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Lectures - Page 2

  • Entre rêves et réalité

    William_Blake,_Hecate.jpg"Il leur manquait l’intelligence du cœur,
    cette curiosité passionnée qui pousse l’être jeune
    à découvrir la face cachée du monde,
    l’ivresse et la poésie du jour."

    Fabienne Verdier

     

     

     

     

    Oups, je me suis perdue dans Garden of Love

    Claudie Gallay s’est glissée  avec trois de ses bouquins au cours de cette lecture. Du coup, je me suis égarée dans le labyrinthe méticuleusement construit par Marcus Malte.

    J’aime l’écriture de cet homme, je l’ai déjà dit (un peu ici et puis un peu )….

    Il m’a donc fallu y revenir, reprendre ces voies sans issues, ces chemins de traverse, me perdre, me sentir destabilisée, avoir l’impression de redescendre au charbon, de replonger dans la schizophrénie. Cela mêlé à ce désir de comprendre, de trouver le fil d’Ariane.… Et j’ai pris beaucoup de plaisir à décortiquer, à faire la part des choses comme le dit le personnage, entre la réalité, le mensonge, le délire. Tout cela magnifiquement bien orchestré et porté par cette écriture intuitive.

    Troublant et fascinant !

    La construction est complexe, l’intrigue bien menée.

    Marcus Malte sait magnifiquement bien jouer sur la « complexité fascinante des hommes ! »

     

    Et puis auparavant sur les conseils de Nicolas et de Lavikiva, j'ai fait un petit voyage en Chine avec Fabienne Verdier dans Passagère du Silence.

    Alors là, c’est le contraire, pas de dédoublement, mais le témoignage d’une femme - rien qu’une femme.... Mais quelle femme !

    Elle évoque son histoire, son vécu.. sa réalité !

    Fabienne Verdier impressionne par  sa force de caractère, sa volonté…

    Elle se donne corps et âme (et là ce n'est pas un euphémisme !) pour accomplir sa mission :  apprendre la calligraphie… Quel chemin parcouru, malgré toutes les embûches. Et puis le but atteint, l’impression d'avoir fait ce pour quoi elle était faite. Cette façon d'entrer en art comme on entre en religion.  Je ne suis pas croyante, mais il y a tout de même des gens que l'on ne peut qu'admirer et respecter !

    J'ai adoré sa quête du passé et ce devoir de préservation. Ne pas oublier nos racines, nos cultures. Je suis particulièrement sensible à la philosophie, à la poésie de Fabienne Verdier.

    J’ai beaucoup aimé la rencontre avec cette femme d’exception.

    et "Hecate" de William Blake.

  • Un déferlement tout en douceur....

    signature lumière 1243.jpg

     

     

    "Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser.
    Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.
    On est de ceux-là."

    Claudie Gallay - Seule Venise 

     

      

     

    J’aime bien les défis…. Lire dans l’urgence... Ne plus laisser de place à la procrastination !

     

    Claudie Gallay est invitée par une bibliothèque qui lui décerne "le Prix des Lecteurs" pour son dernier livre « Les Déferlantes ».

    Je ne la connais pas, j’ai 15 jours pour découvrir son écriture.

    Alors je me lance dans « Les années cerise », « Dans l’or du temps », « Seule Venise » et  « Les Déferlantes ».

     

    En premier, ce sont les yeux sur les couvertures, puis les mains sur les livres, les yeux reprennent la main... et parcourent les pages. Cela vient petit à petit, comme une chanson douce, je suis envahie par ses mots, ses émotions, ces êtres qui n'existent pas et qui sont pourtant si vrais…

     

    Je suis touchée par l'histoire de ce petit garçon à qui il manque trois ans, sa complicité avec son grand-père et sa maison au bord de la falaise…

    J’ai  beaucoup de plaisir à écouter Alice raconter les Hopis, cette vieille femme est fascinante…

    Puis je me suis posée quelques jours dans cette pension de famille à Venise. Conquise par ses pensionnaires, cette danseuse, ce prince russe et puis aussi cet énigmatique libraire….

    Le mystère du phare n’est peut-être pas le livre que j’ai préféré. Je l'ai pourtant lu en un week-end, et j’ai l’impression d’avoir fait de belles rencontres. Un moment, je suis sortie de chez moi et j’ai regardé le ciel, surprise par le silence et étonnée de ne pas percevoir le vent salé sur ma peau... Je pensais être ailleurs…..

    La liste serait encore longue de tout ce qui m’a plu, en fait…

     

    Ce n’est peut-être pas de la grande littérature, c’est une écriture fine, tendre, de l’attention, de l’intime, à petites touches… une ambiance, une atmosphère…  

    Ses personnages sont souvent cabossés par la vie, ils se cherchent, tentent d'avancer malgré tout, donnent, prennent, se protègent, se découvrent, partagent, écoutent, repoussent, sont...

     

    Je me suis attachée à ces gens. Et je suis allée à la rencontre de celle qui leur avait donné vie.

    J'avais l'impression de les sentir de mon côté alors qu'ils ne vivaient que par elle.

     

    Soirée très agréable. Cette femme est douce, sensible et attentive. Elle donne beaucoup d'importance au temps et à la nécessité d'aller "gratter". Elle semblait surprise du succès de son livre. (+ de 185 000 vendus alors qu'elle en espérait 10 000 !)

    "Ma vie n'est intéressante que parce qu'elle passe par l'écriture".

     

    Claudie Gallay est une bien charmante personne ! ;-)

  • Hommes, Femmes - Comment ça marche ?

    hommes-femmes.jpgevolution.gif

     

    "Nos comportements et notre personnalité sont expliqués à 50 % par nos gènes

     40 % par l’influence des pairs
    et enfin 10 % seulement par l’influence de l’environnement parental."

     

     

    Babelio jouait le Père Noël en proposant un livre contre une critique. Pour finir l’année et débuter la nouvelle dans de bonnes dispositions, je me suis lancée dans la lecture de :


    Hommes, Femmes : comment ça marche ?
    De Serge Ciccotti - 150 expériences de psychologies.

    Editeur Dunod

    J’avais fait le choix de ce livre en pensant tester les hommes de mon entourage et vérifier si je réagissais bien comme il faut !
    En fait, les expériences sont déjà faites, et leurs résultats sont parfois surprenants.

    En effet, il est étonnant de constater que nous agissons encore comme au temps de la Préhistoire…

    Vous savez, il fut un temps où l’homme n’était qu’un sauvage. Un explorateur qui partait à la guerre et à la chasse, sa main était adaptée aux armes. La vision était le seul sens qui était plus développé chez lui que chez sa compagne. Il était fort, courageux, capable de détecter rapidement la colère chez l’ennemi potentiel. Plus apte à se battre, il prenait plus de risques. Il devait « reconnaître rapidement la réceptivité d’une femme afin de maximiser les occasions d’accouplement ». …

    La femme, quant à elle, était plus attentive aux autres, utilisait plus le « langage », tentait de persuader. Elle devait trouver le « meilleur » mâle pour avoir de beaux enfants, plus forts, plus résistants. Elle s’occupait de sa famille, devait être prudente et ne pas prendre trop de risques pour protéger sa progéniture…

    Le temps passe mais tout cela reste bien ancré dans nos gènes.

    De nos jours, imaginons la rencontre de Monsieur et de Madame. Cette dernière est en période d’ovulation, cela facilitera la chose. Elle aura ainsi un comportement, une tenue plus avenante, et Monsieur aura perçu que c’est plutôt un bon jour ! Il l’invitera peut-être au restaurant….
    Monsieur mangera pour se nourrir, mais pour Madame, la notion de plaisir sera primordiale…
    Les yeux des deux partenaires cibleront alors ce qu’il est important de vérifier pour être assuré d’avoir fait le bon choix. Si c’est juste pour une nuit ou une relation extra-conjugale, Madame préférera une forme de visage différente que si c’est pour une relation durable. Tous les sens seront en éveil, et feront réagir des régions différentes du cerveau chez l’un et chez l’autre. Celle-ci veillera à ne pas trop parler, sa voix pourrait fatiguer Monsieur. Elle devra rire de ses blagues, mais si elle veut vraiment partager la couche de cet homme, elle s’abstiendra de faire trop d’humour…

    Ensuite, elle pourra très bien l'inviter à monter dans sa voiture. Il lui faudra reconnaître qu’elle n’a pas une conduite plus dangereuse que lui. Elle lui prouvera qu’elle peut regarder la route et pas seulement les genoux ou le décolleté de son passager. Lui montrera que la pulpeuse autostoppeuse sur le bord de l’autoroute n’a aucun effet sur elle ou alors juste un peu de jalousie… Pourtant la solidarité féminine a bien été démontrée, et Madame aurait plus tendance à faire confiance que Monsieur… quoique là, ce n’est plus trop une histoire de confiance (en plus elle est en période d’ovulation, alors !) Il verra qu’elle n’est pas plus bavarde que lui, même si effectivement les sujets de conversation sont bien différents. Elle n’aura peut-être pas envie de parler de voiture, de sport ou de la Bourse…
    Monsieur se montrera plus pressant pour avoir une relation sexuelle.

    Peut-être feront-ils l’amour, se marieront-ils et auront-ils beaucoup d’enfants.
    Le père sera alors rassuré quand il entendra « c’est tout le portrait de son père »
    Mariée, Madame, vivra plus longtemps. Cependant, elle ne devra pas faiblir car les relations sexuelles « entretiennent » les hommes et les gardent en meilleure santé. Ce qui n’a pas été vérifié chez les femmes. Mais pour éviter le cancer de la prostate Monsieur devra toujours (en plus) se masturber !
    Tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes me direz-vous. Et bien non, il faut savoir que l’amour ne dure que 3 ans ! C’est un fait.

    Il est possible qu'ils envisagent la séparation.....
    Madame pleurera parce qu'elle souffrira mais aussi pour le faire réagir car il ne perçoit pas aussi facilement les émotions, ces dernières impliquant plus de zones cérébrales chez elle.
    Elle ressassera plus longtemps, ou plus souvent, les mauvais souvenirs… Pourtant, elle se remettra mieux et plus rapidement de la rupture que Monsieur. Il restera plus susceptible de se suicider car sa détresse et sa dépression dureront plus longtemps.

    J’entends certains me taxer encore de mauvaise foi !!!
    Cette fois-ci, je veux bien le reconnaître. Mais comme il est écrit page 58 et je cite :
    « Les filles sont-elles de mauvaise foi ?
    La réponse est oui ! Mais… c’est pour la bonne cause.»

    Vous l’aurez compris, ce genre de lecture donne de bons sujets de conversation lors de repas entre amis ou en famille. C’est un livre distrayant, enrichissant et teinté d’humour…

  • Passer la porte sans oublier les chiens...

     jambes 26.jpg

    "Le téléphone sonnait toujours. Elle finit par entrer dans la chambre
    et s'approcha de l'appareil avec la faiblesse de ceux
    qui savent que le malheur est sur eux"
    Laurent Gaudé

     

    Voilà Noël est passé, il faut préparer le jour de l’An…
    J’ai tout de même pris le temps de lire un peu.

    Après L’échelle de Glasgow, il m’a fallu replonger dans l’écriture de Marcus Malte sans passer par le plus primé de ses bouquins Eden Of Love (je le réserve pour plus tard).

    J’ai donc aimé :
    La part des chiens : dans lequel l’onirique côtoie le scabreux. La vie, l’amour, la mort… tout est si intimement lié…
    Carnage, constellation : Cesaria est un personnage très touchant, on l’imaginerait facilement sorti d’un film d’Almodovar… C’est encore à l’amour, à la vie à la mort !
    Deux romans noirs mais non dénués de poésie.

    Puis il était en souffrance depuis trop longtemps (au moins 15 jours !) sur ma table de nuit… Impossible de résister plus longtemps au dernier Laurent Gaudé, La porte des enfers.
    Je viens de tourner la dernière page. J’avoue qu’il m’est difficile d’en parler là, à chaud… Ce livre m’a parlé de ma Maman, de mes grands-parents italiens morts dans le tremblement de terre du Frioul, de moi en tant que mère, de moi en tant que non-croyante, de la perte et de la douleur…
    La construction est assez étonnante, plusieurs voix se mêlent, se répondent. On se demande comment l’auteur va recoller les morceaux tout en étant crédible. Et comme d’hab il y réussit sans mal ! Il est vraiment extra cet homme-là ! Le fantastique ne lui va pas mal dans le fond, même si ce roman, pour moi, ne détrône pas La mort du roi Tsongor

    Voilà donc deux plumes masculines bien différentes, mais particulièrement plaisantes.

    Bonnes lectures… ;-)

  • J'ai lu...

    marcus Malte.jpg« Faut pas bouger une oreille

    Toutes sortes de chiens nous surveillent

    Pas un geste, une esquisse

    Sinon on tourne la vis

    Nous on n’a rien à gagner

    Mais on ne peut plus perdre puisque c’est déjà fait. »

    Gagnant Perdant - Noir Désir

     

     

     

    Oui, je sais, je délaisse un peu mon blog en ce moment !

    Je vais revenir !

    Trop de choses à faire….

     

    Il  me faut pourtant parler de mes dernières lectures :

     

    Mon fils devait lire L’Echelle de Glasgow de Marcus Malte, pour l’école (section jeunesse). J’aime bien partager ses lectures. Là, il nous a été difficile d’en parler à  chaud. L’histoire de ce père qui raconte une histoire à son fils pour lui donner envie de se battre est vraiment touchante. Lecture émouvante. Il me faut maintenant découvrir de cet auteur Garden of Love qui a été très primé…

    Mon autre fils devait lire Hernani. Je l’ai donc relu un après-midi, cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas replongée dans du Victor Hugo, plutôt agréable…  L'amour pour et de Dona Sol et les questions d'honneur : Quoi qu'il puisse advenir. "Quand tu voudras, seigneur, quel que soit le lieu, l'heure. S'il te passe à l'esprit qu'il est temps que je meure, viens, sonne de de cor, et ne prends d'autres soins." Tout sera fait ! Lecture culturelle !

    Enfin pour moi, juste pour le plaisir, j’ai lu le dernier Philippe Besson, Un homme accidentel... tout arrive ! Voilà c’est fait PPR et Silence ! Sympa, mais il n’égale pas  En l’absence des hommes qui est, pour moi,  toujours loin devant ! Et puis pourquoi Hollywood et Los Angeles ? Philippe Besson décrit remarquablement bien la passion, ici entre deux hommes....

    J’ai aussi dévoré le dernier Dominique Mainard : Pour vous. l’histoire prenante d'une créatrice et gérante d'une agence où tout est possible, tout est monnayable.... C'est très contemporain, mais je n’ai pas trouvé la poésie, la magie de Je voudrais tant que tu te souviennes

    Tout de même, passer quelques heures avec les plumes de Philippe Besson et Dominique Mainard est toujours un réel bonheur. Lectures plaisir

    J’ai découvert Sophie Avon – La Bibliothécaire. Alors là, j’avoue avoir été surprise par ce petit bouquin pris au hasard. Le hasard,  même s’il n’existe pas, fait bien les choses parfois ! ;-). Tout commence parce qu'un jeune prof utilise son portable dans une bibliothéque, c'est interdit, aussi la bibliothécaire le lui confisque. C'est le début d'une guerre sans merci. Cet homme et cette femme jouent au chat à la souris... ou plutôt en fait, au.....

    Je me demande si ses autres livres me surprendront de la sorte. Lecture Etonnante !

    Ce soir je termine le dernier Vargas, Lecture angoissante ?

     

    Voilà donc quelques nouvelles, et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

     

  • Trop tard... demain peut-être !

    barbery.jpg

    "C'est peut-être ça, être vivant :
    traquer des instants qui meurent"

    ... Je crois qu'il y a une seule chose à faire : trouver la tâche pour laquelle nous sommes nés et l'accomplir du mieux que nous pouvons, de toutes nos forces, sans chercher midi à quatorze heures et sans croire qu'il y a du divin dans notre nature animale. C'est comme ça seulement que nous aurons le sentiment d'être en train de faire quelques chose de constructif au moment où la mort nous prendra. La liberté, la décision, la volonté, tout ça : ce sont des chimères. Nous croyons que nous pouvons faire du miel sans partager le destin des abeilles : mais nous aussi, nous ne sommes que de pauvres abeilles vouées à accomplir leur tâche puis à mourir." p 255

    « Je n'aime pas être visible »

    Muriel Barbery (photo ci-contre)

    Pourquoi les hommes ont-ils tant besoin de dormir,
    pourquoi les femmes ont-elles tant besoin de verbaliser
    .

    Hier mon homme était de sortie avec ses collègues…

    J’ai donc passé ma soirée toute seule, avec mon ordi. Non en fait, même pas. J’ai regardé Envoyé Spécial puis je suis allée lire, j’ai fini l’Elégance du Hérisson de Muriel Barbery. J’ai beaucoup aimé ce livre qui a eu un franc succès. Je voyais la fin prochaine et me demandais comment terminer cette histoire en espérant que la fin serait à la hauteur, et ce fut le cas ! Mais tout de même….
    Je m’interrogeai sur ce que nous percevons des gens, sur ce qu’ils nous laissent percevoir… Cette femme cachant sa vraie nature, pour ne pas « déranger » et rester fidèle à ce que pensent les autres, qui du reste ne se posent pas trop de questions pourtant certains ne passent pas à côté, heureusement ! Et puis l’importance de certaines rencontres qui changent le cours d’une vie… De quoi réfléchir donc. J’avais déjà lu Une gourmandise, l’histoire de ce critique gastronomique était étonnante et complètement différente ! Je viens de découvrir que cette écrivaine est agrégée de philo, d’où toutes ses réflexions couchées sur le papier.
    Donc je venais de tourner la dernière page, il était minuit et demie quand j’ai entendu mon homme entrer à pas feutrés, dans le noir. Il pensait que je dormais, non, je l’attendais et je pensais…. Ne connaissant pas de concierge, je me disais que dans mon entourage il y avait peut-être une Renée ou une Paloma… qu’il me fallait la trouver...
    J’ai accueilli mon homme, en lui demandant si tout allait bien, il m’a confirmé avoir bien mangé et passé une agréable soirée… Puis s’est couché à côté de moi, j’avais envie de lui parler de ma journée, du courrier reçu, de mon entretien passé le matin pour un nouveau boulot, de la fierté de mon fiston qui avait eu une bonne note, de la rencontre parents/profs à laquelle j’avais participé, je voulais évoquer le livre touchant que je venais de terminer, et puis aussi cette émission de TV qui m’avait fait passer des larmes à la trouille.. Par quoi commencer ?
    Et puis non, je me suis rapidement rendue compte que j’avais été devancée par Morphée, qui me l’avait chippé en ¼ d’heure, top chrono…. 

  • Nobel français de littérature !

    Le Clézio.jpg

    Je n’ai un souvenir que très vague de l’écriture de
    Jean-Marie Gustave Le Clézio.

    Je l’ai un peu lu, lorsque j’étais plus jeune, mais il y a bien trop longtemps et bien trop peu. Je suis donc contente pour ce prix qui semble bien mérité. Il va me booster pour me replonger dans ses livres !

     

    L'Académie suédoise a expliqué, dans son communiqué, avoir fait le choix d'un "écrivain de la rupture, de l'aventure  poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et  en-dessous de la civilisation régnante". 

    Et cela a tout pour me plaire.

     

     

    Et puis en cherchant en peu sur le Net, j’ai trouvé quelques citations qui me parlent bien :  

     

    "Ecrire, c'est surtout essayer de survivre."

     

    "Ecrire, c'est pas seulement être sur sa table et se livrer à soi-même, c'est aussi écouter le bruit du monde",

    "Et quand on est dans cette position d'écrivain, on perçoit mieux ce bruit du monde".

     

    "Mon message, c'est très clair: c'est qu'il faut continuer à lire des romans, parce que je crois que le roman est un très bon moyen d'interroger le monde réel (...) S'il y a un message que je dois livrer,
    c'est celui-là, poser des questions".

     

    "la culture française est une culture de métissage, la langue française est une langue totalement métisse".

    "C'est ça qui est merveilleux dans la culture française, c'est ce lieu de rencontres",

     

    Jean-Marie Gustave le Clézio

  • Quelques livres...

    livres bons.jpg

    "Lire est le propre de l'homme".

    Madeleine Chapsal

     

    "Toute littérature est assaut contre la frontière".

    Franz Kafka

     

     

     

     

     

     

    J’ai tout de même lu pendant mes vacances :

     

    Anges Déchus - Gunnar Staalesen 
    Un auteur : M. Staalesen
    Un genre : policier
    Un pays : la Norvège,
    Un enquêteur :  Varg Veum
    Un très bon moment avec cette histoire aux multiples rebondissements.

    Le monologue du vagin -  Eve Ensler

    Je n’ai pas eu l’occasion d’aller écouter ce texte au théâtre, alors il m’a fallu lire ce bouquin. Ce que j’ai fait rapidement en attendant le Ferry. On n’apprend rien, mais ces différents regards de femmes sont très intéressants.

     

    Une relation dangereuse - Douglas Kennedy

    Le 1er bouquin que je lis de cet auteur à succès. Ce n’est peut-être pas le meilleur ! Bouquin de plage très plaisant, écriture agréable,  mais bon…  

     

    Affûts - Charles Juliet

    Recueil de poèmes de 1979. Tout y est déjà. Tous ses livres sont un peu les mêmes, en fait…

     

    Guide vert et guide du routard… de fidèles compagnons toujours de bons conseils…

     

    L’empire de la honte - Jean Ziegler

    Encore un livre qui s’est imposé. Un bouquin tout moche au bord d’une route, et tac, extra !

    En fait, j’étais en train de me dire que si le paradis existait, il serait peut-être comme cette île de beauté, baignée par ces eaux claires.  Et Jean Ziegler m’a rappelé à l’ordre. Le paradis n’existe pas, ni sur cette terre, ni dans ces eaux ! Car dans ce bas monde les armes de destruction massives sont à l’œuvre : la dette et la faim… trop d’hommes crèvent comme des chiens… Bref, ce bouquin coup de poing m’a sorti de mon nombrilisme… Je l’ai mis de côté, mais il m’est particulièrement précieux pourtant dans un état pitoyable. Il ne faut pas oublier, et puis il faut retrousser ses manches !

     

    Contes à guérir, contes à grandir - Jacques Salomé.

    En cours…. Pas tous terribles….

     

     Et mon petit préféré du moment :  

     

    Le fils unique - Stéphane Audeguy.

    Rencontre fortuite. On rend ce livre à une collègue, et comme d’hab, je lui demande : tu me le prêtes, je te le rends la semaine prochaine… Elle me dit alors que ce sont les mémoires fictives du frère aîné réel de J.-J. Rousseau. Les romans historiques, en principe ce n’est pas trop mon truc. Donc Le sujet ne me plaît guère et je regrette déjà d’être partie au quart de tour ! Le soir je débute la lecture, j’ai une semaine,  et je me prends au jeu !  J’ai adoré l’écriture de cet écrivain ! Je me suis régalée  en découvrant l’histoire (imaginée..) de ce libertin, ses aventures rocambolesques, ses amours, ses rencontres... à la Bastille, il deviendra le pote de Sade, etc.…

  • Une partie, la revanche, la belle et la consolante.....

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    "Ce qui empêche les gens de vivre ensemble,
    c'est leur connerie, pas leurs différences
    ..."

    Anna Gavalda

     

     

     

     

     

    Enfin terminé !


    Le dernier livre de Gavalda "La Consolante" m’a déçue : 600 pages de pas grand chose.

    L’histoire est cousue de fil blanc…
    Ce qui m’a dérangée, ce n’est pas tant les dialogues tronqués, les points de suspension, les onomatopées, toutes les marques citées, la suppression des pronoms personnels,  tout cela donne plutôt de la vitalité, mais par contre, l’histoire est vraiment sans surprise, légère, à l’eau de rose. ;-(

    J’ai eu du mal à le finir. Signé par un auteur inconnu, je ne serais pas allée au bout !

    Pourquoi faire tant de pages sur un tel sujet ?  Le tiers aurait bien suffi.

    Anna Gavalda nous avait habitué à tellement mieux.


    On verra le prochain ! ;-)

  • Je voudrais tant que tu te souviennes...

    977843743.JPG«...Mais non, ma fille, avait-elle dit doucement, ce ne sont pas des mensonges, ce sont des histoires qui aident à ne pas vivre seul...."

    Je voudra
    is tant que tu te souviennes.

     



    Chose promise, chose due, je viens donc vous parler d'une très belle rencontre...
    http://krisdeblog.hautetfort.com/archive/2008/05/14/chacun-sa-croix.html

    Dominique Mainard est venue rencontrer quelques-uns de ses lecteurs dans une petite bibliothèque.

    Belle femme  à la voix douce, très délicate comme son écriture.

    J’aime bien rencontrer les écrivains ; c’est souvent un peu magique…

    Pour Dominique Mainard, j’étais déjà conquise par l’humanité des personnages de son dernier livre, et là, la femme que j’avais en face de moi était tendre, très touchante, nous avons parlé de ses livres, de l’écriture. J’ai évoqué le plaisir que j’ai eu à lire son dernier roman, mais aussi comme son regard sur les autres, son acceptation de la différence, sa façon de redonner vie à ma Françoise, m’ont touchée.

    Etonnant de voir comme les histoires entrent en résonance parfois, sans se connaître, on comprend, on semble tout percevoir de l’autre, on entrevoit les faiblesses, on semble s'y retrouver....  et on se dit que c’est certainement ce qui rend l’autre beau, on voudrait rester dans ce moment là !

    On pense que cela fait vraiment plaisir de savoir qu'il y a une Dominique Mainard quelque part dans ce monde....

    Et puis on se sent tout petit, minuscule, on bafouille, on ne sait plus quoi dire...

    Alors je tente de me rattraper :

    Dominique, j'aime beaucoup ce que je perçois de vous ! ;-)

    Merci pour tous ces petits bonheurs...

    Et vivement votre prochain bouquin (à la rentrée prochaine) "Pour vous"....  

  • Que lisez-vous ?

    «Le voyage pour moi, ce n'est pas arriver, c'est partir.
    C’est l'imprévu de la prochaine escale,
    c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,
    c'est demain, éternellement demain.»
    Roland Dorgelès

    Quelques nouvelles du front….

    1976564072.jpgLecture conseillée par Nicolas Les Croix de bois de Roland Dorgelès terminée.
    Effectivement, bon livre qui nous permet de « partager » la vie des poilus : le front, les obus, les blessés, la mort, la tambouille, l'arrière, l'attente, la boue, l’amitié….
    Bien contente tout de même de sortir des tranchées et de quitter cette guerre !

    Après cet univers masculin, viril et son réalisme,  j’ai basculé dans une belle histoire de femmes pleine de poésie…
    (même s'il y a tout de même un homme (et quel homme ! ;-))

    956368028.jpg

    Aujourd’hui, je viens de lire en quelques heures - « dévorer » conviendrait mieux - Je voudrais tant que tu te souviennes de Dominique Mainard. Je me suis trop retrouvée dans ce livre, il est poignant, et du coup j'ai pleuré... Je viendrai certainement vous en reparler, je dois rencontrer cette écrivaine très bientôt ! ;-) 


    Je suis encore toute tristounette, d’où ce petit billet, peut-être… ;-)
    Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez !

  • Un Werther’s original

    1619653359.jpg"On conserve les lettres, pour ne les relire jamais,
    finalement on les détruit, par discrétion,
    et ainsi disparaît sans retour, pour nous et pour d’autres,
    le plus beau souffle de vie et le plus direct.
    Je me propose de réparer cette négligence
    .."
    Johann Wolfgang Von Goethe


    IL y a quelques mois, j'ai succombé sous le charme de Werther à la lecture du remarquable "Les Souffrances du Jeune  Werther"  de Johann Wolfgang Von Goethe (merci Bob).

    Comment ne pas souffrir dans la description de cette "passion réfléchissante, la passion qui se juge elle-même et se connait sans pouvoir se dompter" écrivait Madame de Staël.

    Goethe disait "je n'ai relu ce livre qu'une seule fois depuis sa parution ; et je me suis bien gardé de le relire ensuite. Ce sont de vraies fusées incendiaires. Ce livre m'est pénible, et je crains toujours d'éprouver à nouveau l'état pathologique où il a pris naissance".

    Genre d'histoire où tout peut basculer et si tu t'en sors, tu ne t'en sors pas indemne...  Certaines douleurs ne sont pas "re-imaginables", principalement les douleurs physiques, pour d'autres plus "spirituelles" (même si le mal est souvent aussi très physique), c'est un peu comme s'il suffisait d'un souffle sur la cicatrice pour en percevoir de nouveau toute l'intensité... Quoique pour Goethe, relire son livre, n'a rien d'un souffle, ce serait plutôt une grosse tempête.

    Il parait que l'on se suicidait "à la Werther"... Mme de Staël écrira que "Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde.."

    J'ai donc pensé qu’il me fallait prendre de la distance avec ce livre quelque peu « vampirisant » avant de revenir à l’écriture de  Johann Wolfgang von Goethe. C’est donc chose faite avec les  « Les Affinités électives ».

    Même s’il est moins "puissant", j’ai bien aimé.

    L’auteur part d’un principe chimique :

    « Il y a séparation et formation d’un nouveau composé, si bien que l’on se croit désormais autorisé à employer le terme d’affinité élective, car tout se passe réellement comme si une des combinaisons se voyait préférée à l’autre, choisie plutôt que l’autre » …

    qu’il va appliquer à la complexité des sentiments :

    « Toi, Charlotte, tu représentes A, et moi, je suis ton B, car en fait je ne dépends que de toi, et je te suis comme B suit A. Le C est de toute évidence le Capitaine, qui cette fois me dérobe en quelque sorte à toi. Dès lors, il est juste, pour que tu ne sois pas condamnée à fuir dans l’indéterminé, qu’on te procure un D, et c’est, sans aucun doute, l’aimable petite demoiselle Odile, à la venue de laquelle tu ne dois pas t’opposer plus longtemps. » (pp. 77-78)

    « Imaginez entre A et B une union si intime que de nombreuses tentatives et maintes violences ne réussissent pas à les séparer ; imaginez C pareillement lié à D ; mettez les deux couples en présence : A se portera vers D, C vers B, sans qu’on puisse dire qui a quitté l’autre le premier, qui s’est uni à l’autre le premier. »

    En pratique :
    Onprend alors un couple heureux Edouard et Odile, auquel vient se joindre :  le capitaine (ami d’enfance du premier) puis Odile (nièce d’Odile). Que pensez-vous alors qu’il advienne ?

    Et bien il faut le lire…. ;-)

    En guise de conclusion (où tout est dit....) une citation de l'auteur :

        «Les grandes passions sont des maladies sans espoir :
    ce qui pourrait les guérir ne fait que les rendre vraiment dangereuses.»

  • Selby... le démoniaque

    d29ea130bfe091f400971cc1a6fd9386.jpg"J'ai fini par comprendre qu'il fallait arrêter de résister au démon, juste le regarder en face. C'est la résistance qui m'a tué. Ça m'a amusé, après avoir vu mon existence dévorée par la violence, d'apprendre que le premier sens latin de ce mot est "force de vie""
    Hubert Selby Jr

     

    Ouf !!! Je viens de me libérer de l'emprise de Démon de Hubert Selby Jr.

    Pas facile de poser ce livre, sans connaitre la fin...  Hubert Selby Jr m’a entraînée dans cette histoire. Si certains bouquins restent longtemps sur la table de nuit, on peut les poser, y revenir, pas moyen pour celui-ci. J'ai littéralement été happée par ce tourbillon....... touchée par l'histoire de cet homme, la mise en page semble aussi y contribuer car certains paragraphes débutent avec un retrait à gauche très important, un peu comme si l'auteur tirait la ficelle pour mieux nous attirer vers la chute...

    Un livre dérangeant, époustouflant, puissant !

    L’écriture au service du décorticage, du ressenti de cet homme, envahi par ses pulsions et progressivement aliéné, le démon est là, envahissant, tapis dans l’ombre, et cet homme vit avec, tenaillé par sa souffrance, son incompréhension, il lutte, il se résigne, il lâche, il fait...

  • Cette histoire-là...

    5e084fb1c2e79c34460826e379249c2c.jpg Elisewin se donna une nuit à Adams... la nuit entière passée à se redonner vie l’un l’autre, avec les lèvres, avec les mains, une jeune fille qui n’a rien vu et un homme qui a vu trop de choses, l’un à l’intérieur de l’autre, - le plus petit bout de peau est un voyage, une découverte, un retour - dans la bouche d’Adams pour sentir la saveur du monde, sur le sein d’Elisewin pour l’oublier.... »
    Océan Mer – Alessandro Barrico



    J'ai beaucoup aimé le dernier livre d'Alessandro Baricco Cette histoire-là.

    Donc cette histoire, c’est l’histoire d’ Ultimo Parri. ;-)   Un enfant qui a « l’ombre d’or », il vit avec son père passionné, sa mère attentive. Puis vient le comte d’’Ambrosio qui encourage le père et qui aime la mère. C’est le début de l’automobile, des premières courses. L’enfant grandit, c’est un homme maintenant, qui part à la guerre. Ce sont alors de longues pages sur les combats et la bataille de Caporetto, mais aussi d'autres portraits... Puis la rencontre avec une jeune femme extravagante, russe qui a fuit la révolution. L’amour non dit, un peu fait, mais pas compris, on ne le voit pas, ou on ne le veut pas, on le laisse partir, alors on se perd, on s’en passe, on fait sa vie, et puis tout de même on s’attend, on se cherche….

    « Si tu aimes quelqu’un qui t’aime, ne démolis jamais ses rêves. Le plus grand, le plus absurde de ses rêves, c’est toi »

     « Pourquoi es-tu toujours triste ? Lui ai-je demandé.
    Je ne suis pas triste.
    Si, tu es triste.
    Ce n’est pas ça, il m’a dit. Il m’a dit qu’à son avis les gens vivent des années et des années, mais en réalité il y a seulement une petite partie de ces années-là qu’ils vivent vraiment, et ce sont ces années où ils réussissent à faire ce pourquoi ils sont nés. Là, alors, ils sont heureux. Le reste du temps, c’est du temps qu’ils passent à attendre ou à se souvenir. Quand tu attends ou quand tu te souviens, m’a-t-il dit, tu n’es ni triste ni heureux. Tu as l’air triste, mais c’est juste parce que tu es en train d’attendre, ou de te souvenir. Ils ne sont pas tristes, les gens qui attendent, pas plus que ceux qui se souviennent. Ils sont simplement loin. »

    J’aime l’écriture de cet écrivain. Ses personnages hors du commun, attachants, curieux, déterminés, animés par leurs passions, et emportés par la vie, le destin…

    J'ai découvert cet auteur avec  Novencento : pianiste,  petit livre magnifique, intense. Ecrit sous forme de monologue (en fait écrit pour être joué au théâtre), un superbe poème en musique.

    "Il l’était vraiment, le plus grand. Nous, on jouait de la musique, lui c’était autre chose. Lui, il jouait quelque chose qui n’existait pas avant que lui ne se mette à jouer… Quelque chose qui n’existait nulle part. Et quand il quittait son piano, ça n’existait plus ? Ça n’était plus là, définitivement."

    J’ai poursuivi en lisant Océan mer , tout à fait différent. Un peu déroutant, mais on se laisse prendre au jeu, avec un tel plaisir. la mer est omniprésente, c'est un personnage du livre et la galerie de personnages est étonnante.

    Puis Soie, un livre tendre, soyeux, dépouillé … Une belle écriture au service d’une jolie histoire. ;-) 

  • Une super-nana !

    3ea18c3c1e4559ea0aae65b756717c06.jpg"Je n'ai pas la sagesse du silence,
    même si j'en connais la valeur »
    Hélène Grimaud

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Une interview intéressante d'Hélène Grimaud proposée par Evene :
    (http://www.evene.fr/musique/actualite/interview-helene-grimaud-concerto-empereur-1099.php ) me permet de vous parler de cette femme pour laquelle j’ai beaucoup d’admiration.   Hélène Grimaud a tout pour elle : un charme époustouflant, un charisme impressionnant. C’est une virtuose du piano, et elle défend une grande cause : la préservation des loups (elle était responsable d’un centre de conservation des loups – mais je crois qu’elle a pris la décision récemment de se consacrer à la musique… ), et pour finir, elle a une très belle écriture….   J’ai lu ses deux livres (Variations sauvages, 2003 et Leçons particulières, 2006) dans lesquels elle évoque son enfance, sa passion pour la musique, son parcours de grande musicienne classique. J’ai ressenti une terrible frustration de ne pas connaître cet univers et de ne pas avoir les clés.

    Elle a aussi écrit la préface de « Le loup, sauvage et fascinant » de Shaun Ellis et Monty Sloan (2006), paru chez Michel Lafon.   

    "Reconnaissez que pour un être, un seul être, pour qu'il soit à nous un instant seulement, un instant encore, nous donnerions toutes les musiques, et les mots et les trônes et les couleurs avec elles, empaquetés dans le cosmos plié en quatre, le cosmos revenu à sa réalité : le carré de soie noir d’un vulgaire illusionniste."

    C’est aux enfers que sont les disparus. Les y chercher, c’est accepter d’y descendre. Mais ce n’est pas aux enfers que réside notre liberté.
    - quelle liberté ? Quelle liberté nous reste-t’il dans la souffrance et la perte
    - la force du poème. Transcender sa douleur. Il est là, le grand chant du monde." 
       

    Un site : http://helenegrimaud.free.fr/francais/tlrm2494.php?language=FR

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