Invictus
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.
Depuis l'obscurité qui m'envahit,
Noire comme le royaume de l'enfer,
Je remercie les dieux quels qu'ils soient
Pour mon âme indomptable.
Dans l'étreinte féroce des circonstances,
Je n'ai ni bronché ni pleuré
Sous les coups de l'adversité.
Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
Ne se profile que l'horreur de la nuit.
Et pourtant face à la grande menace
Je me trouve et je reste sans peur.
Peu importe combien le voyage sera dur,
Et combien la liste des châtiments sera lourde,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
Invictus William Ernest Henley
Poème très apprécié par Nelson Mandela et repris dans le film Invictus de Clint Eastwood.
Synopsis :
En 1995, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela débute son premier mandat en tant que président du pays et utilise l'événement sportif pour créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies de la domination politique des blancs d’Afrique du Sud (1652-1994) et de l’apartheid (1948-1991)
Une piqûre de rappel nécessaire, nous oublions si vite !
Un très bon film de Clint Eastwood.
Certains hommes changent le monde et le rendent meilleur, Monsieur Rolihlahla Mandela - Nelson Mandela - est de ceux-ci.