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super-nana - Page 2

  • Que lisez-vous ?

    «Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir.
    C’est l'imprévu de la prochaine escale,
    c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,
    c'est demain, éternellement demain.»
    Roland Dorgelès

    Quelques nouvelles du front….

    1976564072.jpgLecture conseillée par Nicolas Les Croix de bois de Roland Dorgelès terminée.
    Effectivement, bon livre qui nous permet de « partager » la vie des poilus : le front, les obus, les blessés, la mort, la tambouille, l'arrière, l'attente, la boue, l’amitié….
    Bien contente tout de même de sortir des tranchées et de quitter cette guerre !

    Après cet univers masculin, viril et son réalisme,  j’ai basculé dans une belle histoire de femmes pleine de poésie…
    (même s'il y a tout de même un homme (et quel homme ! ;-))

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    Aujourd’hui, je viens de lire en quelques heures - « dévorer » conviendrait mieux - Je voudrais tant que tu te souviennes de Dominique Mainard. Je me suis trop retrouvée dans ce livre, il est poignant, et du coup j'ai pleuré... Je viendrai certainement vous en reparler, je dois rencontrer cette écrivaine très bientôt ! ;-) 


    Je suis encore toute tristounette, d’où ce petit billet, peut-être… ;-)
    Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez !

  • Et la tendresse, bordel....

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    "Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête". 
     Gilbert Cesbron

     

     

     

     

    Marguerite

     

    La semaine dernière ma grand-mère a fêté ses 98 ans !

    Elle va plutôt bien, a fait le deuil de ses jambes, mais a encore bon œil, bon coup de fourchette. Souvent quand j’arrive elle est assoupie, je lui caresse une main et lui murmure quelques mots. Alors ses yeux s’illuminent, elle me fait toujours un sourire qui fait le tour de son visage.

    Ma grand-mère est très belle !

    Elle a de petits yeux vifs, elle est encore gourmande et coquine.
    Quand elle montre des photos d’elle, jeune, tout le monde pense que c’est moi, il parait que nous nous ressemblons...

    Parfois, elle se "déconnecte", s’invente alors une vie palpitante, prétend être partie quelques jours avec le directeur de la maison de retraite, avoir un chien, ou des chevaux… Elle a l’air heureuse. D’autres fois par contre, elle n’a pas le moral, elle me demande de ne plus aller la voir, dit que c’est trop long, qu’il faudrait qu’elle parte maintenant. Elle reconnaît avoir eu une belle vie, malgré tous les coups durs… mais elle n’attend plus rien !

    Tout à l’heure à la maison de retraite, une chanteuse est venue avec sa guitare et du coup, main dans la main j’ai chanté avec ma grand-mère !  Il y avait ce texte magnifique que j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver. La version originale est celle de Marie Laforet, par contre dans cette version, celle de Bourvil, un couplet est rajouté :

     
    « On peut vivre sans richesse

    Presque sans le sou

    Des seigneurs et des princesses

    Y'en a plus beaucoup

    Mais vivre sans tendresse

    On ne le pourrait pas

    Non, non, non, non

    On ne le pourrait pas


    On peut vivre sans la gloire

    Qui ne prouve rien

    Etre inconnu dans l'histoire

    Et s'en trouver bien

    Mais vivre sans tendresse

    Il n'en est pas question

    Non, non, non, non

    Il n'en est pas question


    Quelle douce faiblesse

    Quel joli sentiment

    Ce besoin de tendresse

    Qui nous vient en naissant

    Vraiment, vraiment, vraiment

    Quand la vie impitoyable

    Vous tombe dessus

    On n'est plus qu'un pauvre diable

    Broyé et déçu

    Alors sans la tendresse

    D'un cœur qui nous soutient

    Non, non, non, non

    On n'irait pas plus loin

    …. »


    La Tendresse de Noël Roux / Hubert Giraud - 1963 (
     Version modifiée chantée par Bourvil)
    http://www.dailymotion.com/video/x32t0m_bourvil-la-tendresse_music 

     

    En echo, viendrait alors le texte de Daniel Guichard

     

    « La tendresse
    C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
    De se trouver à nouveau deux
    C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
    Avec le cœur au bord des yeux
    La tendresse, la tendresse, la tendresse,
    La tendresse.

    La tendresse
    C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
    Sans un regret sans rien se dire
    C'est quand on veut se séparer sans se maudire
    Sans rien casser, sans rien détruire
    La tendresse, la tendresse, la tendresse,
    La tendresse. »

     
    http://fr.youtube.com/watch?v=ma8035ETDxs

    Paroles: Daniel Guichard, Jacques Ferrière. Musique: Patricia Carli - 1972

  • Mes super-nanas à moi !

    Un beau soir, l’avenir s’appelle le passé.
    C’est alors qu’on se retourne et qu’on voit la jeunesse.
    Louis Aragon 

    Sur ma table de nuit, il y avait, déjà  :

     

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     Et maintenant, il y  a en plus….  

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    Juste un moyen de faire un gros bisou à deux copines adorables, qui ont bien voulu me secouer un peu ce week-end : cinoche, salon de thé, mots réconfortants, un petit bonheur que j’espère bien renouveler, parce que vous m’avez redonné un peu de punch.

    Et merci à Isa qui est venue avec une pile de bouquins, à lire ! J’ai vraiment été touchée par ce geste, et puis aussi par tes mots qui ont adouci ma tristesse qui se planque dans les profondeurs… Merci aussi à celles qui m'écrivent de très longues lettres, (j'adore, surtout qu'elles le font trop rarement, même si je suis parfois un peu jalouse de leurs rencontres.... ou de leur talent....  !)  et puis il faut aussi rajouter d'autres délicatesses, et d'autres conseils de lecture : "L'éloge du désir" et "l'éloge du désert" et puis encore André Comte-Sponville ...et puis, et puis.......Je vais finir par me demander si vous ne me faites pas lire, pour ne plus avoir à ME lire....  ;-)
    Je vous embrasse toutes bien fort ! ;-)
     

    Franchement, je suis fière de vous,  j'ai un "super-réseau" de "super-nanas", je vous parlerai de mon réseau "super-mecs" un autre jour, faudra revenir ! ;-)

  • Françoise...suite de la fin... ou fin de la suite...

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    Un ange juste avant son envol...

     

    La mort n’efface pas toute la beauté du monde.
    Elle la rend seulement inutile et la tourne en splendeur vaine.

    Philippe Forest

    Evidemment

     

    Y a comme un goût amer en nous
    Comme un goût de poussière dans tout
    Et la colère qui nous suit partout

    Y a des silences qui disent beaucoup
    Plus que tous les mots qu'on avoue
    Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

    Evidemment
    Evidemment
    On danse encore
    Sur les accords
    Qu'on aimait tant

    Evidemment
    Evidemment
    On rit encore
    Pour les bêtises
    Comme des enfants
    Mais pas comme avant

    Et ces batailles dont on se fout
    C'est comme une fatigue, un dégoût
    A quoi ça sert de courir partout
    On garde cette blessure en nous
    Comme une éclaboussure de boue
    Qui n'change rien, qui change tout

    Evidemment
    Evidemment
    On rit encore
    Pour les bêtises
    Comme des enfants
    Mais pas comme avant
    Pas comme avant

     

    J'aime beaucoup cette chanson écrite par Michel Berger après la perte de son ami  Daniel Balavoine.
    http://www.youtube.com/watch?v=gtjJcdXoqUg&feature=related


    Je rentre à la maison, je vous avouerais que cela a été un peu dur.  Françoise avait orchestré ses funérailles, choix de musique, de photos, lettres et petits ou gros cadeaux pour tout le monde... J’ai sa bague « d’amoureuse » et sa bague « passion », difficile à accepter sans dire un mot, difficile à porter. J’aurais tellement aimé pouvoir être capable de la protéger de ses démons, lui dire encore et encore que je l’aimais, et lui donner envie de se battre... Tellement sont passés à côté d'elle et n'ont pas dépassé sa différence, n'ont pas essayé de découvrir cette petite femme exceptionnelle. Je ne vous ennuierai pas plus longtemps, mais cela me fait encore du bien de parler d’elle et de la faire vivre… Comme je l’écrivais tout à l’heure, je ne veux rien oublier de cette rencontre, de cette amitié radieuse, des sourires de cet ange, de la grâce de cette femme si généreuse, du tact, de la séduction de cet être si fragile. Je garde tout, c'est bien trop précieux, mais il me faut apprivoiser cette douleur, vivre avec et ne plus lui laisser la possibilité de m'anéantir. Françoise est donc devenue poussière portée par les vagues…

    A Lyon, j’ai trouvé pleins de gentils mots dans ma bal. Certains disaient je t’aime, (ou je l’ai lu entre les lignes – laissez-moi encore quelques illusions !)… d’autres disaient viens (ou venez), bref,  j’ai eu beaucoup de plaisir à tous vous retrouver et je vous en remercie. Il faut maintenant que je m’occupe de vous tous, parce que moi aussi je vous aime. Cela paraît tout con à dire, mais je suis sincère... et le ridicule ne tue pas, par contre l'indifférence... ;-(

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    En rentrant, sur l’autoroute, nous avons vu de nombreuses 4L pleines de poussière, de sable. Aussi nous avons fait les aires d’autoroute pour rencontrer un équipage et leur demander de nous parler de leur aventure. Nous sommes tombés sur de jeunes gens bien sympathiques, l'équipage 814, participant au "raid 4L Trophy 2008". Ils nous ont alors parlé de leur périple, France/Espagne/Maroc, et nous avons partagé le nougat que j’avais acheté à Montélimar. Vous voyez, la vie reprend le dessus, même s’il est clair que le temps doit adoucir le mal qui me ronge…
    http://www.4ltrophy.com/

    En route, à la radio, il était souvent question de la phrase de Sarko, j’ai eu l’impression d’être partie depuis des semaines… Grâce à Internet, j'ai pu connaître le fin mot de l’histoire, quoique fin n’est certainement pas ce qui qualifierait notre Président… J’ai pu constater la maîtrise, la classe de cet homme ! J’ai alors songé au film de Cronenberg « Dead Zone » à Christopher Walken qui en serrant les mains percevait le futur et j’ai l’impression (depuis le début) que quand la cuirasse du grand Sarkozy se fissure, ce que je perçois alors me fait terriblement peur…

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    Avec mon homme nous avons voulu aller nous changer les idées, et nous sommes allés voir « Into the Wild » de Sean Pean. J’ai encore pleuré, heureusement que vous ne me voyez pas, j'ai une tête !!! ;-(   

    Mais ce film est vraiment magnifique !

    En quelques mots : Christopher McCandless, 22 ans, était promis à un brillant avenir, il en a voulu autrement. Il laisse tout derrière lui et part pour l’aventure. 
    Emile Hirsch est remarquable dans ce rôle d’idéaliste, qui veut - et qui va jusqu’au bout. Cette quête d’authenticité, ce choix de vie et  sa force de caractère sont impressionnantes. Sur son chemin certaines rencontres sont très belles.
    Les images sont remarquables,  la bande-son est extra.
    Sean Penn signe un film émouvant, qui touche en plein cœur, et qui fait réfléchir aussi…



    Voilà je voulais être un peu rassurante (certains semblaient un peu inquiets)….

     Merci à vous ! ;-)

  • à Françoise, ma soeurette....

    Nous l'avions rencontrée cet été, en vacances. Au premier regard, cette petite bonne femme m’avait plue, un côté artiste, si délicate, passionnée, tendre, sensible.... Nous avions bu l’apéro chez elle. Elle nous avait parlé de sa carrière de joueuse d’orgue de barbarie, nous avait montré les photos de ses tournées, de sa jeunesse, « suivie en psy » mais restant très imprécise,  évoquant sa différence, le rejet subit toute sa vie, le manque de compréhension, l'impression que les autres restaient en surface et ne voulaient pas la connaitre…. Nous l’avions invitée avec mon homme et avions passés une soirée, une nuit pratiquement, à discuter… Les vacances terminées, nous nous étions promis de garder le contact, nous passions des heures au téléphone. Une fois je perçus une grande détresse, elle semblait dire qu’elle n’en avait plus pour longtemps, et puis ne voulait rien dire de ce qui la tourmentait, j’imaginais des trucs horribles. Au début, je pensais à un trouble bipolaire, elle était tout feu, tout flamme, euphorique puis semblait ne plus vouloir se battre. Je l’invitais à venir à la maison. Elle fit dans sa petite voiture ses 400 bornes, vint avec plein de petits cadeaux pour tout le monde, nous avons passé une semaine inoubliable… Elle a beaucoup ri, elle a mangé un peu, elle qui ne prenait plus le temps de faire tout cela, nous sommes allés au musée, au restau, au ciné, elle semblait être si vivante. C’est du reste ce qu’elle nous a dit, "il y a bien longtemps que je me croyais morte, vous me faites y croire de nouveau". Il lui a fallu repartir. Nous nous sommes appelés souvent. Le mois dernier elle m’écrivait une lettre magnifique, je lui avais envoyé  « Eloge de la faiblesse » et quelques bouquins de  Bobin… elle avait adoré !

    - Françoise  s’est pendue il y a deux jours -

    L'amie qui m’a appelée ce matin m’a bien confirmé que c’était un trouble bipolaire et qu’elle ne prenait plus de traitement depuis pas mal de temps… 

    Je ne sais pas trop pourquoi, je vous raconte tout cela. Sûrement parce qu’un blog c’est aussi cela... Ce matin, je me suis réveillée avec ce coup de fil, et c’est l’anniversaire de mon fils, je ne veux pas lui annoncer cela aujourd’hui !

    Mon cœur saigne, j’aurais beaucoup de mal dans mon blog à parler du salon Primevère, des 200 ans de Guignol ou du dernier album de Cali… je me sens vide, coupable de ne pas avoir été encore plus présente…

     Je vous laisse avec ses mots, je lui avais dit que je garderais précieusement ses lettres parce qu’elle détruisait tout ce qu’elle faisait, elle avait ri et m’avait dit que d’entendre cela lui faisait un bien immense… C’est aussi ma façon de rendre hommage à cette petite bonne femme que j’appelais sœurette et qui n’a pas fini de me manquer cruellement…

    "Partager les bonheurs de la vie avec générosité, pour moi c’est aimer. C’est pour tout le monde pareil la vie n’est pas un long fleuve tranquille, vous me connaissez si peu et pourtant je sais que vous m’aimez et voulez m’aider. Cela je le garde au fond de mon cœur.
    Vous m’avez apprivoisée, je me suis laissée aimer. Vous m’aidez, vous m’encouragez avec tendresse et spontanéité comme moi je vous aime en retour.
    Vous, moi, les autres ce n’est jamais la même histoire et pourtant à la fin les sentiments sont les mêmes : amour, manque…
    Pour moi, les auteurs de ces livres Jollien, Bobin et les autres sont des compagnons avec qui j’échange les souvenirs d’expériences de vies, de joies profondes et de douleurs pénétrantes.
    M
    ême rebellés par ces souffrances, nous nous efforçons de vivre dans un combat acharné vers le bonheur. Toute vie demande tant de volonté pour la vivre, pour apprendre, pour aimer, pour être aimé avec chacun ses différences, pour supporter la blessure de perdre ceux qui nous sont chers.
    Nous avons tous un roman de révolte et de lutte ou un roman d’amour à écrire bouleversant..."

  • "... alors on tend la main et on se retrouve fou..."

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     « L'amour ça ne va pas
    C'est pas du Saint-Laurent
    Ça ne tombe pas parfaitement
    Si je ne trouve pas mon style ce n'est pas faute d'essayer
    Et l'amour j'laisse tomber ! »
    C. Bruni

     

    Et pour coller à l’actualité, et parce qu’il vaut mieux en rire :   http://dailymotion.alice.it/relevance/search/roumanof/video/x40k8w_roumanof_fun  

    Une bien jolie femme tout de même…  ;-)
    http://dailymotion.alice.it/relevance/search/carla+bruni/video/x198b_carla-bruni-quelquun-ma-dit-clip

  • Une super-nana !

    3ea18c3c1e4559ea0aae65b756717c06.jpg"Je n'ai pas la sagesse du silence,
    même si j'en connais la valeur »
    Hélène Grimaud

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Une interview intéressante d'Hélène Grimaud proposée par Evene :
    (http://www.evene.fr/musique/actualite/interview-helene-grimaud-concerto-empereur-1099.php ) me permet de vous parler de cette femme pour laquelle j’ai beaucoup d’admiration.   Hélène Grimaud a tout pour elle : un charme époustouflant, un charisme impressionnant. C’est une virtuose du piano, et elle défend une grande cause : la préservation des loups (elle était responsable d’un centre de conservation des loups – mais je crois qu’elle a pris la décision récemment de se consacrer à la musique… ), et pour finir, elle a une très belle écriture….   J’ai lu ses deux livres (Variations sauvages, 2003 et Leçons particulières, 2006) dans lesquels elle évoque son enfance, sa passion pour la musique, son parcours de grande musicienne classique. J’ai ressenti une terrible frustration de ne pas connaître cet univers et de ne pas avoir les clés.

    Elle a aussi écrit la préface de « Le loup, sauvage et fascinant » de Shaun Ellis et Monty Sloan (2006), paru chez Michel Lafon.   

    "Reconnaissez que pour un être, un seul être, pour qu'il soit à nous un instant seulement, un instant encore, nous donnerions toutes les musiques, et les mots et les trônes et les couleurs avec elles, empaquetés dans le cosmos plié en quatre, le cosmos revenu à sa réalité : le carré de soie noir d’un vulgaire illusionniste."

    C’est aux enfers que sont les disparus. Les y chercher, c’est accepter d’y descendre. Mais ce n’est pas aux enfers que réside notre liberté.
    - quelle liberté ? Quelle liberté nous reste-t’il dans la souffrance et la perte
    - la force du poème. Transcender sa douleur. Il est là, le grand chant du monde." 
       

    Un site : http://helenegrimaud.free.fr/francais/tlrm2494.php?language=FR

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  • "Baiser de la mort"

    cbb6047a17cd0ef62c64247cb4c13530.jpg"Notre pays n'est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits"
    Rama Yade

    Me plaisait bien moi, cette « secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme auprès du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner » (du reste ce dernier est resté bien mou sur le sujet….). Pas seulement, parce que c’est une femme, jeune, ravissante, mais surtout,  parce qu’elle exprimait ce que je pense tout bas.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5ifu2LKdPdhvhxdwTWqQWnSePrNTw

    Dommage, il lui a fallu rentrer dans les rangs. ;-(

    Mister President pense que la Nation française doit recevoir avec les honneurs de la République ce dictateur qui a bafoue les droits de l’homme dans son pays…

    Marre de la politique, j'vais me réfugier dans les délires de : http://blog.lachansondudimanche.com/

     

  • "N'oubliez pas qu'c'est par les urnes qu'est arrivé Hitler"

    Les ailes brûlées clouées au sol et
    La tête vers le ciel, vers la splendeur de l'éternel ailleurs
    Cherchant l'étoile qui fait tourner la roue
    Loin d'ces quadrillages ou même l'air ne peut être libre comme l'art
    Comme la pureté d'un geste
    La profondeur d'une pensée illimitée quand l'opinion est HS
    Sans mâcher mes mots, voir large, est-ce si barge
    Est-ce la frontière si fine entre folie et sagesse
    Réflexion pesante
    Cheminement infini en quête de l'archétype mais mon âme est souffrante
    Mémoire passée, ils voudraient voir mon espoir cassé
    Où est la berge, où est la perche, maintenant j'en ai assez
    J'me noie, j'ai perdu ma barque
    Quand j'ai vu que celui qui la conduisait n'était autre que mon ennemi
    Mais comme quand la nuit tombe, l'océan et le ciel ne forment qu'un
    Oh j'ai pu voir l'espace infini
    Ô liberté ! Ma chère amie, ta présence est abstraite
    Vu que c'est dans ma tête que j'ai appris à te connaître
    Ô liberté ! Imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées
    Bulle d'oxygène dans un monde limité où la vérité s'cache en nous
    Clairvoyance, intuition, mais avons-nous idée de tout c'qui s'cache en nous, nan
    C'est rires contre larmes
    L'égo contre l'âme
    Et à plus haute échelle, j'dirais l'illuminati contre l'homme
    Epoque cruelle dénuée de sens
    Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de sang
    J'me sens comme perdue au coeur d'une immense machine
    Qui n'en a jamais eu et qui nous dénature
    Mauvais pressentiment quand je pense au futur
    Les yeux ouverts, l'horreur tente de me les crever
    Mais le plus dur reste à venir le jour où ça sera trop tard
    Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des codes barres
    Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c'est de l'argent
    Alors on oublie de vivre, c'est navrant
    En nous se crée un vide, que rien ne comblera
    Car l'ombre s'est emparé de notre monde
    Mais on ne croit que c'qu'on voit ou c'qu'on veut bien nous laisser voir
    Donc ouais on est aveugles
    Ça m'fait mal au coeur, mais regarde, même nos âmes buggent
    Au fond d'nous, ces tourments
    Car dehors c'est tournant
    Soumis à notre sort, on oublie qu'la vie est mouvement
    Que la force issue d'un idéal ou d'une volonté
    Transcende tous les schémas établis
    Qu'les barrières sont dans nos crânes
    Qu'on est seuls à pouvoir les virer, s'libérer
    En laissant notre coeur s'émouvoir
    Trop portés sur l'extérieur
    Et à force de vouloir être comme tout le monde
    Peu sont quelqu'un en fin d'compte
    On d'vient c'qu'on nous montre
    Au lieu d'être c'qu'on est
    Pourtant c'mode de vie fait mal mais on s'laisse cogner
    On subit un monde qui nous dépasse
    Et qui nous replie sur nous-mêmes en nous laissant des traces
    Alors j'ferme les yeux pour ressentir la lueur
    Pouvoir faire le vide en moi afin d'être réceptive au bonheur

    Car changer le monde commence par se changer soi-même
    Changer le monde commence par se changer soi-même
    Changer le monde commence par se changer soi-même
    Car changer le monde commence par se changer soi-même
    Changer le monde commence par se changer soi-même
    Changer le monde commence par se changer soi-même

     

    Entre les lignes - clouée au sol

     

     

     

    527580afb19299a8599e70cac02bd4e9.jpgJ’ai vraiment beaucoup de mal avec le rap…

    Et puis, Philippe Corcuff, lors d’un cours de philo m’a fait découvrir Keny Arkana. Et j’ai pris dans la figure les mots saccadés de cette jeune rappeuse ! (texte ci-dessus et pour découvrir ses mots mis en musique : http://www.deezer.com)

    Comment rester indifférente à cette petite nana qui en a tant dans le ventre ?

    Je suis rentrée chez moi, et j’ai découvert l’écriture de Keny Arkana.

    Elle sera demain à Lyon, il ne me sera pas possible d’aller la voir pour « de vrai », et je crois que c’est la première fois que je regrette de ne pas pouvoir aller à un concert de rap !

    Des textes percutants, une qualité d’écriture évidente.

    Ou comment passer à côté de gens vraiment bien, seulement parce que l’on n’aime pas trop le genre et du coup, on n’est pas assez curieux…

    Merci à la philo (porte ouverte sur le monde), merci Philippe (pour avoir allumer cette petite flamme), merci Keny (pour ton engagement, pour ce rappel à l’ordre !)

    Bon va falloir me mettre au rap, (j’vais commencer par me changer moi-même ;-)) now, mieux vaut tard que jamais !

  • Article quelque peu racoleur….

    Les femmes qui ont la beauté extérieure servent de modèle
    celles qui n'ont que la beauté intérieure servent d'exemples. 
     Jérôme Touzalin

     

    Le magazine anglais Eve a publié la liste des dix plus belles femmes au monde et c'est
    Kristin Davis qui rafle la mise.

    Quelle crédibilité accorder à une telle info ?
    Aucune, je vous l’accorde. Mais qu’importe !
    Je ne connais même pas cette femme, du coup, petite recherche !

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    ok ! Mais il est évident nous avons quelques points communs Krist'in et moi .... ;-)
    Non, allez, je rigole comme disent les enfants !

    Voilà le classement pour les plus belles femmes

    1. Kristin Davis
    2. Catherine Zeta-Jones
    3. Halle Berry

    Il y a aussi les plus sexys…. (magazine pour hommes « Stuff » pour cette année).
     

    1 - Jessica Biel
    2- Scarlett Johansson
    3 - Jessica Alba
    ....

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    D’accord !  Mais tout le monde sait que... : 
    qu’importe le flacon….


    Alors maintenant, passons aux hommes
    (on fait moins le fier, hein !) :

    Verdict :

    Matt Damon a été couronné l'homme en vie
    "le plus sexy" par le magazine People !

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    J’avoue ne pas avoir le même genre de photo pour cet homme. Il faudra donc nous « contenter » de la première ou effectivement il a beaucoup de charme, la seconde ne me plait guère.... ;-)

  • Charles Juliet

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    «...Écrire pour panser mes blessures. Ne pas rester prisonnier de ce qui a fracturé mon enfance. Écrire pour me parcourir, me découvrir. Me révéler à moi-même.
    ... Écrire pour déterrer ma voix.
    Écrire pour me clarifier, me mettre en ordre, m'unifier. »
    Charles Juliet

     

    A la recherche d’une rime pour tenter de trouver une réponse à la poésie de Solidésir et « lambeaux » tombe, sanctionnant mon texte….(Sol le réutilisera de façon judicieuse...)  ;-)

    Et puis, le mois prochain, une rencontre avec Brigitte Giraud est programmée pas très loin de chez moi. J’ai bien envie d’y aller. Cette femme est sympathique, je l'ai rencontrée, il y a quelques années, j'apprécie son écriture, ses bouquins. Le programme parle de « parcours croisés ». Je ne connais pas l’autre écrivain invité, il me faut donc le découvrir avant la soirée.

    Il est prolifique ! Je cherche et mes yeux se posent sur « lambeaux » ce titre me parle. ;-)

    Au croisement de ces chemins, Charles Juliet !

    Né à Jujurieux ! Je connais ce petit pays dans l’Ain. Je le traverse (et m’arrête souvent à une pâtisserie pour y acheter une excellente tropézienne… comme quoi ;-))…. et continue un peu la route, jusqu’à bout de cette dernière pour passer des week-ends « à la campagne » dans un agréable petit bled paumé…. Il n’y a pas si longtemps on pouvait y acheter du lait bourru, mais il n’y a plus beaucoup de vaches. Alors restent les œufs frais, et  leur «vin blanc » moins connu que le Cerdon, mais tout aussi bon ! (Je le préfère au champagne).

    Enfin revenons à nos bouquins…. Amusant cette impression d’être « harponnée » par cet auteur… c’est même vraiment agréable !

    Hier soir, j’ai commencé Lambeaux, il m’a été difficile d’en sortir, trop envie de le dévorer d’un coup et puis non, je voulais le finir ce soir, pas tout d’un coup, histoire d’en garder quelques pages, d’en avoir encore un peu, plus tard… et là, à 21 h, je vous abandonne lâchement pour me laisser porter par cette plume. J’adore !

    C’est un livre autobiographique…court, touchant, écrit à la seconde personne du singulier.
    Une très belle écriture, simple, juste, précise, dépouillée, pudique.
    Une histoire émouvante, vraie…

    V'là donc mon dernier coup de foudre ;-) 

  • Amélie Nothomb

    883582379.jpg« Quand on reçoit le dernier Nothomb on est prévenu : c’est la fin des vacances ! » ironisait Jean-Louis Ezine, critique littéraire du Nouvel Obs.

    Quoique le nouveau Nothomb est sorti en août…

    Ce sera « Ni d’Eve ni d’Adam »… dernier bouquin de cette écrivaine belge de langue française née le 13 août 1967 à Kōbe au Japon. 

    Elle écrit des quantités de livres, mais un seul est publié par an, la preuve :

    Ø       Hygiène de l’assassin, 1992 (Prix René-Fallet. Prix Alan-Fournier)
     Ø     Le Sabotage amoureux, 1993 (Prix de la Vocation. Prix Alain-Fournier, Prix Chardonne)
    Ø       Les Combustibles, 1994
    Ø       Les Catilinaires,  1995
    Ø       Péplum, 1996
    Ø       Attentat, 1997
    Ø      Mercure, 1998
    Ø       Stupeur et tremblements, 1999 (Grand prix du roman de l'Académie française)
    Ø       Métaphysique des tubes, 2000
    Ø       Cosmétique de l’ennemi, 2001
    Ø       Robert des noms propres, 2002
    Ø       Antéchrista, 2003
    Ø       Biographie de la faim, 2004
    Ø       Acide sulfurique, 2005
    Ø       Journal d’Hirondelle, 2006

     Les autres ne le seront jamais, il paraît qu’elle a laissé des consignes testamentaires…

    Je ne vous ferai donc pas le résumé de sa 15ène de bouquins (d’autant plus que j’ai un peu décroché au niveau des derniers…). Mais j’aime bien son écriture, et cette femme m’intrigue… J’apprécie son mystère (ange ou démon ?), l’originalité de ses histoires…  sa gravité, son ironie, son humour, sa cruauté, sa gravité…

    « Un auteur qui passe par la légèreté pour aborder des thèmes très violents. Elle possède une vision originale, marquée par un jeu permanent de contradictions. On a l’impression, à chacun de ses livres, de voir un train qui s’élance et qui déraille en même temps. Son univers possède un niveau de complexité qui résiste à l’analyse littéraire » selon Laureline Amanieux qui a fait une thèse sur « personnage et identité dans l’œuvre d’Amélie Nothomb », verdict louangeur confirmé par Jacques de Decker, écrivain, grand critique littéraire  « tout ce qui tourne autour du corps, en particulier, est unique chez elle, les lecteurs retrouvent dans ses livres l’expression d’un vertige, d’un vécu d’angoisse, qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs. »

    Elle écrit le matin entre 4 et 8 h, assise sur un vieux canapé, un petit cahier sur les genoux, un stylo usagé..1/2 litre de thé très noir, pas de tél. portable, d’ordi…

    Très ritualisée « tout mon quotidien est structuré de manière à  échapper à l’angoisse »

    Alors qui n’a pas pu résister au dernier Nothomb ?

      Et juste pour se mettre l’eau à la bouche quelques citations :

    Péplum :
    Il y aura toujours dans la foule un crétin qui, sous prétexte qu'il ne comprend pas, décrétera qu'il n'y a rien à comprendre.

    Hygiène de l'assassin :
    L'écriture commence là où s'arrête la parole, et c'est un grand mystère que ce passage de l'indicible au dicible.

    Attentat ;
    Si le corps humain comportait vingt-cinq sexes au lieu d'un, il perdrait beaucoup de son pouvoir érotique. Ce qui fascine, ce sont les îlots.
    Il faut en soi beaucoup de substance pour être capable d'estimer un créateur, a fortiori pour déterminer sans " l'aide " de quiconque s'il est estimable. Or la plupart des gens ne contiennent pas ou peu de substance. C'est pourquoi il y a tant de fans et si peu d'admirateurs, tant de contempteurs et si peu d'interlocuteurs.
    La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif : sans la soif de sa fleur, il n'existe pas.

    Mercure :
    La laideur, c'est rassurant : il n'y a aucun défi à relever, il suffit de s'abandonner à sa malchance, de s'en gargariser, c'est si confortable. La beauté, c'est une promesse : il faut pouvoir la tenir.
    À quoi serviraient les morts, sinon à aimer les vivants davantage ?

    Les Combustibles :
    Je suis un intellectuel, c'est-à-dire un être qui attend passionnément qu'on le contredise.
    Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas.

    Cosmétique de l’ennemi :       
    C'est drôle ce besoin qu'ont les gens d'accuser les autres d'avoir gâché leur existence. Alors qu'ils y parviennent si bien eux-mêmes, sans l'aide de quiconque.     

    Les Catilinaires :  
    Affronter un bavard est une épreuve, certes. Mais que faire de celui qui vous envahit pour vous imposer son mutisme ?      
    Il est des maisons qui donnent des ordres. Elles sont plus impérieuses que le destin : au premier regard on est vaincu. On devra habiter là.       

    Métaphysique des tubes :
    L
    a meilleure raison, pour se suicider, c'est la peur de la mort.     
    On n'a rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent.
    La mort, comme un terrier, comme une chambre aux rideaux fermés, comme la solitude, est à la fois horrible et tentante : on sent qu'on pourrait y être bien.
    Vivre signifie refuser.

    Le Sabotage amoureux :
    Quand je serai grand, je penserai à quand j'étais petit.