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Petits Ecrits - Page 2

  • Atelier d'écriture - "fallait bien que ça arrive"

    ELIOS blog.jpg"Rien ne me plaît davantage, quant à moi,
    que vous me teniez en laisse pour me guider -
    pourvu que la laisse ait une bonne longueur
    ".

    Lettre ouverte à Freud de Lou Salomé.

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des impromptus littéraires est : contez-nous : un évènement, de la manière qui vous plaira tant que votre écrit - prose ou poésie - contient les mots suivants (dans cet ordre) : fallait bien que ça arrive.

     

     

     

    J'aimais ton regard
    Je me blottissais dans tes bras
    J'adorais l'enlacement de nos corps
    …il fallait bien que nous le vivions !

    Tu disais que tu n'avais jamais aimé ainsi
    Tu prétendais que rien ne changerait
    Tu paraissais pourtant sincère
    … il fallait bien que nous avancions !

    Il faisait si beau
    Il me semble que le soleil brillait toujours
    Il fait si froid maintenant
    … il fallait bien que les saisons changent !

    Nous étions si heureux
    Nous voulions refaire le monde
    Nous nous aimions
    … Il fallait bien que ça cesse !

    Vous ne pouvez pas comprendre
    Vous pensiez que ça ne durerait pas
    Vous n'aviez pas tort
    … Il fallait bien que ça arrive !

    Ils m'assurent que ça passera
    Ils pensent que je renaîtrai
    Ils prétendent que je suis encore belle
    … Il fallait bien qu'ils disent quelque chose !
     

     

     

  • Atelier d'écriture - "caresses de doigts effilés"

    rido .jpg"L’art d’aimer ?
    C’est savoir joindre à un tempérament de vampire
    la discrétion d’une anémone
    ."
    Cioran

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des Impromptus littéraires : 

    écrivez une histoire avec le ton, le style, le genre que vous voudrez, mais elle devra impérativement commencer par cet incipit : "Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient ..."

     

     

     

     

     Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient sa peau.

    Ils débutèrent par le front, chaud….

    Effleurèrent ses lèvres gourmandes,

    glissèrent sur le menton,

    coulèrent dans le cou,

    se posèrent entre les seins.

    Là, ils déclenchèrent un frisson…

    Il eut un temps d’hésitation

    puis ils reprirent leur pérégrination

    et se fixèrent sur le cœur.

    D’un coup d’ongle, le fendirent en deux

    « Tu m’as aimé, jamais plus tu ne m’oublieras »

    Dit-il en riant ténébreusement…

    Au réveil, elle se sentit morcelée

    C’était comme si deux cœurs battaient en elle,

    Elle put alors aimer moins fort…. mais deux fois plus…

  • Nicolas propose, je dispose...

    claudel camille.jpg"La solitude est un jardin où l'âme se dessèche,
    les fleurs qui y poussent n'ont pas de parfum."
    Marc Levy - Et si c'était vrai

     

     

    Une consigne sympathique proposée par Nicolas, ici : « Ecris ta propre vision de l’histoire, dans le contexte d’une révélation, d’une illusion et d’une connexion avec un monde fictif. »

    Je m’y colle et vous, vous, vous y risquerez-vous ?

     

    Bizarre…
    Elle se trouvait tout de même bizarre. Alors que les échanges se faisaient sans contact, pourquoi, avait-elle encore besoin, elle, de sentir d’autres peaux ?
    Pourquoi ne se satisfaisait-elle pas comme toutes les autres ?
    Pourquoi prendre de tels risques ?
    Elle n’avait jamais trouvé la réponse. Trop contente de glaner encore quelques hommes qui n’avaient jamais fait cela «comme ça» et qui se laissaient tenter par cette fantaisie. Certains la recherchaient, mais elle savait bien qu’ils seraient rattrapés par l’asepsie, le froid, le vide … Le virtuel reprenait ses droits, envahissant, « clean », plus palpitant et tellement rassurant.
    Elle coupa quelques feuilles de menthe fraîche d’un jeune pied qu’elle cachait jalousement. Elle aimait l’odeur authentique sur ses mains. Elle jeta les feuilles dans l’eau frémissante, caressa sa peluche en pensant que ça devait être drôlement bien un vrai chat…
    - Non, je ne suis pas faite pour ce monde, dit-elle en se shootant d’images irréelles…
    Elle ne programma pas son réveil.
    - Dans 150 ans, je ne m’en souviendrai plus, pensa-t-elle en haussant les épaules. Pourvu qu’ils me débranchent avant !
    Elle ignorait qu’elle allait rencontrer un homme différent ce jour-là. Un enfant allait être créé sans respecter le Protocole… Il aurait une peau d’ange avec une douce odeur de menthe. Adulte, les femmes prendront beaucoup de plaisir à venir s’y frotter…. Il ne s’en lassera pas.

    Et "L'Abandon" de Camille Claudel.

  • Atelier d'écriture - "c'est par où"

    obama .jpg

    "Mieux vaut brûler vivement que de s’éteindre à petits feux."

    Kurt Cobain

     

      

    La nouvelle consigne des Impromptus : 
    ....  c'est par où ?... Contrainte supplémentaire : utilisez obligatoirement 2 des 5 mots suivants : aZimut, vecteur, but, contresens, déraison.

     

    Peut-être, ce matin, a-t-il réveillé sa femme en lui murmurant dans le creux de l’oreille

    « I’m the king of the word ».

    Elle ne dormait pas en fait, elle faisait semblant.  Elle le regardait et pensait qu’elle était fière de partager la vie de cet homme courageux qui va droit au but.

    Beaucoup l’on taxé de déraison, on le prétendait utopiste, on pensait qu’il n’y arriverait jamais. Elle, pourtant n’a jamais cessé d’y croire.

    Peut-être, ce matin a-t-elle fait l’amour à Mister President of the United States of America…

    Puis, il s’est levé, a enfilé ses vieilles pantoufles et avec un semblant de tendresse et de regret a pensé qu’il lui faudra en acheter de plus présentables, maintenant.

    Il  a pris une douche plutôt froide, cela stimule.

    En se dirigeant vers la cuisine, il a croisé le regard de son chien, il lui a dit en plaisantant :

    bon, on y est, alors, c’est par où, c’est par où qu’on commence ?

      

    http://www.20minutes.fr/article/268788/election-usa-Obama-est-elu-ce-qui-va-changer.php

     

    ... et puis un super boulot de Iowagirl qui a traduit quelques discours de M. Barack Obama (pour moi, c'est tout de même plus simple....) ;-) : http://iowagirl.over-blog.com/article-24465403.html  Merci encore à toi !

  • Atelier d'écriture : la voie de la simplicité...

    demoiselles d'avignon picasso.jpg« L'amour est un acte sans importance,
    puisqu'on peut le faire indéfiniment »
     Alfred Jarry

     

    La nouvelle consigne des Impromptus : 
    "Redécouvrons à présent ensemble La voie de la simplicité,
    et les différents chemins qui mènent en son sommet.
    Comme nous souhaitons rester dans le simple, nous allons vous demander cette semaine d'être concis, et de limiter votre écrit à moins de 200 mots"... 

     

    La voie de la simplicité,
    c’est ton regard d’homme sur mon corps de femme,
    ce sont tes mots doux susurrés dans mon cou,
    c’est mon corps qui s’offre sous tes délicieuses caresses,
    ce sont tes baisers dévorants, stimulants,
    c’est ta langue gourmande sur mes seins,
    ce sont nos gestes complices,
    c’est ton grain de peau éveillant tous mes sens,
    ce sont nos corps qui se mélangent,
    c’est cette danse ondulante, bienfaisante,
    c’est quand plus rien ne compte,
    c’est l’amour, la tendresse, le don,
    c’est le dessus, le dessous, le dedans, le partout,
    c’est le chaud, le mouillé, le tout,
    c’est le jaillissement, l’éclatement, l’éparpillement,
    c’est la joie, l’ivresse, le bonheur, l’harmonie,
    c’est le trop plein, le trop bien, le plus rien,
    c’est quand tout semble fini,
    c’est quand on n’est plus rien,
    c’est quand on se sent en vie,
    c’est quand le désir resurgit,
    c’est quand je pense à tes prochains assauts,
    c’est quand j’en rêve, c’est quand t’en crèves,
    c’est quand tes yeux parlent d’un encore,
    c’est quand mon sourire te dit vient…
    c’est quand il te faut me prendre,
    c’est quand je n’attends que cela,
    c’est quand tout recommence…

    Pablo Picasso, Les Demoiselles d'Avignon

  • Atelier d'écriture - "Elle avait apporté des tournesols"

    Monet.jpgGauguin me disait l'autre jour qu'il avait vu de Claude Monet
    un tableau de tournesols dans un grand vase japonais très beau,
    mais - il aime mieux les miens. Je ne suis pas de cet avis." 
    Vincent Van Gogh  à son frère Théo"

     

    La nouvelle consigne des Impromptus : 
    Votre texte en prose ou en vers devra obligatoirement
    commencer par cet incipit :
    Elle avait apporté des fleurs de Tournesol….

     



    Elle avait apporté des fleurs de tournesol…
    Elle m’a toujours dit qu’elle n’offrait jamais de fleurs aux hommes, en précisant : le jour où je t’en donnerai, ou tu seras mort, ou tu seras cocu…

    C’est la douceur de sa peau qui m’a réveillé ce matin. Elle semblait dormir ; je l’ai contemplée, longtemps, une petite mèche de cheveux vibrait sur ses lèvres au rythme de son souffle… Ce qu’elle était belle ! Ce que j’avais envie d’elle, encore !
    Je ne pourrais faire que cela : la caresser, l’embrasser, lui faire l’amour, la lécher, la câliner, la sucer, la chatouiller, la prendre, lui donner, la baiser...
    Comment pouvait-elle dormir sereinement sans percevoir mon désir ? Je sais qu’elle m’en aurait voulu après la nuit que nous avions passée...

    Alors, discrètement, je suis descendu. J’ai fait un tour à la cuisine, me suis préparé un bon petit déjeuner que je dégustais sur la terrasse en écoutant les cigales. Elle est alors arrivée triomphalement, avec cette grâce qui fait que je suis fou d’elle, elle avait ce bouquet à la main et a dit : « c’est pour toi »..

    Ce que ça peut être laids, des tournesols, ces grosses têtes pleines de soleil qui semblent se foutre de moi, insupportable arrogance !

    Je suis vivant, je suis juste abandonné par celle que j’aime !
    Je ne suis plus rien, je suis mort, à moins que… 

  • Atelier d'écriture - "les 7 jours de la semaine"

    eph.jpg Si l'on ouvrait la marmite du monde,
    sa clameur ferait reculer le ciel et la terre.
    Car ni la terre ni le ciel ni aucun d'entre nous
    n'a vraiment mesuré l'envergure terrifiante du malheur
     des enfants ni le poids des pouvoirs qui les broient.
    Edmond Kaiser

     

    La nouvelle consigne des Impromptus :
    Vos textes devront contenir chacun des sept jours de la semaine.

    — C’est quoi la vie ?

    — J’adore tes questions ma petite fille.
        Je vais tenter d’y répondre… La vie, c’est un peu comme une semaine, écoute ceci :

    Le lundi :
    Tout nouveau tout beau, tu débutes dans la vie,
    Tu apprends, tu es jeune, tu grandis…

    Le mardi :
    Un bon boulot, de l’argent, tout te sourit,
    l’amour aussi,
    cette grande déferlante qui t’envahit…

    Le mercredi :
    Le décès de la mère, la perte de l’ami, l’amour qui s’enfuit….
    C’est la douleur qui t’anéantit.

    Le jeudi :
    Vient le temps de la tristesse, du renoncement, du plus d’envies…
    C’est la période du « pourquoi », du « à quoi bon », le ciel est bien gris.

    Le vendredi :
    On reprend goût à la vie, on se surprend à se dire, et si…..
    De nouveau, on rit, on revit

    Le corps meurtri,
    on marche moins vite, on voit moins bien, mais on sourit
    en regardant les vieilles photos jaunies
    et en pensant que ce n’est pas fini…

    Le samedi :
    Le
     corps meurtri,
    on marche moins vite, on voit moins bien, mais on sourit
    en regardant les veilles photos jaunies
    et en pensant que ce n'est pas fini....

    Le dimanche :
    Comme moi, on range ses petites affaires et on attend sur le quai de la gare, la fin de la vie…
    A moins que l’on n’aie pas eu le temps de faire ses bagages et que l’on aie sauté dans le taxi…

    Ce jour là, les autres pleurent et disent « ça y est, c’est fini ! »

    Bien sûr, parfois le mercredi a des airs de vendredi,
    ou le jeudi se prend pour un mardi…
    Rien n’est certain dans le jeu de la vie…

    Mais comme le disait si justement André Malraux une vie ne vaut rien,
    Et pourtant…rien ne vaut une vie !

  • Atelier d'écriture - "La pièce était trop calme"

    Modigliani femme-cravate.jpg

    "Et s'ils tremblent un peu
    est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non,
    qui dit : je vous attends"
    Jacques Brel

    La nouvelle consigne :
    "Le texte que vous devrez rédiger devra obligatoirement débuter par la phrase :
    La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée".

    C'est une courte citation extraite du roman Les Voix de l'asphalte de Philip K. Dick.
    Cette dernière indication pourrait être (ou pas) un fil directeur à votre réflexion... "




    "La pièce était calme, trop calme, pour engager une conversation ou développer une pensée". De toute façon elle était seule et à quoi pourrait-elle penser ? Elle avait beau chercher, elle n’en avait aucune idée…

    La pendule indiquait 9 h 30… Elle était dans une cuisine, que faisait-elle ici ?
    Elle vit sur le réfrigérateur quantité de photos et de post-it, elle en lut quelques-uns avec attention :

    « Je t’aime », « Je reviens vite », et puis :
    10 h : aller à la boulangerie…
    11 h 30 : mettre la table.
    12 h : Midi - Repas – Nous déjeunons ensemble.

    Encore 9 h 30 à la pendule…
    Ça y est, elle se souvenait, il lui fallait mener à bien tout le programme écrit de cette journée.
    Il allait rentrer tout à l’heure, il devait être fier d’elle, encore aujourd’hui, encore une fois…
    Par quoi fallait-il commencer ?

    Toujours 9 h 30…
    Mais pourquoi les aiguilles de la pendule ne bougent-elles plus ?

  • Quand nous chanterons le temps des cerises

    5539449.JPG« Auprès de mon arbre
    Je vivais heureux
    J'aurais jamais dû
    M'éloigner d' mon arbre
    Auprès de mon arbre
    Je vivais heureux
    J'aurais jamais dû
    Le quitter des yeux »
    Georges Brassens

     

    Cette année mon cerisier n'est pas généreux....  ;-(
    Pas de distribution de cerises, peu de clafoutis, juste quelques fruits croquants, juteux, fermes…

    V’là un petit texte que j’avais écrit en pensant à ce bel arbre.
    Je crois que Christian Bobin m’avait un peu déteint dessus….

    Ça y est j’ai un amoureux transi !
    Au milieu de mon jardin, il me surveille…
    Souvent, je ne fais même plus attention à lui !
    Aussi au printemps, il s’arme d’abeilles,

    et devient tout blanc pour faire son intéressant !
    Chaque fois, mon appareil photo en mains
    Je fais alors quantité de clichés,
    Sur son pouvoir de séduction, semble alors rassuré :

    Et pour fêter l’évènement,
    Il jette alors le sol d’une pluie de confettis…
    Il peut alors « feuillir »… tranquillement
    Puis m’offrira ses superbes fruits….

    Ensemble nous passerons encore l’été
    Sur ma chaise longue, ombragée
    Par son magnifique feuillage
    C’est promis nous resterons sages !

    Vous pouvez arrêter votre TV, éteindre vos PC et mettre le nez dehors....

    car le 24 et 25 mai c'est la fête de la Nature

    http://www.fetedelanature.com 

    Excellent week à vous, agréable, curieux, coloré, juteux et sucré ! ;-) 

  • Il était une fois...

    Atelier d'écriture : "Un nouveau départ"

    1084881652.JPGMais oui ! Regarde-moi !
    A chaque fois j'y crois
    Et j'y croirai toujours
    Ça sert à ça, l'amour !
    Mais toi, t'es le dernier
    Mais toi, t'es le premier !
    Avant toi, y avait rien
    Avec toi je suis bien !
     Edith Piaf & Théo Sarapo...

     

    Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : un nouveau départ. Votre production doit absolument faire état d'un acrostiche (autrement dit, les premières lettres de chaque vers doivent composer le titre du thème)

     

    Usilde et

    Naloche

    Non,

    On ne peut pas vivre sans amour !

    Usilde le savait bien

    Vainement, elle faisait comme si..

    Elle prétendait ne pas comprendre le petit jeu de Naloche,

    A ses avances ne répondait pas !

    Un jour, elle dut se rendre à l’évidence…


    Depuis bien trop longtemps,

    Elle était amoureuse et

    Par un beau jour pluvieux

    Alla trouver Naloche….. et depuis…

    Rien ne peut séparer ces deux amants passionnés
    Tant enivrés par ce nouveau départ.
  • Bon appétit...

    Atelier d'écriture : "après l'amour"

    "601742542.jpgDis moi ce que tu manges :
    je te dirai ce que tu es."

    Jean-Anthelme Brillat-Savarin

     

     

     

     

    Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : "Cette semaine un thème qui tiendra en deux mots et trois points de suspension : « Après l’amour…» 

    Mamie c’est quoi faire l’amour ?
    Comment c’est après l’amour ?

    Et bien c’est très simple ma petite-fille, faire l’amour - dit-elle avec son regard malicieux - faire l’amour, c’est comme quand je fais un cake…
    Au début (ou avant), les ingrédients sont chacun de leur côté, petit à petit, ils vont par la force des choses se mélanger, la farine se mêle aux œufs, le sucre au beurre. On devient audacieux, on n’a plus peur de rien, et cela devient un tout que tu mets dans un moule, et hop au four….
    Là (c’est pendant), ça monte, ça monte ! Tu sais mon cake, il finit même par craquer, laissant alors s’échapper tous les arômes des fruits confits. Il prend une belle couleur aussi.
    Puis après, tout cela s’apaise, c’est terminé, tout est fait, on laisse reposer, refroidir…
    Et si tu es contente de toi, si tu as bien réussi ton cake, tu n’auras qu’une envie, c’est de te régaler encore et encore, et d’en refaire….
    Car ma petite-fille il n’y a que deux choses vraiment importantes dans la vie, la pâtisserie et l’amour. ;-)

  • Atelier d'écriture - "épices"

    1434466453.jpg"Le clou souffre autant que le trou...."

    Proverbe hollandais

     

     

     

     

    Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : "Cette semaine nous sortons l’épice (ou les épices) des placards. Fignolez un assaisonnement à faire saliver les palais et servez-le ..."
     

    Dans  cette ronde des épices
    Tant de saveurs, de parfums et de délices…

    C’est à toi que je pense ;
    car au fond de moi, tout balance.

    Tes mots doux prononcés avec l’accent du thym et du romarin
    Font monter en moi toute la chaleur du sud, c’est malin !

    Le grain de ta peau couleur cannelle
    Me fait craquer, il n’y en a pas deux comme elle !

    Tes baisers au goût d’estragon
    Là, je sens que je fonds….

    Et s’il fallait encore enfoncer le clou (de girofle bien sûr)
    Je dirais que de cela j’aime tout…

    Il me faudrait alors évoquer le gingembre et le bâton de cannelle,
    mais là cela deviendrait de plus en plus charnel

    Inutile de rajouter une pincée de piment,
    tout cela me semble assez éloquent

      Dans cette ronde des épices,
    Ne vois-tu pas que je glisse….


    *  Le verrou de Fragonard

  • Atelier d'écriture - "Traction animale"

    663345651.jpg

     « Mon Dieu, qu'avec ces ânes je vous vienne.
    Faites que dans la paix, des anges nous conduisent
    vers des ruisseaux touffus où tremblent des cerises
    lisses comme la chair qui rit des jeunes filles,
    et faites que, penché dans ce séjour des âmes,
    sur vos divines eaux, je sois pareil aux ânes
    qui mireront leur humble et douce pauvreté
    à la limpidité de l'amour éternel »

    Prière pour aller au paradis avec les ânes
    Francis Jammes

    Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : "Votre texte devra contenir le nom d’au moins un de ces équipages :
    Coche, calèche, diligence, charrette, carriole, buggy, cab, sulky, char, landau, roulotte, carrosse, fiacre ou malle-poste."

    Et bien voilà, c’est ton tour, tu me l’avais bien dit ! Tu avais courbé le dos, deux grosses larmes avaient roulé sur tes joues, je pense être le seul à t’avoir vu pleurer. Tu m’avais donné une caresse et nous étions repartis, toi, le vieux Louis, moi, ton vieil âne et ta vieille carriole.
    Depuis bien longtemps déjà je n’avais plus de nom, je lis dans tes yeux.
    Je n’aime pas ce chemin caillouteux qui monte à l’église… La dernière fois que je suis venu avec toi, tu y accompagnais ton Ernestine. Cela ne fait pas longtemps…
    Maintenant, c’est toi qui es dans la caisse. Le village est réuni et te suit… Ils vont te mettre dans cette terre que tu aimes, tu vas rejoindre ta vieille tant aimée…
    Si seulement je pouvais entrer moi aussi dans ce cimetière et m’endormir sous le gros chêne. Ce soleil me fatigue et maintenant je ne suis plus rien qu’un vieil âne seul… un âne en peine !

    Avec mes remerciements à L’Arpenteur qui m’a fait découvrir la tendre poésie de Francis Jammes...

  • Atelier d'écriture - "Fragile"

    491554306.jpg«Il n’y a qu’un remède à l’amour :
    aimer davantage.»
    Henry David Thoreau - Journal

     

    Attention Fragile….

    Comme un verre de cristal en vibration qui hésite et se fend…

    Comme un pot de fleur tombant sur le sol,

    Comme un animal blessé, touché en plein vol…

    Comme un grand « je t’aime » écrit dans le sable et emporté par la vague….

    Comme le château de cartes qui s’écroule,

    Je suis à la fois, fleur, aile d’oiseau, grain de sable, as de cœur, pied

    de cristal…

    Fragile, irrémédiablement fragile !

    Et le constat de tout ce qui est anéanti, cassé, détruit, déboîté, fini,

    me fait rêver d'être insensible, invulnérable, stable, solide et incassable....

     

     

    Fille à la mandoline - Picasso

  • Atelier d'écriture : dans mon sac....

    d6ee87865b40b7bb1a37bef3eedd5632.jpgC’est très joli d’être innocent,
    il ne faut pas en abuser.

    Marcel Pagnol

     

     

     

     

    Une nouvelle consigne proposée par les Impromptus : « Voyons ce qui traîne dans votre sac, cartable, musette, gibecière, sacoche, porte-documents, attaché-case, serviette. Votre texte sera écrit à la première personne…. »

    "Marre de leurs sourires en coin, de leurs regards moqueurs, de leurs remarques : « tu l’as encore vu ? », « alors, il est revenu cette nuit ? », « toujours pareil ? », « mais oui bien sûr ! ». ;-(

    Quand ils verront ce que j’ai dans mon sac à main ! Quand ils découvriront ces grands yeux implorants… Plus de ricanements, ils comprendront que je ne suis pas folle ! ;-)