UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Petits Ecrits - Page 3

  • Atelier d'écriture - mots imposés

    368e47a90fc006bba0ca4c93c33be4e6.jpg« Tout est de ma faute en ce jour
    Et je reconnais mes erreurs
    Indifférent à tant d'amour
    J'accuse mes imbuvables humeurs
    Mais toi ne te retourne pas
    Va droit sur ton nouveau chemin
    Je n'ai jamais aimé que moi
    Et je reste sans lendemain
    Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
    Mon pauvre amour, je t'en remets au vent »
    H.F. Thiéfaine 

     

     

    Une consigne : Vous devrez composer un texte impérativement truffé des mots suivants : abécédaire, enveloppe, kiwi, lendemain, poupée, retard et toit.

    A, Adieu
    B, Bon vent
    C, C’est fini…
    Je peux en faire tout un abécédaire.
    Notre histoire est sans lendemain.
    J’ai glissé mon cœur dans une enveloppe,
    Destination le pays des kiwis.
    Inutile de crier sur tous les toits
    Que je suis toujours en retard.
    Cette fois-ci je ne suis plus ta poupée !
    Un bon conseil, oublie-moi !

    En pensant à Cali !  Je voulais mettre « je m’en vais » et puis je tombe sur cette vidéo, où les deux potes Cali et Miossec font les cons, et le sourire de Miossec me fait littéralement craquer ! (Dommage, il ne dit rien ! )
    http://www.youtube.com/watch?v=OBR19Ovq-04&feature=related

    Et puis tout de même « je m’en vais » de Cali… (bientôt un nouvel album !)
    http://www.youtube.com/watch?v=sdBmDlqVMMw 

    Alors là,  je suis obligée de mettre « je m’en vais » de Christophe Miossec. Une chanson magnifique, et tellement belle, et tellement touchante, et tellement chouette, que du bonheur :
    http://www.youtube.com/watch?v=l2g0USxWNSQ&feature=related

     

    Vous pouvez partir, mais c’est promis, vous reviendrez ????????????

  • Atelier d'écriture - "il doit bien y avoir quelqu'un"

    4211b8f12d25f475224bcf91a9405431.jpgLe premier homme qui est mort a du être drôlement surpris !
    Georges Wolinski   

     

    Une consigne : votre participation devra obligatoirement se conclure par la phrase suivante : Il doit bien y avoir quelqu'un quelque part qui sait ça.

    Y’a quelqu’un ?
    C’est juste pour savoir si cela peut attendre !

    Je préférerais que ce soit quand j’en aurai assez.
    Quand mes yeux seront usés
    ma peau ridée, ma voix éraillée
    mon dos courbé,
    mes espoirs oubliés,
    ma maison désertée,
    mon cœur desséché.
    Quand je serai un peu déprimée, isolée,
    Comme de tous abandonnée,
    Mes souvenirs éparpillés.
    J’aimerais pouvoir tout quitter,
    Juste en arrêtant de respirer,
    Sereinement tout lâcher…

    Ou est-ce pour tout à l’heure ?
    Alors que je me sens aimée,
    Par tous les miens entourée,
    Comme en plein vol touchée.

    Ou pour demain ?
    Mais de la vie je ne suis pas rassasiée,
    Il me reste tant de projets  à réaliser !

    Ou encore plus tard, à l’issue d’une lutte acharnée,
    contre un mal obstiné,
    qui m’aura accablée.
     
    Alors y’a quelqu’un  ?
    J’aimerais savoir !
    Il doit bien y avoir quelqu'un quelque part qui sait ça ?

  • Atelier d'écriture - L'homme qui marche

    Une consigne : Parler de l'homme qui marche..... 

    6939526d73ae13c62082547d67432fe7.jpg

    A René,

     

    L’homme qui marche….Ne dit rien ou presque rien. Il a tenté de sourire au cafetier qui lui a servi un petit noir et qui lui a souhaité une bonne année. Puis il a remonté son col et l’homme qui marche s’est retrouvé au bord de la Saône… L’eau est luisante, il songe alors à la citation de Cioran : « toutes les eaux sont couleur de noyade ! ». Il l’imagine froide et c’est certainement la seule raison qui le fait hésiter ! La peur du froid sur son corps, dans son corps…. C’est le premier janvier, il y a peu de  monde dans la rue, mais il n’arrivait pas à dormir à cause d’un mot qui revenait en boucle dans sa tête et qui semblait marteler ses tempes, un mot qui évoquait un froid pervers, qui allait prendre le temps de s’insinuer, irrémédiablement… Ce n’est pas pour tout de suite, mais il sait que son combat sera vain… L’homme qui marche à la même allure que ces jeunes bringueurs qu’il vient de croiser. Pour lui, sa sale gueule n’est pas due à une soirée trop arrosée, ou a une nuit de fête mais plutôt à une sale journée qui s’est terminée sur les mots sanction de son médecin : métastases… ! Il a envie de revenir sur ses pas et de souhaiter une bonne année à ces jeunes, mais comprendraient-ils ?

  • Parce que...

    77946a8c5d2b8dea3ee31b6a0398570e.jpg Etre aimé, c'est se consumer dans la flamme.
    Aimer, c'est luire d'une lumière inépuisable.
    Etre aimé, c'est passer ; aimer c'est durer.

     Rainer Maria Rilke

     

     

      Parce qu'il y a eu tant de bonheurs
    et  nos cœurs débordants

    Il y a tant de frissons
    Et tes mains effleurant..

    Il y aura tant d’hésitation
    Et tes murmures me guidant

    Parce qu’il y a eu toutes ces peurs
    Et tes bras lovant

    Il y a tant de démons

    Et tes yeux rassurants

      Il  y aura tant de renoncement
    Et nos mains se tenant…

  • Atelier d'écriture – 7 mots imposés

    Une consigne – « Il vous est proposé de rédiger un texte dans lequel devront impérativement figurer les 7 mots suivants écrits comme il suit : Orion, GPS, sensualité , professeur, abricot, agenda et tong. Les pluriels seront acceptés. Cet ordre n'est qu'indicatif. »
    249e6d541e50b0dc28ff5c193e3ca481.jpg

     

    « C’est cela l’amour,
    tout donner,
    tout sacrifier,
    sans espoir de retour".
    Albert Camus

     

    Plus besoin d’utiliser votre GPS,
    de chercher votre Orion dans le ciel,
    Elle est là, toute proche…
    Ne percevez-vous donc pas cette brise légère,
    Ne sentez-vous pas votre sensualité s’éveiller ?
    Professeur laissez parler vos sens !
    Vous pouvez faire une croix blanche dans votre agenda
    Jetez vos vieilles chaussures usées par cette longue quête.
    Mettez vos tongs, dégustez un jus d’abricot,
    Cueillez le moment
    et appréciez l’instant… ;-)

  • Ateliers d'écriture -"un carnet à spirales"

    8441ffdbe3c991b67a77e2d9682a5e56.jpgMais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
    Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
    Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
    Sans que rien manque au monde immense et radieux !

    Soleil couchants - Victor Hugo

    Un sujet : un carnet à spirales….  et votre texte devra absolument se terminer par le bout de phrase suivante : c'est pas croyable comme tout disparaît...

     

     

    Voilà il me faut te dire adieu !
    A toi le carnet à spirales du tiroir de la table de nuit.
    Je suis comme une gamine qui tient son journal.
    Tu as été le compagnon fidèle, mon confident,
    me permettant de coucher sur le papier
    ma détresse, ma souffrance, ma déchéance…
    Etait-ce un moyen de mettre à distance
    ou de préserver quelque peu ceux que j’aime.

    Yves est venu me voir tout à l’heure…
    Fidèle à notre histoire,
    A notre amour.
    Mais il n’y a plus rien de la femme qu’il a aimée,
    Plus rien de ce regard malicieux qui le faisait chavirer,
    Plus cette odeur de vanille dont il disait raffoler…
    Plus ce grain de peau qui le faisait bander…

    Même le regard de nos enfants a changé.
    Ils cherchent désespérément ce qui reste de leur maman
    dans cette enveloppe qui leur fait peur.
    Tu parles, je suis chauve, maigre, moche et je pue…
    Plus rien de rassurant,
    Peut-être un peu la voix…
    Mais je sens bien qu’ils sont désemparés.

    Marre de cette descente aux enfers,
    Marre d’attendre.
    Je leur ai dit que je voulais que ça cesse
    Que ce n’était plus la peine…
    Le docteur a pensé que c’était un coup de blues.
    Non, je suis encore lucide, encore parfois,
    Quand le traitement ne me shoote pas trop.

    Je ne veux plus voir le jour se lever,
    Il est trop douloureux de se souvenir de la vie,
    De ne plus supporter les sourires ou des rires…
    Et de ne plus rien attendre dans ce lit.
    A quoi bon ?
    J’ai l’impression d’entraîner tout le monde dans ma chute
    Alors que c’est ma fin de vie à moi !

    Ma décision est prise, demain je ne serai plus.
    Je veux mourir, doucement... tout à l’heure…
    Je pars parce que j’aime trop la vie et
    Qu’il ne m’est plus possible de rester…
    Mais je veux que vous sachiez que je vous ai aimés…
    Je veux que mes enfants puissent penser,
    c'est pas croyable comme tout disparaît…

  • Atelier d'écriture - "une sensation de vacuité"

    700ca28be2ac27ad073cb74d2e7e60dc.jpg

    Un sujet : Une sensation de vacuité... et une contrainte de concision.

     Pourquoi les gens attendent-ils tous d'une vedette
    qu'elle préfère l'inconstance à la fidélité
    et les soirées au champagne à un week-end en famille ?
    Kevin Costner

    De t’avoir applaudi j’ai les mains blessées,
    Je n’ai plus de voix à force d’avoir chanté,
    J’ai bien l’impression que mes tympans sont crevés,
    En moi, ta musique et tes mots se sont infiltrés.
    Trois fois tu es revenu pour nous donner.
    Encore quelques chansons tant appréciées
    Les connaissant par cœur, nous t’avons accompagné.
    Toi aussi, tu semblais ravi de ta soirée,
    Et puis, tu as salué.

    Tu es parti,
    Nous sommes tous là, encore pleins de toi…
    pour et par toi, tous unis.

    Personne n’ose bouger.
    Pourtant il nous faut nous en aller,
    C’est alors une sensation de vacuité,
    comme l’impression d’être abandonnée.
    Je me sens un peu paumée.
    La foule se met à bouger,
    Je suis le mouvement sans penser,
    En gardant bien précieusement ces moments d’éternité,
    Tout au fond de mon cœur chamboulé.

  • Atelier d'écriture - "Toucher l'été"

    acda479bce1266040848523b1ef115fd.jpgL'heure de la sortie a sonné
    Encore une pensée pour ce qui aurait pu se passer...
    Tu peux me trouver décalé...
    Moi tu sais, je n'aime que la couleur des blés..

    Blankass – La couleur des blés

    Une consigne : Toucher l’été

    Toucher l’été,
    Dans le sable chaud, sur la pointe des pieds,
    Sentir l’été,
    Dans l’odeur des embruns tourmentés
    Voir l’été,
    Sur la peau de ton corps bronzée
    Entendre l’été,
    Dans le chant des cigales ensorcelé
    Goûter l’été,
    Dans les fruits charnus colorés…

    Vivre l’été,
    Par tous mes sens éveillés.

  • Atelier d'écriture - "Une lumière derrière la porte"

    ce45003d9a7086c7e0ee91acf2b41dc2.jpg Une consigne : Une lumière derrière la porte.
    Quelle est cette lueur qui se dissimule derrière la porte ?
    À vous de nous le dire... Mais attention, cette fois-ci, vous texte devra être dans un registre fantastique. Fantômes et autres créatures imaginaires vont peupler nos pages cette semaine.

     "Si dieu existe,
    j'espère qu'il a une bonne excuse."
    Woody Allen

    Une lumière derrière la porte. Je suis seule dans cette salle d’attente. Il fait beau, ça sent la vanille. J’entends : « maintenant que vous êtes apaisée vous pouvez y aller ».
    Je pense que c’est alors à mon tour. Je frappe. Une voix très agréable me demande d’entrer.
    Ce n’est pas un bureau, plutôt un petit salon, lumineux, jolis tapis, belles tentures, fenêtres ouvertes sur un parc où chantent des oiseaux. Dans un fauteuil crapaud un homme très séduisant me sourit et m’invite à m’asseoir dans un fauteuil près de lui.
    - Etonnée ? Me dit-il, sûr de lui.
    - Effectivement, je ne sais pas où je suis… Et qui êtes-vous ?
    - Tu n’as pas une petite idée ?….. L’œil rieur, un petit sourire en pointe, il continue :
    je suis Dieu pour certain, rien pour d’autre. Toi, tu n’as jamais cru en moi !
    Quelques anges passent…. Je baisse les yeux.
    Il ajoute :
    - Mais qu’importe de toute façon, cela ne change rien ! Un thé ? Je sais que tu n’es pas trop café.
    - Oui, je veux bien, cela me permettra de me remettre de mes émotions et de me faire à cette idée.
    Cet homme-là me plaît, il a un charme fou, élégant, charmant. Comment est-ce possible ?
    - Vous n’êtes généralement pas représenté de la sorte. On imagine un patriarche, sage, âgé, barbu, tout blanc…. Si j’avais su, j’aurais cru !
    - Je te reconnais bien là, dit-il dans un éclat de rire. Puis me demande alors : tu veux parler de quoi ? De la vie, de tes lectures, de philo ?
    - Un peu de diversion avant de passer à mon jugement dernier ?
    - Certes non, de cela, je n’en puis juger. Je voulais juste te rencontrer, et ne pas te laisser partir sur cette vie ainsi achevée.

    Soudain je me souviens… Je me revois au volant de ma voiture, c’est l’été. Il fait chaud. Je rentre pour préparer ma valise. Demain tu m’emmènes à Venise, j’en rêve depuis si longtemps… Et puis là, un camion, un immense camion me coupe la route. La crampe dans mon mollet parce que j’appuie comme une folle sur la pédale du frein. Mais le choc est tout de même d’une extrême violence. Je suis telle une poupée de chiffon. Je vois défiler ma vie, ton sourire, tes mains sur moi… J’ai mal, mon sang s’échappe de partout, j’ai chaud, j’ai froid, j’ai mal… les mots d’une femme « ne vous inquiétez pas » puis ceux d’un homme au ton énergique « c’est vous qui nous avez appelés ?… Comment est-ce arrivé ?… Il ne l’a pas loupée !…Quel gâchis, une si belle femme !… non, on ne peut pas la transporter ». J’ai mal, laissez-moi tranquille… et puis le silence… enfin le silence !

    Je reviens dans ce salon.

    - Maintenant, tu es un peu rassurée, moi je suis enchanté, tu peux laisser la place, apaisée, tu peux y aller maintenant…

  • Atelier d'écriture -"barbapapa"

    1680bc95eab9a900cc4112f976da1813.jpg

    Une consigne :
    Evoquer comme bon vous semblera la "Barbe à papa" ou "barbapapa.

     

    A l’automne, nous attendions le jour où maman nous dirait « ça y est, la vogue aux marrons est arrivée ».

    Pour nous c’était comme la fête au village dans notre quartier de la Croix-Rousse ! De la musique, du monde, des odeurs, une ambiance bien particulière et puis des tours de manège… Nous retrouvions avec plaisir certains gens du voyage. Et puis, c’était le retour de la pêche à la ligne, des chevaux de bois, des autos tamponneuses, du stand de tir qui exposait de gigantesques peluches. Un nain tenait un stand de jeux divers. Ce petit homme me fascinait, il revenait toutes les années.

    Maman venait nous chercher à l’école et nous faisions donc notre tour à la vogue. Je n’hésitais pas sur le choix du manège. Mon dévolu tombait systématiquement sur celui qui me permettait de chevaucher une petite moto, puis d’être au volant du camion de pompier, de piloter un petit avion rouge… ce n’était pas tellement le choix du moyen de transport ; mais plutôt la possibilité de gagner un tour gratuit. En effet, il suffisait d’attraper le genre de plumeau qui voltigeait au milieu des enfants, de le rendre triomphalement au forain qui nous autorisait alors à remonter !

    Puis maman s’achetait un cornet de marrons chauds que nous partagions. J’aimais cette odeur de grillé, c’était chaud, mais difficile à décortiquer. L’excellent fruit charnu se méritait. Ma petite sœur les yeux gourmands se régalait d’une barbe à papa toute rose qui sentait bon. Quant à moi, je me léchais les babines de toute la crème déposée sur mes lèvres en mordant à pleines dents une gaufre à la Chantilly.

    Je retourne parfois à la vogue aux marrons avec ma petite nièce. Je ne retrouve rien de tout ce qui m’enchantait. Encore un coup du « bon temps qui n’est plus… ».

    Moins de forains, plus d’ambiance festive, peu de vendeurs de marrons… et pourtant j’ai l’impression de me retrouver dans la joie, la magie et l’émerveillement de cette petite fille.

     

  • Atelier d'écriture - "à condition que tu m'en donnes"

    328b349a49da3f8c810d383c2a8b5b0c.jpg

    «Un ami ne peut prendre la place d'une mère.

    J’ai besoin de ma mère comme d’un exemple à suivre.»
    Anne Frank

    Une consigne :
    Le texte à écrire doit se terminer
    par à condition que tu m'en donnes.

     

    Peut-être un jour deviendrais-je une femme qui mord la vie à pleines dents.
    Mais là, je ne suis qu’une gamine accrochée à sa mère et je veux croire que rien ne peut nous séparer.
    Il pleut, quelle sale journée...
    Tout ce monde, ces regards tristes, implorants, ces yeux hagards.
    Des pleurs, des cris, on nous pousse en hurlant. On nous entasse comme des sardines dans un wagon, mélange d’odeurs nauséabondes. Que sera l’issue de ce voyage ?
    Je ne comprends rien. Nous avons déjà tout abandonné, quitté ceux que nous aimions, perdu ce que nous avions. Pourquoi ?
    Est-ce cela devenir grand ? Qu’avons-nous fait ?
    Moi je veux seulement vivre avec les miens.
    Je veux grandir.
    Des projets et des rêves j’en ai plein la tête..
    Mais il me faut vivre, me battre et pour cela j’ai besoin de temps et d’espoir.
    Je veux bien essayer mais à condition que tu m’en donnes !

  • Atelier d'écriture - "beaucoup d'eau a coulé sous les ponts"

     299f2233516128640d6651c3d2ac0e6b.jpg

    Une consigne :
    Le texte doit obligatoirement commencer
    par les mots suivants :

    « Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ».

     

    Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts…
    La cicatrice s’est refermée mais il me suffit de passer un doigt dessus pour en ressentir encore la douleur… « Avec le temps, va, tout s’en va » dit le poète. Effectivement, maintenant j’ai appris à vivre sans toi. Il m’est possible de ne plus pleurer à longueur de journée. Je peux laisser venir sereinement mes souvenirs de toi, ils ne m’anéantissent plus. Je ferme les yeux et me retrouve par la pensée dans ton regard. Parfois en pensant à tes mains, je me donne des frissons, j’ai l’impression de ressentir encore tes caresses qui me faisaient succomber, chaque fois, tout comme tes vagues de baisers.
    Je me souviens de tes éclats de rires, de nos années de vie commune.
    Je vois grandir notre fils. J’aime découvrir chez lui quelques-uns uns de tes traits. Je constate avec joie qu’il te ressemble, son charme s’impose tous les jours un peu plus.… Il est si beau, il a ton sourire.
    Bien sûr le manque est toujours là, la révolte s’est un peu apaisée. J’ai retrouvé le chemin de la vie. J’arrive maintenant à rire, à profiter d’autres bons moments, à me sentir vivante. Il m’en a fallu du temps.
    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais je ne t’oublie pas…