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A méditer - Beaux textes - Page 2

  • La fulgurance...

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    Jardin Bardini à Florence.... 

     
    "Chaque chose à sa place et chaque heure dans son bâtiment secret. Les ombres s'accumulent autour de nous, les jours nous distancient. À chaque pensée je remets mes mains dans la tienne, je refais le glissement de mon visage sur ton corps, je m'étonne de ton souffle court, et je retransmets tes caresses. À chaque pensée je te refais l'amour avec le même gémissement dans le ventre, avec le même abandon du monde dans nos yeux."

     Poèmes en prose, Marie Uguay

     

    Marie Uguay est née à Montréal en 1955.

    Elle a publié trois recueils de poèmes, Signe et rumeur (1976), L’Outre-vie (1979) et Autoportraits (1982).

    Elle a été emportée par un cancer en 1981 à l’âge de vingt-six ans.

  • Que m'importe, si tu m'aimes... Je me fous du monde entier !

    IMGP6054 xxx xxxx.JPGSur le Ponte Vecchio, ce soir là, le temps avait suspendu son vol pour ces deux là....
    (possibilité d'agrandir les photos en cliquant dessus...)

    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    Et nos amours
    Faut-il qu'il m'en souvienne
    La joie venait toujours après la peine
             Vienne la nuit sonne l'heure
             Les jours s'en vont je demeure
    Les mains dans les mains restons face à face
    Tandis que sous
    Le pont de nos bras passe
    Des éternels regards l'onde si lasse
             Vienne la nuit sonne l'heure
    IMG_8973 xxx xx.jpg         Les jours s'en vont je demeure
    L'amour s'en va comme cette eau courante
    L'amour s'en va
    Comme la vie est lente
    Et comme l'Espérance est violente
             Vienne la nuit sonne l'heure
             Les jours s'en vont je demeure
    Passent les jours et passent les semaines
    Ni temps passait
    Ni les amours reviennent
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
             Vienne la nuit sonne l'heure
             Les jours s'en vont je demeure


    "Le Pont Mirabeau" - Apollinaire, Alcools (1912)

  • Youth

    brancusi.jpg

    .

      Youth - Etre Jeune

     

     

    La jeunesse n'est pas seulement une période de la vie ;
    elle est un état d'esprit,
    un effet de la volonté,
    une qualité de l'imagination,
    une intensité émotive,
    une victoire du courage sur la timidité,
    du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

    On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
    on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.

    Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
    Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
    sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
    et devenir poussière avant la mort.

    Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
    Il demande, comme l'enfant insatiable : et après ?
    Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

    Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
    Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
    Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.

    Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
    Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
    Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

    Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme
    et rongé par le cynisme,
    puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.


    Extrait de La jeunesse
    De Samuel ULLMANN


    « Samuel ULLMANN est aujourd'hui principalement connu pour son poème Youth qui était le favori du Général Douglas MacArthur. »

    et Muse endormie de Brancusi...

  • Lettres à Milena

    Frans Kafka.gif

     

    Je viens d’écouter les Lettres à Milena de Kafka
    lues par Robin Renucci
    et je suis tombée sous le charme de la dernière écrite à
    Prague, début avril 1922


    En voici donc un extrait :

     


    ... Cela fait déjà bien longtemps Madame Milena, que je ne vous ai plus écrit, et, aujourd’hui encore, je ne le fais que par suite d’un hasard. Je n’aurais pas au fond à excuser mon silence,
    vous savez comme je hais les lettres. Tout le malheur de ma vie - je ne le dis pas pour me plaindre mais pour en tirer une leçon d’intérêt général - vient, si l’on veut, des lettres ou de la possibilité d’en écrire. Je n’ai pour ainsi dire jamais été trompé par les gens, par des lettres toujours ; je veux dire, non pas par celles des autres mais par les miennes. Cela représente pour moi un malheur personnel sur lequel je ne veux pas m’étendre, mais c’est aussi un malheur général. La grande facilité d’écrire des lettres doit avoir introduit dans le monde - du point de vue purement théorique - un terrible désordre des âmes : c’est un commerce avec des fantômes, non seulement avec celui du destinataire, mais encore avec le sien propre ; le fantôme grandit sous la main qui écrit, dans la lettre qu’elle rédige, à plus forte raison dans une suite de lettres où l’une corrobore l’autre et peut l’appeler à témoin. Comment a pu naître l’idée que des lettres donneraient aux hommes le moyen de communiquer ? On peut penser à un être lointain, on peut saisir un être proche : le reste passe la force humaine. Écrire des lettres, c’est se mettre nu devant les fantômes ; ils attendent ce moment avidement. Les baisers écrits ne parviennent pas à destination, les fantômes les boivent en route. C’est grâce à cette copieuse nourriture qu’ils se multiplient si fabuleusement. L’humanité le sent et lutte contre le péril ; elle a cherché à éliminer le plus qu’elle pouvait le fantomatique entre les hommes, elle a cherché à obtenir entre eux des relations naturelles, à restaurer la paix des âmes en inventant le chemin de fer, l’auto, l’aéroplane ; mais cela ne sert plus de rien (ces inventions ont été faites une fois la chute déclenchée) ; l’adversaire est tellement plus calme, tellement plus fort ; après la poste, il a inventé le télégraphe, le téléphone, la télégraphie sans fil. Les esprits ne mourront pas de faim, mais nous, nous périrons…

  • Plus trop envie d’écrire….

    coluche.jpg

      « Prépare toi petit garçon,
    Elle s’ra longue l’expédition,
    Et même si l’on n’en revient jamais vivant,
    Il faut marcher droit devant »
    Droit devant
    C.F.

     

     

     

     
    Je ne sais pas trop ce qui m’arrive, je ne suis pas inspirée, alors de quoi parler ?
    Je fais l’impasse sur le krach boursier, les jours qui raccourcissent, le soleil qui joue à cache-cache…

    Un peu déçue par le film d’Antoine De Caunes : Coluche
    Il y perd un peu de sa magie ( j’ai pas trop aimé le côté caviar, pétard, fêtard)
    Par contre, ce film décrit bien le basculement de l’homme qui fait une proposition pour se marrer et « foutre le bordel » et qui se prend au jeu. Il se sent alors investi d’une mission et aura peur de trahir. On assiste à la naissance du Coluche des restosducœur.
    Le jeu de François-Xavier Demaison est assez remarquable. Quel parcours ! Homme d’affaires à New-York, il prend conscience après le 11 septembre, que cela ne peut plus durer ! Il troque alors son open space contre la scène...

    Je n’ai pas encore vu « Entre les murs »…

    Sortie du nouvel album des CF (Cowboys Fringants). En fait, deux opus presque en même temps !
    L'Expédition : album qui me semble un peu plus cool que les autres… sur leur site on peut trouver les partoches….
    Et dans quelques jours « Un air de déjà vu ».

  • Suspends ton vol !

    vol du pélican .jpg


    ...." Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !.....

     Le Lac
    Alphonse de LAMARTINE - 1790-1869 
    (Méditations poétiques)

  • Dans les secrets du confessionnal...

    Abbe_de_Lattaignant.jpgUne fois n'est pas coutume,
    voilà donc un petit billet sur un homme d'église.....

     

     

     

    Gabriel-Charles de Lattaignant (1697-1779)  fut destiné à l'état ecclésiastique, puisqu’il était le cadet d’une famille aristocratique, ce n’est donc en rien une vocation, comme le rappelle un couplet rageur de la célèbre chanson J'ai du bon tabac, dont il a écrit quelques couplets :

     

    Un noble héritier, de gentillhommière
    Recueille tout seul un fief blasonné
    Il dit à son frère puîné
    « Sois abbé, je suis ton aîné ! »

     

    mais en ce qui me concerne c’est cette poésie galante que j’apprécie le plus… ;-)

     

    - Le Mot et la Chose -

    Madame, quel est votre mot
    Et sur le mot et sur la chose ?
    On vous a dit souvent le mot,
    On vous a souvent fait la chose.
    Ainsi, de la chose et du mot
    Pouvez-vous dire quelque chose.
    Et je gagerai que le mot
    Vous plaît beaucoup moins que la chose !

    Pour moi, voici quel est mon mot
    Et sur le mot et sur la chose.
    J'avouerai que j'aime le mot,
    J'avouerai que j'aime la chose.
    Mais, c'est la chose avec le mot
    Et c'est le mot avec la chose ;
    Autrement, la chose et le mot
    À mes yeux seraient peu de chose.

    Je crois même, en faveur du mot,
    Pouvoir ajouter quelque chose,
    Une chose qui donne au mot
    Tout l'avantage sur la chose :
    C
    'est qu'on peut dire encor le mot
    Alors qu'on ne peut plus la chose...
    Et, si peu que vaille le mot,

    Enfin, c'est toujours quelque chose !
    De là, je conclus que le mot

    Doit être mis avant la chose,

    Que l'on doit n'ajouter un mot

    Qu'autant que l'on peut quelque chose

    Et que, pour le temps où le mot

    Viendra seul, hélas, sans la chose,

    Il faut se réserver le mot

    Pour se consoler de la chose !

      Pour vous, je crois qu'avec le mot
    Vous voyez toujours autre chose :
    Vous dites si gaiement le mot,
    Vous méritez si bien la chose,
    Que, pour vous, la chose et le mot
    Doivent être la même chose...
    Et, vous n'avez pas dit le mot,
    Qu'on est déjà prêt à la chose.

    Mais, quand je vous dit que le mot
    Vaut pour moi bien plus que la chose
    Vous devez me croire, à ce mot,
    Bien peu connaisseur en la chose !
    Eh bien, voici mon dernier mot
    Et sur le mot et sur la chose :
    Madame, passez-moi le mot...
    Et je vous passerai la chose !

     

    Jolie, cette petite coquinerie, non ?

  • J'ai aimé...

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    « Moi, j'ai aimé très souvent
    Aimé longtemps puis énormément
    Et je les ai tous perdus
    Car comment aimer, je ne l'ai jamais su »
    Diane Tell

    Les beaux jours arrivent et comme je manque d’inspiration,
    je vais publier des petits textes qui me touchent.

    Je commence avec
    Alfred Louis Charles de Musset, 1810- 1857
    On ne badine pas avec l'amour -

    Acte II Scène 5 – Réplique de Perdican

    Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. ”

  • Fais-le !

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    Tirons notre courage de notre désespoir même.
    Sénèque
     

     

     

     Les enfants étaient seuls
     

    Leur mère était partie de bon matin et elle les avait confiés à la garde de Marina, une jeune fille de 18 ans qu’elle engageait parfois quelques heures pour les garder, en échange de menus gages.
    Depuis la mort du père, les temps étaient devenus trop durs pour risquer de perdre son travail chaque fois que la grand-mère tombait malade ou s’absentait de la ville.
    Lorsque le petit ami de la jeune fille appela Marina pour l’inviter à faire une promenade dans sa voiture toute neuve, elle n’hésita pas longtemps. Après tout, les enfants dormaient, comme tous les après-midi, et il ne se réveilleraient pas avant 5 h.
    Dès qu’elle entendit le klaxon, elle attrapa son sac et décrocha le téléphone. Elle prit la précaution de fermer la porte de la chambre et mit la clé dans sa poche. Elle ne voulait pas prendre le risque que Pancho se réveille et descende l’escalier à sa recherche : il n’avait que 6 ans, dans un moment d’inattention, il pourrait tomber et se blesser. De plus, pensa t-elle, si cela arrivait, comment expliquerait-elle à sa mère que l’enfant ne l’avait pas trouvée ?
    Ce fut peut-être un court-circuit dans le téléviseur allumé ou dans une lampe du salon, ou alors une étincelle dans la cheminée ; toujours est-il que lorsque les rideaux commencèrent à brûler, le feu atteignit rapidement l’escalier de bois qui conduisait aux chambres.
    La toux du bébé, causée par la fumée qui s’infiltrait sous la porte, le réveilla. Sans réfléchir, Pancho sauta du lit et se débattit avec la poignée pour ouvrir la porte,  mais il n’y parvint pas.
    De toute façon, s’il y était arrivé, lui et son petit frère de quelques mois auraient été dévorés en quelques minutes par les flammes.
    Pancho cria, appelant Marina, mais personne ne répondit à ses appels au secours. Aussi courut-il vers le téléphone qui était dans la chambre (il savait comment composé le numéro de sa mère), mais la ligne était occupée.
    Pancho comprit qu’il devait sortir son petit frère de là. Il essaya d’ouvrir la fenêtre qui donnait sur la corniche, mais il était impossible à ses petites mains de dégager le loquet de sécurité et, même s’il y était arrivé, il y aurait encore fallu détacher le grillage que ses parents avaient installé en guise de protection.
    Lorsque les pompiers finirent d’éteindre l’incendie, le sujet de conversation de tous était le même :
    Comment cet enfant si jeune avait-il pu briser la vitre, puis faire sauter le grillage avec le porte manteau ?
    Comment avait-il pu porter le bébé dans un sac à dos ?
    Comment avait-il pu marcher sur la corniche avec un tel poids et se laisser glisser le long de l’arbre ?
    Comment avait-il pu sauver sa vie et celle de son frère ?

    Le vieux capitaine des pompiers, homme sage et respecté, leur donna la réponse :
    « Pancho était seul… il n’y avait personne pour lui dire qu’il n’y arriverait jamais. »

    Jorge Bucay
    « Je suis né aujourd’hui au lever du jour »

  • Love, love, love

    8446a2d8fccfa45fee7f7ad8bd4ba905.jpgCe qu’il y a d’ennuyeux dans l’amour,
    c’est que c’est un crime où l’on ne peut pas se passer d’un complice."
    Charles Baudelaire

     

     

     

     

     

     

     

    Bien sûr, nous eûmes des orages
    Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
    Mille fois tu pris ton bagage
    Mille fois je pris mon envol
    Et chaque meuble se souvient
    Dans cette chambre sans berceau
    Des éclats des vieilles tempêtes
    Plus rien ne ressemblait à rien
    Tu avais perdu le goût de l'eau
    Et moi celui de la conquête 

    Mais mon amour
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais je t'aime

    Moi, je sais tous tes sortilèges
    Tu sais tous mes envoûtements
    Tu m'as gardé de pièges en pièges
    Je t'ai perdue de temps en temps
    Bien sûr tu pris quelques amants
    Il fallait bien passer le temps
    Il faut bien que le corps exulte
    Finalement finalement
    Il nous fallut bien du talent
    Pour être vieux sans être adultes

    Oh, mon amour
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

    Et plus le temps nous fait cortège
    Et plus le temps nous fait tourment
    Mais n'est-ce pas le pire piège
    Que vivre en paix pour des amants
    Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
    Je me déchire un peu plus tard
    Nous protégeons moins nos mystères
    On laisse moins faire le hasard
    On se méfie du fil de l'eau
    Mais c'est toujours la tendre guerre

    Oh, mon amour...
    Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
    De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
    Je t'aime encore tu sais je t'aime.

    C’est la Saint Valentin, alors une petite pensée pour « mon amour, mon doux mon tendre mon merveilleux amour… » et comme je me sens minuscule devant un texte pareil, je ne rajouterai rien, je me contenterai de répéter "je t'aime encore tu sais je t'aime………. ;-)    http://krisdeblog.hautetfort.com/tag/Jacques+Brel

  • Euthanasie

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    Une petite pensée pour Maïa Simon…  
    en espérant avoir, moi aussi, un jour la possibilité de « débrancher » dans de bonnes conditions, si cela est mon choix…

    http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20070920.FAP7708/une_actrice_francaise_a_recours_au_suicide_assiste_ensu.html

    http://www.admd.net

     

    Bien sûr il y a la loi Leonetti. Et pour  en arriver là, il a tout de même fallu qu’une mère (puis une équipe médicale) mettent fin à la vie de son fils. C’était le vœux de : Vincent Humbert en 2003, tétraplégique, aveugle et muet après un accident de voiture. Ce texte autorise depuis 2005 un patient à refuser toute "obstination déraisonnable ».

    http://www.humanite.fr/2007-03-12_Societe_La-loi-Leonetti-en-question

    http://www.medecines-douces.com/impatient/305nov03/actu_vincent_humbert.htm

    Mais il semble qu’il reste encore un pas à faire…. 

  • Caillou...

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    Dis Papa, quand c'est qu'y passe
    Le marchand d' cailloux
    J'en voudrais dans mes godasses
     
    A la place des joujoux
    Avec mes copines en classe

    On comprend pas tout
    1920d4d5f00591bba7a38006d5b38833.jpgPourquoi des gros dégueulasses
    Font du mal partout
    Pourquoi les enfants de Belfast

    Et d' tous les ghettos
    Quand y balancent un caillasse
    On leur fait la peau
    J' croyais qu' David et Goliath
    Ça marchait encore
    Les plus p'tits pouvaient s' débattrent
    Sans être les plus morts »
    Renaud

     Et les superbes « Nu féminin» et « Plage endormie» du grand Antoni Pitxot.
    (Musée de Dali de Figueres)

    Un jour, un vieux professeur de l’Ecole Nationale d’Administration fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour faire passer sa matière. Debout devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".

    De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement un par un dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?" Tous répondirent : "Oui"

    Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?"
    Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux... jusqu’au fond du pot.
    Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit : "Probablement pas !"

    "Bien !" répondit le vieux prof.
    Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hésiter et en cœur, les brillants élèves répondirent : "Non !"

    "Bien !" répondit le vieux prof. Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord.
    Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?".
    Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit "Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire". "Non", répondit le vieux prof, "ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans ce pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous ensuite".
    Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

    Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux de votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxez ? Prendre le temps ? Ou toute autre chose ? Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie."

    "Alors n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Ensuite mettez-les en premier dans votre pot."

    D’un geste amical, le vieux prof salua son auditoire et lentement quitta la salle.

  • Communiquons !

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     L'intelligence est caractérisée par
     une incompréhension naturelle de la vie.
     Henri Bergson

     

     

    Entre
    Ce que je pense,
    Ce que je veux dire,
    Ce que je crois dire,
    Ce que je dis,
    Ce que vous avez envie d'entendre,
    Ce que vous croyez entendre,
    Ce que vous entendez,
    Ce que vous avez envie de comprendre,
    Ce que vous comprenez,
    Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer.
    Mais essayons quand même...

    Bernard Werber

  • Les apparences sont parfois trompeuses....

    7d3398112d0e80880f4ca329903d8248.jpg

    Don't judge too quickly



    Tous Les Episodes :

    http://www.dailymotion.com/PeteRock/ameriquest 

    Ou :
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  • Heureux !

    d192fd78d708d9450ed0fd15a24f3655.jpgLes images sont faites pour circuler, 
     y compris sur le Net.
    Yann Arthus-Bertrand

    C’est quoi "être heureux" ?
    La vie est si différente pour nous tous…

    Très belle initiative de Yann Arthus Bertrand. Son regard aiguisé sur le monde, nous a fait découvrir notre terre vue du ciel.

    Là, il donne la parole et nous permet alors de découvrir la diversité, la différence entre les hommes….
    Grâce à ses 6 000 interviews réalisées dans 65 pays visités, « 6 milliards d’Autres » dresse le portrait sensible et humain des habitants de la planète

    http://www.6milliardsdautres.org/