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Vas-y Tony, vas-y....

Tony Kazima, jazz, clé de voûte                "La culture nous rend-elle plus humain ?"

                           Sujet de philo, bac L -  2018

 

 

      Avec Jack, nous retournons écouter Tony Kazima à la Clé de voûte.

      Ce jeune musicien nous avait enchantés l'autre soir...

      La programmation indiquait "En trio", un contrebassiste et un batteur étaient prévus...

      Nous attendons le début du concert... peu de monde dans la boite de jazz... le temps passe, et puis finalement, Tony Kazima arrive tout beau (pantalon, veste, cravate - alors qu'à Lyon c'est la canicule) et tout souriant.. 

Il nous salue et nous informe qu'il sera seul en fait, les autres musiciens ne sont pas venus. 

Aucune déception, nous revenons pour lui ! Il se met au piano et la magie opère...Le micro ne tient pas, peu importe, il l’écarte !

Tony kazima se régale et nous charme encore ! Seul avec son piano devant son public, un régal ! 

Un beau sourire, une voix très agréable avec ces intonations de crooner ou de bluesman, ses pieds impatients qui rythment et battent la mesure... et .. des mains… des doigts… « ses » doigts qui courent, titillent les touches, les martèlent, les tamponnent, les caressent, les frappent, les battent, les mettent en valeur, une attention particulière pour chacune afin d’extirper le son attendu....

Il nage comme un poisson dans l’eau à travers tous les répertoires, jazz, blues, France Gall, Chopin,  gospel, comédie musicale....  Il répond aux demandes du public conquis. Nous avons alors l'impression qu'il se laisse dépasser, déborder, emporter comme dans un tourbillon, il lutte et puis la musique gagne la partie et Tony la suit, il l'aime tellement, il reprend la main et repart dans une autre envolée endiablée.... et on en redemande volontiers...

Il est très sensuel Tony, très charnel avec son piano, c'est une relation d'égal à égal, même s'il mène le jeu... C'est un véritable duel ou un jeu de séduction... Il travaille son piano pour en tirer le meilleur, parfois le malmène, puis le cajole, le respecte. Il en a la parfaite maîtrise... Tout est possible... La scène tremble de ce torrent d’énergie.  Lui, se lève, s’étire, bondit, s’apaise et reprend….. 

Il a chaud, très chaud...  il donne tout Tony... il est généreux...

La petite salle s'est remplie, elle est pleine maintenant.... Voilà presque 3 heures qu’il joue et chante, on en redemande, il en redonne… 

C'est encore une très belle soirée. 

Nous irons encore le remercier à la fin du concert. Tony est content, charmant, gentil. 

Jamais deux sans trois, nous retournerons écouter et voir Tony Kazima !

 

Commentaires

  • Ou plus blanc que blanc :

    … Si la culture participe de notre élévation à l' humain c'est pour moi une évidence. Coluche disait en parlant de la lessive qui lave plus blanc et ventée par des publicitaires : " blanc je connais mais plus blanc que blanc etc... ".

    … Alors plus humain qu'humain voilà un thème véritablement un sujet de philosophie ou d'un philosophe atteint de folie raisonnante, exemple écouter Raphaël Enthoven !...

    :-)

    le Doc.

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