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Kris de Blog - Page 15

  • Ailleurs...

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    "Rester, c'est exister.

    Mais voyager, c'est vivre"

    Gustave Nadaud

     

     

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    Je m'en vais...

    La verdure va certainement me manquer, vous aussi...

    Si vous passez par ici, si vous pensez un peu à moi, si vous en avez envie,
    laissez-moi quelques mots, j'aurai beaucoup de plaisir à vous retrouver.

    Prenez soin de vous et à bientôt.

  • Des hommes....

    chats 1 x.jpg"Nous aimons la vie,
    non parce que nous sommes habitués à la vie

    mais parce que nous sommes habitués à aimer"

    Nietzsche

     

     

    Quelques nouvelles étonnantes des grands – et des moins grands - de ce monde :

     

     

    Dany Boon a reçu les insignes de la légion d’honneur… vous savez celui  qui est « né de fils d’un kabyle marié à une catholique picarde, d’un boxeur devenue chauffeur routier… ça commençait pas terrible, il faut bien reconnaître les choses… disons que question rêve, on part de loin » dixit, Mister Président.-  L’identité nationale, tu m’appelles et  j’te dis quoi !!!!

     

    Jacques Chirac a un nouveau bichon ! Michel Drucker lui en a offert un sur un plateau de TV, mais ce n’est pas le bon… Le « vrai » arrivera plus tard - Ça c’est de l’info…. – un sacré boulot que celui de journaliste !

     

    « Une secousse qui m’a vidé la tête comme une cuillère raclant l’intérieur de la coquille d’un œuf à la coque »… Jonathan Littell a reçu le prix « Bad Sex in Fiction » qui vise à décourager les auteurs d’écrire des scènes de sexe « crues et insipides », il est vrai que cette phrase sur la jouissance masculine, glissée dans les Bienveillantes….. – Je ne sais pas si je vais lire ce bouquin, un jour !

      

    Albert Camus : ira, n’ira pas au Panthéon – petit patapon, ne le prenons pas pour un patachon !

     

    Thierry Henry, sera ou ne sera pas sanctionné… -  pas vu, pas pris ... pas tête de série.

    Vive l'Irlande et ses Irlandais ! Le foot par contre.... 

     

    Pete Doherty, la star instable a chanté le couplet de « Deustchland Deutschland über alles » utilisé par les nazis pendant la guerre…. en plein concert ! - ah bon j’ch'avais poa !

     

    Un exemplaire des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire vendu aux enchères, adjugé à 620 000 euros ! – S’il savait !

     

    Et quoi d'autre ???

  • Une plante qui nous veut du bien !

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    "Une pomme chaque jour éloigne le médecin
     pourvu qu'on vise bien."

    Wilson Churchill

     

     Pas trop inspirée pour écrire des articles, en ce moment, mais tout de même, une bonne nouvelle :

    Alors que les indiens Guarani ont utilisé pendant des siècles l'espèce Stevia rebaudiana comme édulcorant et comme plante médicinale, la France l'autorise pour 2 ans dans l'industrie agro-alimentaire.

    Cette plante porte le joli nom de chanvre d'eau et de plante à sucre. (merci E. pour ces précisions) car c’est un édulcorant 100 %  naturel, dénué de calorie, mais pas de principes actifs : vit C, minéraux…

    Pour le moment on la trouve sous deux formes :

     

    - Feuilles séchées en poudre - pouvoir édulcorant est de 10 à 15 fois plus élevé que celui du sucre -(magasins bio).  

     

    - Extrait normalisé (au moins 90 % de stéviosides) - poudre blanche soluble dans l’eau. Il est aussi proposé, sur le Net, sous forme liquide. Son pouvoir édulcorant est beaucoup plus élevé que celui du sucre raffiné (de 100 à 300 fois), sans aucune calorie. A utiliser avec beaucoup de parcimonie. 

     

    Il est aussi possible d'acquérir des graines ou des plants. J'espère bien pouvoir la cultiver dans mon jardin, bientôt !

     

    Pour de plus amples informations  :

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Stevia

     

    http://www.20minutes.fr/article/348349/France-La-stevia-la-plante-qui-se-fait-tout-sucre.php  

  • Les Cowboys Fringants à Tony Garnier - Lyon

    "Prépare-toi, petit garçon
    Elle s'ra longue l'expédition
    00 516.jpgEt même si on n'en revient jamais vivant
    Il faut marcher droit
    devant"

     Les Cowboys Fringants

     

     

     

    Ok, deux à la suite, cela fait beaucoup, mais voilà, hier, c’était la sortie de famille. Nous allions au concert des CF, mon homme et deux de mes garçons. La date était attendue depuis longtemps. Nous mangeons un bout sur le pouce et au moment de partir, mais où sont les places ? Pas moyen de les trouver…. L’angoisse monte, les secondes passent, puis les minutes…. Nous n’allons tout de même pas rester à la maison avec 4 places de concert dans un coin. On s’imagine les retrouver demain ! Non, pas possible, tout le monde cherche, remue, s’agite…. En principe on les range dans un tiroir que tout le monde a ouvert 3 fois de suite. J’arrache ce tiroir et miracle, elles étaient tout au fond…. C’est alors la joie, on monte dans la voiture, et on arrive enfin !

     

    Mes garçons avaient déjà vu les CF, lors de leur 1er concert à Lyon. Nous étions au premier rang au Ninkasi. Là, c’est une autre échelle, Tony Garnier est une salle immense, inhumaine. Ils sont impressionnés par le volume, par la foule… Le concert débute ¼ d’heure après l’heure prévue. Pas de première partie, pas d’attente frustrante, pas de réglages d’instruments interminables, tout est nickel.

    Même les filles pas comme moi adorent ce genre de concert. Comment pourrait-il en être autrement ? Que peut-on leur reprocher ?

    Certaines tordront le nez et parleront de leur accent déroutant….

    Et les filles comme moi répondront que sur scène on comprend que c’est ce qui fait leur charme. Parce que Karl sans cela ou sans sa cravate, se serait  « Comme un manouche sans guitare ».  Tout est parfait. Des jeux de lumières sensationnels, une qualité de son irréprochable. Et une bande de jeunes qui donnent, on a envie de monter sur scène de danser avec eux. Un concert festif, où l’expression « que du bonheur » prend tout son sens. Des textes gais, émouvants, une générosité qui transpire de partout. Une joie immense de retrouver ces cousins lointains plein de joie de vivre. Une Marie-Annick séduisante et d’une pétillance, d’une énergie,  d’un charme renversant. Un Karl étonnant, attendrissant. Des musicos bluffant…. J’imagine que tous mes comptes-rendus de concert les concernant doivent être les mêmes. Mais c’est chaque fois, la même impression…

    Toute une série de rappels où ils ne se sont pas faits prier pour revenir chanter !

    Et puis avec Planète Urgence, une entrée = 1 arbre, et du coup, j’imagine que 3600 arbres seront plantés grâce à cette soirée, cela rend encore plus heureux. On a la conscience plus tranquille du dérangement, de l’énergie déployée, même si, pour être tout à fait honnête, on s’en préoccupait assez peu !  J’ai tout de même pensé à mon futur voyage qui approche à grands pas. Dans quelques jours je serai dans le désert avec mon amie Soleil Bleu… là, il nous faudra faire avec peu. Et j’ai songé que j’ai une chance immense de pouvoir naviguer entre ces deux mondes. Là-bas, il me suffira de contempler le ciel étoilé pour penser à  ceux que j’aime et qui seront loin de moi, à toutes ces « étoiles filantes » qui ont fait ce que je suis…

     

    Les filles comme moi se demandent :

     « Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
    De notre p'tit passage dans se monde effréné
    Apres avoir existé pour gagner du temps
    on s'dira que l'on était finalement

    que des étoiles filantes... »
    CF

     

     et pour ceux qui ne connaissent pas les Cowboys Fringants,  cela donnait un peu cela  :

    http://www.youtube.com/watch?v=6JW-BkEQGoI&feature=related

    Merci Antoinead

     

    http://www.youtube.com/watch?v=GfebsssgraA&feature=PlayList&p=8D92917AFF383F6A&index=0&playnext=1

    Merci Lelorien

     

  • Miossec au Transbo - Lyon

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     "Je m'en vais bien avant l'heure
    Je m'en vais bien avant de te trahir
    Je m'en vais avant que l'on se laisse aller
    Je m'en vais avant que l'on puisse en rire
    Je m'en vais en gardant toute ton odeur
    Je m'en vais en te regardant dormir
    Je m'en vais car l'on s'est vu voler
    Je m'en vais avant que l'on ne puisse atterrir
    Je m'en vais car l'on s'est tant aimé
    Je m'en vais avant de te détruire
    Je m'en vais pour que tu ne m'oublies jamais
    Je m'en vais en te voyant sourire
    Je m'en vais en croyant que tout est vrai
    Je m'en vais avant de te découvrir
    Je m'en vais bien avant de te décevoir
    Je m'en vais bien avant de te trahir"...

    Miossec

     

    Ah, non reste encore, Christophe !!!!

    La petite voix 

    Les filles comme moi, elles étaient devant, au 1er rang, collées à la scène.

    C’était une première fois : Miossec en concert !

    Les filles comme moi ont écouté Alan Corbel, la première partie, mais n’ont  pas vraiment été conquises. Ses chansons se ressemblent toutes, monotones, lancinantes… et aucun texte en français, dommage !

    Les filles comme moi ont vu un technicien qui a réglé tous les instruments, les uns après les autres, puis les micros, les uns après les autres. Il a fallu encore attendre ½ heure. Les filles ont trouvé le temps long.

    Les filles comme moi ont vu arriver les musiciens et puis Miossec, plutôt petit, en mauvais état... la démarche hésitante, des gestes mal assurés, le regard vague… Il a dit que cette attente le faisait aussi "chier"  que nous ! Les filles comme moi, se sont demandé alors pourquoi ce temps mort ?

    La musique a commencé, le son n’était pas bon, pourtant le Transbo a plutôt une bonne acoustique !

    Miossec a pris son pied de micro. Il ne l’a pas lâché pendant l’heure et demie de concert, ne cessant pas de le balancer, de le reprendre, de s’accrocher à lui.

    Et puis il a chanté, et la magie a opéré... envahissant les filles comme moi !

    Elles  sont restées scotchées… même si elles ne comprenaient pas toutes les paroles comme elles les connaissaient, elles ont laissé monter l’émotion…. Le plaisir, la joie d’être là, si proches de cet homme…

    Là, les filles comme moi ont oublié leur journée de travail, leur vie, l’attente, la mauvaise qualité du son….

    Elles ont aimé retrouver cette voix ensorcelante qu’elles ne connaissaient que par les disques. Elles ont craqué pour son sourire charmeur. Elles ont vibré au rythme de ces textes sombres et désenchantés qui les touchent.

    Les filles comme moi, ont aimé voir les veines sur ses avant-bras…. Ses petits "poipoils" du ventre quand il levait les bras et que le tee-shirt n’était plus sur le ceinturon de cuir….

    Elles ont aimé le voir prendre le drapeau de la CGT qu’un type du public lui avait tendu. Il a chanté avec, et pour ne pas être redevable, il l’a échangé contre une sorte de tambourin.

    Les filles comme moi ont été touchées par cet homme blessé dans son coeur, dans son âme, dans son corps, aussi…. Ses textes sont comme lui, il semble en avoir pris plein la tronche, mais tout de même, qu’est-ce qu’il est attendrissant et beau, il semble encore si fragile, si gentil ! Sincère, il ne semble pas jouer...

    Les filles comme moi ont été émues par la reprise de Osez Joséphine…

    Les filles comme moi applaudissent longtemps, bougent, lèvent les bras, chantent ! Elles ne veulent pas partir et en veulent toujours plus.

    Les filles comme moi, repartent chez elle, excitées comme des puces, elles ne trouvent pas le sommeil facilement, profitent encore de ce moment magique…

    Après, elles sont presque tout sourire, elles pensent que le monde est bon, les gens sympas.

    Les filles comme moi aiment Miossec.

    Mais je vous l’accorde, toutes les filles ne sont pas comme moi ! 

     

    Une petite vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=bwFVTP8KV6w

    "Seul ce que j'ai perdu
    m'appartient à jamais
    "
     

    Elisa Félix

  • "L’homme est un être vivant !...."

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    "Le monde a commencé sans l’homme
    et il s’achèvera sans lui"

     

    "Les blancs proclamaient que les indiens étaient des bêtes,
    les seconds se contentaient de soupçonner les premiers d’être des dieux.
    A ignorance égale, le dernier procédé était certes plus digne d’hommes."

     

    "Sans doute nous berçons-nous du rêve
    que l'égalité et la fraternité régneront un jour
    entre les hommes sans que soit compromise leur diversité".

     

    Claude Levi-Strauss   1908-2009

     

     Un peu triste de savoir que cet homme n’est plus, il y avait quelque chose de rassurant de le savoir, là, quelque part...  
    Pour moi, il incarnait la curiosité de l’être humain, la passion de la différence, la tolérance, le respect de la diversité culturelle….

    Maintenant qu'il nous a montré le chemin, à nous de reprendre le flambeau, marchons dans ses pas, sans trop nous égarer...

  • Après la pluie...

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    « L'animalité hante l'humain,
    et définir un homme indépendamment de l'animal  n'a pas grand sens »,
     

    « L’homme n’est pas sorti de l’état de nature, mais il en a exploré une niche extrême ».

    Dominique Lestel

  • Encore quelques bouquins....

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    "Ça ne sert à rien de nommer les choses.
    La difficulté provient du fait que l’autre,
    on finit par ne plus le voir
    parce qu’on cesse de l’inventer.
    Avec le temps, faut croire,
    on n’a plus les mêmes yeux
    ou alors juste ceux de ton docteur des généralités."

    André Bucher

     

    Mes dernières lectures :

    « Je suis né un jour bleu » de Daniel Tammet. Cet homme est quelqu’un de "différent"…. Il est atteint du syndrome d’Asperger (forme particulière d’autisme). Il est surprenant, étonnant et terriblement attachant. Il parle de lui, de son enfance, de sa vie. J’ai hâte de le retrouver dans le suivant : « Embrasser le ciel immense ».  Je referai alors certainement un article que pour cet homme hors du commun !

    « Le fait du prince" de Nothomb. L’avant-dernier de la miss. Je sais, on la critique beaucoup, moi, j’aime cette écriture, cette nana… Mais, là, j’avoue, avoir lu très rapidement, un bouquin d’une platitude désespérante. Pourquoi publié des livres si vides de sens ? Grande déception !

    Stephane Audeguy, après le libertinage du « Fils unique », il m’a fallu revenir à cet écrivain. J’ai donc employé "La Théorie des nuages" comme viatique !
    Que la plume de ce prof - Enseignant l'histoire du cinéma et des des arts, agrégé de lettres modernes - est agréable ! Avoir la tête dans les nuages et suivre celui qui a levé les yeux au ciel, celui qui a donné des noms aux nuages, celui qui a parcouru le monde, celui qui s’y est perdu… joli voyage…

    Découverte de l’écriture d’André Bucher. « Le cabaret des oiseaux » m’a bien plu. L’histoire de ce garçon traumatisé, qui va mener sa barque. Des personnages forts, tendres ou violents. J’avoue ne pas trop savoir comment se termine ce livre ? Où est Maryse ? Pourquoi ?

  • ça ha ra !!!

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    à Soleil Bleu....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    "Le désert c’était l’infini mis à la portée des hommes."

    Maxime Chattam 

     

     


    En fait,

    Ça se rêve,

    Ça s’imagine,

     

    Et puis,

    Ça se pourrait,

     

    Alors

    Ça se pense,

    Ça se discute,

     

    Finalement,

    Ça se prépare,

    Ça se précise,

    Ça prend tournure,

    Ça se confirme,

     

    Du coup,

    Ça se fait attendre,

     

    Mais,

    Ça se fera

     

    Et

    Ça sera certainement inoubliable !

     

  • Non, ce n'était pas le radeau de la méduse....

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    "L’amitié n’exige rien en échange,
    que de l’entretien."

    Georges Brassens

     

     

     

    Ce week-end, nous avons eu la proposition d’aller
    à une soirée « Brassens » à Sète.

    Ce n’est pas un artiste que j’appréciais particulièrement, mon homme si, alors on s'est laissés tenter….

    On connaît peu de personnes en arrivant. Le repas est plutôt bon. On écoute une 30ène d’artistes. Chacun chante une chanson de Brassens et une de son répertoire personnel. Artistes, voix, textes sont très variés... On passe du look de poète, à la soubrette, aux deux petites filles qui chantent "La canne de Jeanne", Cathy Fernandez me touche avec son texte sur son fils, Vivoux est sympa.

     

    A son tour, Jean-Marc le Bihan vient chanter. Là, c'est le Flash back... C’était rue de la Ré, j’avais une 15ène d’année, je me souviens avoir été impressionnée par ce chanteur des rues. Je ne l’aurais pas reconnu, pourtant, il n’a pas changé, toujours aussi engagé même s’il a la voix cassée (certains l’ont pour moins que ça). Il nous dit avoir été choqué de recevoir une pétition pour soutenir Polanski ! Je comprends. Je pensais, moi aussi, que ces choses là étaient condamnées par la loi, mais la loi ne semble pas être la même pour tout le monde ! J’ai souvent l’impression d’avoir loupé quelques épisodes…. Bref, je suis heureuse de retrouver cet homme sur scène. Je vais le voir après son coup de gueule et ses chansons, il me prend dans ses bras, m’embrasse, me dédicace son disque en me laissant son numéro de tél.

     

    Une soirée donc très agréable, de 18 h à 3 h du mat et je n’ai même pas vu le temps passer.

     

    Convivialité, authenticité, je pense que le poète qui a chanté « Les copains d’abord » serait fier des organisateurs de cette soirée. Car tous les ans, par ce rassemblement, ils lui rendent un hommage bien fidèle !

  • Atelier d'écriture - "fallait bien que ça arrive"

    ELIOS blog.jpg"Rien ne me plaît davantage, quant à moi,
    que vous me teniez en laisse pour me guider -
    pourvu que la laisse ait une bonne longueur
    ".

    Lettre ouverte à Freud de Lou Salomé.

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des impromptus littéraires est : contez-nous : un évènement, de la manière qui vous plaira tant que votre écrit - prose ou poésie - contient les mots suivants (dans cet ordre) : fallait bien que ça arrive.

     

     

     

    J'aimais ton regard
    Je me blottissais dans tes bras
    J'adorais l'enlacement de nos corps
    …il fallait bien que nous le vivions !

    Tu disais que tu n'avais jamais aimé ainsi
    Tu prétendais que rien ne changerait
    Tu paraissais pourtant sincère
    … il fallait bien que nous avancions !

    Il faisait si beau
    Il me semble que le soleil brillait toujours
    Il fait si froid maintenant
    … il fallait bien que les saisons changent !

    Nous étions si heureux
    Nous voulions refaire le monde
    Nous nous aimions
    … Il fallait bien que ça cesse !

    Vous ne pouvez pas comprendre
    Vous pensiez que ça ne durerait pas
    Vous n'aviez pas tort
    … Il fallait bien que ça arrive !

    Ils m'assurent que ça passera
    Ils pensent que je renaîtrai
    Ils prétendent que je suis encore belle
    … Il fallait bien qu'ils disent quelque chose !
     

     

     

  • Atelier d'écriture - "caresses de doigts effilés"

    rido .jpg"L’art d’aimer ?
    C’est savoir joindre à un tempérament de vampire
    la discrétion d’une anémone
    ."
    Cioran

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des Impromptus littéraires : 

    écrivez une histoire avec le ton, le style, le genre que vous voudrez, mais elle devra impérativement commencer par cet incipit : "Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient ..."

     

     

     

     

     Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient sa peau.

    Ils débutèrent par le front, chaud….

    Effleurèrent ses lèvres gourmandes,

    glissèrent sur le menton,

    coulèrent dans le cou,

    se posèrent entre les seins.

    Là, ils déclenchèrent un frisson…

    Il eut un temps d’hésitation

    puis ils reprirent leur pérégrination

    et se fixèrent sur le cœur.

    D’un coup d’ongle, le fendirent en deux

    « Tu m’as aimé, jamais plus tu ne m’oublieras »

    Dit-il en riant ténébreusement…

    Au réveil, elle se sentit morcelée

    C’était comme si deux cœurs battaient en elle,

    Elle put alors aimer moins fort…. mais deux fois plus…

  • “Passé les bornes, y'a plus de limites"

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    "Pourquoi acheter un journal

    quand on peut acheter un journaliste ?"'

     

    Bernard Tapie

     

     

     

     

     

     

    Michel Onfray

     


    Petit coup de gueule….

    Parce que quand les journalistes font mal leur boulot,
    ça énerve !!!!

     Dommage que Jacqueline de Linares ne se documente pas avant d'écrire ses articles....

    ___________________________________________________________________________

     

    Nº2338 - SEMAINE DU JEUDI 27 Août 2009

     
    Du collège de France à l'Université populaire du Quai-Branly...

    Cette année , je me cultive


    Dans de prestigieuses institutions, grands savants et spécialistes de haute volée donnent des cours en libre accès trop souvent méconnus. Avis aux amateurs.

     
    Ecouter les grands noms de la science, Ede l'histoire, de la littérature et de la sociologie. Eventuellement dialoguer avec eux. Gratuitement. Sans réservation ni inscription. Ni diplômes. Des trésors de matière grise sont à notre disposition et pourtant beaucoup d'entre nous l'ignorent. Des conférences, des rencontres, des cours passionnants sont proposés régulièrement par de prestigieuses institutions. Qui sait qu'au Collège de France, à Paris, il suffit de se présenter vingt minutes avant le cours ? La légende dit même que certains SDF du Quartier latin connaissent, eux, le tuyau. Même si, comme on le précise dans l'établissement créé par François Ier,«ce n'est pas de la vulgarisation», les 56 professeurs étant invités à enseigner sur leurs recherches.

    Pour tous les goûts.

    A l'inverse, la crème des spécialistes est tenue de mettre le savoir à portée de tous au Collège de la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris. «Je n'oublierai jamais le jour où le physicien Carlo Rovelli est parvenu à fasciner son auditoire en parlant de la «gravité quantique»», raconte Roland Schaer, directeur du domaine Sciences et Société de cet établissement. Ici, les conférences ont lieu en fin d'après-midi ou le samedi pour attirer les travailleurs. Tout comme à l'Université populaire du Musée du Quai-Branly ou à l'Université de Tous les Savoirs, rue des Saints-Pères, à Paris : on y partage ce souci de pédagogie vers le plus grand nombre.
    Quant aux programmes, il y en a pour tous les goûts. Au Collège de France, le grand public trouvera son bonheur plutôt en sciences humaines, en allant par exemple écouter l'historien Pierre Rosanvallon s'interroger sur «Qu'est-ce qu'une société démocratique ?», ou en suivant le cours ?- très couru - du titulaire de la chaire Milieux bibliques Thomas Römer sur «Le cycle d'Abraham». Très cotées également, les prestations d'Antoine Compagnon qui traitera cette année de «L'écriture et la vie» autour de Montaigne, Stendhal et Proust.
    Bon à savoir : au Collège de la Cité
    des Sciences, on ne parle pas que de sciences exactes. Certes, on pourra y approfondir ses connaissances sur le Neandertal, les télescopes géants, le réchauffement de la planète, ou le cerveau. Mais la crise financière sera décortiquée par des économistes de qualité et plusieurs spécialistes, dont le psychiatre aux multiples best-sellers, Christophe André, évoqueront le fonctionnement des émotions.
    L'Université populaire du Musée du Quai-Branly a eu la bonne idée, sous la houlette de la philosophe Catherine Clément, d'appréhender l'histoire de la colonisation à travers les stéréotypes (l'historien Pap N'Diaye reviendra sur «Y'a bon Banania») et les matières premières avec l'écrivain Erik Orsenna, devenu spécialiste de l'eau et du coton. Quant à l'Université de Tous les
    Savoirs, elle profite de l'année de la Turquie pour entamer la saison avec dix conférences sur l'histoire, l'économie, la politique et les moeurs de ce pays.

     

     

    «Et nous ?», hurleront nos lecteurs «en région» ! Qu'ils se rassurent. Les Lyonnais se verront proposer les rencontres (hélas ! payantes) de la très active Villa Gillet avec des dizaines d'écrivains et de philosophes, dont le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk. Quant aux Marseillais, ils pourront assister aux conférences gratuites de l'association Echange et Diffusion des Savoirs à l'Hôtel du Département. «Nous avons des habitués, dit son animateur Spyros Theodorou. Je pense à un patron de bistrot du 12e arrondissement qui ferme son établissement pour être des nôtres, et aussi une grande bourgeoise, deux chômeurs, des élèves de prépas...» Cette année, autour du concept de crise, on entendra le philosophe Bruno Latour, le sociologue Robert Castel, le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond...
    Et, miracle d'internet, pour les provinciaux, les au
    dite
    urs de pays lointains, les malades ou simplement les casaniers : plusieurs de ces institutions proposent le téléchargement des cours - y compris des années précédentes.

    Paris - Lyon - Marseille

    Paris
    - Collège de France :www.college-de-france.fr
    - Cité des Sciences et de l'Industrie :www.cite-sciences.fr
    - Université populaire du Quai-Branly :www.quaibranly.fr
    - Université de Tous les Savoirs :www.utls.fr

    Lyon
    - Villa Gillet :
    www.villagillet.net

    Marseille
    - Echange et Diffusion des Savoirs :04-96-11-24-50.

     

    Jacqueline de Linares
    Le Nouvel Observateur
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    Non, vous n’êtes pas en train d’inventer le concept de l’Université Populaire à Paris !!

    Cela fait un peu querelle de clocher, mais tout de même ! On ne peut pas ignorer et dénigrer ce qui se fait ailleurs, même si c’est en province !

     

    Michel Onfray a créé l'université populaire de Caen en octobre 2002 –
    Vous en conviendrez, cela fait tout de même quelques années !

     

    En octobre et à l’UPL - ce qui signifie « Université Populaire de Lyon » - 

    débutera la 6ème année de cours (accès libre et gratuit).

    Mme Françoise Bressat fait un bon boulot et nous avons des profs remarquables, (j’ai déjà parlé de Philippe Corcuff en ces lieux)  les conférences sont toujours particulièrement enrichissantes.
    Sur le site, possibilité de les écouter.

     

    D’autres villes ont leur université populaire... cf ici

    Pour n’en citer que quelques-unes : Nimes, Arras, Avignon, L’Ile Maurice…

     

    Non, Paris, n’est pas le centre de la France, ni du monde du reste !

     
    Vous trouverez ci-dessous la réponse pertinente de Danièle Lavenir
    qui vient de monter une UP à l’Isle d’Abeau…

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    A Jacqueline de Linares

     

    Hors de Paris, depuis longtemps  on ne se cultive pas, on pense !

     

    « La première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version  vise des objectifs semblables bien qu'actualisés  : démocratiser la culture et dispenser  gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale. »

    Michel Onfray

    Il crée sur ce principe l’Université Populaire de Caen en 2002 et donne sa Contre-Histoire de la philosophie.

     

    Suivront  entre autres, les Universités Populaires de Lyon, d’Arras, de Narbonne, Avignon, Tence (HAUTE LOIRE….) Boston (USA….), Grenoble, et l’Isle d’Abeau (ISERE). Les cours sont gratuits et libres, souvent en ligne ou téléchargeables !

    Les enseignants sont bénévoles même si ils sont très cotés - histoire de se moquer des valeurs boursières et intellectuelles !

     

     A Lyon par exemple, l’excellente Université Populaire propose sa 6ème rentrée le jeudi 1er octobre. Le thème de l’année 2009/2010, bien loin des préoccupations BoBolandaises de nos parisiens est “PASSÉ LES BORNES, Y A PLUS DE LIMITES” (Ça tombe bien).  Le programme contient 80 conférences données par d’éminents professeurs d’université aussi  brillants que sympathiques et surtout engagés dans  leur mission d’éducation populaire.

     

     Dans nos cours, en province,  il n’y a que des hommes et des femmes. On ne sait pas trop s’ils sont chômeurs, cadres, employés ou SDF parce que ça ne sert pas nos apprentissages des savoirs et ça ne conforte pas la légitimité d’éducation populaire des cours. On s’en fiche, On se tient chaud ensemble et on échange nos stylos.

     

    A Paris, apparemment puisqu’il y est souvent question d’apparence, je vous cite   La légende dit même que certains SDF du Quartier latin connaissent, eux, le tuyau. Même si, comme on le précise dans l'établissement créé par François Ier, «ce n'est pas de la vulgarisation ».

    Vous parlez de légende pour à la fois insérer le doute et certifier d’une possible démocratisation des savoirs sans vulgarisation surtout. BoBoland se dévergonde avec des pauvres à la fac populo ! Mais c’est tellement branché par ces temps de crise !

    Et puis ce sont des SDF du quartier latin le haut du panier de la misère parisienne.

     

    A  l’Isle d’Abeau, notre  rentrée sera consacrée aux médias.

    Le premier cycle de cours s’intitulera De l’information à l’opinion.

    Les médias dans la guerre des classes ou les silences de l’info par François Ruffin

    Tous les médias sont-ils de droite ? par Mathias Reymond

    Médias et mobilisations sociales par Olivier Champod

    Les enjeux de la critique des médias par Henri Maler

    Autant dire que nous prendrons la peine de commencer ce cours par la lecture de cet article devant 300 auditeurs afin de démarrer l’année universitaire joyeusement, parce qu’en province au lieu de se cultiver non seulement on pense mais en plus on rit beaucoup !

     

    Je cite notre amie F.Bressat de l’Université Populaire de Lyon pour vous rassurer sur notre désespérance  culturelle provinciale  « Nous espérons que chacun et chacune, trouverez bonheurs et trésors dans l’abondante mine de connaissances offertes, une fois encore, par des enseignants généreux et disponibles qui nous prouvent, chaque année et en nombre croissant, que le partage des savoirs n’est pas une Utopie. »

    J’ajouterai que le partage sincère des savoirs reste visiblement  un combat.

     

    A quand le prochain article sur l’excellence de la saucisse de Morteau où vous pourrez  informer les Francs-Comtois que s’ils n’ont pas le privilège de connaître cette subtile nouveauté culinaire, ils peuvent l’acheter en ligne chez Fauchon ?

     

    Danièle Lavenir

    UP de l’Isle d’Abeau

    Septembre 2009

  • C'est toujours la crise....

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    "De tous ceux qui n'ont rien à dire,

    les plus agréables sont ceux qui se taisent !"

    Coluche

     

     

     

     

    Je trouve ceci dans ma bal ce matin !  Pas mal  :

     

    Les boulangers et les patissiers ont des problèmes croissants.
    Chez Renault la direction fait marche arrière. Les salariés débrayent.
    A EDF les syndicats sont sous tension.
    Chez Tampax: coup de sang de la CGT.
    Les bouchers se battent pour défendre leur beefsteak.
    Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce. Ils en ont assez de se faire plumer.
    Pour les couvreurs, cette nouvelle loi est une tuile.
    Les faïenciers en ont ras le bol.
    Les chapeliers en ont ras la casquette
    Les éleveurs de chiens sont aux abois.
    Les brasseurs sont sous pression.
    Les cheminots menacent d'occuper les locos. Ils veulent conserver leur train de vie.
    Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.
    Les pédicures travaillent d'arrache-pied pour de faibles revenus.
    Les ambulanciers ruent dans les brancards.
    Les pécheurs haussent le ton.
    Les jardiniers n'ont plus un radis.
    Les céréaliers n'ont plus de blé.
    Et... Les prostituées sont dans une mauvaise passe.

  • Solaire !

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    "Pères et maîtres, je le demande : qu'est-ce que l'enfer ?
    Je maintiens que c'est la torture d'être incapable d'aimer."

    Dostoïevski

     

     

     

    On cherche dans les petites annonces, on est effrayé par le prix d’un chien de race, et puis on se dit qu’importe qu’il soit berger allemand comme Jenny ou issu d’un croisement peu probable. Et puis le beau-père me passe un coup de fil, une portée d’adorables poilus est à prendre. Ils ont plus de deux mois ½..
    Nous découvrons donc la mère attentionnée et toute sa progéniture qui court dans tous les sens. La race de la mère est indéfinissable. Et les petits sont de tous les genres, deux « type berger », (mais ils sont réservés) et pour les autres, certains ont des petites pattes, d’autres des grandes, des museaux longs, des museaux ronds, des pelages noirs, d’autres fauves, des poils ras et un seul, tout cotonneux… avec des grosses pattes et un air attendrissant.
    Le choix est vite fait.
    En rentrant sur Lyon, toute la famille cherche un nom à ce nouveau compagnon.
    Il y a bien eu un Soleil Vert, un Soleil Rouge,  il y a un radieux Soleil Bleu, et pourquoi pas un soleil tout noir, ce sera Hélios !
    Après une nuit calme, il découvre le jardin - son territoire et  fait la connaissance des matous….
    Il n’a aucun a priori sur les félins et du coup est vite rappelé à l’ordre quand il s’empresse de venir s’y frotter : coup de pattes, souffle court, dos rond, poils hérissés.. Il cherche alors vite refuge vers sa nouvelle « manman » d’adoption, je le rassure… Mais du coup, il ne me lache plus… je teste la justesse de l’expression « suivre comme un petit chien »….
    Je décide alors de faire le tour du jardin avec lui, et la joyeuse troupe me suit,  le jeune canin qui a peur de me perdre et marche dans mes pas - dans mes pieds serait plus juste, suivi par les félins curieux qui le surveillent.
    Heureusement que le ridicule ne tue pas parce que franchement la scène est risible !

    C’est lundi, je vous souhaite une belle semaine, baignée par le soleil, qu’importe sa couleur, qu’importe le flacon, pourvu….