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sahara

  • Là-bas, "beau comme on n'imagine pas"...

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    "La vie n’est jamais belle,
    Seules les images de la vie sont belles »

    Arthur Schopenhauer

     

    Je sais que quelque part….

    Les moulas-moulas sont curieux
    Les dromadaires restent près des épineux
    Les fennecs et les gazelles fuient
    La hulotte se moque de la dernière nuit
    Les levers de soleil sont remarquables
    Ses couchers sont inoubliables
    Les dunes chantent et ignorent le monde
    De petites plantes s’accrochent aux semelles vagabondes
    Le puits rassemble les hommes aventureux
    Les touaregs préparent un thé mousseux
    Des touristes marchent dans les pas de Mouley
    Siddih apprécie les soirées où
    Hamah danse sous la lune

    Les hommes se contentent de peu

    À croire que l’essentiel est là !

     

    J’aimais :  

    Françoiso s’endormant dans ma doudoune,

    Ingrid amoureuse de son homme,

    Bébert à la voix mélodieuse,

    Damien heureux,

    Dom cherchant le nom des étoiles,

    Fabio energique et curieux, 

    Olivier scrutant toujours la roche, à la recherche de prises.

     

    Qu’on ne me taxe pas d’être fleur bleue, d’aimer tout le monde… Je répondrai : "non, pas tout le monde !". Pourtant ce groupe était vraiment sympa ! Alors que je baigne actuellement dans un climat de haine, de règlement de compte, de bassesses en tout genre qu’il est doux le souvenir de ce séjour !

      

    On s’attache, on se promet des retrouvailles. Le 1er rv est raté, peu répondent à l’appel. Nous retrouverons-nous un jour ?

     

    J’ai fait un rêve…   Autour d’un feu de bois... La tendresse de Françoiso,  le sourire d’Ingrid… Nous laisserons-nous encore bercer par la douce voix de Bébert, un carré de chocolat suisse offert par Dom, des papillotes de Zeitoun, la joie de Dam, la fraîcheur de Fabio ?

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    Les dunes de Mehedjebat, ALgérie, décembre 2009 

  • Comme des gosses !

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    "J'ai toujours aimé le désert.
    On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien.

    Et cependant quelque chose rayonne en silence... "

    Antoine de Saint-Exupéry

    Elles font partie de mes photos préférées...

    "Grimper la dudune"…. Comme dirait D. pour mieux la descendre…..

    Les hommes du groupe retrouvent alors leur âme d’enfant, ils roulent, rient, sautent, crient.... arrivent en bas dans un drôle d’état, enivrés et heureux. Les femmes s’amusent de les retrouver les cheveux plein de sable, les lunettes écartelées et tant de bonheur dans les yeux !

    Oui, le désert est capable de cela !
    Non, ça ne s'oublie pas !

  • Regard d'enfant....

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    à Mouley,
    à Siddih,
    à Hamah
    à ALi,
    ....

     

     

     

     

     

        

     

     

    "Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
    L’univers est égal à son vaste appétit.
    Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
    Aux yeux du souvenir que le monde est petit !"

    Charles Baudelaire

  • Mais non, le Père Noël n'est pas une ordure !

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     « Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être,
    d’aucun objet extérieur.
    Il ne dépend que de nous. »

     Dalaï Lama

     

     

     

     

     

    Ok, j’ai un peu de mal à imaginer, un vieux barbu descendre de la montagne à cheval -  euh à renne, avec une hotte pleine à craquer de jouets. Dans les milieux autorisés, certains s’autoriseraient même à penser qu’on le verrait traverser le ciel étoilé au-dessus des dunes !!!

    En fait, pas besoin de Père Noël ou d’une quelconque transcendance pour se dire que, parfois, la vie est sacrément belle !

     

     

     

     

    Noyeux  Joël  à  vous  tous.

          Joyeuses  Fêtes

  • Vider le sac !

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    Les petits pots de sables colorés de D.

    "C’est décourageant le sable.
    Rien n’y pousse. Tout s’y efface."
    James Joyce

     


    Voilà j’ai vidé le sac….
    Ben oui, il m’a fallu tout ce temps…

    Il trônait en bas de l’escalier. C’était comme si l’aventure n’était pas terminée, comme s’il suffisait de l’ouvrir...

    Puisqu’il était interdit de ramener du sable, j’avais tout saupoudré….

    J’ai tout sorti…  ce que je ne risque pas d’utiliser de nouveau, ces objets qui symbolisent pour moi cette aventure :

    La lampe frontale, je l’ai rarement allumée. En fait, manger sans voir ce qu’il y avait dans mon bol ne m’a pas trop posé de pb,. Jusqu’à ce que I ou B découvre un asticot dans les dattes, j’ai moins mangé de dattes…. Et puis il y avait la lampe de poche traditionnelle de D qui permettait d’avoir une lueur moins ciblée…

    Pour les soirées « discobar » la lumière du feu de bois suffisait largement, c’était magique, pas besoin de plus de lumière pour apprécier le chocolat suisse de D. et chanter tous ensemble.

    La boussole : mon homme avait peur que je me perde… Je ne l’ai pas utilisé, je ne me suis jamais éloigné du groupe 

    Ma poche d’eau et mes comprimés de Micropur. Indispensable, pas de pb particulier à ce niveau, pourtant à midi nous mangions de belles salades de crudités.

    Les lingettes qui permettaient une toilette rudimentaire mais bien agréable tout de même.

    Le rouleau de PQ, et le briquet. Le premier était appelé « oreiller » nous allions faire un « somme » ou une « sieste »,  les autres attendaient ou prenaient une autre direction….

    Le briquet permettait de brûler le papier, certains ont essayé de tout brûler parait-il…. Non je ne donnerai pas de nom…

    Le deuxième est resté dans les mains de Hama, jeune touareg de 20 ans. C’était « notre » cuisinier. J’aimais son sourire, sa façon d’applaudir, sa façon de danser, le refrain qu’il reprenait systématiquement quand il me croisait, son regard tendre, j’aurai aimé qu’il rencontre mon grand fils, il se ressemblait étonnamment tous les deux. J’aurais aimé parler de sa vie, mais le barrage de la langue limitait nos échanges, nous avions alors "haka, haka..." accompagné d'un sourire....

    Mon linge sale, Hélios s’est tout de suite couché dessus, marrant… Vous allez me parler de l’odeur. Je vous répondrai, même pas. On m’avait dit, tu verras tu ne transpires pas dans le désert. J’ai transpiré ! Certainement moins, et en tout cas personne ne sentait mauvais….

     

    Voilà c’était la rubrique vidage de sac !

     

    Aujourd’hui, il me faut affronter la "grande surface", "remplir" mon chariot, mes sacs, ma voiture, tout vider pour "remplir" le réfrigérateur et mes placards. Le week-end est chargé en retrouvailles de tout genre.  Il est agréable de penser qu’il me sera facile de « décrocher » et de me retrouver, par la pensée, les pieds nus dans la dune...

  • Je l'ai fait !!!

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    "Nous sommes fascinés par cette immortalité sans réellement la souhaiter. Revenons-nous alors aux plaisirs éphémères ? Aux beautés passagères ? Devenons-nous légers ? Cette sensation d’éternité éveillerait en nous l’envie de vivre encore plus intensément dans la fugacité des êtres et des choses afin de s’évader de la pesanteur de la terre. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Car de l’avenir, nous ne savons rien. L’avenir du désert reste lui aussi un mystère, mais si lointain…. Qu’importe que le temps passe, ce qu’il faut, c’est semer de l’immortalité dans notre vie, la rendre éclatante à la lumière des sables. L’inertie des ces étendues semble narguer notre vie si fragile, mais nous la préférons à cette immobilité."

    Eloge du désert – Blanche de Richemont 

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    Bien sûr, je suis revenue
    Bien sûr, je suis rentrée chez moi
    Bien sûr, j'ai aimé retrouver les miens
    Bien sûr, je vais vider le sac,
    Et pourtant…..
    Bizarre, cette impression d'y être encore
    Comme si une part de moi était restée là-bas.
    Il va me falloir encore un peu de temps
    Pour sortir la tête du sable, pour quitter mon état minéral
    Pour affronter la tristesse de ce temps
    Le ciel vide,
    Le soleil absent,
    Les gens pressés, stressés,
    Les objets inutiles, envahissants,
    Les futilités qui occupent nos esprits
    Le bruit et tous ces polluants…
    Etonnant de remonter dans ma voiture, de tomber dans un bouchon.
    A la maison,
    d'ouvrir un robinet pour déclencher une hémorragie de cette substance si précieuse,
    d'appuyer sur un interrupteur pour que jaillisse la lumière,
    J'ai l'impression d'avoir ouvert une porte sur un monde différent,
    de glisser le pied pour que la porte ne se ferme pas....

    Pas envie de faire comme si...
    Pas envie d'oublier
    Pas envie de faire table rase
    Pas envie de rester la même
    Pas envie de fuir..