UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cowboys fringants

  • En Berne...

    concert.jpeg
    Plus d’cheveux mais toutes mes dentsEt quand je r’garde en avantY’a comme un flou dans le temps
    Tantôt le doc passeraMe donner mes résultatsEt je saurai si oui ou nonJ’ai des chances de guérison
    Mes bougies d’anniversaireS’ront peut-être bien les dernièresMais je n’suis même pas fébrileJ’ai en moi cette force tranquille
    Des gens qui sont habituésÀ voir la mort rôder
    J’ai tout surmontéLa tête baisséeSi j’redescends la côteCe s’ra la tête haute
    Si je suis au bout d’la routeDe ma vie beaucoup trop courteJ’partirai quand même en paixSans éprouver de regrets
    Car même si j’ai encore la flammeJ’ai en moi cette vieille âmeDe ceux pour qui la sagesseA remplacé la jeunesse
    Et qui m’a fait garder espoirDans les moments les plus noirsMais qui a aussi tempéréMes victoires à l’arraché
    J’me s’rai tenu comme un roiFace à ce cheval de TroieSans me plaindre de la douleurEt sans pleurer sur mon malheur
    Que je survive ou que je meureMaintenant je n’ai plus peur
    J’ai tout surmontéLa tête baisséeSi j’redescends la côteCe s’ra la tête haute
    C’est ma fête j’ai 19 ansPlus d’cheveux mais toutes mes dentsJe soufflerai les bougiesLes dernières de ma vie
    Le doc me l’a confirméLe mal a trop progresséUne affaire de quelques semainesPeut-être deux mois à peine
    Les yeux qui flottent dans l’eauDans un dernier soubresautDe colère et d’impuissanceIl faut accepter l’évidence
    Ce n’est plus le temps pour les larmesJe dois rendre les armes
    J’ai tout surmontéLa tête baisséeMaintenant j’redescends la côteMais j’ai la tête hauteMais j’ai la tête haute

    Lire la suite

  • Tiens bon la barre...

    marie-annick lepine, cowboys fringants

     

    "Il n’y a pour l’homme que trois événements :
    naître, vivre et mourir.
    Il ne se sent pas naître,
    il souffre à mourir,
    et il oublie de vivre." 

    Jean de la Bruyère

      

    L’homme peut être pensant, certes, mais il n’en reste pas moins un roseau, qui plie et qui finit tout de même par se rompre…

    Non, nous ne sommes pas égaux, nous ne le sommes jamais.

    Pour certains, leurs vies seront longues, si longues, qu'elles finiront par  s’effilocher. Leurs corps faibliront, se dilueront, les mémoires flancheront, se réinventeront ou ne seront plus…  des vieux « qui ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit » disait Jacques Brel. 

    D’autres ne feront pas de vieux os. Certains décrocheront à 27 ans, ou plus tard, ne trouvant toujours pas le sens.. Ou alors, ils tireront leur révérence, parce qu’ils n’auront pas le choix, il faut bien le reconnaître, ils se seront battus, auront cherché la parade, auront essayé de comprendre, en voulaient encore pourtant, n’auront cessé d’y croire. Monsieur David Servan-Schreiber était un homme intelligent, charismatique.  Il pensait que "la science ne doit pas devenir un dogme, sa vocation d'origine est d'ouvrir des portes. » Il a fait un passage dans la jungle, a défriché, mais a fini par déposer les outils. Parce qu’au final l’homme reste bien impuissant devant ce genre de chose !

    N’oublions pas ceux qui se croient vivants parce qu’ils « nettoient » l’humanité, eux, ont un but ! Ils exterminent, tirent dans la masse ou posent leur bombe. Leur vie n'est alors que le moyen d'accomplir leur "mission"..

    L’homme et sa toute puissance de pacotille se croit grand et fort, il pense avoir la main mise sur tellement de choses, et puis il est ramené à sa condition d’apprenti sorcier qui brasse de l’air ! La Nature se charge de le rappeler à l’ordre. Alors, il prétend vouloir changer le monde, le rendre meilleur. Mais depuis qu’il est sur sa petite planète, qu’a-t-il fait ?

    Aujourd’hui, certains de nos frères crèvent, encore, comme des chiens, de faim, de soif, par manque de soin, ou par manque d’amour…

    Facile de jeter la pierre dans la mare me direz-vous, vous aurez complètement raison, n’empêche que….

    Il est vrai que nous avons pris le bateau en marche, il nous faut « se relever, Avant de tomber, Tomber, Tomber et nous relever, Retomber, Tomber et nous relever, Chacun dans sa solitude, Cultive ses certitudes, Qui par instinct de survie, Confortent nos vies » texte des Cowboys Fringants. Je suis allée les applaudir il y a quelques jours au théâtre antique de Vienne. Dés le début du concert, nous étions tous sous la pluie, mais que le moment était bon ! Une telle osmose ! L’impression d’un nuage de bonheur posé en ce lieu, un concert bon enfant, du bonheur partagé.  Cela fait un bien fou !!!  

    La vie est donc parsemée de petits, de grands bonheurs, de douceur, de tendresse, de petites de grandes peines, de déchirures, d’accompagnements et d’abandon, de détachement, de haine. Il nous faut faire avec tout cela ! Certains règlent leur compte, d’autres tentent de trouver d’autres voies…  « Mais au bout du chemin dis-moi c’qui va rester… » 

  • Les Cowboys Fringants à Tony Garnier - Lyon

    "Prépare-toi, petit garçon
    Elle s'ra longue l'expédition
    00 516.jpgEt même si on n'en revient jamais vivant
    Il faut marcher droit
    devant"

     Les Cowboys Fringants

     

     

     

    Ok, deux à la suite, cela fait beaucoup, mais voilà, hier, c’était la sortie de famille. Nous allions au concert des CF, mon homme et deux de mes garçons. La date était attendue depuis longtemps. Nous mangeons un bout sur le pouce et au moment de partir, mais où sont les places ? Pas moyen de les trouver…. L’angoisse monte, les secondes passent, puis les minutes…. Nous n’allons tout de même pas rester à la maison avec 4 places de concert dans un coin. On s’imagine les retrouver demain ! Non, pas possible, tout le monde cherche, remue, s’agite…. En principe on les range dans un tiroir que tout le monde a ouvert 3 fois de suite. J’arrache ce tiroir et miracle, elles étaient tout au fond…. C’est alors la joie, on monte dans la voiture, et on arrive enfin !

     

    Mes garçons avaient déjà vu les CF, lors de leur 1er concert à Lyon. Nous étions au premier rang au Ninkasi. Là, c’est une autre échelle, Tony Garnier est une salle immense, inhumaine. Ils sont impressionnés par le volume, par la foule… Le concert débute ¼ d’heure après l’heure prévue. Pas de première partie, pas d’attente frustrante, pas de réglages d’instruments interminables, tout est nickel.

    Même les filles pas comme moi adorent ce genre de concert. Comment pourrait-il en être autrement ? Que peut-on leur reprocher ?

    Certaines tordront le nez et parleront de leur accent déroutant….

    Et les filles comme moi répondront que sur scène on comprend que c’est ce qui fait leur charme. Parce que Karl sans cela ou sans sa cravate, se serait  « Comme un manouche sans guitare ».  Tout est parfait. Des jeux de lumières sensationnels, une qualité de son irréprochable. Et une bande de jeunes qui donnent, on a envie de monter sur scène de danser avec eux. Un concert festif, où l’expression « que du bonheur » prend tout son sens. Des textes gais, émouvants, une générosité qui transpire de partout. Une joie immense de retrouver ces cousins lointains plein de joie de vivre. Une Marie-Annick séduisante et d’une pétillance, d’une énergie,  d’un charme renversant. Un Karl étonnant, attendrissant. Des musicos bluffant…. J’imagine que tous mes comptes-rendus de concert les concernant doivent être les mêmes. Mais c’est chaque fois, la même impression…

    Toute une série de rappels où ils ne se sont pas faits prier pour revenir chanter !

    Et puis avec Planète Urgence, une entrée = 1 arbre, et du coup, j’imagine que 3600 arbres seront plantés grâce à cette soirée, cela rend encore plus heureux. On a la conscience plus tranquille du dérangement, de l’énergie déployée, même si, pour être tout à fait honnête, on s’en préoccupait assez peu !  J’ai tout de même pensé à mon futur voyage qui approche à grands pas. Dans quelques jours je serai dans le désert avec mon amie Soleil Bleu… là, il nous faudra faire avec peu. Et j’ai songé que j’ai une chance immense de pouvoir naviguer entre ces deux mondes. Là-bas, il me suffira de contempler le ciel étoilé pour penser à  ceux que j’aime et qui seront loin de moi, à toutes ces « étoiles filantes » qui ont fait ce que je suis…

     

    Les filles comme moi se demandent :

     « Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
    De notre p'tit passage dans se monde effréné
    Apres avoir existé pour gagner du temps
    on s'dira que l'on était finalement

    que des étoiles filantes... »
    CF

     

     et pour ceux qui ne connaissent pas les Cowboys Fringants,  cela donnait un peu cela  :

    http://www.youtube.com/watch?v=6JW-BkEQGoI&feature=related

    Merci Antoinead

     

    http://www.youtube.com/watch?v=GfebsssgraA&feature=PlayList&p=8D92917AFF383F6A&index=0&playnext=1

    Merci Lelorien

     

  • Plus trop envie d’écrire….

    coluche.jpg

      « Prépare toi petit garçon,
    Elle s’ra longue l’expédition,
    Et même si l’on n’en revient jamais vivant,
    Il faut marcher droit devant »
    Droit devant
    C.F.

     

     

     

     
    Je ne sais pas trop ce qui m’arrive, je ne suis pas inspirée, alors de quoi parler ?
    Je fais l’impasse sur le krach boursier, les jours qui raccourcissent, le soleil qui joue à cache-cache…

    Un peu déçue par le film d’Antoine De Caunes : Coluche
    Il y perd un peu de sa magie ( j’ai pas trop aimé le côté caviar, pétard, fêtard)
    Par contre, ce film décrit bien le basculement de l’homme qui fait une proposition pour se marrer et « foutre le bordel » et qui se prend au jeu. Il se sent alors investi d’une mission et aura peur de trahir. On assiste à la naissance du Coluche des restosducœur.
    Le jeu de François-Xavier Demaison est assez remarquable. Quel parcours ! Homme d’affaires à New-York, il prend conscience après le 11 septembre, que cela ne peut plus durer ! Il troque alors son open space contre la scène...

    Je n’ai pas encore vu « Entre les murs »…

    Sortie du nouvel album des CF (Cowboys Fringants). En fait, deux opus presque en même temps !
    L'Expédition : album qui me semble un peu plus cool que les autres… sur leur site on peut trouver les partoches….
    Et dans quelques jours « Un air de déjà vu ».

  • Théatre antique

     

    IMG_1075 x.JPG« Le souvenir de Clémence ne cesse de m’accompagner.
    Il brille à la surface de l’eau »

    Michèle Lesbre – Le « Canapé rouge » 

     

    Hier : Concert à Vienne.

     

    Premier groupe :  Padam…. Je découvre. En discutant plus tard avec Nader le chanteur, il me dit avoir déjà fait 4 albums et passe en octobre au Transbo,  bien sympa !

    La chanson du dimanche : un grand délire ! Génial ! Une ambiance estivale, généreuse, festive ! Un public qui connait leurs textes… Deux types qui ne se prennent pas au sérieux et vraiment formidables ! Il est évident qu’avec eux, personne ne perd sa bonne humeur, meur, meur, meur..... ;-) !

    Java : j’avoue avoir eu du mal avec leurs textes, le rap, pas moyen ! ;-(  

    Luke : j’avais adoré leur deuxième album, le 3ème me plait moins, j’ai réécouté en direct-live, ces chansons-là avec un plaisir IMMENSE, (et là c’est un euphémisme….) Les dernières, bof….  

    Et puis une petite pensée à Françoise qui ne connaissait pas Luke, nous lui avions fait une compil de ce que nous aimions… avec « La terre ferme »…. Nous l’avons laissée repartir…  et quand nous nous sommes retrouvés devant son cercueil, elle avait choisi cette chanson pour la fin de la cérémonie :  

    «Amenez-moi en mer
    Là où l'amour est merveilleux
    Amenez-moi en mer 
    Là où je brûle de mille feux  
    Amenez-moi en mer 
    Là où je m'en crèverai les yeux  
    A l'abri de l'enfer  A l'abri du bon dieu »

    Alors, l’absence, la douleur, les larmes m’ont rappelée à l’ordre.
    Sur le moment, j’en ai voulu à ce groupe d’avoir fait une telle chanson, une chanson qui permette à une petite nana de mettre fin à ses jours  et de trouver les mots justes pour l’accompagner dans la grande bleue qu’elle aimait tant….
    Il m’a fallu du temps pour revenir au concert.
    Il faut du temps... Beaucoup de temps.   

     Puis....  surgit hors de la nuit, le gros nounours et sa charmante violoniste ! J’ai nommé les Cowboys Fringants ! Un public en délire debout, actif, des drapeaux qui volaient…. des bodysurfings non stop, la petite jupette de Marie-Annick, la cravatte de Karl, et les sauts de Jérôme ont enchantés le théatre antique de Vienne hier soir… Ils avaient l’air impressionnés par le lieu, chargé d’histoire (s)  Quelle ambiance ! Ils ont chanté 15 chansons…Quand j’aurai le temps, j’essaierai de mettre quelques vidéos sur Dailymotion ou Youtube, (là, une petite pensée pour Cy-real !)…Je perçois de la tendresse entre les membres de ce groupe et leur public, vraiment j’adore !
    A la fin, les lumières s’éclairent, on remet la musique d’ambiance pour que tout le monde parte et puis non… personne ne bouge, on applaudit, on en veut encore, alors, tout sourire et visiblement très touchés, il reviennent chanter en avant-première Catherine qui sera sur leur prochain album qui sort en Automne ! Yes ! J’attends avec impatience ce nouvel opus !

    Bref, une excellente soirée….

    Ce soir, je vais voir Manu Da Silva… la fête continue… ;-)