Une consigne :
Le texte doit obligatoirement commencer
par les mots suivants :
« Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ».
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts…
La cicatrice s’est refermée mais il me suffit de passer un doigt dessus pour en ressentir encore la douleur… « Avec le temps, va, tout s’en va » dit le poète. Effectivement, maintenant j’ai appris à vivre sans toi. Il m’est possible de ne plus pleurer à longueur de journée. Je peux laisser venir sereinement mes souvenirs de toi, ils ne m’anéantissent plus. Je ferme les yeux et me retrouve par la pensée dans ton regard. Parfois en pensant à tes mains, je me donne des frissons, j’ai l’impression de ressentir encore tes caresses qui me faisaient succomber, chaque fois, tout comme tes vagues de baisers.
Je me souviens de tes éclats de rires, de nos années de vie commune.
Je vois grandir notre fils. J’aime découvrir chez lui quelques-uns uns de tes traits. Je constate avec joie qu’il te ressemble, son charme s’impose tous les jours un peu plus.… Il est si beau, il a ton sourire.
Bien sûr le manque est toujours là, la révolte s’est un peu apaisée. J’ai retrouvé le chemin de la vie. J’arrive maintenant à rire, à profiter d’autres bons moments, à me sentir vivante. Il m’en a fallu du temps.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais je ne t’oublie pas…