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super-mec - Page 3

  • Encore une histoire de régime...

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     "Etre heureux,
    c’est toujours être heureux malgré tout"
    Clément Rosset

     

     

      Le régime des passions  un petit bouquin de Clément Rosset fort intéressant... ;-)

    Pourquoi certaines histoires prennent-elles de telles proportions ?
    Le rapport entre folie et passion ?
    Que signifie être passionné ?

    Le philosophe apporte des réponses, en voilà quelques-unes :

    ...C’est quand l’objet d’amour vient à manquer, quand l’amour ne peut plus appréhender ce dont il déclarait auparavant faire pitance, bref quand l’objet aimé en vient à perdre, aux yeux de l’amoureux, toute réalité tangible, que se déclare un amour fou et passionnel.


    Cette passion amoureuse est opposée à l’amour, elle est même comme une machine de guerre destinée à la paralyser et à l’interdire…

    L’avarice est une passion pour les mêmes raisons qui font de la passion de Phèdre non un amour mais une sorte de perversion de l’amour. De même que Phèdre élit un objet dont elle s’interdit la jouissance (j’irais même volontiers jusqu’à dire : qu’elle élit pour ne pas en jouir) au point de tirer une jouissance masochiste dans sa douleur même, telle qu’elle l’exprime dans ses extraordinaires monologues de l’acte IV, de même l’avarice élit un objet, l’argent, dont elle s’interdit d’utiliser la valeur.

    L’amour passionnel n’est pas amour d’un objet réel qui manque à l’appel… mais amour d’un objet irréel ou, pour le dire plus radicalement, amour d’un manque d’objet.
    Or l’amour réel exige la réalité de la personne aimée.

    La passion présente une analogie évidente avec toutes les formes d’hystérie, en raison d’un élément commun qu’on pourrait appeler la recherche obstinée du malheur. … Dans le premier cas, on parvient au malheur par la recherche d’un objet incapable de satisfaire (ou qu’on a rendu incapable de satisfaire). Dans le second, l’hystérie, on recherche directement l’insatisfaction en tant que telle (en ce sens, on pourrait parler d’une relative « sincérité » de l’hystérie, par rapport à l’hypocrisie présente en toute passion qui, elle, fait toujours semblant de chercher son bonheur).

    L’hystérie et la passion ont donc en commun une tendance invincible qui les voue à l’insatisfaction et les porte à chercher au sein de la douleur la source de tout apaisement, passage dans le cas de l’hystérie, plus intense mais peut-être aussi plus jouissif dans le cas de la passion.

    La plainte hystérique en veut au réel. La passion va plus loin : elle l’ignore. C’est pourquoi l’hystérie s’attaque à des objets réels, pour les mieux accuser ; la passion à des objets irréels, pour être sûre de na jamais les obtenir....

  • Que lisez-vous ?

    «Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir.
    C’est l'imprévu de la prochaine escale,
    c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,
    c'est demain, éternellement demain.»
    Roland Dorgelès

    Quelques nouvelles du front….

    1976564072.jpgLecture conseillée par Nicolas Les Croix de bois de Roland Dorgelès terminée.
    Effectivement, bon livre qui nous permet de « partager » la vie des poilus : le front, les obus, les blessés, la mort, la tambouille, l'arrière, l'attente, la boue, l’amitié….
    Bien contente tout de même de sortir des tranchées et de quitter cette guerre !

    Après cet univers masculin, viril et son réalisme,  j’ai basculé dans une belle histoire de femmes pleine de poésie…
    (même s'il y a tout de même un homme (et quel homme ! ;-))

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    Aujourd’hui, je viens de lire en quelques heures - « dévorer » conviendrait mieux - Je voudrais tant que tu te souviennes de Dominique Mainard. Je me suis trop retrouvée dans ce livre, il est poignant, et du coup j'ai pleuré... Je viendrai certainement vous en reparler, je dois rencontrer cette écrivaine très bientôt ! ;-) 


    Je suis encore toute tristounette, d’où ce petit billet, peut-être… ;-)
    Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez !

  • Fictions réalistes

    1883782072.jpg« L'industrie de la télévision n'aime pas voir la complexité du monde.
    Elle préfère les idées et les concepts simples :
    c'est blanc, c'est noir ; c'est bon, c'est mauvais. »
    Krzysztof Kieslowski

     

    C’est pour cela que Krzysztof Kieślowski nous a fait de belles variations sur les couleurs : Bleu, Blanc, Rouge… En mettant en scène le quotidien, il nous interpelle sur les règles, les principes, notre moralité… J’aime son regard au travers (ses yeux bleus... mais aussi)  les vitres, la lumière, les reflets, les histoires banales, le quotidien, nos rencontres, les autres, notre conscience… On s'interroge alors sur la vie, la mort... J’apprécie ce cinéma qui s’intéresse aux dilemmes, aux paradoxes et aux ambiguïtés, tout n’est pas clair, rien n’est vraiment si sombre…

    J’ai donc profité de ces petites vacances pour revoir les grands films de ce réalisateur que j’aime particulièrement,

    1988 : Le Décalogue (10 films d'environ une heure)
    1991 : La Double Vie de Véronique
    1993 : Trois couleurs : Bleu
    1994 : Trois couleurs : Blanc
    1994 : Trois couleurs : Rouge

    Un dossier intéressant sur ce cinéaste philosophe :
    http://www.arte.tv/fr/content/tv/02__Communities/C3-cinema_20and_20fiction/03-Dossier/2008.03.10_20-_20Kieslowski/02_20Contenu/ART_20Kieslowski_20Bio/1955272.html

    http://kieslowski.eu/

    Vacances donc studieuses : quelques bons films, quelques bons livres (j'en parlerai ultérieurement), puis mes yeux à l'horizon, sur la mer, mes mains (et mes pieds) dans le sable et les coquillages, ma pensée survolant ce monde avec les flamants roses... ;-) et ce n'est pas terminé !

  • Comme t'étais en vie !

    414566316.jpg"Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
    Notre force est sublime, elle emportera tout
    Et s’ils essaient encore ils se frotteront à mille cœurs debout"
    Cali

     

    Concert de Cali, Halle Tony Garnier, Lyon le 9 avril 2008.

    Après une courte première partie (et courte rimait avec tant mieux !) nous nous sommes trouvés devant un écran sur lequel était diffusées des images de foules, de manif en rouge, noir et blanc, puis la salle est devenue rouge et  Cali est arrivé bondissant, en demandant à tout le monde de se lever « plus haut », « Lyon », et en chantant  "1000 cœurs debout"… Magnifique !
    Il courait d’un bord à l’autre de la scène, sautillant, constamment en mouvement, se baissant pour toucher les gens, souriant, gai…
    Il a chanté pendant que derrière lui sur un écran géant étaient projetés images, photos, dessins….
    Quelle énergie, quelle présence, quelle générosité, J’ai adoré cette proximité, ce partage. Pas de consigne pour les appareils photos (comme quoi c’est possible) ! Au contraire, il semblait s’en amuser, il a fait monter sur scène un couple de jeunes rencontré dans l’après-midi à la Fnac, puis il a chanté au téléphone qu’une nana lui avait tendu dans la foule. Bref, une vraie communion, je pense que nous étions aussi heureux que lui de vivre ce moment-là.
    Il a même filmé son public un moment, puis a pris un bain de foule majestueux un petit mot, une main serrée…  puis est revenu sur scène après un très long slam. Et cet homme tout de blanc vêtu porté par son public avait vraiment quelque chose de magique.
    De très bons musiciens  Richard Kolinka  (l'ex batteur de Téléphone) un bruiteur extra, des cuivres, une bonne équipe !
    Des grands moments d’émotions, quand il a chanté pour les sans sans-papiers, pour son combat de père, ou contre la guerre devant la photo de son père… et quelle poésie lors de la reprise de Roberta chantée avec le public…
    Lors de ce show j’ai pensé à mes grands-parents, à mes parents, à mon amie disparue, je crois que c’est la première fois qu’en concert, il y a un texte, une émotion pour tous ceux que j’aime. Drôle d’impression, cet homme qui ne sait rien de moi et qui me touche au plus profond en me donnant autant de plaisir. Bref, vous l’aurez compris, ce fut un grand moment de bonheur !

    Il a beaucoup donné hier à Lyon et nous avons tout pris avec une telle joie !
    A l’issue du concert, il n’arrivait pas à quitter la scène et nous nous n’arrivions pas à quitter la fosse, les mains tendues, en chantonnant… impossible de se décoller… je crois qu’il boitait… et il remet cela ce soir à Toulouse !!!
    .....
    Quand les portes se sont ouvertes, tout le monde s’est alors dirigé vers la sortie, et là, on ne se dit pas : quel troupeau de mouton !
    Non, on pense : qu’il était intense ce moment-là, vécu tous ensemble !

    Il a plu dehors, on ne se dit pas : zut, c’est tout mouillé, glissant,
    Non, on trouve que les reflets de lumière sur les pavés sont gracieux et que la nuit est belle !

    On ne se dit pas : je suis crevée, je vais me coucher...
    Non, on pense qu’il suffira de fermer les paupières pour avoir l’impression d’y être, encore un peu....

    Merci  Cali !

  • Cruel dilemme...

    371105821.jpg39740195.jpg« Je vais encore sortir ce soir
    Je le regretterai peut-être
    Je vais encore sortir ce soir
    Je le regretterai sans doute »

     

     

     

    pour répondre à Etienne Daho, ben moi je ne sortirais pas ce soir, et je le regrette déjà….;-(

     Je viens de découvrir avec horreur que ce soir à Lyon, auront lieu deux concerts : Ridan et  Cali !!!

    J’aime les deux. (histoire de pouvoir encore me taxer d’opportunisme…. de suivre la mode…. les artistes médiatisés…. ).

    Ben oui, j’aime Goethe et Stephan King, Beigbeder et Zweig, Philippe Besson et Alexandre Jardin… et puis tant d’autres.
    J’aime la sincèrité de Michel Onfray, et la démarche des décroissants…
    Mes dernières séances de ciné étaient : Bienvenue chez les Ch’tits (où j’ai bien ri), et No country for old men (où j’ai eu peur) et There Will Be Blood (où j’ai retenu mon souffle) et  Into the Wild  (où j’ai pleuré….)

    Alors l’adage populaire prétend que « quand on a le cul entre deux chaises, on s’assoit par terre »…
    Et bien c’est un peu cela, impossible de choisir !

    Mais tout de même je mettrais mes petits fesses dans un bon fauteuil et je savourerai « Pi » de Darren Arnofsky (pas mal quand même !)

    Mais il est vrai que les albums de ces deux artistes me plaisent énormément.

     http://www.caliciuri.com/video

    http://ridan.com/videos

    Je suis tout de même un peu tristounette de ne pas sortir ce soir. ;-)

  • Un Werther’s original

    1619653359.jpg"On conserve les lettres, pour ne les relire jamais,
    finalement on les détruit, par discrétion,
    et ainsi disparaît sans retour, pour nous et pour d’autres,
    le plus beau souffle de vie et le plus direct.
    Je me propose de réparer cette négligence
    .."
    Johann Wolfgang Von Goethe


    IL y a quelques mois, j'ai succombé sous le charme de Werther à la lecture du remarquable "Les Souffrances du Jeune  Werther"  de Johann Wolfgang Von Goethe (merci Bob).

    Comment ne pas souffrir dans la description de cette "passion réfléchissante, la passion qui se juge elle-même et se connait sans pouvoir se dompter" écrivait Madame de Staël.

    Goethe disait "je n'ai relu ce livre qu'une seule fois depuis sa parution ; et je me suis bien gardé de le relire ensuite. Ce sont de vraies fusées incendiaires. Ce livre m'est pénible, et je crains toujours d'éprouver à nouveau l'état pathologique où il a pris naissance".

    Genre d'histoire où tout peut basculer et si tu t'en sors, tu ne t'en sors pas indemne...  Certaines douleurs ne sont pas "re-imaginables", principalement les douleurs physiques, pour d'autres plus "spirituelles" (même si le mal est souvent aussi très physique), c'est un peu comme s'il suffisait d'un souffle sur la cicatrice pour en percevoir de nouveau toute l'intensité... Quoique pour Goethe, relire son livre, n'a rien d'un souffle, ce serait plutôt une grosse tempête.

    Il parait que l'on se suicidait "à la Werther"... Mme de Staël écrira que "Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde.."

    J'ai donc pensé qu’il me fallait prendre de la distance avec ce livre quelque peu « vampirisant » avant de revenir à l’écriture de  Johann Wolfgang von Goethe. C’est donc chose faite avec les  « Les Affinités électives ».

    Même s’il est moins "puissant", j’ai bien aimé.

    L’auteur part d’un principe chimique :

    « Il y a séparation et formation d’un nouveau composé, si bien que l’on se croit désormais autorisé à employer le terme d’affinité élective, car tout se passe réellement comme si une des combinaisons se voyait préférée à l’autre, choisie plutôt que l’autre » …

    qu’il va appliquer à la complexité des sentiments :

    « Toi, Charlotte, tu représentes A, et moi, je suis ton B, car en fait je ne dépends que de toi, et je te suis comme B suit A. Le C est de toute évidence le Capitaine, qui cette fois me dérobe en quelque sorte à toi. Dès lors, il est juste, pour que tu ne sois pas condamnée à fuir dans l’indéterminé, qu’on te procure un D, et c’est, sans aucun doute, l’aimable petite demoiselle Odile, à la venue de laquelle tu ne dois pas t’opposer plus longtemps. » (pp. 77-78)

    « Imaginez entre A et B une union si intime que de nombreuses tentatives et maintes violences ne réussissent pas à les séparer ; imaginez C pareillement lié à D ; mettez les deux couples en présence : A se portera vers D, C vers B, sans qu’on puisse dire qui a quitté l’autre le premier, qui s’est uni à l’autre le premier. »

    En pratique :
    Onprend alors un couple heureux Edouard et Odile, auquel vient se joindre :  le capitaine (ami d’enfance du premier) puis Odile (nièce d’Odile). Que pensez-vous alors qu’il advienne ?

    Et bien il faut le lire…. ;-)

    En guise de conclusion (où tout est dit....) une citation de l'auteur :

        «Les grandes passions sont des maladies sans espoir :
    ce qui pourrait les guérir ne fait que les rendre vraiment dangereuses.»

  • Le retour du grand brun à la grosse voix

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    "Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
    J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris
    J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
    Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages"

    GCM

     

     

     

     

     

     

    Révélé avec son premier album "Midi 20",

    Grand Corps Malade sort son second opus  "Enfant de la ville".

    Le slameur de Saint Denis, revient avec de très beaux textes
    et une mise en musique particulièrement réussie.

     

    Pour en savoir plus "Envoyé Spécial", consacre ce soir
    un sujet au Grand Corps Malade.

     

    Il est particulièrement émouvant ce Fabien, qu’en pensez-vous ?

  • Eldorado....

    "Mais tu ne me dois rien
    350726758.jpgj'ai eu un mal de chien
    à me faire à cette idée
    à l'accepter enfin
    est-ce qu'au moins tu m'en s'rais gré?
    Chacun poursuit son chemin
    avec ce qu'on lui a donné
    mais toi tu ne me dois rien."

    Stephen Eicher

     

     

     

    Dans la série mes super-mecs, il me faut vous parler de mon ami Z…. pas Zorro mais presque !

    Je voulais aller voir Stephan Eicher qui passait dans la banlieue lyonnaise. Mais les circonstances ont fait que lorsque j'ai voulu acheter des places, il était trop tard, concert complet, tout était vendu ! ;-(

    Alors j’ai appelé Z…

    .... et du coup, il m’a  invité au concert !
    En voilà un bel exemple de "super-mec" à moi !
    Soirée vraiment très agréable.
    Stephan Eicher est venu en jean, chemise blanche, gilet  et veste noirs, à l’heure très précisément  (je ne me souvenais plus que c’était possible, est-ce la ponctualité suisse ?) Au début il était seul avec sa grosse guitare blanche… puis il l’a remplacée par une plus petite guitare blanche aussi,  et ses deux musiciens l’ont rejoint.  A eux trois ils nous ont fait un concert  du tonnerre, en s’amusant comme des fous avec des samplers et en mettant en boucle des sons enregistrés avec leurs différents instruments, chacun étant complètement polyvalent !
    Raffinement aussi dans les jeux de lumière, souvent indirects ou en ombres chinoises, qui mettaient vraiment le trio en valeur.
    Un public sympa, l’ambiance était vraiment bonne !
    Soirée magique… merci Z et ta "super-nana" avec qui j’ai couru dans la fosse pour me rapprocher du "super-mec" star (comme beaucoup de fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiillles)…  pour les dernières "super-bonnes" chansons ! ;-)

     

    Article précédent sur Stephan Eicher...

     

  • Mes super-nanas à moi !

    Un beau soir, l’avenir s’appelle le passé.
    C’est alors qu’on se retourne et qu’on voit la jeunesse.
    Louis Aragon 

    Sur ma table de nuit, il y avait, déjà  :

     

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     Et maintenant, il y  a en plus….  

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    Juste un moyen de faire un gros bisou à deux copines adorables, qui ont bien voulu me secouer un peu ce week-end : cinoche, salon de thé, mots réconfortants, un petit bonheur que j’espère bien renouveler, parce que vous m’avez redonné un peu de punch.

    Et merci à Isa qui est venue avec une pile de bouquins, à lire ! J’ai vraiment été touchée par ce geste, et puis aussi par tes mots qui ont adouci ma tristesse qui se planque dans les profondeurs… Merci aussi à celles qui m'écrivent de très longues lettres, (j'adore, surtout qu'elles le font trop rarement, même si je suis parfois un peu jalouse de leurs rencontres.... ou de leur talent....  !)  et puis il faut aussi rajouter d'autres délicatesses, et d'autres conseils de lecture : "L'éloge du désir" et "l'éloge du désert" et puis encore André Comte-Sponville ...et puis, et puis.......Je vais finir par me demander si vous ne me faites pas lire, pour ne plus avoir à ME lire....  ;-)
    Je vous embrasse toutes bien fort ! ;-)
     

    Franchement, je suis fière de vous,  j'ai un "super-réseau" de "super-nanas", je vous parlerai de mon réseau "super-mecs" un autre jour, faudra revenir ! ;-)

  • Printemps du cinéma

    On est tous à la recherche d’une frontière,
    une ligne claire entre le rêve et la réalité.
    Tahar Ben Jelloun

    Fête du cinéma oblige, donc dimanche dans les salles obscures

    Deux grands films étaient au programme :

     

     

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      There Will Be Blood

    J’ai vraiment aimé l’histoire de ce pétrolier, remarquablement joué par Daniel Day-Lewis. Je n’arrivais pas à le faire basculer d’un côté ou d’un autre. Un homme d’affaire sans scrupule, opportuniste ou un homme honnête qui aime ce qu’il fait et qui en profite bien ? Son opposition avec l'autre personnage majeur du film : Paul Dano qui joue le rôle du prêcheur… endiablé me semblait intéressante. . Pour ce dernier, je me suis demandé s’il y croyait vraiment ou si ce n’était que de la manipulation.  Tous les deux sont pris dans une course au pouvoir, à la non-concurrence, au rôle de leader….J’ai songé aussi à Don Juan qui demande au pauvre de parjurer pour gagner une pièce d’or. Là, on a plutôt l’impression que tous les moyens sont bons et qu’ils sont capables de tout. Et puis une fin magistrale entre ces deux hommes.  Les masques semblent tomber… et puis non, avec le recul je me demande si au contraire, on ne brouille pas encore plus les cartes….

    Une question me turlupine : Eli a-t’il un frère ? ou Eli et Paul, ne sont-ce pas les deux facettes du même personnage ?

    et encore une : Cet enfant était-il véritablement son fils ?

    Le second était : 

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    No Country For Old Men

    Un mix de MacGyver, (parce que les héros sont tellement ingénieux, intelligents, rusés…) et de Terminator  (ou Phénix qui renaît de ses cendres, genre tu m’arraches les deux jambes, je cours quand même…Quand y’en a plus, y’en a encore…). Non, je rigole, c'est beaucoup plus réaliste, plus noir, cela fait vraiment plus vrai, il faut bien le reconnaitre ! ;-( 

    Trois personnages importants :

    • Tommy Lee Jones, le vieux shérif, désillusionné, qui se bat contre les moulins et finit par baisser les bras… Personnage incarnant le réalisme, le cynisme, la désillusion, le tragique…
    • L’affreux Javier Bardem, une horreur, avec son engin de mort redoutable, qui fait bien gicler les serrures et le sang aussi !
    • Le courageux Josh Brolin qui n’a peur de rien ! Impressionnant !

    On aimerait être rassuré, la came, le fric, les flingues.... il n'y a pas que ça tout de même !

    La folie va-t-elle remporter ? Bref, on ne sort pas heureux après avoir vu ce genre de film ! Mais je n’ai pas vu le temps passer tout de même, malgré la quantité phénoménale de balles tirées, l’utilisation de ce piston à air comprimé (pas certaine de cette appellation… ) et d’hémoglobine..

    Un peu déçue par la fin, surtout qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que d’allumer les lumières de la salle quand Tommy Lee Jones commence à parler, du coup, déconcentrés nous n’avons pas suivi le récit de ses rêves…

  • Selby... le démoniaque

    d29ea130bfe091f400971cc1a6fd9386.jpg"J'ai fini par comprendre qu'il fallait arrêter de résister au démon, juste le regarder en face. C'est la résistance qui m'a tué. Ça m'a amusé, après avoir vu mon existence dévorée par la violence, d'apprendre que le premier sens latin de ce mot est "force de vie""
    Hubert Selby Jr

     

    Ouf !!! Je viens de me libérer de l'emprise de Démon de Hubert Selby Jr.

    Pas facile de poser ce livre, sans connaitre la fin...  Hubert Selby Jr m’a entraînée dans cette histoire. Si certains bouquins restent longtemps sur la table de nuit, on peut les poser, y revenir, pas moyen pour celui-ci. J'ai littéralement été happée par ce tourbillon....... touchée par l'histoire de cet homme, la mise en page semble aussi y contribuer car certains paragraphes débutent avec un retrait à gauche très important, un peu comme si l'auteur tirait la ficelle pour mieux nous attirer vers la chute...

    Un livre dérangeant, époustouflant, puissant !

    L’écriture au service du décorticage, du ressenti de cet homme, envahi par ses pulsions et progressivement aliéné, le démon est là, envahissant, tapis dans l’ombre, et cet homme vit avec, tenaillé par sa souffrance, son incompréhension, il lutte, il se résigne, il lâche, il fait...

  • Living Darfur.......

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    Je viens de découvrir la bouleversante chanson de Mattafix…

    Petit rappel à l’ordre bien nécessaire. ;-(((

    …" You may never know, if you lay low lay low…"

    A tous mes frères et sœurs du Darfour….

    http://www.dailymotion.com/video/x386yu_mattafix-living-darfur-darfour_news

     

    http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=1230&l=2&gclid=CJqBt5TTlJECFQnclAodywZGIA

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_au_Darfour

     

    http://www.europetition-darfour.fr/europetition_fr_v2/sign.php

     

    http://www.sauverledarfour.org/appel.php

  • L'aventure recommence...

    03892c3435e28af4a21ecd35bc47b12a.jpgAvis à la population  lyonnaise : 
    619075034.jpgles cours de philo de l’Université Populaire de Lyon ont repris.

    Le thème 2007/2008 est « Utopies et désenchantement ».

    Cette année Philippe Corcuff innove (avant de prendre une année sabbatique… ;-( ) Il a d’abord proposé un « atelier philosophique », et puis là,  c’est un « cours dialogue » avec Tanguy Wuilleme.

    Pour cette première rencontre, l’amphi était plein… et le cours très intéressant…

    Pour les non-lyonnais, possibilité de visiter le site de l’Université Populaire de Lyon sur lequel on peut même trouver les fichiers MP3…  http://uplyon.free.fr

    Seule la partie « cours » est enregistrée, pas la suivante « questions-réponses ». Ce 14 janvier, les deux intervenants nous ont proposé un cours de deux heures. A 21 heures pétantes (fin du cours), tout le monde est parti. Comme des gosses qui entendent la cloche sonner. Personne n’a posé de questions, il était l’heure d’aller se coucher ! Mais comment font-ils pour dormir autant ????????? ;-)

  • Ce mec est too much...

    1920621020.jpgDans le monde moderne,
    c’est la représentation médiatique d’un homme
    qui est à l’origine des actes que cet homme accomplit
    (afin de devenir s aporpre représentation).
    John Shotter (sociologue)

     



    Pete Doherty était attendu le 15 janvier au Tranbo de Lyon, concert complet depuis bien longtemps, et puis en fait, BabyShambles ce sera pour le 5 février !

    Selon l'organisateur "Monsieur DOHERTY est convoqué ce jour-là par Monsieur le Juge pour son contrôle judiciaire".


    Pete Doherty est le sujet de l’édito du « Petit Bulletin » (Hebdo gratuit des spectacles » Edition de Lyon). L'article se termine  ainsi : « c’est peut-être ce qui touche chez Doherty : il peut écrire des hymnes à jouer dans les stades, mais on ne sait jamais s’il sera capable d’enfiler son short et de sortir des vestiaires. La postérité notariale et impitoyable, se chargera toute seule de faire le tri et livrera, ou pas, les dividendes de ce talent dont Pete ne sait que faire »

    Pour « 491 » (cultures urbaines et d’ailleurs) qui n’a pas eu le temps de modifier son article de la 1ère page, la conclusion est la suivante : « on aime Pete Doherty pour tout ce qu’il est et incarne. Ame damnée ? Poète maudit ? Rockeur sulfureux ? Il est un peu tout ça. Capable du meilleur comme du pire, provocateur, cynique, jusqu’au-boutiste et …. Attachant parce que fragile et terriblement humain. On rêve d’un concert haletant et sans blabla, qui joue vite et bien ».

    Du coup, tout cela attise ma curiosité, mais qui est cet homme-là en fait ? Je me suis un peu documenté sur ce jeune dandy, paumé, excessif, qui par sa vie tumultueuse fait souvent la une des journaux à scandales. Je ne sais pourquoi, mais c’est le genre de type que je trouve attachant. Père militaire, élevé à la dur, qui se refugie dans la littérature. Il a rapidement son « style », et prend le chemin d’une vie chaotique…. Prix de poésie à 16 ans. Reconnu au niveau musical, en février 2003, son groupe The Libertine est  nommé « meilleur nouveau groupe » aux NME awards. Jeune homme trop charismatique, trop talentueux, trop énervant, trop excessif, trop mignon, trop dévergondé, trop décadent, trop génial,  trop désinvolte, trop imprévisible et à la trop vie tumultueuse… (drogues, cures de désintox, cambriolages, vols, bagarres…) genre sale gosse, gâté qui brûle sa vie par les deux bouts.

    Et puis je l’ai écouté toute la matinée, et j’aime bien, il me sera trop difficile de choisir quelques titres, parce qu’il faut du temps pour que je m’en imprègne mais sa voix et sa musique me parle bien ! Comme cela, un peu par hasard :

    http://www.youtube.com/watch?v=am8C47g41Nk
    http://www.youtube.com/watch?v=GTsXQE8w1J8

  • Un bon petit gueuleton pour José Bové…

    6156bbbc698bd53d17244fd7eb585da3.jpgLa France engage la clause de sauvegarde
    sur le MON 810… YES !!!


    Cette clause permet à un pays européen d'interdire un organisme génétiquement modifié autorisé au plan communautaire, à condition de justifier cette mesure avec un dossier scientifique étayé. Bon d’accord, en France seul le maïs MON 810 est concerné, qui représente moins de 1% des surfaces de maïs cultivées… mais c’est déjà ça !

     http://fr.news.yahoo.com/afp/20080111/tts-france-environnement-agriculture-ogm-c1b2fc3_1.html

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/developpement-durable-1/d/le-mais-transgenique-va-t-il-etre-interdit-en-france_14193/

     Monsieur Bové peut donc arrêter sa grève de la faim...
    http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-3244,54-996434,0.html?xtor=RSS-823353