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Kris de Blog - Page 37

  • Alexandre Jollien

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    "Se connaître, c’est précisément connaître ce qui est bien, ce qui favorise la vie et non accumuler des expériences stériles."

     

     

     

    Une jolie découverte : "Eloge de la faiblesse"  d’Alexandre Jollien.
    Un petit bouquin que je n’ai pas pu lâcher. 100 pages de joie de vivre malgré la différence, le handicap (17 ans dans une institution pour handicapés moteur cérébral) ou la résilience en 100 pages, un régal.

    Le parcours de ce jeune philosophe d’une trentaine d’années est étonnant. Ce premier livre est impressionnant.

    "La douceur de la vie dans sa simplicité la plus pure rappelle qu'il faut profiter d'elle envers et contre tout. la vie n'était pas une rivale, mais une alliée. Alliée exigeante, sévère, mais alliée tout de même. Bien sûr, nous n'en avions absolument pas conscience, nous le vivions cependant au jour le jour".

    Now, je suis dans la lecture de  « La construction de soi », livre plus ardu, bourré de références philosophiques, vraiment très agréable l’écriture de ce philosophe. 

    " Une vie peut très bien ne se justifier que par le combat. J’ai consacré la mienne à livrer bataille contre les séquelles d’une infirmité qui a fini par occuper le centre de mon existence……

    Une chose est de refuser sa singularité, une autre est de s’y complaire, s’y claquemurer. Je tenterai à partir de la tradition philosophique de dessiner un art de la joie. »

    Un site : http://www.alexandre-jollien.ch/chroniques/petite_philosophie_printaniere.htm

     avec un très joli texte... Petite philosophie printanière... ;-)
     

  • Ségolène Royale !

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    Politique : art de promettre,
    de ne pas tenir et de réussir quand même.
    Léo Campion

     


    Je sais bien que l’on nous fait avaler des couleuvres lors des campagnes électorales. Mais j’ai tout de même un peu de mal à digérer les propos de la candidate qui n’a cessé de dire haut et fort qu’elle était une « femme libre », et qui maintenant la campagne électorale terminée, déclare qu’elle ne croyait pas à plusieurs propositions de son programme. Genre, et bien dans le fond vous avez bien fait de ne pas voter pour moi, parce que je n’y croyais même pas moi-même. Je l’aurais peut-être préférée un peu moins libre, plus entourée, mieux conseillée.

    Et nouvelles révélations :
    - elle n’est plus avec son mari (tu parles d’un truc !, Avait-on voté pour elle parce qu'elle était la femme de… ???),
    - et elle pensait se représenter en 2012.
    Alors là, je m’interroge, nous prendrait-elle que pour des c… ???.

    Franchement, je ne sais pas si c’est parce que je suis une femme et que je pensais, idiotement, je l’avoue, qu’elle était peut-être plus attentive, plus sincère. Bien sûr, que cette course au pouvoir pervertit, mais à ce point ?
    Bon de toute façon les jeux sont faits… Le sursaut qui nous a évité la vague déferlante bleue me rassure quelque peu (et je suis contente pour les 4 sièges des verts )… Je pense qu’effectivement Nicolas Sarkozy croit en son programme , et ira certainement plus loin dans certaines de ses propositions (d’où mon angoisse… ). Nous venons de tester le mensonge par omission (je ne me souvenais pas avoir entendu parler de cette hausse de TVA…) et j'imagine que ce n'est qu'un début.

    Stop, j'arrête mes procès d’intention, attendons de voir !

    En conclusion : j’ai toujours autant de mal avec les politiques….

  • Don d'organes

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     Toutes les eaux sont couleur de noyade

    Cioran

     

    Grande campagne de sensibilisation en ce moment sur le don d’organes, j’ai une petite doc que je dois diffuser, sous les yeux…

     

    Le don d’organes, parlez-en…

     

    J’ai été confronté à cette question, il n’y a pas bien longtemps. Maman à peine morte on nous a posé la question. Nous n’en avions jamais parlé ensemble. Avec ma sœur, il nous a paru évident que maman n’étant plus, si quelqu’un pouvait bénéficier de certains de ses organes, la connaissant, elle aurait aimé le faire. Aussi, nous n’avons pas

    hésité, nous avons pris la décision que mes enfants et mon homme prendront peut-être un jour. Et savoir que quelque part, il y a un peu d’elle qui rend peut-être une vie plus « vivable » me rassure.

    Cendre ou terre ? Je serais tentée par le choix du four, pas de tombe dans un cimetière qui recevrait son pot de chrysanthème pour la Toussaint. Ne pas obliger mes enfants à venir dans ce parc de tombes toutes alignées, entouré d'un mur, isolé de la ville... "camping souterrain" disent les québécois (Salut Marc ;-) et puis dommage tout de même pour les petites bestioles qui décomposent et pour qui je serais tout de même un petit festin (60 kg, c'est toujours bon à prendre, non ???) !

    Allez je choisirais le four, c'est plus simple, et je ne vivrais alors plus que dans le cœur et la tête de ceux qui penseront encore un peu à moi... mes cendres dans un sous-bois ou dans la mer...

  • Stefan Zweig

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    "Vieillir n’est au fond, pas autre chose
    que n'avoir plus peur de son passé".

    Stefan Zweig, pour moi peut-être bien, certainement, le plus grand !

     J’aime son sens magistral de la psychologie  dans l'analyse des comportements humains (admirateur et ami de Freud). Romain Rolland lui attribuait "ce démon de voir et de savoir et de vivre toutes les vies, qui a fait de lui un pèlerin passionné, et tjrs en voyage ».

    Incroyable, cet amour, cette curiosité de l'autre... ce respect.  . Jamais aucun jugement, aucune critique, toujours une grande humanité, un tableau d'une réalité époustouflante, la description de la passion « en ce qu’elle a d’irrésistible et de semblable à la folie », de la souffrance, de la douleur, du décalage, de l'incompréhension.
    "Il aime par l'intelligence. il comprend par le cœur" disait Romain Rolland.

    En 1914 il déclare la guerre à la guerre, utilisant à cette fin l'arme de la création littéraire. La catastrophe des années quarante lui apparaît comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain...
    En 1942, désespéré de voir les succès du nazisme en Europe, Stefan Zweig se suicide en compagnie de sa femme.

    Il écrit alors ce message d'adieu (en 1942) :
    "Avant de quitter la vie de ma propre volonté et avec ma lucidité, j'éprouve le besoin de remplir un dernier devoir: adresser de profonds remerciements au Brésil, ce merveilleux pays qui m'a procuré, ainsi qu'à mon travail, un repos si amical et si hospitalier. De jour en jour, j'ai appris à l'aimer davantage et nulle part ailleurs je n'aurais préféré édifier une nouvelle existence, maintenant que le monde de mon langage a disparu pour moi et que ma patrie spirituelle, l'Europe, s'est détruite elle-même. Mais à soixante ans passés il faudrait avoir des forces particulières pour recommencer sa vie de fond en comble. Et les miennes sont épuisées par les longues années d'errance. Aussi, je pense qu'il vaut mieux mettre fin à temps, et la tête haute, à une existence où le travail intellectuel a toujours été la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême de ce monde. Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l'aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux."

     J’ai terminé, il n’y a pas très longtemps les livres de poche de la collection "Classiques Modernes" de la Pochothèque, vous savez cette collection imprimée sur du papier cigarette....
    Deux volumes regroupent romans, nouvelles et Théâtre de Zweig..
    A lire absolument. ;-)

  • Voiture

    J’avoue ce n’est pas trop mon truc… une voiture c’est pratique, utile et nécessaire lorsqu'on n’habite pas en centre ville (ce que j’aurais beaucoup de mal à supporter…) .

    Alors qu’importe le flacon ?

    Et bien non,  j’avoue que certaines affirment leur différence avec une telle arrogance !

    Moi, je la trouve SUPERBE cette petite Peugeot !!!

    "9009"... tout un programme ! 

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  • Leny Escudero

    « Tu aimeras encore
    A la belle saison
    Une petite Amourette
    Jamais trop jolie
    Quand on sait d'avance
    Ce que dure la vie. »

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    Oups j’ai loupé Monsieur Leny Escudero.
    Il a donné un concert pas très loin de chez moi.

    J’aurais volontiers fait ces quelques bornes pour aller applaudir cet homme-là, mais je n’ai pas eu l’information !
    C’est marrant parce qu’il y a quelques jours, je me demandais ce que devenait ce poète à la belle plume, aux textes tendres et à la voix émouvante.
    Du coup, je vous propose une petite séquence nostalgie...

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/leny%2Bescudero/video/x1utu4_leny-escudero

    Rendez-vous manqué, journée un peu plombée, surtout si en plus le ciel se met à pleurer…

  • Gribouille !

    « Le chat est d'une honnêteté absolue :
    les êtres humains cachent, 
    pour une raison ou une autre,
    leurs sentiments.
    Les chats non. »

    Ernest Hemingway

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  • Décroissance

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    J’ai trouvé la maison extraordinaire…

    http://www.dailymotion.com/video/x1wt4l_decroissance

    Je ne pense pas être prête à renoncer complètement à ma voiture, à mon réfrigérateur, à la chasse d’eau, à la possibilité de prendre une bonne douche, à avoir une garde-robe digne de ce nom, (même si comme toutes les nanas, je n’ai jamais rien à me mettre, pourtant mon budget fringue n’a rien d’excessif ! )
    Ils n’ont certainement pas tort, mais sans en arriver là, chaque jour, nous pouvons faire quelques efforts. Penser au tri sélectif, ne pas gaspiller ni eau, ni électricité, ni papier, limiter les déplacements en voiture, mettre les ampoules à économie d’énergie, acheter des produits du terroir et de la saison …


    Et puis maintenant vous savez ce qu’il faut faire pour avoir d’énormes poireaux dans votre jardin, alors tous en chœur :

    La chanson du poireau
    "Nuapurista kuulu se polokan tahti
    jalakani pohjii kutkutti.
    Ievan äiti se tyttöösä vahti
    vaan kyllähän Ieva sen jutkutti,
    sillä ei meitä silloin kiellot haittaa
    kun myö tanssimme laiasta laitaan.
    Salivili hipput tupput täppyt
    äppyt tipput hilijalleen.
    Ievan suu oli vehnäsellä
    ko immeiset onnee toevotti.
    Peä oli märkänä jokaisella
    ja viulu se vinku ja voevotti.
    Ei tätä poikoo märkyys haittaa
    sillon ko laskoo laiasta laitaan.
    Salivili hipput." ;-)

  • Atelier d'écriture -"barbapapa"

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    Une consigne :
    Evoquer comme bon vous semblera la "Barbe à papa" ou "barbapapa.

     

    A l’automne, nous attendions le jour où maman nous dirait « ça y est, la vogue aux marrons est arrivée ».

    Pour nous c’était comme la fête au village dans notre quartier de la Croix-Rousse ! De la musique, du monde, des odeurs, une ambiance bien particulière et puis des tours de manège… Nous retrouvions avec plaisir certains gens du voyage. Et puis, c’était le retour de la pêche à la ligne, des chevaux de bois, des autos tamponneuses, du stand de tir qui exposait de gigantesques peluches. Un nain tenait un stand de jeux divers. Ce petit homme me fascinait, il revenait toutes les années.

    Maman venait nous chercher à l’école et nous faisions donc notre tour à la vogue. Je n’hésitais pas sur le choix du manège. Mon dévolu tombait systématiquement sur celui qui me permettait de chevaucher une petite moto, puis d’être au volant du camion de pompier, de piloter un petit avion rouge… ce n’était pas tellement le choix du moyen de transport ; mais plutôt la possibilité de gagner un tour gratuit. En effet, il suffisait d’attraper le genre de plumeau qui voltigeait au milieu des enfants, de le rendre triomphalement au forain qui nous autorisait alors à remonter !

    Puis maman s’achetait un cornet de marrons chauds que nous partagions. J’aimais cette odeur de grillé, c’était chaud, mais difficile à décortiquer. L’excellent fruit charnu se méritait. Ma petite sœur les yeux gourmands se régalait d’une barbe à papa toute rose qui sentait bon. Quant à moi, je me léchais les babines de toute la crème déposée sur mes lèvres en mordant à pleines dents une gaufre à la Chantilly.

    Je retourne parfois à la vogue aux marrons avec ma petite nièce. Je ne retrouve rien de tout ce qui m’enchantait. Encore un coup du « bon temps qui n’est plus… ».

    Moins de forains, plus d’ambiance festive, peu de vendeurs de marrons… et pourtant j’ai l’impression de me retrouver dans la joie, la magie et l’émerveillement de cette petite fille.

     

  • Atelier d'écriture - "à condition que tu m'en donnes"

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    «Un ami ne peut prendre la place d'une mère.

    J’ai besoin de ma mère comme d’un exemple à suivre.»
    Anne Frank

    Une consigne :
    Le texte à écrire doit se terminer
    par à condition que tu m'en donnes.

     

    Peut-être un jour deviendrais-je une femme qui mord la vie à pleines dents.
    Mais là, je ne suis qu’une gamine accrochée à sa mère et je veux croire que rien ne peut nous séparer.
    Il pleut, quelle sale journée...
    Tout ce monde, ces regards tristes, implorants, ces yeux hagards.
    Des pleurs, des cris, on nous pousse en hurlant. On nous entasse comme des sardines dans un wagon, mélange d’odeurs nauséabondes. Que sera l’issue de ce voyage ?
    Je ne comprends rien. Nous avons déjà tout abandonné, quitté ceux que nous aimions, perdu ce que nous avions. Pourquoi ?
    Est-ce cela devenir grand ? Qu’avons-nous fait ?
    Moi je veux seulement vivre avec les miens.
    Je veux grandir.
    Des projets et des rêves j’en ai plein la tête..
    Mais il me faut vivre, me battre et pour cela j’ai besoin de temps et d’espoir.
    Je veux bien essayer mais à condition que tu m’en donnes !

  • Rions !

    31a64713b5d75dd9a07f9839d172416f.jpgLe rire est une chose sérieuse
    avec laquelle il ne faut pas plaisanter.

    R. Devos

    GENIAL !!!

    Je ne peux regarder cette petite vidéo sans me marrer :

    http://www.dailymotion.com/visited/search/numa/video/x2rpv_original-numa ;-)

  • Café crème !

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    En Irlande certains barmans dessinent en surface sur la Guiness, un trèfle dans la mousse…

    Voilà donc des idées de déco pour vos cafés crème... révélez l'artiste qui est en vous ;-)

    http://www.koreus.com/media/cafe-dessin.html
    http://www.latteart.nl/fotos_etching.asp

    et puis une chtite chanson pour accompagner tout cela... parce qu'elles sont vraiment très belles, cheveux au vent !!  The Corrs...

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/coors/video/xyynx_the-coorsrun-away-live/1

  • Votre valeur....

     

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    On ne pardonne pas à son ami ses erreurs,

    on ne les excuse pas non plus.  

    On les comprend.

     

    Philippe Soupault

     

     

     

    Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 100 €. Il demande aux gens: "Qui aimerait avoir ce billet ?"

    Les mains commencent à se lever alors il dit :"Je vais donner ce billet de 100 € à un de vous mais avant, laissez-moi faire quelque chose avec."

    Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : Est-ce que vous voulez toujours de ce billet ?"

    Les mains continuent à se lever.

    "Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela."

    Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.

    Ensuite il demande : "Qui veut encore avoir ce billet ?"

    Évidemment, les mains continuent de se lever. " Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 100 €. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissés, rejetés, souillés par les gens ou par les événements. Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé aux yeux des gens qui vous aiment.

    La valeur d'une personne ne tient pas à ce l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte."