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création

  • Atelier d'écriture – 7 mots imposés

    Une consigne – « Il vous est proposé de rédiger un texte dans lequel devront impérativement figurer les 7 mots suivants écrits comme il suit : Orion, GPS, sensualité , professeur, abricot, agenda et tong. Les pluriels seront acceptés. Cet ordre n'est qu'indicatif. »
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    « C’est cela l’amour,
    tout donner,
    tout sacrifier,
    sans espoir de retour".
    Albert Camus

     

    Plus besoin d’utiliser votre GPS,
    de chercher votre Orion dans le ciel,
    Elle est là, toute proche…
    Ne percevez-vous donc pas cette brise légère,
    Ne sentez-vous pas votre sensualité s’éveiller ?
    Professeur laissez parler vos sens !
    Vous pouvez faire une croix blanche dans votre agenda
    Jetez vos vieilles chaussures usées par cette longue quête.
    Mettez vos tongs, dégustez un jus d’abricot,
    Cueillez le moment
    et appréciez l’instant… ;-)

  • Atelier d'écriture - "une sensation de vacuité"

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    Un sujet : Une sensation de vacuité... et une contrainte de concision.

     Pourquoi les gens attendent-ils tous d'une vedette
    qu'elle préfère l'inconstance à la fidélité
    et les soirées au champagne à un week-end en famille ?
    Kevin Costner

    De t’avoir applaudi j’ai les mains blessées,
    Je n’ai plus de voix à force d’avoir chanté,
    J’ai bien l’impression que mes tympans sont crevés,
    En moi, ta musique et tes mots se sont infiltrés.
    Trois fois tu es revenu pour nous donner.
    Encore quelques chansons tant appréciées
    Les connaissant par cœur, nous t’avons accompagné.
    Toi aussi, tu semblais ravi de ta soirée,
    Et puis, tu as salué.

    Tu es parti,
    Nous sommes tous là, encore pleins de toi…
    pour et par toi, tous unis.

    Personne n’ose bouger.
    Pourtant il nous faut nous en aller,
    C’est alors une sensation de vacuité,
    comme l’impression d’être abandonnée.
    Je me sens un peu paumée.
    La foule se met à bouger,
    Je suis le mouvement sans penser,
    En gardant bien précieusement ces moments d’éternité,
    Tout au fond de mon cœur chamboulé.

  • Atelier d'écriture -"barbapapa"

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    Une consigne :
    Evoquer comme bon vous semblera la "Barbe à papa" ou "barbapapa.

     

    A l’automne, nous attendions le jour où maman nous dirait « ça y est, la vogue aux marrons est arrivée ».

    Pour nous c’était comme la fête au village dans notre quartier de la Croix-Rousse ! De la musique, du monde, des odeurs, une ambiance bien particulière et puis des tours de manège… Nous retrouvions avec plaisir certains gens du voyage. Et puis, c’était le retour de la pêche à la ligne, des chevaux de bois, des autos tamponneuses, du stand de tir qui exposait de gigantesques peluches. Un nain tenait un stand de jeux divers. Ce petit homme me fascinait, il revenait toutes les années.

    Maman venait nous chercher à l’école et nous faisions donc notre tour à la vogue. Je n’hésitais pas sur le choix du manège. Mon dévolu tombait systématiquement sur celui qui me permettait de chevaucher une petite moto, puis d’être au volant du camion de pompier, de piloter un petit avion rouge… ce n’était pas tellement le choix du moyen de transport ; mais plutôt la possibilité de gagner un tour gratuit. En effet, il suffisait d’attraper le genre de plumeau qui voltigeait au milieu des enfants, de le rendre triomphalement au forain qui nous autorisait alors à remonter !

    Puis maman s’achetait un cornet de marrons chauds que nous partagions. J’aimais cette odeur de grillé, c’était chaud, mais difficile à décortiquer. L’excellent fruit charnu se méritait. Ma petite sœur les yeux gourmands se régalait d’une barbe à papa toute rose qui sentait bon. Quant à moi, je me léchais les babines de toute la crème déposée sur mes lèvres en mordant à pleines dents une gaufre à la Chantilly.

    Je retourne parfois à la vogue aux marrons avec ma petite nièce. Je ne retrouve rien de tout ce qui m’enchantait. Encore un coup du « bon temps qui n’est plus… ».

    Moins de forains, plus d’ambiance festive, peu de vendeurs de marrons… et pourtant j’ai l’impression de me retrouver dans la joie, la magie et l’émerveillement de cette petite fille.

     

  • Atelier d'écriture - "à condition que tu m'en donnes"

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    «Un ami ne peut prendre la place d'une mère.

    J’ai besoin de ma mère comme d’un exemple à suivre.»
    Anne Frank

    Une consigne :
    Le texte à écrire doit se terminer
    par à condition que tu m'en donnes.

     

    Peut-être un jour deviendrais-je une femme qui mord la vie à pleines dents.
    Mais là, je ne suis qu’une gamine accrochée à sa mère et je veux croire que rien ne peut nous séparer.
    Il pleut, quelle sale journée...
    Tout ce monde, ces regards tristes, implorants, ces yeux hagards.
    Des pleurs, des cris, on nous pousse en hurlant. On nous entasse comme des sardines dans un wagon, mélange d’odeurs nauséabondes. Que sera l’issue de ce voyage ?
    Je ne comprends rien. Nous avons déjà tout abandonné, quitté ceux que nous aimions, perdu ce que nous avions. Pourquoi ?
    Est-ce cela devenir grand ? Qu’avons-nous fait ?
    Moi je veux seulement vivre avec les miens.
    Je veux grandir.
    Des projets et des rêves j’en ai plein la tête..
    Mais il me faut vivre, me battre et pour cela j’ai besoin de temps et d’espoir.
    Je veux bien essayer mais à condition que tu m’en donnes !

  • Atelier d'écriture - "beaucoup d'eau a coulé sous les ponts"

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    Une consigne :
    Le texte doit obligatoirement commencer
    par les mots suivants :

    « Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ».

     

    Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts…
    La cicatrice s’est refermée mais il me suffit de passer un doigt dessus pour en ressentir encore la douleur… « Avec le temps, va, tout s’en va » dit le poète. Effectivement, maintenant j’ai appris à vivre sans toi. Il m’est possible de ne plus pleurer à longueur de journée. Je peux laisser venir sereinement mes souvenirs de toi, ils ne m’anéantissent plus. Je ferme les yeux et me retrouve par la pensée dans ton regard. Parfois en pensant à tes mains, je me donne des frissons, j’ai l’impression de ressentir encore tes caresses qui me faisaient succomber, chaque fois, tout comme tes vagues de baisers.
    Je me souviens de tes éclats de rires, de nos années de vie commune.
    Je vois grandir notre fils. J’aime découvrir chez lui quelques-uns uns de tes traits. Je constate avec joie qu’il te ressemble, son charme s’impose tous les jours un peu plus.… Il est si beau, il a ton sourire.
    Bien sûr le manque est toujours là, la révolte s’est un peu apaisée. J’ai retrouvé le chemin de la vie. J’arrive maintenant à rire, à profiter d’autres bons moments, à me sentir vivante. Il m’en a fallu du temps.
    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, mais je ne t’oublie pas…