Love, love, love
Ce qu’il y a d’ennuyeux dans l’amour,
c’est que c’est un crime où l’on ne peut pas se passer d’un complice."
Charles Baudelaire
Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre
Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime.
C’est la Saint Valentin, alors une petite pensée pour « mon amour, mon doux mon tendre mon merveilleux amour… » et comme je me sens minuscule devant un texte pareil, je ne rajouterai rien, je me contenterai de répéter "je t'aime encore tu sais je t'aime………. ;-) http://krisdeblog.hautetfort.com/tag/Jacques+Brel
Commentaires
Quelle merveille ce texte de Jacques. Les mots ne vieillissent pas, ne meurent pas.
Et heureux sont ceux et celles pour qui ce texte dit tout...
Bonjour Kris,
Voici un document superbe sur la femme dans l' Art...il suffit de "cliquer" sur:
http://www.artgallery.lu/digitalart/women_in_art.html
Elle y était déjà sur ce blog remarquable, Latviane.... ;-)
http://krisdeblog.hautetfort.com/archive/2007/10/06/une-petite-promenade-au-musee.html
Merci tout de même... et puis du coup, même plus moyen de t'écrire... ;-(
Un passage rapide pour te souhaiter une excellente soirée de Valentine.
A bientôt et merci pour ton coucou chez moi...
je suis un pauvre Valentin solitaire and long way from home
heureusement quelques blogs viennent égayer cette soirée ...
(soupir)
J' ai eu l' occasion de voir et d' entendre Jacques Brel (et aussi Brassens, Dutronc, Aufray...) au gymnase d' Epinay-sur-Seine, il y a ..... bien plus longtemps que ça !!
Chaque fois que je dis "je n' aime pas écouter chanter Jacques Brel", je me fais taper sur les doigts....mais tant pis, je le confirme.
Autant les chansons de Brassens m' ont toujours réjouie par leur apparente légèreté, autant celles de Brel m' ont toujours semblé lourde.
Pour dire une même chose, c' est comme si le premier utilisait la flûte et l' autre la grosse caisse.
Bien sûr, le tambour atteint son objectif car il fait vibrer jusqu' aux tréfonds du ventre mais moi je suis plus sensible à la petite musique d' une flûte.
Je ferais un commentaire bien différent...
Même s'il est vrai que je ne considère pas Brel comme un chanteur, c'est tellement plus que ça, quelle écriture, quelle justesse ! Et une telle façon de vivre ses chansons... Du reste, j'ai toujours beaucoup de mal à écouter d'autres interprétations...
Pour Brassens j'avoue avoir plus de difficultés, son écriture, son style me parle un peu moins, ... Et pour lui, par contre, j'apprécie souvent plus les interprétations de Renaud (la gouaille du titi parisien...) ou de Maxime le Forestier (et sa voix plus mélodieuse)... Je trouve qu'ils savent mieux mettre en valeur ses textes ! ;-)
As-tu eu l' occasion de voir et d' entendre les deux sur scène ?
Jacques Brel disait qu' il vomissait avant de franchir le rideau qui le séparait du public.
Mon souvenir est de le voir bondir de derrière ce rideau, comme s' il se jetait dans l' arêne.
Oui, il était un acteur extraordinaire de ses propres textes et oui, ses textes sont splendides mais, comment te dire...je ne peux pas les écouter sans malaise.