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Kris de Blog - Page 23

  • Quelques nouvelles du front !

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    « L’enfer, c’est où il n’y a pas de pourquoi »

    Primo Levi 

     

     

    Comment allez-vous ?

    Orage remarquable et spectaculaire dans mon quartier, hier !

    Nous nous souviendrons de cette petite soirée…

    Alors qu’il était prévu un barbec famille/amis, une trentaine de personnes dans mon jardin pour fêter dignement de nouveaux Bacheliers avec Mention !

    Il en a été quelque peu différent : pluie au balcon,  barbec au salon…

    C’est la première fois que le tonnerre m’impressionne autant et qu’il se fait entendre en même temps que de terribles éclairs déchirent le ciel.

    Les plombs de la maison ont sauté…  Après un moment de silence on se regarde tous en se demandant : comment c’est dehors, c’est tombé où ?

    Je suis sortie pour faire un bref état des lieux et voir si les maisons autour étaient toujours là…

    Effectivement, la cheminée d’un de mes voisins a explosé, un autre n’avait plus de courant, plus de téléphone….

    Chez nous, un écran plat a rendu l’âme (celui que nous venions d’acheter comme par hasard ! ) et la vieille TV que nous « supportons » histoire de ne pas la changer tant qu’elle fonctionne, évidemment n’a rien eu…. Comme dirait ma grand-mère, avant tout était fait pour durer…. Ce qui n’est plus le cas des appareils récents, même si ma TV n’a tout de même pas 20 ans ! Du reste ne parle-t-elle que des appareils ménagers quand elle dit cela ???

    L’alim de la Free Box n’a pas aimé cette surtension, non plus…. Alors mon Mc Gyver à moi, m’a fait une installation du tonnerre (et c’est vraiment le coup de le dire) ! Cela pourrait aussi servir de grill pain (paske ça chauffe), de repose-pied (paske c’est un peu volumineux), de ventilateur (paske ça ventile !), donc c’est  juste pour vous dire que tout va bien malgré quelques dégâts matériels…

     

    J’espère que votre dimanche a été moins mouvementé que le mien et que vous êtes tous en pleine forme.

     

    J’attends que mon installation retrouve un peu de dignité…. Et puis je patiente sagement en attendant mes ouakances à moi…. quoique même si ce n’est pas tout à fait encore le cas, comme le dit si justement l’Arpenteur,  ça y ressemble tout de même un peu ! ;-)

  • L I B R E !!!

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    ....De manière générale nous pensions qu'en cas de libération
    par des moyens militaires, certes nous encourions le risque de mourir
    mais qu'il est bon de  mourir en touchant la liberté des mains
    ne serait-ce qu'une seconde…
    Ingrid Betancourt


    2 juillet  2008 :

    Ingrid est libre après 2 321 jours de calvaire dans la jungle…

    11 otages colombiens et 3 américains ont aussi été libérés !

  • 1er juillet

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    « L’esprit a beau faire plus de chemin que le cœur,
    il ne va jamais si loin »

    Proverbe arabe

     

     

     

     

     

     

     

    Non, elle bronze pas sur une plage idyllique,

    non, elle ne découvre une contrée lointaine,

    non, elle n'a pas les pieds dans une eau translucide,

    non, elle n'est pas chasseuse d'images de bestioles fascinantes,

    non, elle n'est pas en train de rencontrer des gens complètement "différents",

    non, elle n'est pas en vacances !

    Elle bosse !!!
    Elle repeint les volets de sa maison. Ils étaient lasurés marron, elle les peint en blanc donc plusieurs couches.
    Elle découvre les joies de la moto. Son homme vient d'acheter un petit bolide et du coup, cheveux aux vents (pas tout à fait parce qu'il y a le casque, mais l'image est tellement moins belle) elle prend plaisir à chevaucher « l'animal » en s'agrippant à son homme, et elle prétend n'avoir pas peur !
    Elle « est foutue, elle mange trop » : salades en tout genre et barbec, et apéro, et puis apéro, et tiens si on se faisait un apéro.... et puis glaces, elle adore les glaces.... ses parfums préférés : pistache, réglisse, praliné, vanille, abricot…. Et puis aussi chocolat, mangue, nougat, crème brûlée, rhum raisin, fruit de la passion, fraise…. etc.… On pourrait dire : toutes, en fait !.... Très gourmande (trop ?)…  elle est foutue, elle... CQFD
    Elle apprécie ces longues soirées d'été, qui s'éternisent dans la fraîcheur de la nuit...
    Elle adore ces moments avec ceux qu'elle aime, les éclats de rire, l'évocation des souvenirs, les projets, les embrassades, les caresses…
    Et puis elle range, elle trie, fait (enfin !) le ménage qu'elle n'a pas fait au printemps par manque de motivation !
    Elle prend des quantités de photos : ses enfants, son homme, ses amis, ses copines, les autres, elle aimerait fixer un regard, un sourire, un geste, un moment, ou l’insecte, l’oiseau, la fleur, le ciel, l’eau….  donc albums et scrapbooking..
    Elle tente de lire encore un peu. A découvert Michèle Lesbre conseillée par l'Arpenteur et pense souvent à Silence parce qu'elle retrouve Homer le personnage de Farrago le soir, ou le matin très tôt, juste avant qu'elle se décide enfin à fermer ses yeux pour dormir quelques heures. Souvent le ronronneux vient s’étaler à côté d’elle, puis elle a trop chaud, elle se bat avec un moustique et finit tout de même par s’endormir !
    Alors les oiseaux se chargent de la faire se lever tôt et c'est tant mieux, elle a tant à faire... Elle sourit en pensant que la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt et en ce moment le planning est chargé, et elle a l’impression de tout prendre !

    Mais elle n'oublie pas ! Non, personne !
    Elle pense souvent à son blog et à cette petite communauté, à ses visiteurs qu’elle délaisse et qu’elle aime pourtant retrouver. Elle songe à ceux qui ont un visage, ceux qui n'en ont pas, ceux qui vont en avoir un, ceux qui garderont leur mystère.... ceux qui prennent des nouvelles, ceux qui s’en foutent… ceux qui répondent mais ne feront jamais le premier pas…c
    eux qui viennent régulièrement, ceux qui laissent un petit mot, ceux qui n'écrivent plus rien depuis longtemps, ceux qui restent dans l'ombre, mais sont là, tout de même, ceux qui n'y viennent plus...

    Bref, un moyen de vous dire que je pense à vous, même si je ne suis pas très présente ici.

    Prenez soin de vous et aimez !
    Faites tout de même attention à votre capital soleil, buvez, profitez de la vie, riez, amusez-vous, bronzez et profitez-en !
     

    Plusieurs concerts en perspective, je viendrai vous faire quelques compte-rendus de ces soirées que j’espère inoubliables.

    Je vous embrasse et à bientôt pour de nouvelles aventures. ;-)

  • Dans la série la nature est étonnante !

    azuré.jpg

    Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.
    Violette Lebon

     

    Alors que nous révisions avec mon fiston son cours sur les éco-systèmes et les chaînes alimentaires, je viens de découvrir la vie palpitante de l’azuré du serpolet.

    Ou l'histoire d'un papillon dont la vie dépend d'une plante et d'une fourmi…

    Voilà donc l’histoire d’un étonnant petit papillon bleu : l'azuré du serpolet (Maculinea Arion - Groupe des Lycènes bleus). Il est protégé en France, plutôt sédentaire il ne vit que quelques jours et est univoltine (terme a replacer, en plus c’est tout mignon, pour dire qu’il n’a qu’une génération par saison). Revenons à nos arions, si tout se passe bien, en juillet,  dame azurée est rapidement fécondée. Elle dépose alors ses oeufs un à un sur les Serpolets (sorte de thym), choisissant les plus grandes grappes de fleurs ; les plantes les mieux exposées au soleil mais à l'abri du vent. La chenille va alors se nourrir de la fleur, des feuilles... Puis elle se laisse tomber au sol et attend d'être trouvée par une fourmi, mais pas n’importe laquelle, non, une du genre Myrmica (M. sabuleti), qui va la "traire"  puis va l'adopter comme sa propre larve et  la transporter dans sa fourmilière. La chenille y passe l'hiver, bien au chaud, bien nourrie par les œufs et larves de ses hôtes (gourmande, elle peut tout de même « dévorer » 600 larves de fourmis !) Elle exsude une sécrétion qui lui permet d'être tolérée voir même appréciée par les fourmis, en effet, contre quelques caresses de leurs antennes, ces dernières seraient récompensées par un miellat sucré produit par les glandes dorsales de la larve. …. Enfin,  au début de l'été elle éclot et va prendre le soleil, puis compagne, puis œufs, puis larves, puis fourmilière….

    En Angleterre, cette espèce a disparu à cause de la disparition des lapins atteints de myxomatose….les herbes étaient trop hautes…  disparition du serpolet, puis de cette fourmi… le cycle de ce papillon n’était alors plus possible ! Plus de lapin, plus de papillon….

    On ne s’en lasse pas, la nature est tellement surprenante !!! ;-)

    http://www.ecologie.gouv.fr/Le-papillon-avait-besoin-du-lapin.html

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Maculinea_arion

  • Bac Philo 2008

    bac.jpg

    Le bac, c'est comme la lessive :
    on mouille, on sèche... et on repasse.
    Henri Troyat

     

    Ça y est, c'est fait, tous les élèves de terminale ont rendu leur copie de philo….

     Le cru 2008 :

    Série L (coefficient 7)
    - La perception peut-elle s’éduquer ?
    - Une connaissance scientifique du vivant est-elle possible ?
    - Expliquer un extrait des “Cahiers pour une morale” de Sartre.

    Série S (coefficient 3)
    - L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
    - Y a-t-il d’autres moyens que la démonstration pour établir une vérité ?
    - Expliquer un extrait de “Le monde comme volonté et comme représentation”de Schopenhauer.

    Série ES (coefficient 4)
    - Peut-on désirer sans souffrir ?
    - Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
    - Expliquer un extrait de “De la démocratie en Amérique” de Alexis de Tocqueville

     Qu’auriez-vous choisi ?
    Moi j'aurais hésité entre la perception, l’art, le désir ou connais-toi toi-même… ;-)

  • Dans les secrets du confessionnal...

    Abbe_de_Lattaignant.jpgUne fois n'est pas coutume,
    voilà donc un petit billet sur un homme d'église.....

     

     

     

    Gabriel-Charles de Lattaignant (1697-1779)  fut destiné à l'état ecclésiastique, puisqu’il était le cadet d’une famille aristocratique, ce n’est donc en rien une vocation, comme le rappelle un couplet rageur de la célèbre chanson J'ai du bon tabac, dont il a écrit quelques couplets :

     

    Un noble héritier, de gentillhommière
    Recueille tout seul un fief blasonné
    Il dit à son frère puîné
    « Sois abbé, je suis ton aîné ! »

     

    mais en ce qui me concerne c’est cette poésie galante que j’apprécie le plus… ;-)

     

    - Le Mot et la Chose -

    Madame, quel est votre mot
    Et sur le mot et sur la chose ?
    On vous a dit souvent le mot,
    On vous a souvent fait la chose.
    Ainsi, de la chose et du mot
    Pouvez-vous dire quelque chose.
    Et je gagerai que le mot
    Vous plaît beaucoup moins que la chose !

    Pour moi, voici quel est mon mot
    Et sur le mot et sur la chose.
    J'avouerai que j'aime le mot,
    J'avouerai que j'aime la chose.
    Mais, c'est la chose avec le mot
    Et c'est le mot avec la chose ;
    Autrement, la chose et le mot
    À mes yeux seraient peu de chose.

    Je crois même, en faveur du mot,
    Pouvoir ajouter quelque chose,
    Une chose qui donne au mot
    Tout l'avantage sur la chose :
    C
    'est qu'on peut dire encor le mot
    Alors qu'on ne peut plus la chose...
    Et, si peu que vaille le mot,

    Enfin, c'est toujours quelque chose !
    De là, je conclus que le mot

    Doit être mis avant la chose,

    Que l'on doit n'ajouter un mot

    Qu'autant que l'on peut quelque chose

    Et que, pour le temps où le mot

    Viendra seul, hélas, sans la chose,

    Il faut se réserver le mot

    Pour se consoler de la chose !

      Pour vous, je crois qu'avec le mot
    Vous voyez toujours autre chose :
    Vous dites si gaiement le mot,
    Vous méritez si bien la chose,
    Que, pour vous, la chose et le mot
    Doivent être la même chose...
    Et, vous n'avez pas dit le mot,
    Qu'on est déjà prêt à la chose.

    Mais, quand je vous dit que le mot
    Vaut pour moi bien plus que la chose
    Vous devez me croire, à ce mot,
    Bien peu connaisseur en la chose !
    Eh bien, voici mon dernier mot
    Et sur le mot et sur la chose :
    Madame, passez-moi le mot...
    Et je vous passerai la chose !

     

    Jolie, cette petite coquinerie, non ?

  • J'ai aimé...

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    « Moi, j'ai aimé très souvent
    Aimé longtemps puis énormément
    Et je les ai tous perdus
    Car comment aimer, je ne l'ai jamais su »
    Diane Tell

    Les beaux jours arrivent et comme je manque d’inspiration,
    je vais publier des petits textes qui me touchent.

    Je commence avec
    Alfred Louis Charles de Musset, 1810- 1857
    On ne badine pas avec l'amour -

    Acte II Scène 5 – Réplique de Perdican

    Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ”

  • Atelier d'écriture - "La pièce était trop calme"

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    "Et s'ils tremblent un peu
    est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non,
    qui dit : je vous attends"
    Jacques Brel

    La nouvelle consigne :
    "Le texte que vous devrez rédiger devra obligatoirement débuter par la phrase :
    La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée".

    C'est une courte citation extraite du roman Les Voix de l'asphalte de Philip K. Dick.
    Cette dernière indication pourrait être (ou pas) un fil directeur à votre réflexion... "




    "La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée". De toute façon elle était seule et à quoi pourrait-elle penser ? Elle avait beau chercher, elle n’en avait aucune idée…

    La pendule indiquait 9 h 30… Elle était dans une cuisine, que faisait-elle ici ?
    Elle vit sur le réfrigérateur quantité de photos et de post-it, elle en lut quelques-uns avec attention :

    « Je t’aime », « Je reviens vite », et puis :
    10 h : aller à la boulangerie…
    11 h 30 : mettre la table.
    12 h : Midi - Repas – Nous déjeunons ensemble.

    Encore 9 h 30 à la pendule…
    Ça y est, elle se souvenait, il lui fallait mener à bien tout le programme écrit de cette journée.
    Il allait rentrer tout à l’heure, il devait être fier d’elle, encore aujourd’hui, encore une fois…
    Par quoi fallait-il commencer ?

    Toujours 9 h 30…
    Mais pourquoi les aiguilles de la pendule ne bougent-elles plus ?

  • Parce qu'il le vaut bien !

    « Petit à petit, les chats deviennent l'âme de la maison. »
    Jean Cocteau

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    Une petite pensée pour Roussette et Béa....

    Gribouille nous avait prévenus, pluie assurée ! ;-(

  • Fais-le !

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    Tirons notre courage de notre désespoir même.
    Sénèque
     

     

     

     Les enfants étaient seuls
     

    Leur mère était partie de bon matin et elle les avait confiés à la garde de Marina, une jeune fille de 18 ans qu’elle engageait parfois quelques heures pour les garder, en échange de menus gages.
    Depuis la mort du père, les temps étaient devenus trop durs pour risquer de perdre son travail chaque fois que la grand-mère tombait malade ou s’absentait de la ville.
    Lorsque le petit ami de la jeune fille appela Marina pour l’inviter à faire une promenade dans sa voiture toute neuve, elle n’hésita pas longtemps. Après tout, les enfants dormaient, comme tous les après-midi, et il ne se réveilleraient pas avant 5 h.
    Dès qu’elle entendit le klaxon, elle attrapa son sac et décrocha le téléphone. Elle prit la précaution de fermer la porte de la chambre et mit la clé dans sa poche. Elle ne voulait pas prendre le risque que Pancho se réveille et descende l’escalier à sa recherche : il n’avait que 6 ans, dans un moment d’inattention, il pourrait tomber et se blesser. De plus, pensa t-elle, si cela arrivait, comment expliquerait-elle à sa mère que l’enfant ne l’avait pas trouvée ?
    Ce fut peut-être un court-circuit dans le téléviseur allumé ou dans une lampe du salon, ou alors une étincelle dans la cheminée ; toujours est-il que lorsque les rideaux commencèrent à brûler, le feu atteignit rapidement l’escalier de bois qui conduisait aux chambres.
    La toux du bébé, causée par la fumée qui s’infiltrait sous la porte, le réveilla. Sans réfléchir, Pancho sauta du lit et se débattit avec la poignée pour ouvrir la porte,  mais il n’y parvint pas.
    De toute façon, s’il y était arrivé, lui et son petit frère de quelques mois auraient été dévorés en quelques minutes par les flammes.
    Pancho cria, appelant Marina, mais personne ne répondit à ses appels au secours. Aussi courut-il vers le téléphone qui était dans la chambre (il savait comment composé le numéro de sa mère), mais la ligne était occupée.
    Pancho comprit qu’il devait sortir son petit frère de là. Il essaya d’ouvrir la fenêtre qui donnait sur la corniche, mais il était impossible à ses petites mains de dégager le loquet de sécurité et, même s’il y était arrivé, il y aurait encore fallu détacher le grillage que ses parents avaient installé en guise de protection.
    Lorsque les pompiers finirent d’éteindre l’incendie, le sujet de conversation de tous était le même :
    Comment cet enfant si jeune avait-il pu briser la vitre, puis faire sauter le grillage avec le porte manteau ?
    Comment avait-il pu porter le bébé dans un sac à dos ?
    Comment avait-il pu marcher sur la corniche avec un tel poids et se laisser glisser le long de l’arbre ?
    Comment avait-il pu sauver sa vie et celle de son frère ?

    Le vieux capitaine des pompiers, homme sage et respecté, leur donna la réponse :
    « Pancho était seul… il n’y avait personne pour lui dire qu’il n’y arriverait jamais. »

    Jorge Bucay
    « Je suis né aujourd’hui au lever du jour »

  • Re-Re-Michel Onfray

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    « La philosophie est une invitation à mettre en perspective sa vie et sa pensée,
    son existence et sa vision du monde, l’un éclairant sans cesse l’autre »

    Michel Onfray

     

     

     

    Si vous aussi, vous aimez Michel Onfray, vous écoutez ses conférence et vous allez souvent sur son site pour suivre son actualité, lire sa chronique mensuelle et voir son agenda....Ce dernier permet de trouver des liens vers les émissions auxquelles il a participé. Le problème est qu’elles ne sont souvent en ligne qu’une semaine !

     

    Et bien nous avons droit à une séance de rattrapage, sur le blog d'Eduard, vous trouverez des inédits, des vidéos et des audios du philosophe hédoniste....
    .
    http://michel-onfray.over-blog.com

     

    Un blog très intéressant, indispensable ! (Merci Fred pour cette trouvaille)

     

    Merci Eduard pour ce boulot d’archivage…;-)

  • Il y a eu erreur sur la marchandise, répudiée !!!

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    On peut rester dix ans célibataire dans un mariage.
    On peut parler des heures sans dire un mot.
    On peut coucher avec la terre entière et rester vierge.

    Christian Bobin

     

     

     

    Imaginez, une jeune homme et une jeune fille se marient.... C’est le grand jour !

    Et puis le charmant jeune homme se rend compte que la jeune fille n’est plus vierge !

    Quelle horreur, véritable supercherie…  Lui ne craint rien, c’est un homme, donc aucune preuve… (vive l'égalité !)

    Par contre pour elle, ce n’est pas si simple, il y a ce fameux hymen que certaines se font recoudre pour pouvoir se marier ou pour éviter que le jeune marié ne crie à la "tromperie sur les qualités essentielles de sa femme"   !

    La jeune fille a menti, elle ne mérite pas cet homme-là !

    J’ai presque envie de dire à la mariée que c’est une bonne nouvelle !!!

    J’imagine qu’un esprit aussi étroit doit faire un bien piètre mari…Et bien non, il n’est pas le premier, Alors là, ça l’énerve le monsieur ! Parce qu'il est la pureté même, lui… et puis il l’aimait tellement fort cette femme-là !

    Elle aurait certainement pu lui dire, lui expliquer que c’était déjà arrivé… s’il avait pu l’entendre, l’écouter, s’il l’aimait vraiment…. !

    Dommage que de jeunes gens partent sur de si mauvaises bases, la virginité ou la non-virginité me semble bien moins importante que l’amour et la confiance.

    Ce qui me choque aussi, c’est que ce mariage a été jugé et annulé en France !

    J’aurais aimé que cette femme soit soutenue par la justice de mon pays.

    La présentation des draps tachés me semblait être d’une autre époque ou d'ailleurs....  comme quoi… ;-(

     

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/05/30/mariage-annule-faute-de-virginite-l-ump-demande-a-la-chancellerie-de-reagir_1051955_3224.html?xtor=RSS-3208

     
  • Encore une histoire de régime...

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     "Etre heureux,
    c’est toujours être heureux malgré tout"
    Clément Rosset

     

     

      Le régime des passions  un petit bouquin de Clément Rosset fort intéressant... ;-)

    Pourquoi certaines histoires prennent-elles de telles proportions ?
    Le rapport entre folie et passion ?
    Que signifie être passionné ?

    Le philosophe apporte des réponses, en voilà quelques-unes :

    ...C’est quand l’objet d’amour vient à manquer, quand l’amour ne peut plus appréhender ce dont il déclarait auparavant faire pitance, bref quand l’objet aimé en vient à perdre, aux yeux de l’amoureux, toute réalité tangible, que se déclare un amour fou et passionnel.


    Cette passion amoureuse est opposée à l’amour, elle est même comme une machine de guerre destinée à la paralyser et à l’interdire…

    L’avarice est une passion pour les mêmes raisons qui font de la passion de Phèdre non un amour mais une sorte de perversion de l’amour. De même que Phèdre élit un objet dont elle s’interdit la jouissance (j’irais même volontiers jusqu’à dire : qu’elle élit pour ne pas en jouir) au point de tirer une jouissance masochiste dans sa douleur même, telle qu’elle l’exprime dans ses extraordinaires monologues de l’acte IV, de même l’avarice élit un objet, l’argent, dont elle s’interdit d’utiliser la valeur.

    L’amour passionnel n’est pas amour d’un objet réel qui manque à l’appel… mais amour d’un objet irréel ou, pour le dire plus radicalement, amour d’un manque d’objet.
    Or l’amour réel exige la réalité de la personne aimée.

    La passion présente une analogie évidente avec toutes les formes d’hystérie, en raison d’un élément commun qu’on pourrait appeler la recherche obstinée du malheur. … Dans le premier cas, on parvient au malheur par la recherche d’un objet incapable de satisfaire (ou qu’on a rendu incapable de satisfaire). Dans le second, l’hystérie, on recherche directement l’insatisfaction en tant que telle (en ce sens, on pourrait parler d’une relative « sincérité » de l’hystérie, par rapport à l’hypocrisie présente en toute passion qui, elle, fait toujours semblant de chercher son bonheur).

    L’hystérie et la passion ont donc en commun une tendance invincible qui les voue à l’insatisfaction et les porte à chercher au sein de la douleur la source de tout apaisement, passage dans le cas de l’hystérie, plus intense mais peut-être aussi plus jouissif dans le cas de la passion.

    La plainte hystérique en veut au réel. La passion va plus loin : elle l’ignore. C’est pourquoi l’hystérie s’attaque à des objets réels, pour les mieux accuser ; la passion à des objets irréels, pour être sûre de na jamais les obtenir....

  • Une partie, la revanche, la belle et la consolante.....

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    "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble,
    c'est leur connerie, pas leurs différences
    ..."

    Anna Gavalda

     

     

     

     

     

    Enfin terminé !


    Le dernier livre de Gavalda "La Consolante" m’a déçue : 600 pages de pas grand chose.

    L’histoire est cousue de fil blanc…
    Ce qui m’a dérangée, ce n’est pas tant les dialogues tronqués, les points de suspension, les onomatopées, toutes les marques citées, la suppression des pronoms personnels,  tout cela donne plutôt de la vitalité, mais par contre, l’histoire est vraiment sans surprise, légère, à l’eau de rose. ;-(

    J’ai eu du mal à le finir. Signé par un auteur inconnu, je ne serais pas allée au bout !

    Pourquoi faire tant de pages sur un tel sujet ?  Le tiers aurait bien suffi.

    Anna Gavalda nous avait habitué à tellement mieux.


    On verra le prochain ! ;-)

  • Bien le bonjour !

    907467263.JPGLégèreté de l'oiseau qui n'a pas besoin pour chanter
    de posséder la forêt,
    pas même un seul arbre.
    Christian Bobin - L'éloignement du monde.

     

    Une petite curieuse est venue me rendre visite en entrant par une fenêtre de la cuisine… ;-)

    Bien mignonne cette petite moinette ! ;-)