèverai les yeux
    A l'abri de l'Enfer à l'abri du bon dieu"

    Luke - "La terre ferme"

     

     

    Soirée sympa.
    Rencontre avec Benoit Reeves, oui, le fils de son père.
    J’apprécie beaucoup le dernier, je ne connaissais pas le premier. 

    Donc après la projection d’un film réalisé par le fils et commenté par le père, le débat est lancé : "l’intelligence est-elle viable ?" De belles réflexions… Plusieurs sortes d’intelligence ? Intelligence multiforme ? La conscience, la morale ?

    Nous sommes intelligents à n’en pas douter, puisque, contrairement aux autres êtres vivants,  nous avons dans notre camp : l’Art, la Science et la Compassion…

    J’avoue m’être demandé si l’intelligence de la lionne qui ne pense qu’à nourrir ses petits ne valait pas la nôtre ! La toile d’araignée n’est-elle pas une œuvre d’art ? Je crois que certains animaux ressentent aussi de l’empathie ou de la compassion (pas de logistique des gênes, chez nous !).

    J’avoue m’être demandé si ceux qui, devant l'absurdité de la vie et/ou notre condition d'homme ou de femme, décident de quitter la barque, ne prouvaient pas, par là, une intelligence plus « mieux forte » que les autres !!!

    Puis le débat a pris l’orientation scientifique : les astres, les navettes, les trous noirs. Tout cela m’intéresse peu en fait, savoir ce qui se passe à des années lumières me touche moins que ce qu’il y a là, sur notre planète, et il y a déjà tant à faire avec ces hommes qui se croient d’une intelligence supérieure !

  • C'est quoi le bonheur.... ???

     

    KrisLa plupart des hommes font du bonheur une condition.
    Mais le bonheur ne se rencontre 
    que lorsqu'on ne pose pas de condition."
     

    Arthur Rubinstein 

     Pb avec la plateforme Hautet fort....  2ème essai.....

     


     La quête du bonheur....

     Un petit tailleur de pierre vivait paisiblement au pied d’une grande montagne dont il détachait des morceaux de rocher pour construire des maisons.

    Il était satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il se rendit chez un riche seigneur des environs pour honorer une commande. Il découvrit alors les merveilles d’une vie de luxe et d’abondance : somptueuse demeure, habits de soie, mets raffinés, gracieuses concubines, etc.

    À partir de ce moment, les splendeurs qu’il aperçut l’empêchèrent de dormir. Sa vie lui apparut désormais sans joie. « Ah si j’étais riche, se lamenta-t-il, comme je serais heureux ! »

    Le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, tailleur de pierre, sois donc riche et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Riche marchand il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit passer le roi dans son palanquin d’or, chacun se courbant sur son passage. Que valaient donc ses richesses à côté du pouvoir d’un roi et de l’admiration que tous lui vouaient ? « Ah si j’étais roi, soupira-t-il, comme je serais heureux ! »

    Et le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, marchand, sois donc roi et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Roi vénéré il devint et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il advint que le soleil imposa sur le pays ses rayons ardents et impitoyables. Tout roi qu’il était, il ne pouvait se protéger de la chaleur et s’opposer au pouvoir de ce maître du ciel.

    Dépité, il s’exclama : « À quoi servent trône et richesses, si le soleil est plus puissant que moi ! Ah si j’étais soleil, comme je serais heureux ! » À nouveau le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, roi, sois donc soleil et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Soleil tout puissant il devint. Il darda ses rayons sur tout ce qui vivait : riches et pauvres, faibles et puissants, plantes et animaux. Tous étaient soumis à son pouvoir et tous se desséchaient. Et il fut satisfait de son sort. Jusqu’au jour où… il vit que la montagne, elle, se dressait toujours. Immuable.

    En colère, il s’écria : « À quoi sert la puissance si l’on peut me résister ? Ah, si j’étais la montagne, comme je serais heureux ! » Encore, le génie de la montagne entendit sa plainte : « Ton vœu a été entendu, soleil, sois donc montagne et sois donc heureux ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Montagne immortelle il devint. Et il fut satisfait de son sort, jusqu’au jour où… il sentit quelque chose lui démanger le pied. Et c’est alors qu’il vit, là en bas, tout en bas, un tout petit tailleur de pierre occupé à détacher des morceaux de rocher pour construire les maisons…

    Le tailleur de pierre : extrait de l'ouvrage de J. Quoidbach

  • Tellement d'choses que j'aurais voulu changer....

     

    IMG_1641.jpg"Tellement d’choses que j’aurais voulu changer
    ou voulu vivre
    Tellement d’choses que j’aurais voulu 
    effacer ou revivre
     
    J’aurais aimé voyager à travers le temps
     Mais on ne peut vivre que le présent
    On ne peut vivre que le présent…."

    Hiro - SOPRANO

     

    Julien, mon fils, me fait écouter cette chanson
    Au début je n'’ai pas envie, je n’aime pas le rap….
    Et puis, ces mots me touchent....
    ce Soprano m'émeut et pas qu’un peu…
    Tellement de points communs !
    Un texte simple et particulièrement efficace…

    Pour une fois, j’ai eu plaisir à finir une année,
    à tourner la page de 2010, beaucoup de deuils à faire.
    2011 sera-elle l’année du renouveau ?
    En tout cas, vivement le printemps….
    En attentant, je vis dans le présent !

     

    Vous, qu'auriez-vous voulu changer, vivre, effacer ou revivre ????

  • Un inconnu vous fait du charme....

    et vous trouvez la vie belle !!

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    Il est tant de sources  à l'amour,
    du manque à la blessure jusqu'au don de soi,
    tout y passe  à peu près...

    Alexandre Jollien - Le philosophe nu.

    Je vous présente tous mes voeux pour cette nouvelle année....
    de belles rencontres, de bons moments....

    Que la vie vous soit agréable !