UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Kris de Blog - Page 26

  • Et la tendresse, bordel....

    690881174.JPG

    "Le bonheur, c'est quand le temps s'arrête". 
     Gilbert Cesbron

     

     

     

     

    Marguerite

     

    La semaine dernière ma grand-mère a fêté ses 98 ans !

    Elle va plutôt bien, a fait le deuil de ses jambes, mais a encore bon œil, bon coup de fourchette. Souvent quand j’arrive elle est assoupie, je lui caresse une main et lui murmure quelques mots. Alors ses yeux s’illuminent, elle me fait toujours un sourire qui fait le tour de son visage.

    Ma grand-mère est très belle !

    Elle a de petits yeux vifs, elle est encore gourmande et coquine.
    Quand elle montre des photos d’elle, jeune, tout le monde pense que c’est moi, il parait que nous nous ressemblons...

    Parfois, elle se "déconnecte", s’invente alors une vie palpitante, prétend être partie quelques jours avec le directeur de la maison de retraite, avoir un chien, ou des chevaux… Elle a l’air heureuse. D’autres fois par contre, elle n’a pas le moral, elle me demande de ne plus aller la voir, dit que c’est trop long, qu’il faudrait qu’elle parte maintenant. Elle reconnaît avoir eu une belle vie, malgré tous les coups durs… mais elle n’attend plus rien !

    Tout à l’heure à la maison de retraite, une chanteuse est venue avec sa guitare et du coup, main dans la main j’ai chanté avec ma grand-mère !  Il y avait ce texte magnifique que j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver. La version originale est celle de Marie Laforet, par contre dans cette version, celle de Bourvil, un couplet est rajouté :

     
    « On peut vivre sans richesse

    Presque sans le sou

    Des seigneurs et des princesses

    Y'en a plus beaucoup

    Mais vivre sans tendresse

    On ne le pourrait pas

    Non, non, non, non

    On ne le pourrait pas


    On peut vivre sans la gloire

    Qui ne prouve rien

    Etre inconnu dans l'histoire

    Et s'en trouver bien

    Mais vivre sans tendresse

    Il n'en est pas question

    Non, non, non, non

    Il n'en est pas question


    Quelle douce faiblesse

    Quel joli sentiment

    Ce besoin de tendresse

    Qui nous vient en naissant

    Vraiment, vraiment, vraiment

    Quand la vie impitoyable

    Vous tombe dessus

    On n'est plus qu'un pauvre diable

    Broyé et déçu

    Alors sans la tendresse

    D'un cœur qui nous soutient

    Non, non, non, non

    On n'irait pas plus loin

    …. »


    La Tendresse de Noël Roux / Hubert Giraud - 1963 (
     Version modifiée chantée par Bourvil)
    http://www.dailymotion.com/video/x32t0m_bourvil-la-tendresse_music 

     

    En echo, viendrait alors le texte de Daniel Guichard

     

    « La tendresse
    C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux
    De se trouver à nouveau deux
    C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu
    Avec le cœur au bord des yeux
    La tendresse, la tendresse, la tendresse,
    La tendresse.

    La tendresse
    C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir
    Sans un regret sans rien se dire
    C'est quand on veut se séparer sans se maudire
    Sans rien casser, sans rien détruire
    La tendresse, la tendresse, la tendresse,
    La tendresse. »

     
    http://fr.youtube.com/watch?v=ma8035ETDxs

    Paroles: Daniel Guichard, Jacques Ferrière. Musique: Patricia Carli - 1972

  • Tibet....

    « Nous sommes tous criminels
    si nous demeurons silencieux »

    S. Zweig 

    777701411.jpg

    Solidarité  avec  le  peuple  Tibétain

    Une cinquantaine d’intellectuels et artistes français ont signé une pétition de "solidarité" avec le Tibet, où ils appellent la Chine à "l’arrêt immédiat de la répression" pour ne pas "transformer les JO de Pékin en JO de la honte"."Cinq mois avant l’ouverture des JO de Pékin, la Chine fait subir aux Tibétains une répression qui rappelle les pires heures de leur Histoire", indique le texte. Les signataires accusent la Chine d’accomplir une "entreprise de destruction humaine et d’anéantissement culturel" au Tibet. "Depuis 50 ans, parallèlement à l’assassinat et à la disparition de plus d’un million de personnes, les droits de l’Homme et les valeurs du Tibet sont constamment bafoués", poursuit le texte.

    50 c’est bien peu….

    http://www.france-info.com/spip.php?article112192&theme=14&sous_theme=17

     http://www.liberation.fr/actualite/monde/316223.FR.php

    http://www.tibet-info.net/cspt

    Il en manque encore.....

     http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/13.php?cl=64227625

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/316223.FR.php

  • Eldorado....

    "Mais tu ne me dois rien
    350726758.jpgj'ai eu un mal de chien
    à me faire à cette idée
    à l'accepter enfin
    est-ce qu'au moins tu m'en s'rais gré?
    Chacun poursuit son chemin
    avec ce qu'on lui a donné
    mais toi tu ne me dois rien."

    Stephen Eicher

     

     

     

    Dans la série mes super-mecs, il me faut vous parler de mon ami Z…. pas Zorro mais presque !

    Je voulais aller voir Stephan Eicher qui passait dans la banlieue lyonnaise. Mais les circonstances ont fait que lorsque j'ai voulu acheter des places, il était trop tard, concert complet, tout était vendu ! ;-(

    Alors j’ai appelé Z…

    .... et du coup, il m’a  invité au concert !
    En voilà un bel exemple de "super-mec" à moi !
    Soirée vraiment très agréable.
    Stephan Eicher est venu en jean, chemise blanche, gilet  et veste noirs, à l’heure très précisément  (je ne me souvenais plus que c’était possible, est-ce la ponctualité suisse ?) Au début il était seul avec sa grosse guitare blanche… puis il l’a remplacée par une plus petite guitare blanche aussi,  et ses deux musiciens l’ont rejoint.  A eux trois ils nous ont fait un concert  du tonnerre, en s’amusant comme des fous avec des samplers et en mettant en boucle des sons enregistrés avec leurs différents instruments, chacun étant complètement polyvalent !
    Raffinement aussi dans les jeux de lumière, souvent indirects ou en ombres chinoises, qui mettaient vraiment le trio en valeur.
    Un public sympa, l’ambiance était vraiment bonne !
    Soirée magique… merci Z et ta "super-nana" avec qui j’ai couru dans la fosse pour me rapprocher du "super-mec" star (comme beaucoup de fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiillles)…  pour les dernières "super-bonnes" chansons ! ;-)

     

    Article précédent sur Stephan Eicher...

     

  • Mes super-nanas à moi !

    Un beau soir, l’avenir s’appelle le passé.
    C’est alors qu’on se retourne et qu’on voit la jeunesse.
    Louis Aragon 

    Sur ma table de nuit, il y avait, déjà  :

     

    148903655.JPG

     

     Et maintenant, il y  a en plus….  

    897597271.JPG

    Juste un moyen de faire un gros bisou à deux copines adorables, qui ont bien voulu me secouer un peu ce week-end : cinoche, salon de thé, mots réconfortants, un petit bonheur que j’espère bien renouveler, parce que vous m’avez redonné un peu de punch.

    Et merci à Isa qui est venue avec une pile de bouquins, à lire ! J’ai vraiment été touchée par ce geste, et puis aussi par tes mots qui ont adouci ma tristesse qui se planque dans les profondeurs… Merci aussi à celles qui m'écrivent de très longues lettres, (j'adore, surtout qu'elles le font trop rarement, même si je suis parfois un peu jalouse de leurs rencontres.... ou de leur talent....  !)  et puis il faut aussi rajouter d'autres délicatesses, et d'autres conseils de lecture : "L'éloge du désir" et "l'éloge du désert" et puis encore André Comte-Sponville ...et puis, et puis.......Je vais finir par me demander si vous ne me faites pas lire, pour ne plus avoir à ME lire....  ;-)
    Je vous embrasse toutes bien fort ! ;-)
     

    Franchement, je suis fière de vous,  j'ai un "super-réseau" de "super-nanas", je vous parlerai de mon réseau "super-mecs" un autre jour, faudra revenir ! ;-)

  • Printemps du cinéma

    On est tous à la recherche d’une frontière,
    une ligne claire entre le rêve et la réalité.
    Tahar Ben Jelloun

    Fête du cinéma oblige, donc dimanche dans les salles obscures

    Deux grands films étaient au programme :

     

     

    1830947803.jpg
      There Will Be Blood

    J’ai vraiment aimé l’histoire de ce pétrolier, remarquablement joué par Daniel Day-Lewis. Je n’arrivais pas à le faire basculer d’un côté ou d’un autre. Un homme d’affaire sans scrupule, opportuniste ou un homme honnête qui aime ce qu’il fait et qui en profite bien ? Son opposition avec l'autre personnage majeur du film : Paul Dano qui joue le rôle du prêcheur… endiablé me semblait intéressante. . Pour ce dernier, je me suis demandé s’il y croyait vraiment ou si ce n’était que de la manipulation.  Tous les deux sont pris dans une course au pouvoir, à la non-concurrence, au rôle de leader….J’ai songé aussi à Don Juan qui demande au pauvre de parjurer pour gagner une pièce d’or. Là, on a plutôt l’impression que tous les moyens sont bons et qu’ils sont capables de tout. Et puis une fin magistrale entre ces deux hommes.  Les masques semblent tomber… et puis non, avec le recul je me demande si au contraire, on ne brouille pas encore plus les cartes….

    Une question me turlupine : Eli a-t’il un frère ? ou Eli et Paul, ne sont-ce pas les deux facettes du même personnage ?

    et encore une : Cet enfant était-il véritablement son fils ?

    Le second était : 

    1653288336.jpg
     

    No Country For Old Men

    Un mix de MacGyver, (parce que les héros sont tellement ingénieux, intelligents, rusés…) et de Terminator  (ou Phénix qui renaît de ses cendres, genre tu m’arraches les deux jambes, je cours quand même…Quand y’en a plus, y’en a encore…). Non, je rigole, c'est beaucoup plus réaliste, plus noir, cela fait vraiment plus vrai, il faut bien le reconnaitre ! ;-( 

    Trois personnages importants :

    • Tommy Lee Jones, le vieux shérif, désillusionné, qui se bat contre les moulins et finit par baisser les bras… Personnage incarnant le réalisme, le cynisme, la désillusion, le tragique…
    • L’affreux Javier Bardem, une horreur, avec son engin de mort redoutable, qui fait bien gicler les serrures et le sang aussi !
    • Le courageux Josh Brolin qui n’a peur de rien ! Impressionnant !

    On aimerait être rassuré, la came, le fric, les flingues.... il n'y a pas que ça tout de même !

    La folie va-t-elle remporter ? Bref, on ne sort pas heureux après avoir vu ce genre de film ! Mais je n’ai pas vu le temps passer tout de même, malgré la quantité phénoménale de balles tirées, l’utilisation de ce piston à air comprimé (pas certaine de cette appellation… ) et d’hémoglobine..

    Un peu déçue par la fin, surtout qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que d’allumer les lumières de la salle quand Tommy Lee Jones commence à parler, du coup, déconcentrés nous n’avons pas suivi le récit de ses rêves…

  • Tout est relatif....

    2054429983.jpg"Asseyez-vous une heure près d’une jolie fille,
    cela passe comme une minute,

    Asseyez-vous une minute sur un poêle brûlant,
    et cela passe comme une heure.

    C’est cela la relativité."
    Albert Einstein

     

     

     

    J’avais mis un piège pour attraper la bestiole qui fait des trous dans mon jardin et du coup c’est un bien joli petit rouge-gorge gourmand et malicieux qui s’est fait prendre…

    donc tout à l’heure dans mon jardin….juste avant de prendre son envol…  ;- )

     

     
    PS : Pas de jeu de mot aujourd’hui, mais t’as vu Lavikiva, je fais des efforts…
    Et puis, pas moyen de te répondre "erreur sur la page ! "c'est frustrant....
  • 9 mars....

    771648663.jpg"Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille."
    Charles Baudelaire

    Aujourd’hui 9 mars, Sainte Françoise.
    Ben voilà, alors ce sera encore un jour sans….  Sans elle… ;-( 

    Je suis tout de même allée mettre mon bulletin dans l’urne en espérant que notre maire de droite ne repasse pas, mais sans trop y croire…


    Puis séance de natation : une borne !  (C’est bien la piscine, on peut avoir les yeux rouges sans que les autres perçoivent un mal être… )
     

    J’ai mangé un bon kebab avec l’homme de ma vie et mes garçons ! (J’aime bien les Kebabs ! Et comme tout augmente, ils sont passés de 4,5 € à 5 €, du jour au lendemain, il faut dire que le patron a investi dans une machine à découper, avant il faisait tout avec son grand couteau.... ;-) )

    Et puis pour finir sur une note musique, plus légère….

    Hier, un peu désœuvrée,  je suis restée devant les paillettes des Victoires de la musique. Et puis j’aime bien Nagui !. Pour les récompenses, je suis plutôt contente pour Christophe Willem, et Renan Luce (j’avais parlé des deux icitte…et Repenti est trop bon !!! ;-) ) un peu déçue pour Aaron, (et puis cela aurait fait plaisir à Cy-Real), va falloir que je ré-écoute Vanessa Paradis…(J’ai décroché depuis pas mal de temps et sa dernière chanson m’a semblé  agréable)… Plutôt contente aussi pour Christophe Maé (le beau gosse que je connais pas trop encore, en fait... ), Etienne Daho (et sa chorégraphie du tonnerre ! nan j'rigole !)  Yael Naim, (la charmeuse) et puis ravie pour : Abd al Malik, et son message, "n’ayez plus peur !" , un peu déçue pour Zazie qui est repartie "brecouille", et émue par l'hommage rendu à Fred Chichin par une ribambelle de grands guitaristes... . Et enfin,  elle n’a pas eu de Victoire, mais Diams (que j’ai toujours autant de mal à écouter) était sacrément touchante hier… ;-)

  • Atelier d'écriture - "Fragile"

    491554306.jpg«Il n’y a qu’un remède à l’amour :
    aimer davantage.»
    Henry David Thoreau - Journal

     

    Attention Fragile….

    Comme un verre de cristal en vibration qui hésite et se fend…

    Comme un pot de fleur tombant sur le sol,

    Comme un animal blessé, touché en plein vol…

    Comme un grand « je t’aime » écrit dans le sable et emporté par la vague….

    Comme le château de cartes qui s’écroule,

    Je suis à la fois, fleur, aile d’oiseau, grain de sable, as de cœur, pied

    de cristal…

    Fragile, irrémédiablement fragile !

    Et le constat de tout ce qui est anéanti, cassé, détruit, déboîté, fini,

    me fait rêver d'être insensible, invulnérable, stable, solide et incassable....

     

     

    Fille à la mandoline - Picasso

  • Françoise...suite de la fin... ou fin de la suite...

    1279905936.jpg940002544.jpg

     

     

     

    Un ange juste avant son envol...

     

    La mort n’efface pas toute la beauté du monde.
    Elle la rend seulement inutile et la tourne en splendeur vaine.

    Philippe Forest

    Evidemment

     

    Y a comme un goût amer en nous
    Comme un goût de poussière dans tout
    Et la colère qui nous suit partout

    Y a des silences qui disent beaucoup
    Plus que tous les mots qu'on avoue
    Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

    Evidemment
    Evidemment
    On danse encore
    Sur les accords
    Qu'on aimait tant

    Evidemment
    Evidemment
    On rit encore
    Pour les bêtises
    Comme des enfants
    Mais pas comme avant

    Et ces batailles dont on se fout
    C'est comme une fatigue, un dégoût
    A quoi ça sert de courir partout
    On garde cette blessure en nous
    Comme une éclaboussure de boue
    Qui n'change rien, qui change tout

    Evidemment
    Evidemment
    On rit encore
    Pour les bêtises
    Comme des enfants
    Mais pas comme avant
    Pas comme avant

     

    J'aime beaucoup cette chanson écrite par Michel Berger après la perte de son ami  Daniel Balavoine.
    http://www.youtube.com/watch?v=gtjJcdXoqUg&feature=related


    Je rentre à la maison, je vous avouerais que cela a été un peu dur.  Françoise avait orchestré ses funérailles, choix de musique, de photos, lettres et petits ou gros cadeaux pour tout le monde... J’ai sa bague « d’amoureuse » et sa bague « passion », difficile à accepter sans dire un mot, difficile à porter. J’aurais tellement aimé pouvoir être capable de la protéger de ses démons, lui dire encore et encore que je l’aimais, et lui donner envie de se battre... Tellement sont passés à côté d'elle et n'ont pas dépassé sa différence, n'ont pas essayé de découvrir cette petite femme exceptionnelle. Je ne vous ennuierai pas plus longtemps, mais cela me fait encore du bien de parler d’elle et de la faire vivre… Comme je l’écrivais tout à l’heure, je ne veux rien oublier de cette rencontre, de cette amitié radieuse, des sourires de cet ange, de la grâce de cette femme si généreuse, du tact, de la séduction de cet être si fragile. Je garde tout, c'est bien trop précieux, mais il me faut apprivoiser cette douleur, vivre avec et ne plus lui laisser la possibilité de m'anéantir. Françoise est donc devenue poussière portée par les vagues…

    A Lyon, j’ai trouvé pleins de gentils mots dans ma bal. Certains disaient je t’aime, (ou je l’ai lu entre les lignes – laissez-moi encore quelques illusions !)… d’autres disaient viens (ou venez), bref,  j’ai eu beaucoup de plaisir à tous vous retrouver et je vous en remercie. Il faut maintenant que je m’occupe de vous tous, parce que moi aussi je vous aime. Cela paraît tout con à dire, mais je suis sincère... et le ridicule ne tue pas, par contre l'indifférence... ;-(

    777192729.JPG

    En rentrant, sur l’autoroute, nous avons vu de nombreuses 4L pleines de poussière, de sable. Aussi nous avons fait les aires d’autoroute pour rencontrer un équipage et leur demander de nous parler de leur aventure. Nous sommes tombés sur de jeunes gens bien sympathiques, l'équipage 814, participant au "raid 4L Trophy 2008". Ils nous ont alors parlé de leur périple, France/Espagne/Maroc, et nous avons partagé le nougat que j’avais acheté à Montélimar. Vous voyez, la vie reprend le dessus, même s’il est clair que le temps doit adoucir le mal qui me ronge…
    http://www.4ltrophy.com/

    En route, à la radio, il était souvent question de la phrase de Sarko, j’ai eu l’impression d’être partie depuis des semaines… Grâce à Internet, j'ai pu connaître le fin mot de l’histoire, quoique fin n’est certainement pas ce qui qualifierait notre Président… J’ai pu constater la maîtrise, la classe de cet homme ! J’ai alors songé au film de Cronenberg « Dead Zone » à Christopher Walken qui en serrant les mains percevait le futur et j’ai l’impression (depuis le début) que quand la cuirasse du grand Sarkozy se fissure, ce que je perçois alors me fait terriblement peur…

    225935907.jpg

    Avec mon homme nous avons voulu aller nous changer les idées, et nous sommes allés voir « Into the Wild » de Sean Pean. J’ai encore pleuré, heureusement que vous ne me voyez pas, j'ai une tête !!! ;-(   

    Mais ce film est vraiment magnifique !

    En quelques mots : Christopher McCandless, 22 ans, était promis à un brillant avenir, il en a voulu autrement. Il laisse tout derrière lui et part pour l’aventure. 
    Emile Hirsch est remarquable dans ce rôle d’idéaliste, qui veut - et qui va jusqu’au bout. Cette quête d’authenticité, ce choix de vie et  sa force de caractère sont impressionnantes. Sur son chemin certaines rencontres sont très belles.
    Les images sont remarquables,  la bande-son est extra.
    Sean Penn signe un film émouvant, qui touche en plein cœur, et qui fait réfléchir aussi…



    Voilà je voulais être un peu rassurante (certains semblaient un peu inquiets)….

     Merci à vous ! ;-)

  • à Françoise, ma soeurette....

    Nous l'avions rencontrée cet été, en vacances. Au premier regard, cette petite bonne femme m’avait plue, un côté artiste, si délicate, passionnée, tendre, sensible.... Nous avions bu l’apéro chez elle. Elle nous avait parlé de sa carrière de joueuse d’orgue de barbarie, nous avait montré les photos de ses tournées, de sa jeunesse, « suivie en psy » mais restant très imprécise,  évoquant sa différence, le rejet subit toute sa vie, le manque de compréhension, l'impression que les autres restaient en surface et ne voulaient pas la connaitre…. Nous l’avions invitée avec mon homme et avions passés une soirée, une nuit pratiquement, à discuter… Les vacances terminées, nous nous étions promis de garder le contact, nous passions des heures au téléphone. Une fois je perçus une grande détresse, elle semblait dire qu’elle n’en avait plus pour longtemps, et puis ne voulait rien dire de ce qui la tourmentait, j’imaginais des trucs horribles. Au début, je pensais à un trouble bipolaire, elle était tout feu, tout flamme, euphorique puis semblait ne plus vouloir se battre. Je l’invitais à venir à la maison. Elle fit dans sa petite voiture ses 400 bornes, vint avec plein de petits cadeaux pour tout le monde, nous avons passé une semaine inoubliable… Elle a beaucoup ri, elle a mangé un peu, elle qui ne prenait plus le temps de faire tout cela, nous sommes allés au musée, au restau, au ciné, elle semblait être si vivante. C’est du reste ce qu’elle nous a dit, "il y a bien longtemps que je me croyais morte, vous me faites y croire de nouveau". Il lui a fallu repartir. Nous nous sommes appelés souvent. Le mois dernier elle m’écrivait une lettre magnifique, je lui avais envoyé  « Eloge de la faiblesse » et quelques bouquins de  Bobin… elle avait adoré !

    - Françoise  s’est pendue il y a deux jours -

    L'amie qui m’a appelée ce matin m’a bien confirmé que c’était un trouble bipolaire et qu’elle ne prenait plus de traitement depuis pas mal de temps… 

    Je ne sais pas trop pourquoi, je vous raconte tout cela. Sûrement parce qu’un blog c’est aussi cela... Ce matin, je me suis réveillée avec ce coup de fil, et c’est l’anniversaire de mon fils, je ne veux pas lui annoncer cela aujourd’hui !

    Mon cœur saigne, j’aurais beaucoup de mal dans mon blog à parler du salon Primevère, des 200 ans de Guignol ou du dernier album de Cali… je me sens vide, coupable de ne pas avoir été encore plus présente…

     Je vous laisse avec ses mots, je lui avais dit que je garderais précieusement ses lettres parce qu’elle détruisait tout ce qu’elle faisait, elle avait ri et m’avait dit que d’entendre cela lui faisait un bien immense… C’est aussi ma façon de rendre hommage à cette petite bonne femme que j’appelais sœurette et qui n’a pas fini de me manquer cruellement…

    "Partager les bonheurs de la vie avec générosité, pour moi c’est aimer. C’est pour tout le monde pareil la vie n’est pas un long fleuve tranquille, vous me connaissez si peu et pourtant je sais que vous m’aimez et voulez m’aider. Cela je le garde au fond de mon cœur.
    Vous m’avez apprivoisée, je me suis laissée aimer. Vous m’aidez, vous m’encouragez avec tendresse et spontanéité comme moi je vous aime en retour.
    Vous, moi, les autres ce n’est jamais la même histoire et pourtant à la fin les sentiments sont les mêmes : amour, manque…
    Pour moi, les auteurs de ces livres Jollien, Bobin et les autres sont des compagnons avec qui j’échange les souvenirs d’expériences de vies, de joies profondes et de douleurs pénétrantes.
    M
    ême rebellés par ces souffrances, nous nous efforçons de vivre dans un combat acharné vers le bonheur. Toute vie demande tant de volonté pour la vivre, pour apprendre, pour aimer, pour être aimé avec chacun ses différences, pour supporter la blessure de perdre ceux qui nous sont chers.
    Nous avons tous un roman de révolte et de lutte ou un roman d’amour à écrire bouleversant..."

  • Enfant de la lune et citoyen du monde !

    1711707519.jpg"On choisit pas ses parents,
    on choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus
    les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    Etre né quelque part
    Etre né quelque part
    Pour celui qui est né
    C'est toujours un hasard"

    Maxime Le Forestier

     

     

    Walid peut donc rester en France... pour 6 mois en attendant la décision de rester toujours, (enfin on l'espère...) si tel est son désir !

    Je suis à la fois soulagée d’une telle décision, et tout de même écoeurée de voir qu’il faut une mobilisation générale pour que de telle solution soit trouvée... J’imagine le calvaire de ces parents, leur combat pour que vive leur fils...

    Je pense que d’autres cas doivent être semblables, d’autres petits garçons et petites filles sont raccompagnés à la frontière, pour aller crever chez eux !

    Je me demande comment ceux qui les accompagnent dans l’avion peuvent dormir le soir, la conscience tranquille sans se dire et si c’était mon môme !

    Soit le bienvenu Walid, dans ce pays des droits de l’homme, de liberté, d'égalité, de fraternité...  

     http://www.millebabords.org/spip.php?article7783

     http://www.laprovence.com/articles/2008/02/16/289112-UNKNOWN-Un-sursis-pour-Walid-l-enfant-malade-de-la-lune.php
  • suite et fin de love...

    Vous êtes nombreux a m’avoir écrit que vous aviez quelques problèmes

    pour publier un commentaire

    (code à recopier, validation très longue, et commentaire qui n’apparaît pas….).

    Ce matin je constate que le même sujet est publié deux fois…

    Je l’efface, par contre je laisse vos commentaires…

    S’il n’y a pas d’amour, mais que des preuves d’amour,     
    Je pense qu'il en est de même pour l'amitié,     
     et j’aime bien vos petits mots (commentaires ou mails)      
     attestant votre présence à mes côtés....

    Merci à vous!

  • Suite de love, love....

     Arrghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!! Je me bagarre avec cette plate-forme ;-(    

  • Love, love, love

    8446a2d8fccfa45fee7f7ad8bd4ba905.jpgCe qu’il y a d’ennuyeux dans l’amour,
    c’est que c’est un crime où l’on ne peut pas se passer d’un complice."
    Charles Baudelaire

     

     

     

     

     

     

     

    Bien sûr, nous eûmes des orages
    Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
    Mille fois tu pris ton bagage
    Mille fois je pris mon envol
    Et chaque meuble se souvient
    Dans cette chambre sans berceau
    Des éclats des vieilles tempêtes
    Plus rien ne ressemblait à rien
    Tu avais perdu le goût de l'eau
    Et moi celui de la conquête 

    Mais mon amour
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais je t'aime

    Moi, je sais tous tes sortilèges
    Tu sais tous mes envoûtements
    Tu m'as gardé de pièges en pièges
    Je t'ai perdue de temps en temps
    Bien sûr tu pris quelques amants
    Il fallait bien passer le temps
    Il faut bien que le corps exulte
    Finalement finalement
    Il nous fallut bien du talent
    Pour être vieux sans être adultes

    Oh, mon amour
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

    Et plus le temps nous fait cortège
    Et plus le temps nous fait tourment
    Mais n'est-ce pas le pire piège
    Que vivre en paix pour des amants
    Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
    Je me déchire un peu plus tard
    Nous protégeons moins nos mystères
    On laisse moins faire le hasard
    On se méfie du fil de l'eau
    Mais c'est toujours la tendre guerre

    Oh, mon amour...
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais je t'aime.

    C’est la Saint Valentin, alors une petite pensée pour « mon amour, mon doux mon tendre mon merveilleux amour… » et comme je me sens minuscule devant un texte pareil, je ne rajouterai rien, je me contenterai de répéter "je t'aime encore tu sais je t'aime………. ;-)    http://krisdeblog.hautetfort.com/tag/Jacques+Brel

  • Selby... le démoniaque

    d29ea130bfe091f400971cc1a6fd9386.jpg"J'ai fini par comprendre qu'il fallait arrêter de résister au démon, juste le regarder en face. C'est la résistance qui m'a tué. Ça m'a amusé, après avoir vu mon existence dévorée par la violence, d'apprendre que le premier sens latin de ce mot est "force de vie""
    Hubert Selby Jr

     

    Ouf !!! Je viens de me libérer de l'emprise de Démon de Hubert Selby Jr.

    Pas facile de poser ce livre, sans connaitre la fin...  Hubert Selby Jr m’a entraînée dans cette histoire. Si certains bouquins restent longtemps sur la table de nuit, on peut les poser, y revenir, pas moyen pour celui-ci. J'ai littéralement été happée par ce tourbillon....... touchée par l'histoire de cet homme, la mise en page semble aussi y contribuer car certains paragraphes débutent avec un retrait à gauche très important, un peu comme si l'auteur tirait la ficelle pour mieux nous attirer vers la chute...

    Un livre dérangeant, époustouflant, puissant !

    L’écriture au service du décorticage, du ressenti de cet homme, envahi par ses pulsions et progressivement aliéné, le démon est là, envahissant, tapis dans l’ombre, et cet homme vit avec, tenaillé par sa souffrance, son incompréhension, il lutte, il se résigne, il lâche, il fait...