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L'art de vivre...

nue au jupon, Pierre Carrier Belleuse


A l’homme que j’aime et
que j’ai eu beaucoup de mal à laisser ce matin….



Une consigne d’écriture : écrire une nouvelle qui raconte « votre » histoire de l’art en 2013 signes, espaces compris (titre non inclus).


Nue au jupon, Pierre Carrier Belleuse

 

 L’avait-il choisie ou s’était-elle imposée, il ne saurait le dire. Peu à peu, elle était devenue l’être le plus cher de sa vie. Il vivait avec elle, pour elle, et par elle. Mais maintenant, il lui fallait tout recommencer seul, sans son amour. Il était assis sur cette terre, près de ce feu éteint. Dorénavant, tout était froid. Pourtant, en fermant les yeux, il la sentait presque dans ses bras, lovée contre lui tel un oiseau blessé. Il l’entendait rire en regardant les flammes danser dans le feu. Il pouvait l’imaginer soupirer et ronronner de plaisir. Soudainement, Il eut peur que tout s’estompe, peur d’oublier les traits de son visage, le grain de sa peau, la douceur de ses mots, la chaleur de son corps. Si tout s’effaçait ! Finirait-il un jour par se demander si elle avait vraiment exister ? Non, ce n’était pas possible, il ne pouvait pas la perdre complètement, pas à ce point ! Les larmes coulaient le long de ses joues. Il prit un morceau de charbon de bois. La poussière noire déposée sur ses doigts l’attrista. Il se dirigea vers la caverne, fit un trait sur la paroi, puis un autre. Il retrouva les courbes du corps de sa bien-aimée. Il fut surpris par la justesse de ses gestes. Comment ces mains de guerriers, de chasseur, pouvaient-elles à ce point, se faire si douces et caressantes ? Ah, s’il avait su avant ! Il aima le contact avec la pierre froide. Il fut prit d’une avidité à dessiner. Il utilisa les reliefs de la roche et joua avec les nuances, s’amusa à forcir le trait, puis à l’estomper. Il alla chercher un fruit rouge pour teindre les lèvres et donner un peu de couleur à son œuvre. Il fit un pas en arrière, satisfait par ce qu’il venait d’accomplir. Jamais il ne s’en serait senti capable. Particulièrement ému de retrouver la finesse de sa taille, le poids de ses seins qu’il aimait ressentir au creux de ses mains, son regard envoutant. Elle était tout à fait comme cela, la représentation était vraiment fidèle. Elle était belle, elle était là, il lui avait redonné vie !

Commentaires

  • 5 ans après, tu es toujours fidèle à ton blog.

  • Toi aussi tu es fidèle, cela fait bien plaisir ! ;-)
    Merci pour ce petit com'
    Au plaisir Tietie007...

  • Magnifique texte !
    Je donnerais cher pour avoir la même plume que toi !
    Respect !

    Gros bisouxx

  • Tu parles !!!
    Essaie au moins, je suis certaine que tu seras surpris de ce que tu es capable de faire.
    Alors fais-le ! ;-)

  • Je me lance... Ou puis-je poster mon "texte" ?

  • Ce lieu est ouvert....

  • Résumé de "Psychotic tour ; le doc"


    L'histoire de Jean-Pierre Zéni alias Le Doc est exemplaire d'un demi-siècle de dérives pseudoscienfiques, d'incompétences médicales, de corruption organisée par les laboratoires pharmaceutiques, et de mépris pour les individus.


    Le point de départ est une erreur de diagnostic. Comme les soldats blessés de retour du Vietnam ou d'Afghanistan, Jean-Pierre Zéni souffre d'un choc post-traumatique, le fameux PTSD, à la suite d'un violent passage à tabac. La psychiatrie n'y verra que du feu et lui imposera des traitements inappropriés, des doses massives de médicaments, qui le conduiront - livré à lui-même - aux frontières de la folie.

    Psychotic Tour, immerge le lecteur dans le dédale des cabinets médicaux psychiatriques, des consultations en milieu hospitalier, qui aboutissent parfois à des électrochocs ou une lobotomie. On pense au film de Milos Forman, Vol au-dessus d'un nid de coucou.
    C'est aussi l'histoire de la bourlingue d'un homme, engagé à l'âge de 15 ans dans la Marine nationale comme mécanicien sur le Jeanne d'Arc, qui a fait deux fois le tour du monde, et visité tous les endroits interlopes des grands ports. Et qui aurait pu faire une carrière de boxeur, un poids coq particulièrement doué !

    Enfin, Psychotic Tour, raconte quatorze années de lien entre l'auteur et le chanteur Hubert-Félix Thiéfaine Un livre haut en couleur, drôle et tragique à la fois.

  • ça c'est du commentaire ! S'il fallait en plus lire les articles publiés !!!! ;-((((

    Un petit bonjour, comment vas-tu ? Fait toujours plaisir...
    Ok d'acc, là, ce n'est pas vraiment le cas.....

    Les lieux d'écriture des autres ne servant pas à grand chose, en fait - enfin le mien.... autant lui donner une utilité, donc : "page de pub pour Le Doc" ! Cool !

  • Salut Kris,

    Je passe encore de temps en temps sur les blogs et autres lieux internet qui ont accompagné ma transhumance forcée.

    Lorsque l'on a vécu et que l'on vit encore depuis si longtemps dans une prison comme la mienne il est difficile de reconnecter à d'autres réels. L'hiver approche et je n'ai pas encore accueilli Aloïs :-) , alors je n'oublie pas Kris.

    Ceci étant posé c'est une fausse pub car j'ai interdit la parution de mon 2 ème livre et je suis allé en justice pour cela, un 3 ème suivra sans doute !...

    , cit. de Kris " Les lieux d'écriture des autres ne servant pas à grand chose, en fait - enfin le mien.... .. " la tentation de faire du Doc est toujours ancrée en moi Kris ;-)

    Bises

    p.s : je fais toujours de la résistance ..

  • Merci pour cette réponse Le Doc !

    Quelle idée, cependant, d'écrire un livre, d'en faire un "livre" et de refuser sa publication ?
    J'avoue ne pas trop comprendre, pourquoi la formule "livre" alors ?
    La nécessité d'écrire, regarder dans le retro pour mieux avancer, le besoin de comprendre, l'envie de continuer et de se battre, les bonnes raisons qui te poussent en avant, toutes celles qui te font douter....

    Bref, en tout cas, bien contente que tu résistes encore, Le Doc ! ;-)))

  • Pour comprendre :

    1) Mon message ' publicitaire ' était une provocation car ne te voyant plus écrire depuis le 28 novembre 2013 ... , et tu as réagi.

    2) cit. de Kris " Les lieux d'écriture des autres ne servant pas à grand chose, en fait - enfin le mien.. : confirmant mon point N°1.

    2) Ma résistance ne concerne pas mon nombril uniquement d'où le projet d'un véritable livre, je crois que tu as lu mon premier livre écrit avec un ' nègre '. Il me semble avoir vu un billet sur ton blog parlant de Stéphane Hessel ? Que reste-t-il de son cri !...

    3) J'ai refusé sa publication pour des problèmes de mésentente avec mon éditeur.

    4) La formule livre car elle résiste à la facilité numérique, tout un débat.

    5) Aucune nécessité de regarder dans le rétro (mes chairs se souviennent et m'appellent tous les jours) et j'ai une fille, aucune nécessité de comprendre car ' je sais ' .. , de continuer le combat bien sûr, pour préserver ma structure (Henri Laborit) et pour mon utopie !...

    6) Ma structure neurologique se surnomme " la folie du doute ", toutefois cela est ma structure mais dans la superstructure que je me suis construite " AUCUN DOUTE " !...

    Merci de m'avoir lu Kris.

    Bises.

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