Deuxième chance....
«La chance, c'est ce qu'on ne mérite pas."
Paul Guth
Il est vrai que parfois ça pourrait être pire !!!
http://www.youtube.com/watch?v=NdP6OFF7DmY
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«La chance, c'est ce qu'on ne mérite pas."
Paul Guth
Il est vrai que parfois ça pourrait être pire !!!
http://www.youtube.com/watch?v=NdP6OFF7DmY
On peut même avancer que c’est dans l’inhumanité
que se révèle le mieux la singularité de l’humain.
Axel Kahn
On se dit qu’on est arrivé au bout de l’horreur, et puis non, il y a toujours pire… guerre, attentat, viol, séquestration, sévices, torture, assassinat, enfant sauvage, maltraitance, meurtre…
La monstruosité faite homme, mais si, c’est possible ! A t'elle des limites ?
ça a l’apparence d’un homme, ça ressemble en tout cas, il semble « normal », ce n’est pas un avatar virtuel, ou un "fou", un troll maléfique, c’est bien pire que ça ! Et pourtant, il pourrait être notre voisin, on pourrait le cotôyer tous les jours...
Nicolas, ne me dis pas encore que ce genre de monstre existe depuis toujours, même si c’est le cas, j’aimerais pouvoir me dire que tous les hommes sont "humains", je sais que l'Histoire (ou les histoires) nous prouve régulièrement le contaire, et, souvent, j’ai peur…
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080428/twl-autriche-criminalite-societe-prev-c99dde2.html
* Saturno devorando a un hijo - Francisco Goya
Qu’est-ce que l’Art ?
Le charmant Atome Crochu, nous avait révoltés en nous parlant de ce chien mourant de faim « exposé » dans une galerie d’art, et puis là, c’est un artiste allemand en vogue qui voudrait exposer un mourant pour « briser l'un des derniers tabous de la société » !
http://stop-animals-genocid.bleublog.lematin.ch/
Voir en « direct live » un homme ou une femme passer de vie à trépas, drôle de conception de l’art, non ?
Cela vient de moi ou y a-t-il vraiment quelque chose qui ne tourne plus rond sur cette terre ?
http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/121583/
Du coup, j'en profite pour rendre un petit hommage à la magnifique Romy Schneider, poignante dans le film de Bertrand Tavernier "La mort en direct" (1980)
« Oublier c’est obéir ; oublier, c’est suivre le mouvement. Le passé, en revanche, doit être retenu par la manche comme quelqu’un qui se noie. Ce qui fut n’a, dans l’être, que la place que nous lui donnons. Les défunts sont sans défense et dépendent de notre bon vouloir. Ils comptent sur notre initiative, sur la voix en nous qui résiste à l’emportement naturel et qui, au moment de passer à autre chose, proteste et nous commande de rester le témoin de l’invisible. [….] Les vacances ne sont pas tout. Le succès n’est pas tout. Il y a l’affairement et il y a la fidélité. Il y a le bruit du monde et il y a le silence des absents.... »
Une voix vient de l’autre rive.
Alain Finkielkraut
« L'industrie de la télévision n'aime pas voir la complexité du monde.
Elle préfère les idées et les concepts simples :
c'est blanc, c'est noir ; c'est bon, c'est mauvais. »
Krzysztof Kieslowski
C’est pour cela que Krzysztof Kieślowski nous a fait de belles variations sur les couleurs : Bleu, Blanc, Rouge… En mettant en scène le quotidien, il nous interpelle sur les règles, les principes, notre moralité… J’aime son regard au travers (ses yeux bleus... mais aussi) les vitres, la lumière, les reflets, les histoires banales, le quotidien, nos rencontres, les autres, notre conscience… On s'interroge alors sur la vie, la mort... J’apprécie ce cinéma qui s’intéresse aux dilemmes, aux paradoxes et aux ambiguïtés, tout n’est pas clair, rien n’est vraiment si sombre…
J’ai donc profité de ces petites vacances pour revoir les grands films de ce réalisateur que j’aime particulièrement,
1988 : Le Décalogue (10 films d'environ une heure)
1991 : La Double Vie de Véronique
1993 : Trois couleurs : Bleu
1994 : Trois couleurs : Blanc
1994 : Trois couleurs : Rouge
Un dossier intéressant sur ce cinéaste philosophe :
http://www.arte.tv/fr/content/tv/02__Communities/C3-cinema_20and_20fiction/03-Dossier/2008.03.10_20-_20Kieslowski/02_20Contenu/ART_20Kieslowski_20Bio/1955272.html
Vacances donc studieuses : quelques bons films, quelques bons livres (j'en parlerai ultérieurement), puis mes yeux à l'horizon, sur la mer, mes mains (et mes pieds) dans le sable et les coquillages, ma pensée survolant ce monde avec les flamants roses... ;-) et ce n'est pas terminé !
"La franchise ne consiste pas à dire ce qu'on pense
mais à penser ce qu'on dit"
Coluche
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Marie Myriam - L'enfant et l'oiseau
Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut
Raphaël - Sur la route
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Michel Fugain - Fais comme l'oiseau
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau
J'voudrais voir le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être un oiseau
Balavoine - SOS d'un terrien en détresse
"Le clou souffre autant que le trou...."
Proverbe hollandais
Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : "Cette semaine nous sortons l’épice (ou les épices) des placards. Fignolez un assaisonnement à faire saliver les palais et servez-le ..."
Dans cette ronde des épices
Tant de saveurs, de parfums et de délices…
C’est à toi que je pense ;
car au fond de moi, tout balance.
Tes mots doux prononcés avec l’accent du thym et du romarin
Font monter en moi toute la chaleur du sud, c’est malin !
Le grain de ta peau couleur cannelle
Me fait craquer, il n’y en a pas deux comme elle !
Tes baisers au goût d’estragon
Là, je sens que je fonds….
Et s’il fallait encore enfoncer le clou (de girofle bien sûr)
Je dirais que de cela j’aime tout…
Il me faudrait alors évoquer le gingembre et le bâton de cannelle,
mais là cela deviendrait de plus en plus charnel
Inutile de rajouter une pincée de piment,
tout cela me semble assez éloquent
Dans cette ronde des épices,
Ne vois-tu pas que je glisse….
* Le verrou de Fragonard
"Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s’ils essaient encore ils se frotteront à mille cœurs debout"
Cali
Concert de Cali, Halle Tony Garnier, Lyon le 9 avril 2008.
Après une courte première partie (et courte rimait avec tant mieux !) nous nous sommes trouvés devant un écran sur lequel était diffusées des images de foules, de manif en rouge, noir et blanc, puis la salle est devenue rouge et Cali est arrivé bondissant, en demandant à tout le monde de se lever « plus haut », « Lyon », et en chantant "1000 cœurs debout"… Magnifique !
Il courait d’un bord à l’autre de la scène, sautillant, constamment en mouvement, se baissant pour toucher les gens, souriant, gai…
Il a chanté pendant que derrière lui sur un écran géant étaient projetés images, photos, dessins….
Quelle énergie, quelle présence, quelle générosité, J’ai adoré cette proximité, ce partage. Pas de consigne pour les appareils photos (comme quoi c’est possible) ! Au contraire, il semblait s’en amuser, il a fait monter sur scène un couple de jeunes rencontré dans l’après-midi à la Fnac, puis il a chanté au téléphone qu’une nana lui avait tendu dans la foule. Bref, une vraie communion, je pense que nous étions aussi heureux que lui de vivre ce moment-là.
Il a même filmé son public un moment, puis a pris un bain de foule majestueux un petit mot, une main serrée… puis est revenu sur scène après un très long slam. Et cet homme tout de blanc vêtu porté par son public avait vraiment quelque chose de magique.
De très bons musiciens Richard Kolinka (l'ex batteur de Téléphone) un bruiteur extra, des cuivres, une bonne équipe !
Des grands moments d’émotions, quand il a chanté pour les sans sans-papiers, pour son combat de père, ou contre la guerre devant la photo de son père… et quelle poésie lors de la reprise de Roberta chantée avec le public…
Lors de ce show j’ai pensé à mes grands-parents, à mes parents, à mon amie disparue, je crois que c’est la première fois qu’en concert, il y a un texte, une émotion pour tous ceux que j’aime. Drôle d’impression, cet homme qui ne sait rien de moi et qui me touche au plus profond en me donnant autant de plaisir. Bref, vous l’aurez compris, ce fut un grand moment de bonheur !
Il a beaucoup donné hier à Lyon et nous avons tout pris avec une telle joie !
A l’issue du concert, il n’arrivait pas à quitter la scène et nous nous n’arrivions pas à quitter la fosse, les mains tendues, en chantonnant… impossible de se décoller… je crois qu’il boitait… et il remet cela ce soir à Toulouse !!!
.....
Quand les portes se sont ouvertes, tout le monde s’est alors dirigé vers la sortie, et là, on ne se dit pas : quel troupeau de mouton !
Non, on pense : qu’il était intense ce moment-là, vécu tous ensemble !
Il a plu dehors, on ne se dit pas : zut, c’est tout mouillé, glissant,
Non, on trouve que les reflets de lumière sur les pavés sont gracieux et que la nuit est belle !
On ne se dit pas : je suis crevée, je vais me coucher...
Non, on pense qu’il suffira de fermer les paupières pour avoir l’impression d’y être, encore un peu....
Merci Cali !
« Je vais encore sortir ce soir
Je le regretterai peut-être
Je vais encore sortir ce soir
Je le regretterai sans doute »
pour répondre à Etienne Daho, ben moi je ne sortirais pas ce soir, et je le regrette déjà….;-(
Je viens de découvrir avec horreur que ce soir à Lyon, auront lieu deux concerts : Ridan et Cali !!!
J’aime les deux. (histoire de pouvoir encore me taxer d’opportunisme…. de suivre la mode…. les artistes médiatisés…. ).
Ben oui, j’aime Goethe et Stephan King, Beigbeder et Zweig, Philippe Besson et Alexandre Jardin… et puis tant d’autres.
J’aime la sincèrité de Michel Onfray, et la démarche des décroissants…
Mes dernières séances de ciné étaient : Bienvenue chez les Ch’tits (où j’ai bien ri), et No country for old men (où j’ai eu peur) et There Will Be Blood (où j’ai retenu mon souffle) et Into the Wild (où j’ai pleuré….)
Alors l’adage populaire prétend que « quand on a le cul entre deux chaises, on s’assoit par terre »…
Et bien c’est un peu cela, impossible de choisir !
Mais tout de même je mettrais mes petits fesses dans un bon fauteuil et je savourerai « Pi » de Darren Arnofsky (pas mal quand même !)
Mais il est vrai que les albums de ces deux artistes me plaisent énormément.
http://www.caliciuri.com/video
Je suis tout de même un peu tristounette de ne pas sortir ce soir. ;-)
"On conserve les lettres, pour ne les relire jamais,
finalement on les détruit, par discrétion,
et ainsi disparaît sans retour, pour nous et pour d’autres,
le plus beau souffle de vie et le plus direct.
Je me propose de réparer cette négligence.."
Johann Wolfgang Von Goethe
IL y a quelques mois, j'ai succombé sous le charme de Werther à la lecture du remarquable "Les Souffrances du Jeune Werther" de Johann Wolfgang Von Goethe (merci Bob).
Comment ne pas souffrir dans la description de cette "passion réfléchissante, la passion qui se juge elle-même et se connait sans pouvoir se dompter" écrivait Madame de Staël.
Goethe disait "je n'ai relu ce livre qu'une seule fois depuis sa parution ; et je me suis bien gardé de le relire ensuite. Ce sont de vraies fusées incendiaires. Ce livre m'est pénible, et je crains toujours d'éprouver à nouveau l'état pathologique où il a pris naissance".
Genre d'histoire où tout peut basculer et si tu t'en sors, tu ne t'en sors pas indemne... Certaines douleurs ne sont pas "re-imaginables", principalement les douleurs physiques, pour d'autres plus "spirituelles" (même si le mal est souvent aussi très physique), c'est un peu comme s'il suffisait d'un souffle sur la cicatrice pour en percevoir de nouveau toute l'intensité... Quoique pour Goethe, relire son livre, n'a rien d'un souffle, ce serait plutôt une grosse tempête.
Il parait que l'on se suicidait "à la Werther"... Mme de Staël écrira que "Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde.."
J'ai donc pensé qu’il me fallait prendre de la distance avec ce livre quelque peu « vampirisant » avant de revenir à l’écriture de Johann Wolfgang von Goethe. C’est donc chose faite avec les « Les Affinités électives ».
Même s’il est moins "puissant", j’ai bien aimé.
L’auteur part d’un principe chimique :
« Il y a séparation et formation d’un nouveau composé, si bien que l’on se croit désormais autorisé à employer le terme d’affinité élective, car tout se passe réellement comme si une des combinaisons se voyait préférée à l’autre, choisie plutôt que l’autre » …
qu’il va appliquer à la complexité des sentiments :
« Toi, Charlotte, tu représentes A, et moi, je suis ton B, car en fait je ne dépends que de toi, et je te suis comme B suit A. Le C est de toute évidence le Capitaine, qui cette fois me dérobe en quelque sorte à toi. Dès lors, il est juste, pour que tu ne sois pas condamnée à fuir dans l’indéterminé, qu’on te procure un D, et c’est, sans aucun doute, l’aimable petite demoiselle Odile, à la venue de laquelle tu ne dois pas t’opposer plus longtemps. » (pp. 77-78)
« Imaginez entre A et B une union si intime que de nombreuses tentatives et maintes violences ne réussissent pas à les séparer ; imaginez C pareillement lié à D ; mettez les deux couples en présence : A se portera vers D, C vers B, sans qu’on puisse dire qui a quitté l’autre le premier, qui s’est uni à l’autre le premier. »
En pratique :
Onprend alors un couple heureux Edouard et Odile, auquel vient se joindre : le capitaine (ami d’enfance du premier) puis Odile (nièce d’Odile). Que pensez-vous alors qu’il advienne ?
Et bien il faut le lire…. ;-)
En guise de conclusion (où tout est dit....) une citation de l'auteur :
«Les grandes passions sont des maladies sans espoir :
ce qui pourrait les guérir ne fait que les rendre vraiment dangereuses.»
"Rêve de grandes choses,
Cela te permettra au moins d’en faire de toutes petites."
Jules Renard
Plutôt contente de cette journée !
La flamme olympique à Paris inoubliable !
Et je suis vraiment ravie d’avoir participé à la manif de Lyon, ne serait-ce que pour le regard de cet enfant qui posait avec sa maman place de la République.
Et puis un petit clin d’œil au jeune homme qui a eu le courage d’escalader la statue de Louis XIV, pour y déposer un drapeau tibétain.
Il faisait un temps magnifique, et on espérait un monde meilleur,
respectueux des droits de l’homme ……..
Et puis un petit coucou à Béa qui en faisait autant à Paris, merci pour l'invitation.....
« La vie est trop importante pour être prise au sérieux »
Gilbert Keith Chesterton
Je pensais que c’était donc un poisson d’avril : Monsieur fait un bébé à Madame !
Alors celui-ci ne se «contenterait » pas de déposer la petite graine ? …
Non, non, ! (et puis d’abord d’où elle vient cette petite graine là ??? )
Donc cela semble bien se confirmer : Mister Beatie est enceint… Il faut dire que Monsieur est devenu Madame, et qu’il a tout de même voulu garder sa part "femme" tout en devenant un homme, afin de pouvoir redevenir femme s’il le fallait…
Oui, cela ressemblerait presque à un sketch de Devos… Mais tout de même, j’imagine qu’au niveau des repères, cela risque un peu d’être compliqué pour cette petite fille qui va naître cet été. Qui porte la culotte (ou le slip) ? Qui fait des enfants ? Qui les porte ? Qui accouche ? Quelles sont les différences entre un homme et une femme ?
S’imaginer sortant du ventre de son père* sous le regard de sa mère, ça fait drôle non ???
*et par où ? Ok, d'ac ! j'imagine que la césarienne va être programmée et suivie par beaucoup de monde...)