Le v'là !
"On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve"
Héraclite
à Gaby,
à Thierry...
Nous l’avons retrouvé…… au bord de la Drôme,
oui, il a pris un coup de vieux… mais E.T. restera toujours E.T. ! ,-)))
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"On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve"
Héraclite
à Gaby,
à Thierry...
Nous l’avons retrouvé…… au bord de la Drôme,
oui, il a pris un coup de vieux… mais E.T. restera toujours E.T. ! ,-)))
Besoin d'évasion... donc juste un petit saut à la plage, histoire d’apprécier la grande bleue à 24°C… très agréable……
Puis un tour en Drôme provençale, soleil, piscine privée, lavande, cigales… très, très agréable !
Petit bémol : pas moyen d’assister au spectacle donné au Château de Grignan, c’était complet. Tant pis, je reviendrai !
Je n’avais déjà pas pu aller au Festival de la correspondance…
Que de rendez-vous manqués… Un jour peut-être ?
Donc promenades dans Grignan, charmant village au pied de cet imposant château où Madame de Sévigné écrivit à sa fille, Madame de Grignan, à peu près pendant trente ans, chaque semaine trois à quatre lettres.
Quelques lettres de la Madame de Sévigné sur ce site découvert pas hasard… vous y trouverez celle où il est question de son fiston…. "Son dada demeura court à Lérida"
Et d’autres plus sérieuses….
http://web17.free.fr/DRD01/index.htm
Je n’ai pas chercher la maison d’Yves Bichet… Je sais que son premier métier étant maçon, il a construit lui-même sa demeure à Grignan. J’ai découvert cet auteur par la lecture de son livre, Les Terres froides, où il évoque son enfance. C’est une succession de petites histoires de souvenirs.
« L'isolat d'Izeaux - Je suis né en Isère, dans la région des Terres froides. Cette partie du Dauphiné compte à peine quelques milliers d'habitants... Les T. Froides se situent entre le lac de Paladru, connu pour s cité lacustre et ses chevaliers-paysans de l'an mille, le bourg de Torchefelon et autre village fameux, Izeaux, qui accueille depuis des lustres la foire agricole de Beaucroissant.
...
Je crois que se retourner vers l'enfance, c'est d'abord chercher des coupables.
...
Et, après, un automne qui resplendit, abuse de ses propres couleurs, flamboie, s'achève exsangue un soir d'octobre, étranglé, atone et sans relief, feuillages et splendeurs rendus à qui de droit. »
J’avais continué par La Part animale. "Ce roman traite de l'animalité. Il est en partie autobiographique. Il m'a donc semblé honnête de laisser ici la poésie jouer son rôle ; le rôle qu'elle tenait jadis lorsque je découvrais les yeux des bêtes. D'ordinaire, l'animalité n'est considérée que sous l'angle de la morale ou sous l'angle plus réducteur de la psychanalyse. Je pense que ces deux voies sont l'une et l'autre des impasses. Mon personnage finit par préférer la part animale qui affleure en lui ; et pour aimer, par jalouser la part divine qu'il pressent chez les animaux. Cette conscience-là, cette acceptation aurait pu, poussée à ses limites extrêmes, le projeter vers le pouvoir, vers la sagesse, ou bien encore vers la poésie. Rien de tout cela ne m'est arrivé. Pourtant Rilke est resté présent. Et les dindons aussi. Tout comme le désir de parler."
J'avais bien aimé les tribulations de ce masturbateur de dindon...
Il a en écrit d’autres depuis, son dernier est Le Porteur d'ombre...
"Jamil, rescapé d'un voyage clandestin dans un train d'atterrissage, rencontre Léandra, une jeune mère élevant seule son enfant. Jamil ne parle pas, ne révèle rien de son passé. Il vit dans les airs et y entraîne Léandra.
Un monde s'ouvre, vertigineux, au moment où Jamil est accusé de meurtre. Léandra s'obstinera à comprendre le secret de cet ange mutique."
J’ai rencontré Yves Bichet, l’année dernière lors d’une avant-première, car la Part Animale a été mise en images par Sebastien Jaudeau. C'est le premier long métrage de ce jeune réalisateur.
Le film est aussi bon que le livre... Différent, mais tout aussi bon. Je crois qu’il doit sortir sur les écrans prochainement.
Et pour finir, découverte de Nyons, bain de foule au marché très coloré des potiers, dégustation de quelques olives. (Je sais maintenant que l’olivade est de la tapenade sans câpre ;-)…).
Nyons est très joli aussi, petite pensée à René Barjavel, et sa Charrette bleue. La boulangerie de ses parents existe-t-elle encore ?. On est bien loin des glaces de la Nuit des temps, loin de cet amour impossible, (Simon aime Eléa, mais Eléa est à Païkan et il faut faire avec Coban… ou plutôt contre…)). J’ai adoré ce bouquin. Je crois que c’est un de ceux que j’ai le plus acheté, pour offrir… Et la beauté de ces lettres…. (Longtemps j’ai rêvé que quelqu’un me déclare sa flamme de la sorte …)
« Je suis entré, et je t'ai vue.
"Et j'ai été saisi aussitôt par l'envie furieuse, mortelle, de chasser, de détruire tous ceux qui, là, derrière moi, derrière la porte, dans la sphère, sur la glace, devant leurs écrans du monde entier, attendaient de savoir et de voir. Et qui allaient TE voir, comme je te voyais.
Et pourtant, je voulais aussi qu'ils te voient. Je voulais que le monde entier sût combien tu étais merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l'univers, le temps d'un éclair, puis m'enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l'éternité. »
…
Je comprends ce désir de rester dans cette Drôme provençale très charmeuse, j’ai bien pensé qu’il doit être bien agréable de vieillir dans ce pays…
Et puis retour à la maison, plaisir de venir faire un tour ici, de faire mon rapport.
J’espère que vous passez un agréable été vous aussi…