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douleur

  • Vous !

    Lauris, amour, douleur

     "...Vous,

    qui dans les langueurs du zéle monastique,
    ignorez de l' amour l' empire tyrannique ;
    vous enfin, qui n' ayant que Dieu seul pour amant,
    aimez par habitude,

    et non par sentiment :
    que vos cœurs sont heureux, puisqu' ils sont insensibles !
    Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuits paisibles.
    Le cri des passions

    n' en trouble point le cours. Ah !

    Qu' Héloïse envie et vos nuits et vos jours !
    Héloïse aime et brûle

    au lever de l' aurore,
    au coucher du soleil elle aime

    et brûle encore,
    dans la fraîcheur des nuits elle brûle toujours.
    Elle dort pour rêver

    dans le sein des amours.
    à peine le sommeil a fermé

    mes paupières,
    l' amour, me caressant de ses aîles légères,
    me rappelle ces nuits,

    chères à mes désirs,
    douces nuits, qu' au sommeil disputaient les plaisirs !..
    ."

     

    Alexander Pope

    Lettre d'Héloïse à Abélard

     

     

  • Atelier d'écriture - "beaucoup d'eau a coulé sous les ponts"

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    Une consigne :
    Le texte doit obligatoirement commencer
    par les mots suivants :

    « Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ».

     

    Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts…
    La cicatrice s’est refermée mais il me suffit de passer un doigt dessus pour en ressentir encore la douleur… « Avec le temps, va, tout s’en va » dit le poète. Effectivement, maintenant j’ai appris à vivre sans toi. Il m’est possible de ne plus pleurer à longueur de journée. Je peux laisser venir sereinement mes souvenirs de toi, ils ne m’anéantissent plus. Je ferme les yeux et me retrouve par la pensée dans ton regard. Parfois en pensant à tes mains, je me donne des frissons, j’ai l’impression de ressentir encore tes caresses qui me faisaient succomber, chaque fois, tout comme tes vagues de baisers.
    Je me souviens de tes éclats de rires, de nos années de vie commune.
    Je vois grandir notre fils. J’aime découvrir chez lui quelques-uns uns de tes traits. Je constate avec joie qu’il te ressemble, son charme s’impose tous les jours un peu plus.… Il est si beau, il a ton sourire.
    Bien sûr le manque est toujours là, la révolte s’est un peu apaisée. J’ai retrouvé le chemin de la vie. J’arrive maintenant à rire, à profiter d’autres bons moments, à me sentir vivante. Il m’en a fallu du temps.
    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais je ne t’oublie pas…