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there will be blood

  • Printemps du cinéma

    On est tous à la recherche d’une frontière,
    une ligne claire entre le rêve et la réalité.
    Tahar Ben Jelloun

    Fête du cinéma oblige, donc dimanche dans les salles obscures

    Deux grands films étaient au programme :

     

     

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      There Will Be Blood

    J’ai vraiment aimé l’histoire de ce pétrolier, remarquablement joué par Daniel Day-Lewis. Je n’arrivais pas à le faire basculer d’un côté ou d’un autre. Un homme d’affaire sans scrupule, opportuniste ou un homme honnête qui aime ce qu’il fait et qui en profite bien ? Son opposition avec l'autre personnage majeur du film : Paul Dano qui joue le rôle du prêcheur… endiablé me semblait intéressante. . Pour ce dernier, je me suis demandé s’il y croyait vraiment ou si ce n’était que de la manipulation.  Tous les deux sont pris dans une course au pouvoir, à la non-concurrence, au rôle de leader….J’ai songé aussi à Don Juan qui demande au pauvre de parjurer pour gagner une pièce d’or. Là, on a plutôt l’impression que tous les moyens sont bons et qu’ils sont capables de tout. Et puis une fin magistrale entre ces deux hommes.  Les masques semblent tomber… et puis non, avec le recul je me demande si au contraire, on ne brouille pas encore plus les cartes….

    Une question me turlupine : Eli a-t’il un frère ? ou Eli et Paul, ne sont-ce pas les deux facettes du même personnage ?

    et encore une : Cet enfant était-il véritablement son fils ?

    Le second était : 

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    No Country For Old Men

    Un mix de MacGyver, (parce que les héros sont tellement ingénieux, intelligents, rusés…) et de Terminator  (ou Phénix qui renaît de ses cendres, genre tu m’arraches les deux jambes, je cours quand même…Quand y’en a plus, y’en a encore…). Non, je rigole, c'est beaucoup plus réaliste, plus noir, cela fait vraiment plus vrai, il faut bien le reconnaitre ! ;-( 

    Trois personnages importants :

    • Tommy Lee Jones, le vieux shérif, désillusionné, qui se bat contre les moulins et finit par baisser les bras… Personnage incarnant le réalisme, le cynisme, la désillusion, le tragique…
    • L’affreux Javier Bardem, une horreur, avec son engin de mort redoutable, qui fait bien gicler les serrures et le sang aussi !
    • Le courageux Josh Brolin qui n’a peur de rien ! Impressionnant !

    On aimerait être rassuré, la came, le fric, les flingues.... il n'y a pas que ça tout de même !

    La folie va-t-elle remporter ? Bref, on ne sort pas heureux après avoir vu ce genre de film ! Mais je n’ai pas vu le temps passer tout de même, malgré la quantité phénoménale de balles tirées, l’utilisation de ce piston à air comprimé (pas certaine de cette appellation… ) et d’hémoglobine..

    Un peu déçue par la fin, surtout qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que d’allumer les lumières de la salle quand Tommy Lee Jones commence à parler, du coup, déconcentrés nous n’avons pas suivi le récit de ses rêves…