Atelier d'écriture - L'homme qui marche
Une consigne : Parler de l'homme qui marche.....
A René,
L’homme qui marche….Ne dit rien ou presque rien. Il a tenté de sourire au cafetier qui lui a servi un petit noir et qui lui a souhaité une bonne année. Puis il a remonté son col et l’homme qui marche s’est retrouvé au bord de la Saône… L’eau est luisante, il songe alors à la citation de Cioran : « toutes les eaux sont couleur de noyade ! ». Il l’imagine froide et c’est certainement la seule raison qui le fait hésiter ! La peur du froid sur son corps, dans son corps…. C’est le premier janvier, il y a peu de monde dans la rue, mais il n’arrivait pas à dormir à cause d’un mot qui revenait en boucle dans sa tête et qui semblait marteler ses tempes, un mot qui évoquait un froid pervers, qui allait prendre le temps de s’insinuer, irrémédiablement… Ce n’est pas pour tout de suite, mais il sait que son combat sera vain… L’homme qui marche à la même allure que ces jeunes bringueurs qu’il vient de croiser. Pour lui, sa sale gueule n’est pas due à une soirée trop arrosée, ou a une nuit de fête mais plutôt à une sale journée qui s’est terminée sur les mots sanction de son médecin : métastases… ! Il a envie de revenir sur ses pas et de souhaiter une bonne année à ces jeunes, mais comprendraient-ils ?
Commentaires
Tiens c'est drole j'ai une "chanson" (sans musique :o) que j'ai intitulé "adieu mon ange" dans le Scriptorium, qui se termine (la chanson :o) au bord du Rhône ...
tout ça pour ça me diras-tu ... ben oui :o)))
belles pensées pour René....merci à toi Kris d'y avoir pensé! je me joins à toi pour rajouter peut-être que justement quand la vie est là, quand on est pas en si mauvaise forme que ça.....bon diou, de bon diou, ne nous prenons pas la tête pour des historiettes, et surtout dire à ceux que l'on "aime" combien justement on les "aime et qu'ils sont importants pour nous.....bon je vais de ce pas dire à.....qu'il arrête de faire le c.., mais je t'entend déjà dire en riant.....et toi tu ne joues pas à la c.......Ben oui bien sûr car en fait on oublie vite qu'on est mortel, et du coup aussi qu'on à tout le temps.....moment présent hyper important , c'est là maintenant que ça se passe...Marie.
L'Arpenteur : j'ai longtemps hésité entre le Rhône et la Saône, j'ai fait mon choix en pensant à une de mes photos que du coup je n'ai pas mise..... ;-)
Marie : je crois que tu y tiens à ton.... alors arrête de jouer au chat et à la souris, vilaine fille ! Dis-lui que tu l'aimes... et profite du moment présent, on ne sait pas ce que sera demain. Et puis s'il est sur la même longueur d'onde, prends tout, parce que pour certains(e) ça part comme ça vient ! si, si c'est possible ! ;-(
L'homme marche seul le long des quais brumeux de la solitude. Il regarde la vie fuir devant lui. Elle s'échappe de ses pas. Il avait besoin de sentir cette sensations de douceur, mais elle lui paraît si lointaine maintenant.
Encore une journée qui s'en va. Il marche toujours avec l'amertume comme seule amie, avec l'espoir de reconnaître cet environnement s'installer en lui. Il disait pourtant que l'amour venait le long des marches infinies de la vie. Mais ce soir, cette nuit, il pleure encore son amour.
L'homme qui marche est maintenant le long des précipices de la folie. Nous étions si différent mais semblable pourtant....
L'homme qui marche est épuisé...
Cet homme qui marche a bien un lourd fardeau ! ;-)
Mais quel est ce fardeau. Une vie peut être.
"La vie c'est comme la bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre"... ;-)
Albert Einstein
C' est TERRIBLEMENT beau !
Rassure-moi Latviane : tu parles de nos compositions, pas uniquement de la citation de Einstein... Grand cycliste si peu connu ! ;-)
Voui, voui...mon commentaire concerne le texte : "l' homme qui marche".
Quant à la citation d' Einstein, elle est TERRIBLEMENT vraie...à moins d' être en perpétuelle descente.
Tu es GENIALE Latviane ! ;-)
Je te souhaite une excellente nuit, pleine de jolis rêves en couleur...