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Rapporté....

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"Les hommes vivent un peu comme les aveugles, et généralement, ça leur suffit. Je dirais même que c’est ce qu’ils recherchent, éviter les maux de tête et les vertiges, se remplir l’estomac, dormir, venir entre les cuisses de leur femme quand leur sang devient trop chaud, faire la guerre parce qu’on leur dit de la faire, et puis mourir sans trop savoir ce qui les attend après, mais en espérant tout de même que quelque chose les attend. Moi ? Depuis tout petit, j’aime les questions, et les chemins qui mènent à leurs réponses. Parfois, d’ailleurs, je finis pas ne connaître que le chemin mais ce n’est pas si grave, j’ai déjà avancé."

 

Philippe Claudel - Le rapport de Brodeck

 

 

Pas trop inspirée pour écrire, je vous propose alors un extrait du livre qui m'accompagne en ce moment !

Et une photo de Gribouille et d'Atome qui se préoccupent peu du sort et des états d'âme des hommes.

Commentaires

  • premier commentaire, YES !

  • deuxième commentaire :

    YES au retour de Kriss ou YES ou au commentaire de Philippe Claudel ou les deux ;-)

    p.s : chaque que je fais je construis la baguette qui va me guider sur mon chemin, précision : je ne suis pas boulanger..

  • et puis jamais deux sans trois !!

    Merci Dam, merci Doc !

  • Super Kris !!! J'ADORE la photo de Gribouille et d'Atome !!!!! j'ai cliqué dessus et on l'a en plus grand ... Ils sont adorables tous les deux l'un contre l'autre ... oui ils ont bien raison de dormir, de ne pas s'en faire ... une vie de chat, ça m'aurait bien plu, mais pas dans la rue, ils crèvent de faim ou sous les roues des débiles qui foncent ...

    Gros bisous Kris!

  • Pleine de tendresse cette photo. Et j'aime la similitude de leur position. Original :)
    Bonne journée à toi

  • Super la photo :D Comme on dit, jamais 2 sans 3 : il ne manque plus que crochu pour en forme un triptype nommé "gribouille un atome crochu".

    Quand aux hommes, ils rêvent d'avenir dans un monde que les gens croient sans avenir. Un monde rempli de mots, assaisonné de maux, en attendant qu'on veuille bien leur donner l'autorisation de partir à la retraite, d'installer leur carcasse en hospice pour espérer partir vers quelque chose de plus sensé ...
    Alors, dans l'attente, ils mangent, ils dorment, ils boivent, ils se battent, ils montrent leur courage dans les safaris en cage, le sang en feu de crainte de louper la cible ligotée et pour finir cueillir les faveurs de la demoiselle biche qu'elle veuille ou non.
    ........C'est ainsi qu'on a inventé les culottes de chasteté.
    .............Quand les hommes ont un coup de chaud, ils sont bien coincés
    ....................s'ils n'ont pas la bonne clé.

    On ne connait pas toujours le chemin qu'on emprunte, mais comme disent les gaulois, tous les chemins mènent à Lutèce ... Euh, à Paris. Come to Paris for a "Paris by night" trip

    GroZ-BiZ

  • , et comment vivent les femmes ?...

    JPZ/LD

  • Merci Soleil Bleu ! Moi aussi j'aimerais bien être chat - ou chatte - chez moi. Dans une vie prochaine, je mets une option. Quoique, à bien y réfléchir, je ne sais pas si une seule vie ne suffit pas largement !

    Laurent : merci pour ce petit coucou, ça fait toujours plaisir, et ça faisait longtemps....

    PatLaforet : quelle joie de te retrouver, j'ai toujours peur qu'après un long silence, certains se perdent....
    Les hommes.... no comment ! ;-(((
    Par contre, ton Paris est sacrément alléchant... Et j'espère bien venir y faire un tour avant la fin de l'été !

    Merci à vous tous pour votre fidélité, je vous embrasse...

  • Pour répondre au Doc, j'ai envie de dire : comme elles peuvent ! ,-(((

  • Oui, parfois, il arrive que je me perde ... Mais, je finis toujours ( jusqu'à maintenant en tout cas ) par retrouver mon chemin tel un loup sur la piste du trappeur >:O)
    Préviens moi si tu fais halte à Paris cet été : Je campe dans la capitale ... En attendant la migration orientale avant le grand froid. Sinon, pas d'inquiétude, je ne t'ai pas oublié; D'ailleurs, je t'ai promis un article : C'est prêt, mais le blog pas encore, alors patience :O) Bonne semaine :D

  • C'est vrai que les femmes c'est complètement différent : ca coupe les cheveux en 4 , se fait des noeud au cerveau (si si je vous jure les hommes , elles en on un ;-) ) , cherche a maigrir tout le temps , ca fait attention a des choses qui nous passe a cotés ....
    Mais bon, finalement heureusement qu'elles sont différentes , sinon comment les aimerions nous ? ..... et comment nous aimeraient elles si nous étions commes elles ?

    Bisous!

  • Brodeck, survivant des camps de la mort, revient parmi les siens.
    Mais la tragédie de l'histoire ne s'arrête pas là.
    Brodeck doit écrire un rapport sous la contrainte sur l'Enderer, un homme singulier qui s'est installé dans le village et qui vient de mourir.
    C'est donc le récit percutant que Philippe Claudel (sous la plume de Brodeck) dépeint sans concession. D'une noirceur absolue, Brodeck raconte son histoire et celle qu'il découvre sur l'Enderer, une vérité qui dérange ; une vérité universelle en somme : l'Homme dans son inhumanité la plus totale, la plus abjecte possible...
    Un livre à mon sens, indispensable dans sa bibliothèque. A lire d'urgence !

  • Pat ! En voilà un qui sait se faire désirer !!!!
    Pour l'article, c'est quand tu veux... tu as mon mail.... Pour ton blog, c'est long.... mais je sais me montrer très patiente parfois ! ;-)) Mais tout de même j'aime bien les naissances....

    GyWhy : alors vive la différence... cela permet parfois de se compléter, de s'emboiter, de se combler, de se mélanger, de s'améliorer, de progresser, de se nourrir , d'avancer.... ;-)

    Silence : tu as bien raison, ce livre marque. Philippe Claudel est percutant. Comment les hommes peuvent-ils aussi méchants, abjects, inhumains ? Pourquoi tant de haine ?

  • Hello Kris !
    J'aimerais connaître ton opinion sur ce livre de Philippe Claudel.
    L'extrait que tu cites me donne envie de le lire...moi qui suis migraineuse et sujette aux vertiges !
    Bisous

  • Quelle joie de te lire Lavikiva, cela fait vraiment plaisir de te retrouver. Merci pour cette fidélité, je suis très touchée.

    J'ai adoré ce livre, mais attention au vertige... L'écriture de Philippe Claudel au service de la noirceur des hommes, même s'il y a quelques âmes grises.... Brodeck est porteur d'amour, d'espoir tout de même. Mais je m'interroge comment peut-on vivre après, avec tout cela au plus profond de soi ! ;-)

    Des questionnements sur la différence, sur la tolérance, sur l'Humanité, sur l'étranger, sur la perte de l'identité, sur le respect, sur l'humiliation, sur l'envie de vivre, sur l'envie de ne plus se battre, sur l'être aimé pour et par qui on vit, sur la haine, la violence, sur la peur de l'autre, sur la filiation, sur l'identité.... Tout y est je crois...

    La confession de ce Brodeck chamboule, elle hante et envoûte, il m'a fallu du temps pour en sortir. C'est un livre dont on ne sort pas indemne, donc pour moi c'est un très bon livre.... Tant sont agréables et presque oubliés aussitôt, il ne fera pas partie de ceux-ci.

  • Quand aux hommes, ils rêvent d'avenir dans un monde que les gens croient sans avenir. Un monde rempli de mots, assaisonné de maux, en attendant qu'on veuille bien leur donner l'autorisation de partir à la retraite, d'installer leur carcasse en hospice pour espérer partir vers quelque chose de plus sensé ...
    Alors, dans l'attente, ils mangent, ils dorment, ils boivent, ils se battent, ils montrent leur courage dans les safaris en cage, le sang en feu de crainte de louper la cible ligotée et pour finir cueillir les faveurs de la demoiselle biche qu'elle veuille ou non.

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