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Kris de Blog - Page 34

  • Quelques nouvelles

    4a75e3f18bd4a05eccf493806ffba394.jpg"Dans les premiers moments j'ai cru
    Qu'il fallait seulement se défendre
    Mais cette place est sans issue
    Je commence à comprendre
    Ils ont refermé derrière moi
    Ils ont eu peur que je recule
    Je vais bien finir par l'avoir
    Cette danseuse ridicule... "
    Francis Cabrel 

    Les naturels sanguinaires à l'endroit des bestes
    témoignent d'une propension naturelle à la cruauté.
    Essais - Michel de Montaigne

     

    Je fais une lessive et je repars quelques jours… Donc juste le temps de passer un chtit coucou, et puis pour dire que je ne baisse pas ma vigilance… 

    Donc coup de gueule pour :

    - ces pauvres oiseaux qui n’ont pas fini de payer le prix de notre angoisse…
    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2755

    - pour cette pauvre Fransca :  (ils ont enfin eu sa peau). L’autopsie a montré qu’elle avait de nombreux plombs dans la peau…
    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2750

    - et puis pour ces taureaux et leur mise à mort en public… et un clip pour une bonne cause : « Rejoignez la lutte pour la civilisation »… tentant pour ceux qui se délectent de ce genre d’images non ??? En ce qui me concerne ces photos réalisées sans trucage me sont insupportables, j’ai une autre conception du mot « spectacle »…
    http://www.dailymotion.com/video/x2qyf1_spot-anticorrida-1_ads
    Vive les hommes qui ne sont pas obligès de tuer pour avoir l'impression d'être de "vrais" mecs...

    Et la voix du spot c’est Renaud. Renaud t’es vraiment un sacré bonhomme !!!

    Pour finir sur une note positive et ne pas passer que pour la râleuse de service…

    Un peu d’espoir pour Ingrid Betancourt et les siens : 2000 jours de détention…. On n’oublie pas ! Encore des mots de Mister Renaud « Nous serons libres lorsque tu le seras »…

    Du coup s’imposent les images et l’ambiance de son dernier concert… ;-)  histoire de se rassurer quelque peu sur l’humanité…

    A très bientôt pour un petit compte-rendu de mon chtit break syndical… (comme diraient les Cowboys Fringants !) paske les ouakances c’est bientôt fini ;-( 

  • Michel Onfray

    9d17505a12c75214ffda6cd7573b2369.jpgVoilà c'est les ouakances…

    Ici c'est le soleil, la plage (enfin normalement, parce qu'aujourd'hui, "en vrai" ce n'est pas le cas, pas de soleil et fait pas chaud, mais ça ira mieux demain…) et puis ce sont aussi les apéros, les vide-greniers, le farniente, lecture…

    Nouveauté, cet été le bouquin a même été détrôné sur la plage, par la philo… Car après s'être "infiltré" dans mon auto radio, Michel Onfray, est maintenant dans mon MP3 et m'accompagne sur le sable chaud… Vous imaginez mon addiction ? Mais non, ne prenez pas peur,  c'est juste que ce charmant bonhomme va bientôt sortir un cd des cours de l'année (ceux qui sont diffusés actuellement sur France culture (ouhalala, ça fait chouette, ça non… ben moi j'écoute France Culture en vacances, ma chère… !) Bref, revenons à notre Philosophe… donc c'est surtout parce que je voulais être à jour, et comme j'avais quelques années à rattraper…et qu'une année c'est plus de 20 conf d'une heure chacune… ! Beaucoup d'écoute en perspective, que du bonheur !

    Donc Mister Onfray, si vous passez par là, sachez que j'aime beaucoup ce que vous faites, votre mise à la portée, votre humour…  quel plaisir, quelle joie (tout un programme !) de vous écouter, encore et encore… ;-)

    Je ne m'en lasse pas ! ;-)

    Voilà pour la séquence groupie ! Mais franchement si j'avais eu un prof comme celui-ci...

    Quant à vous tous, j'espère que vous allez bien et que vous passez un agréable été.

    Merci de vos visites ici, dans mon petit chez moi...

    Et à très bientôt. ;-)

    Et pour le plaisir, une grande citation :

    Dans les pratiques qui visent le plaisir, la culture est ce qui distingue l’hédonisme vulgaire de l’hédonisme philosophique. Toute jubilation n’est pas bonne parce qu ‘elle est jubilation. A ce titre, les animaux connaîtraient la sagesse la plus accomplie ; ils illustreraient la sapience la plus achevée alors qu’ils illustrent l’hédonisme vulgaire, celui dans lequel se trouvent ceux qui jouissent brutalement, sans soucis ni éthiques ni esthétiques. Je crois vraiment que, disons le ainsi, jouissance sans conscience n’est que ruine de l’âme. Le rut et l’herbe broutée, la copulation sauvage et la proie déchiquetée par l’animal ne sont certainement pas exempts d’une satisfaction pour lui, mais qui en aucun cas ne relève d’une situation éthique, esthétique et hédoniste. Sur ce sujet, on pourrait avancer que l’érotisme est à la sexualité ce que la gastronomie est à la nourriture : un supplément d’âme. Et qu’il n’est de dimension hédoniste dans un plaisir que lorsque entrent en jeu ce supplément d’âme, cet ajout à la jubilation d’un sentiment qui n’ignore pas le monde, les autres, le réel, la situation dans laquelle on se trouve, l’intersubjectivité dans laquelle tout ce qui advient se déploie. L’hédonisme vulgaire est solipsiste, pratiqué et revendiqué comme tel. Il d’autant vulgaire qu’il oublie et néglige autrui, voire le sacrifie, l’utilise et l’exploite. Philosophique, il est soucieux d’autrui et vise moins à être en tant que tel que de permettre une relation harmonieuse et réussie. Le premier vise sa propre fin, le second est à inscrire dans l’économie d’une éthique dont j’ai formulé ailleurs la nature.

    Et l’ange hédoniste, dans tout cela ? J’espère qu’on voit mieux à quoi il ressemble, mélange de kunique et de condottiere qui nécessite qu’on modifie le discours de l’angélologie classique, car il est mixte de poète et de messager, de philosophe et d’artiste. Charnel, sensuel, raffiné, élégant et délicat, il pratique la prévenance et le souci d’autrui. Modèle hyperesthésique, il veut exacerber ce que peuvent les sens, ce que fournissent les perceptions, ce qui structure les émotions. Puissant, il goûte la force autant qu’il déteste la violence, car il sait qu ‘elle est le seul instrument qui permette de sculpter son existence, son destin et son corps, comme on le fait pour une œuvre d’art. Omniscient, il sait autant ce que peuvent les fraises dans le jardin d’un père et le flacon d’un premier Yquem. Partout où une mère cuisine, chante et berce, là où un père touche la peau de son enfant, lui caresse le corps, il est présent. Là où des mains se joignent, des bouches aussi, là où s’échangent et où se voient des signes, des gestes d’affection, de prévenance, de tendresse et de douceur, il est . A la table, aux fourneaux, dans les cuisines, au cellier, il veille.

    Il ignore l’eau bénite, et préfère le vin ; redoute l’encens et goûte particulièrement les parfums d’un corps aimé ; le ciel ne lui plait que parce qu’il permet de se déplacer vite entre deux points sur terre, là où la vis se déplie, donc là où est l’essentiel.

    On lui doit le clin d’œil des émotions superlatives, les ivretés voluptueuses, les somptueuses nourritures éphémères, les énergies sculptées, les politesses célébrées, les vitalités exacerbées, les jubilations souhaitées . Goûteur de pommes aux paradis qui n’en ont plus pour longtemps, sa devise est Carpe Diem. Je crois qu’il faut lui abandonner nos vies de sorte que Thanatos, quand il triomphera, n’ait à ranger dans sa besace qu’un corps qui aura brûlé jusqu’aux derniers feux.


    Michel ONFRAY - La raison gourmande. 

  • Et hop une bouteille apparaît !

    0953f0c96e2eed31f5edbc1e1213f084.jpgBoire, c'est croire qu'on vient de fermer sa porte à l'ennemi
    alors qu'on vient de l'installer chez soi, de façon définitive,
    derrière les verrous du silence.
    Eric-Emmanuel Schmitt

     

     

    Ce n’est pas la multiplication des pains… juste celle des bouteilles de vin…
    Vous imaginez un barman ayant de tels pouvoirs….

    Il m’a donné soif, le magicien…
    A la votre ! ;-)

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/magie+bouteille/video/x2bd2d_magie-bouteilles-a-volonte_fun

    Et pour finir une chanson que j’ADORE…. Non, non, non, de Miossec…

    … « Ceci est mon vœu, ceci est ma prière
    Je te la fais les deux genoux à terre
    Non non non non non
    Non non non non non
    Je ne suis plus saoul
    Un peu à bout, c'est rien
    Moi je crois en toi
    C'est tout… »

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/miossec+non%2C+non/video/xosft_miossec-non-non-non-non_events

  • Le manque

    e3d2090adb04ede23a91e5efa6dd3c9f.jpgLe manque d'amour
    est la plus grande pauvreté.
    Mère Teresa

     

    Un film d'animation que je trouve bien mignon, simple, il parle de l'absence :

    http://kourdo.free.fr/projet/septime/video_bdef.html

    "ça y est, ça recommence le film de ton absence !" ;-(

  • Gribouille

    3aeea315360d4314dec2656a931f7ffa.jpg7a2f3bd48346dde4cad26083cd787d5c.jpgc38bc7388dab43c7c817f38751a31e14.jpg

     

     

     

     

    Gribouille, "chat saucisse"6a12f313dbe6c9526f9704d5460e7971.jpg...

     

     

     

    Gribouille... carpe diem !

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    f1003eb6c1c48c564ee1719690897dca.jpg

     

     

     

     

    Gribouille webmaster !

  • Ateliers d'écriture -"un carnet à spirales"

    8441ffdbe3c991b67a77e2d9682a5e56.jpgMais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
    Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
    Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
    Sans que rien manque au monde immense et radieux !

    Soleil couchants - Victor Hugo

    Un sujet : un carnet à spirales….  et votre texte devra absolument se terminer par le bout de phrase suivante : c'est pas croyable comme tout disparaît...

     

     

    Voilà il me faut te dire adieu !
    A toi le carnet à spirales du tiroir de la table de nuit.
    Je suis comme une gamine qui tient son journal.
    Tu as été le compagnon fidèle, mon confident,
    me permettant de coucher sur le papier
    ma détresse, ma souffrance, ma déchéance…
    Etait-ce un moyen de mettre à distance
    ou de préserver quelque peu ceux que j’aime.

    Yves est venu me voir tout à l’heure…
    Fidèle à notre histoire,
    A notre amour.
    Mais il n’y a plus rien de la femme qu’il a aimée,
    Plus rien de ce regard malicieux qui le faisait chavirer,
    Plus cette odeur de vanille dont il disait raffoler…
    Plus ce grain de peau qui le faisait bander…

    Même le regard de nos enfants a changé.
    Ils cherchent désespérément ce qui reste de leur maman
    dans cette enveloppe qui leur fait peur.
    Tu parles, je suis chauve, maigre, moche et je pue…
    Plus rien de rassurant,
    Peut-être un peu la voix…
    Mais je sens bien qu’ils sont désemparés.

    Marre de cette descente aux enfers,
    Marre d’attendre.
    Je leur ai dit que je voulais que ça cesse
    Que ce n’était plus la peine…
    Le docteur a pensé que c’était un coup de blues.
    Non, je suis encore lucide, encore parfois,
    Quand le traitement ne me shoote pas trop.

    Je ne veux plus voir le jour se lever,
    Il est trop douloureux de se souvenir de la vie,
    De ne plus supporter les sourires ou des rires…
    Et de ne plus rien attendre dans ce lit.
    A quoi bon ?
    J’ai l’impression d’entraîner tout le monde dans ma chute
    Alors que c’est ma fin de vie à moi !

    Ma décision est prise, demain je ne serai plus.
    Je veux mourir, doucement... tout à l’heure…
    Je pars parce que j’aime trop la vie et
    Qu’il ne m’est plus possible de rester…
    Mais je veux que vous sachiez que je vous ai aimés…
    Je veux que mes enfants puissent penser,
    c'est pas croyable comme tout disparaît…

  • Michel Serrault

    224058518.jpgSi l'acteur ne bouscule pas la réalité
    Pour aller plus loin dans les émotions ou dans le rire,
    ce n'est plus un artiste. 
     Michel Serrault


    Il était formidable, le meilleur, le plus grand !
    C’est toujours comme ça les nécros… un peu con de dire cela quand les gens ne sont plus, non ?
    Alors que dire ?
    Je parlais de lui, il n’y a pas longtemps, en le découvrant dans « 24 heures de la vie d’une femme » de Laurent Bouhnik, d’après le livre de Zweig. J’ai pensé que c’était tout de même un sacré bonhomme qui savait jouer dans tous les registres avec une telle aisance, et toujours autant de talent. Je le revois aussi lors de passages à la TV, où il faisait le clown. Je crois qu’il aimait amuser : en slip, en caleçon imitant le cri de la carotte, évoquant le livre de sa femme sur les casseroles... ou en cassant plusieurs fois sa biscotte dans la Cage aux folles
    Et puis il y a aussi, l’homme « non-amuseur » dans Une hirondelle a fait le printemps, Le bonheur est dans le pré, Nelly et M. Arnaud, A mort l'arbitre, Garde à vue, Les enfants des Marais… La liste serait bien trop longue…
    Un homme qui m’a souvent touchée au cinéma.
    Etrange… On s’approprie en quelque sorte les acteurs, les chanteurs, les artistes que l'on apprécie, et du coup, lorsqu’ils partent, c’est un peu comme si l’on perdait quelqu’un de proche…
    Bizarre cette sensation de vacuité… ;-(

  • Bonnes nouvelles !

    3a3772200e799e07a25de3a3980ff642.jpgEt puisque je suis peut-être un peu lue en Belgique, aussi....:-)

     

    Me voilà rassurée par ces bonnes nouvelles : Le roi Albert II va mieux… malgré sa fracture... ;-)

    http://www.youtube.com/watch?v=7fVnoNVozYQ&eurl=http%3A%2F%2Fwww%2Eeklectik%2Einfo%2Findex%2Ephp%3Fp3

     

  • Atelier d'écriture - "une sensation de vacuité"

    700ca28be2ac27ad073cb74d2e7e60dc.jpg

    Un sujet : Une sensation de vacuité... et une contrainte de concision.

     Pourquoi les gens attendent-ils tous d'une vedette
    qu'elle préfère l'inconstance à la fidélité
    et les soirées au champagne à un week-end en famille ?
    Kevin Costner

    De t’avoir applaudi j’ai les mains blessées,
    Je n’ai plus de voix à force d’avoir chanté,
    J’ai bien l’impression que mes tympans sont crevés,
    En moi, ta musique et tes mots se sont infiltrés.
    Trois fois tu es revenu pour nous donner.
    Encore quelques chansons tant appréciées
    Les connaissant par cœur, nous t’avons accompagné.
    Toi aussi, tu semblais ravi de ta soirée,
    Et puis, tu as salué.

    Tu es parti,
    Nous sommes tous là, encore pleins de toi…
    pour et par toi, tous unis.

    Personne n’ose bouger.
    Pourtant il nous faut nous en aller,
    C’est alors une sensation de vacuité,
    comme l’impression d’être abandonnée.
    Je me sens un peu paumée.
    La foule se met à bouger,
    Je suis le mouvement sans penser,
    En gardant bien précieusement ces moments d’éternité,
    Tout au fond de mon cœur chamboulé.

  • Le chat de la mort qui tue...

    3f60373a713df9464e5338c9b7ad2301.jpg
    « Le jour où l'on comprendra qu'une pensée sans langage existe chez les animaux,
    nous mourrons de honte de les avoir enfermés dans des zoos et de les avoir humiliés par nos rires. »
    Boris Cyrulnik

    « L’homme est un animal qui a trahi »
    Cioran

    (deux pour le même prix, car il m’a été impossible de choisir ;-))


    Incroyable mais vrai, dans une Unité Gériatrique, le chat Oscar arrive à « sentir » qui sera le prochain patient à s'éteindre. Grâce à lui, l’équipe soignante peut alors avertir les familles concernées…

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070726/tod-usa-sante-animaux-insolite-7f81b96.html
    http://fr.news.yahoo.com/ap/20070726/tod-insolite-chat-deces-prediction-45981ec_1.html  


    Genre : si Oscar vient te voir, y’a plus d’espoir...

    Quoique la réaction de ce chat est plutôt rassurante, il est là, près de… ne fuit pas et n’est pas terrorisé, si la faucheuse était si "terrible", il s’enfuirait au lieu de rester là paisiblement.

     

    PS : sur la photo c'est Gribouille et non Oscar !

  • Dernière révision...

    9fd12bbcf6d4f2f8fbfea4863d986f2a.jpgLaisser conduire à Paris sa voiture à sa femme,
    c'est vouloir soit une autre voiture, soit une autre femme.
    Paul Guth (humour masculin !)

    Petit coup de gueule avant le départ en vacances.

    Il faut faire de le CTRL technique de ma voiture. Je demande à mon homme de vérifier les points les plus importants. Il pense qu’il faut changer les pneus. Ok, je prends rendez-vous y laisse ma voiture et vient régler la facture de 233 euros, avec parallèlisme, garantie et tutti quanti ... Le garagiste me dit alors qu’il faudrait envisager le changement des disques et les plaquette de freinage, pour un total de 200 euros, environ... et encore !

    Parfois je hais ces types, très masculins parlant avec aisance de  mécanique (et les roulant un peu, il faut bien le reconnaître)… En fait, ils m’épatent et comme je ne connais rien, je me sens tellement femme, féminine, qui ne comprend pas ce langage. Ils pourraient bien me dire qu’il faut changer le moteur… ce serait encore parole d’évangile… (quoique d’évangile, j’en doute un peu… il y a de ces expressions !). Bref, sympa tout de même ces hommes en bleus… et aux mains de « travailleurs » comme dirait mon père, même si parfois j’ai un peu l’impression qu’ils ont envie de me rouler dans le cambouis (je vous vois venir, je voulais juste faire un jeu de mots avec rouler dans la farine ) !

    Le pire, c’est que nous ne partons pas en vacances avec Cette voiture… c’est bien la peine, hein ?

    Mais au fait, c’est bientôt les Vacances ?

    PS : Juste une précision, ce n’est pas la photo de ma voiture… Car j’imagine alors, que certains ne m’apprécieraient que pour ma carrosserie !

    PS2 : Mais, moi aussi elle me fait rêver cette Lamborghini ! ;-)

     

  • Emouvant...

    76bc0434fdf4b9ca13bf8575a0d59977.jpg'Il y a des gens qui ont des indignations sélectives.
    Moi, j'ai des indignations successives."
    Guy Bedos

     

    J’ai été touchée par ce petit film…

    http://www.dailymotion.com/nicop/video/x2gavz_homeless-la-mendiga-y-las-bolsas

  • Manuel Da Silva

    96f47ea7f7ab40ee0f378ec095d6994a.jpg "Une fois l'désir baisé il n'reste plus que l'espoir
    Une fois l'espoir baisé restait plus qu'la mémoire.
    Et quand la mémoire fût gelée,
    Y'avait plus qu'à partir alors on a...
    Quitté la maison. "


    Petites complaintes estivales…

    Indécision et Se Fendre Les Joues de Manuel da Silva

    Un peu de Raphaël, de Miossec, de Louise Attaque...

    http://www.youtube.com/watch?v=mXB3TcqQMoA&mode=related&search=

    J'adore le genre de mandoline derrière....

    http://www.youtube.com/watch?v=3Rk_iqLnaxw&mode=related&search=

  • Philippe Besson

    987054f26b6a2c97ca1a97515e8ccfa4.jpgd3c09defa8ac8352e70ca551faa59500.jpg« Un jour, après m’être familiarisé avec les mots à travers la correspondance,  j’ai eu le désir d’un livre. D’inventer une histoire. De ne pas raconter la vérité de tromper mon monde. »

    Effectivement Philippe Besson, avec un rire malicieux m’avait répondu quand je lui demandais comment il était possible d’écrire un livre comme Son frère, sans une part de vécu ? … qu’il était ravi de nous raconter des histoires, de nous mentir, de nous piéger…

    Une belle rencontre avec cet auteur qui se qualifie d’ « écrivain du sensible » 

    « La mer est très présente dans ma vie. J’ai grandi près de la mer. C’est une obsession personnelle, c’est apaisant, rassurant. J’écris beaucoup au bord de la mer. Les plages sont les seuls lieux qui ne nous déçoivent jamais et que la mémoire ne salit pas. J’ai de beaux souvenirs de plage. »

    En l’absence des hommes  son premier roman (mon préféré +++)

     Une critique qui résume bien ce bouquin que j’ai adoré :

     « En l'absence des hommes est le récit pudique et sensuel d'un jeune homme entre deux amours pendant la Première Guerre mondiale. D'un côté, le Ritz proustien; de l'autre, un ange sous les balles. Celui-ci mourra, bien sûr, et sa mère parlera à Vincent, remontera pour lui le fil de son histoire à elle. Tout cela est raconté par Philippe Besson avec une finesse et une sensibilité fort prometteuses. C'était un défi, cette double histoire d'amour: P. Besson a su le relever sans effet, sans pathos. » Michel Crépu.

     Beaucoup de sensualité, de délicatesse dans ce livre…. je vous en livre quelques extraits :
    16 ans : "Vous dites : à seize ans, on croit n’avoir pas de souvenirs, on croit n’avoir qu’un avenir. En somme, là où vous avez raison, cent fois raison, c’est que la vie vous attend, comme un boulevard qui s’ouvrirait devant vous, comme une allée vierge et dont on ne sait pas la fin. Là où vous avez tort, cent fois tort, c’est que peut-être l’essentiel s’est déjà joué, que tout s’est formé dans l’enfance(...)."
    je ne suis plus un enfant. Il ne faut pas se fier aux yeux verts, à la peau de fille, à cette fragilité de l’apparence, à la gracilité. Il ne faut pas croire que les yeux baissés, c’est forcément de la timidité. Je sais ce que je fais. Seize ans, c’est l’âge des possibles. Pourquoi m’interdirais-je quoi que ce soit ?"
    La guerre : .. "monter à l’assaut c’est consentir à mourir et c’est désirer vivre, avec ferveur, avec rage et ce désir fervent, rageur de vivre, il ne peut s’exprimer que par la mort de l’autre, de l’ennemi. La guerre est un balancier. On ne vit que si l’autre meurt. Et nous ne gagnerons que si les autres meurent plus vite que nous, et en plus grand nombre. C’est aussi simple que cela…"
    "Il y a dans tes gestes plus de vigueur que d’ordinaire, comme si la possession t’importait davantage, comme s’il te fallait prendre le dessus d’emblée, ou comme si tu te vengeais de quelque chose, de quelque mauvais sort qu’on t’aurait fait. Je consens à cette violence car je crois deviner qu’elle est un exutoire."
     
    "Ce geste-là, de faire aller et venir ma main sur ta nuque, sur les cheveux courts, est un geste d’intimité pure, celui des amants éternels. Il nous amené là où personne ne peut nous rejoindre…"
    Nécessité d’écrire : "Je t’écris parce que c’est impossible de ne pas écrire, impossible de demeurer muet, impossible de ne pas tenter de te rejoindre par les mots, impossible de te chasser de mes pensées et quand ces pensées virent à l’obsession, l’écriture devient exutoire, une thérapie."

    Son frère : - Son deuxième roman
    Un petit résumé :
    Thomas meurt d’une longue agonie. Son frère (ils sont presque jumeaux et pourtant si différents…) Luca le narrateur est là, et l’accompagne, jusqu’au bout… C'est un chant funèbre,  beaucoup de délicatesse, de tendresse, d’amour, d’espoir et de déception.
    J’ai encore un peu de mal à parler de ce bouquin que j’ai lu, il y a pourtant pas mal de temps, mais l’émotion est encore là…. Et la mise en image de Patrice Chéreau était remarquable et traduit toute cette intensité de douleur, de détresse…
    Quelques citations : 
    « C’est cela que je suis, son frère… Je ne me souviens pas d’avoir été autre chose que son frère ».
    "Depuis six mois, lorsque je m’assois devant le clavier, c’est de la maladie dont je souhaite parler, c’est d’elle uniquement dont je puis parler. Alors, j’ai fait ça, abandonner le roman en train de se faire, et j’écris à propos de Thomas , je raconte la vérité pour la 1ère fois, je suis dans le réel. J’ignorais que les mots pouvaient dire le réel."
    "C’est seulement chez ceux qui se pratiquent depuis tjrs qu’on observe cette symbiose…il y a cette absence d’ambiguïté dans le frôlement des corps, qui achève de convaincre qu’il n’y a pas d’enjeu de chair, mais simplement une affection totale, intègre de chacun pour l’autre."
    Les soins : "Je devine que surviendra immanquablement un temps ou il cessera d’obéir."
    L’absence, le manque, la perte : "Je pense qu’il en va ainsi, sans doute, après la mort des autres, ceux qui nous étaient proches, lorsque arrive le temps du deuil. Je pense que c’est grâce à leurs objets familiers, grâce aux traces qu’ils ont laissées, le plus souvent involontairement, qu’on les rejoint le plus facilement."
    Comment accepter sa défection à lui, son éclipse ? Comment supporter l’insupportable béance et le manque affreux de lui ? Comment continuer avec la privation de lui, le défaut de lui ?
    "On n’est pas préparé à la perte, à la disparition d’un proche. Il n’y a pas d’apprentissage de cela. On ne sait pas acquérir l’habitude de la mort. La mort de l’autre nous prend forcément par surprise, elle est un événement qui nous désarme, qui nous laisse désemparé, y compris lorsqu’elle est prévision, le plus prévisible des événements. Elle est une occurrence absolument certaine et cependant pratiquement inconcevable, et qui nous précipite dans une étrange hébétude… La douleur, elle frappe là où ne s’y attend pas, quand on ne s’y attend pas. Elle est pure comme peuvent l’être certains diamants, elle est sans tache, éclatante. on est seul avec cette pureté-là, cette blancheur insoutenable de la douleur. On détourne le visage, on ferme les yeux, les larmes viennent dans le silence, même quand, autour de soi, règne le plus grand désordre.
    Et si on ne dit rien, c’est parce qu’on ne sait rien dire, on ne sait pas parler de la mort.
    Parfois, quand même, on finit par parler, on utilise des termes cliniques… on fait cela pour se divertir de la douleur, pour l’oublier un moment, pour s’en éloigner un peu, pour la tenir à distance, mais parler de la mort, ce n’est pas dire la mort. Dire la mort, c’est une chose impossible. Dire ce que c’est, ce qu’on ressent, ce qui arrive, ce à quoi on est en proie, on ne sait pas." ….fin

     « On ne va pas contre la volonté de l’océan »  

    Un Instant d’abandon…
     Un petit résumé :
    A la pointe des cornouailles, à Falmouth, ville de bord de mer (mer tjrs présente dans ses bouquins)… Thomas, rentre au pays après avoir payé sa dette à la société. Il y a 5 ans, il était rentré au port seul après une journée en mer avec son fils… son fils ??
    Il lui faut dorénavant vivre avec les regards des autres, avec sa culpabilité (avoir voulu l’irréparable, parce que cela devenait le seul exutoire…) 
    Il se raconte à Rajik l’épicier pakistanais, il est aimé par Betty la vendeuse de journaux, mais attend le retour de....
     Ce roman ne m’a pas passionnée, même si l’écriture de Philippe Besson est très agréable. L'atmosphère est pesante, il ne se passe pas grand chose, c'est un peu "mou"... l'évocation de la mort, du milieu carcéral...
     Une citation :
    « Je reviens avec mon mort. Je le ramène avec moi. Je transporte un cadavre.
    J’ai ça avec moi, un cadavre.
    Pour toujours.
    Quoi que je fasse, il sera là, toujours, avec moi, ce cadavre (…)
    Ils ne verront que ses huit ans massacrés, anéantis en un seul mouvement. Je sais qu’il ne me quitte pas, ce mort. Mon fils. »

     

    Oups, il va encore falloir vous parler d'un Garçon d'Italie, de l'Arrière-saison et des autres bouquins de cet auteur...
    "Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous qu'on ne sait pas lire". Jérôme Touzalim

    Alors juste avant de prendre l'avion pour aller en Irlande. Mon père me donne un ch'tit bouquin (échantillon de 10 x 15 cm) minuscule et devinez de qui : Philippe Besson. "Les Amants", une nouvelle inédite Elle/Julliard, j'imagine qu'il était offert par cette revue féminine. J'avais prévu d’autres lectures pour le voyage, et puis il a fallu que celui-ci s’impose encore ! ;-)
     C'est l'histoire d'un type de 25 ans qui tombe amoureux d'une "vieille" écrivaine de plus de 40 ans... Il lui écrit, et s'aiment...

    Je me suis dit que je le lirai et pourrais laisser ce petit truc n'importe où, et puis non il est revenu au pays !!!

    C'est terrible d'être sentimentale à ce point...  

    et comme le dit P. Besson : "les écrivains ont pour seul talent de retenir davantage que les autres, et de savoir réutiliser, recycler.... en réalité, ce sont des voleurs. Ils volent l'intimité de ceux qu'ils croisent et ne font le matériau de leur livres. Tout ça n'est pas très reluisant, quand on y songe. Si vous les admirez, vous avez tort. Arrêtez tout de suite"  

    et son dernier livre :  Se résoudre aux adieux…
    Quelle justesse de ton ! Philippe Besson aurait-il été une femme dans une autre vie ?
    L’amour fou, dévastateur... « je me suis lancée dans une aventure qui allait me dépasser.  
    Voilà. J’ai été une parenthèse, un divertissement, une diversion dans le meilleur des cas. Inutile de se creuser la tête davantage. Mais de n’avoir été que cela, et de le savoir, ne rend pas la douleur moins vive, hélas.
    Si tu étais mort, je ne t’aurais pas perdu davantage.
    En réalité, j’étais condamnée à te décevoir, d’une manière ou d’une autre. C’est ce qu’on appelle la quadrature du cercle. Je m’y suis perdue… Il faut aimer les gens beaucoup pour les accepter tels qu’ils sont. Tu ne m’aimais pas assez."
    La souffrance, le besoin de comprendre
     "La nécessité de savoir l’emportait sur la crainte de le regretter..
    Jamais je n’ai envisagé ce que nous pourrions devenir ensemble. Jamais poursuivi le moindre objectif. Ce qui comptait, c’est que tu sois là ou que tu l’aies été. Je présumais que tu serais toujours là…
    Et si l’Italie, c’était revivre enfin ? Ne plus être écrasée par les souvenirs mais apprendre à vivre avec eux, ne plus être écrabouillée par le chagrin mais le dominer, ne plus être dans le ressassement mais simplement dans l’effleurement. Ce serait bien alors. Je serais sur la voie de la guérison...
    Quel crime ai-je donc commis pour mériter pareil châtiment ? De quelle atrocité suis-je coupable pour subir un tel ostracisme ? Ce bannissement est pire qu’une sentence de mort…. Le sentiment amoureux.. on ne s’en débarrasse pas comme cela, comme d’un vieux vêtement qu’on jugerait tout à coup démodé, importable, qui nous ferait honte. Moi, j’ai de la tendresse pour mes veilles robes, elles me parlent de ma jeunesse
    . "
    La nécessité de s’éloigner.
    La Havane, New-York, Venise, Orient-Express, Paris Ce sont les détails qui me crèvent le plus le cœur. … La Havane, pas de souvenirs… je ne risque pas la chute à tout moment.
    Et puis quelques phrases que j’aime bien :
    Guérit-on jamais des hommes qui nous quittent ?
    ...Les gens quittés sont pitoyables.
    ...Les amoureuses renoncent à une part d’elles-mêmes. C’est même à cela qu’on les reconnaît.
    Une belle définition du verbe aimer :
    "Aimer, ce n’est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C’esta avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu’il y a quelqu’un au bout qui dit d’une voix douce et calme : avance, continuer d’avancer, n’aie pas peur, tu vas y arriver, je suis là."
    Sur l’écriture :
    "On n’écrit jamais pour les autres, jamais. On n’écrit que pour soi. On prétend dialoguer mais tout n’est que soliloque."

  • Gerard Philip

    1396375318.jpg Et comme les étés précédents, il nous faut faire avec ces incendies qui ravagent des hectares dans le Sud de notre beau pays. Je songe à toutes ces bestioles qui crament vivantes, parce qu’elles ne peuvent pas aller plus loin, larves de cigales, escargots, tortues… Sans parler des hommes menacés par les flammes….

    Et puis cette fois-ci, c’est près de Ramatuelle.

    Ramatuelle….

    Joli petit village, associé pour moi à Gérard Philip.

    Il est mort bien avant que je naisse et pourtant, le cinéma permet de garder l’image des siens intacte.

    Pour ne citer que quelques-uns de ses films :

    Les liaisons dangereuses
    Le rouge et le noir
    La beauté du diable
    L’idiot
    Le diable au corps
    La chartreuse de Parme
    Fanfan la tulipe
    Les orgueilleux

    Quelques précisions :

    Il ajoute un "e" à son nom pour obtenir 13 lettres avec son nom et son prénom, chiffre porte-bonheur selon lui.
    En 1953 il auditionne avec Jean Vilar un nouveau comédien, Philippe Noiret qu'il intègre à la troupe.
    Acteur engagé, il est un des premiers à signer la pétition de l'appel de Stockholm en 1950 contre l'armement nucléaire en pleine guerre froide, et devient président du syndicat français des acteurs (SFA) où il se révèle être un grand chef syndical pour les métiers artistiques du cinéma et du théâtre à partir de 1958.
    Alors qu'il souffre d'un cancer du foie, il est emporté par une crise cardiaque à Paris à l'âge de 36 ans, plongeant dans la tristesse ses nombreux admirateurs et surtout admiratrices.
     Il est enterré dans le costume du Cid, conformément à ses dernières volontés au petit cimetière de Ramatuelle, près de Saint-Tropez.

    Et puis un regret immense, celui de ne pas avoir vu cet homme sur les planches. ;-(