Après la pluie...
« L'animalité hante l'humain,
et définir un homme indépendamment de l'animal n'a pas grand sens »,
« L’homme n’est pas sorti de l’état de nature, mais il en a exploré une niche extrême ».
Dominique Lestel
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« L'animalité hante l'humain,
et définir un homme indépendamment de l'animal n'a pas grand sens »,
« L’homme n’est pas sorti de l’état de nature, mais il en a exploré une niche extrême ».
Dominique Lestel
à Soleil Bleu....
"Le désert c’était l’infini mis à la portée des hommes."
Maxime Chattam
En fait,
Ça se rêve,
Ça s’imagine,
Et puis,
Ça se pourrait,
Alors
Ça se pense,
Ça se discute,
Finalement,
Ça se prépare,
Ça se précise,
Ça prend tournure,
Ça se confirme,
Du coup,
Ça se fait attendre,
Mais,
Ça se fera
Et
Ça sera certainement inoubliable !
"Pères et maîtres, je le demande : qu'est-ce que l'enfer ?
Je maintiens que c'est la torture d'être incapable d'aimer."
Dostoïevski
On cherche dans les petites annonces, on est effrayé par le prix d’un chien de race, et puis on se dit qu’importe qu’il soit berger allemand comme Jenny ou issu d’un croisement peu probable. Et puis le beau-père me passe un coup de fil, une portée d’adorables poilus est à prendre. Ils ont plus de deux mois ½..
Nous découvrons donc la mère attentionnée et toute sa progéniture qui court dans tous les sens. La race de la mère est indéfinissable. Et les petits sont de tous les genres, deux « type berger », (mais ils sont réservés) et pour les autres, certains ont des petites pattes, d’autres des grandes, des museaux longs, des museaux ronds, des pelages noirs, d’autres fauves, des poils ras et un seul, tout cotonneux… avec des grosses pattes et un air attendrissant.
Le choix est vite fait.
En rentrant sur Lyon, toute la famille cherche un nom à ce nouveau compagnon.
Il y a bien eu un Soleil Vert, un Soleil Rouge, il y a un radieux Soleil Bleu, et pourquoi pas un soleil tout noir, ce sera Hélios !
Après une nuit calme, il découvre le jardin - son territoire et fait la connaissance des matous….
Il n’a aucun a priori sur les félins et du coup est vite rappelé à l’ordre quand il s’empresse de venir s’y frotter : coup de pattes, souffle court, dos rond, poils hérissés.. Il cherche alors vite refuge vers sa nouvelle « manman » d’adoption, je le rassure… Mais du coup, il ne me lache plus… je teste la justesse de l’expression « suivre comme un petit chien »….
Je décide alors de faire le tour du jardin avec lui, et la joyeuse troupe me suit, le jeune canin qui a peur de me perdre et marche dans mes pas - dans mes pieds serait plus juste, suivi par les félins curieux qui le surveillent.
Heureusement que le ridicule ne tue pas parce que franchement la scène est risible !
C’est lundi, je vous souhaite une belle semaine, baignée par le soleil, qu’importe sa couleur, qu’importe le flacon, pourvu….
"Devenir soi nécessite
un détour par les autres"
Albert Jacquart
Une petite pensée pour Olivier, amateur de belles phrases, amateur de belles choses.... :-)
C'est la rentrée et tout repart sur les chapeaux de roues... pas trop le temps de lire, d'écrire... ça ira mieux demain !
"Il faut secouer la vie, autrement elle nous ronge"
Stendhal
Une petite pensée à l'ami Sol...
parce que cela fait longtemps...
Voilà, c’est fini, le soleil (qui colore la peau), la plage (superbe le matin, surchargée l’après-midi, agréable le soir), le sable fin (brûlant à midi, plaisant quand il est frais), les coquillages (surtout les saintes-lucies que tout le monde cherche), la mer à 26 degrés…
Les journées où l’on fait ce que l’on veut, pas de contrainte d’heures… Un autre lieu, un autre rythme, d’autres gens…
Et puis il faut tout ranger, faire un grand ménage, remettre laisses et colliers aux chats et reprendre la voiture pour 4 heures de route.
Arriver à la maison, plus de comité d’accueil, Jenny n’est plus !
Constater que le jardin a souffert, mais le pied de verveine est beau, l’azalée du Japon a tenu le coup, les pieds de tomates aussi nous gratifiant alors de quantité de fruits colorés et juteux ! Par contre les jeunes pieds de rhubarbe sont secs !
Trois belles courges semblent nous rappeler que l’automne c’est pour bientôt, tout comme le cerisier qui perd ses feuilles.
Alors on défait les valises, on trie les photos, on prépare les albums, on fait la lessive, on retrouve un peu de sable dans certains sacs, on repense aux bons moments passés là-bas.
Mais nous n’y sommes plus.
Un des fistons sort la liste des fournitures d’école. Il va falloir acheter ce qui manque, réapprovisionner le réfrigérateur, retrouver ses marques, reprendre ses petites habitudes..
Certaines sont tout de même bien plaisantes…
Vous retrouver me fait plaisir.
Comment allez-vous ?
Parlez-moi de vous, de vos vacances, de vos lectures.
A bientôt.
"Nous appelerons émotion
une chute brusque de la concience
dans le magique"
J-Paul Sartre
Serre du Parc de la Tête d'Or - Lyon
(cliquable)
petite pensée pour L'Arpenteur d'Etoiles..
parce que Lyon ;-)
Je pars quelques jours. Au programme : bain de foule, bain de soleil, bain de mer (…) Repas de famille, apéros, soirées interminables à refaire le monde, parties de pêche, parties de belote, lecture, philo (les conf. de Michel Onfray sont actuellement diffusées sur France Culture)… Certainement un peu de bricolage, parce que le farniente, je ne sais pas trop faire…
Pendant mon absence H et L pouponneront. A mon retour, je ferai connaissance de ces deux petites filles qui n’auront que quelques jours, je m’émerveillerai, comme chaque fois, de la beauté de la Vie…
Il me faudra préparer la rentrée. Reprise du boulot et des cours des enfants pendant que l’Homme partira en déplacement (USA, Allemagne) sans sa petite femme qui préfère la campagne (tintintin !)…
Soleil Bleu me fait rêver, ancrerons-nous ce rêve dans la réalité ?
J’aurai beaucoup de plaisir à revenir en ces lieux, lire vos commentaires, et faire quelques nouveaux articles. Visiter vos petits chez vous et laisser quelques mots…
Je serai heureuse de retrouver la famille, les amis, les voisins, les copains que je n’aurai pas vus pendant les vacances.
J’adopterai certainement, de nouveau, un digne représentant de la race canine (ils le sont tous.. dignes !).
Que de bons moments en perspective…
Pas de perte, de fin, de douleur, elles surprennent et font assez de mal, s’il faut encore anticiper… je m’abstiendrai, donc je n’attends rien de ce genre - comme si cela pouvait suffire pour conjurer le mauvais sort ! ,-)
Je ne sais pas trop si j’aurai l’occasion de venir vous faire un petit coucou pendant cette 15ène mais il est évident que je penserai à vous, à vous tous !
Je vous embrasse.
"Le premier homme qui est mort a du être drôlement surpris"
Georges Wolinski
Jenny ma chienne, après 14 ans de bons et loyaux services a rendu l’âme.
Nous avions justement pensé qu’à la rentrée, il nous faudrait envisager de la faire piquer. C’était une « vieille fifille » qui donnait des signes de veillesse et de faiblesse. Pas de souffrance, mais une fatigue et une lassitude évidentes.
Nous a t-elle entendu ?
En tout cas, elle a préféré se coucher dans un coin de son jardin, sur l’herbe fraîche, à l’ombre, pour ne plus se relever.
Je me souviens avoir vu une émission sur les soins palliatifs, la personne qui faisait cet accompagnement pensait que certains choisissaient le moment de mourir.
Avons-nous la possibilité d’influencer le moment d’arriver ou de partir ?
Et puis je songe à cette conversation avec N. Qui sure d’elle, justifiait ses croyances en me disant : « tu es d’accord, nous avons une âme. Quand tu meurs, il faut bien qu’elle aille quelque part, c’est donc bien qu’il y a une autre vie ! »
CQFD, elle m’avait scotchée ! Pour elle, c’était une telle évidence, aucune remise en question possible.
Jenny n’est plus nulle part. Si, elle est dans les souvenirs de la famille. Maintenant elle nourrit vers et micro-organismes. C’est le cycle de la vie. J’aimerais qu’il en soit ainsi pour moi. J'ai pourtant fait le choix de l’incinération, je déteste tellement les cimetières, et le pot de chrysanthème pour la Toussaint me répugne. Je veux vivre par les mots et les souvenirs de ceux qui m’aimaient, pas par une plaque de marbre dans un parc de tombes.
Jenny était une brave chienne, elle a partagé ma vie pendant 14 ans, je pense qu'elle a été heureuse...
"Poden cortar todas las flores.
Pero jamas detendran la primavera"
Pablo Néruda.
"Ils (nos ennemis) peuvent couper toutes les fleurs.
Mais Jamais ils ne seront les maîtres du printemps"
Week-end bien plaisant. En famille, entre amis, barbecues successsifs mais différents à chaque fois. Jolies tables, Salade, tomates, petites pommes de terre, courgettes, haricots, petits pois... cultivés avec amour par des jardiniers, cuisinés avec tendresse par les maitresses de maison. ... et dévorés avec gourmandise par l'invitée... ;-)
Encore de belles déclinaisons du Bonheur !
J'espère qu'il en a été de même pour vous.
Je vous embrasse.
pour Jack...
pour les petits airs de Willy The Cat,
en espérant que ce dernier retrouvera vite
son foyer où il manque terriblement..
« La liberté n'est qu'un vain fantôme, quand une classe d'hommes peut affamer l'autre impunément. L'égalité n'est qu'un fantôme, quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort de son semblable. La république n'est qu'un vain fantôme, quand la contre-révolution s'opère de jour en jour par le prix des denrées auquel les trois quarts des citoyens ne peuvent atteindre sans verser des larmes. »
Prêtre Jacques Roux surnommé "le curé rouge" 1752-1794
"On ne voit que ce qu'on regarde"
Maurice Merleau-Ponty
et quand on ne regarde pas où on met les pieds...;-)
une petite pensée pour le Petit Poucet Rêveur....
"Quand on s'promène au bord de l'eau,
Comm' tout est beau...
Quel renouveau ...
...
Chagrins et peines
De la semaine,
Tout est noyé dans le bleu, dans le vert ...
Un seul dimanche au bord de l'eau,
Aux trémolos
Des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau."
Julien Duvivier
Pour Lavikiva,
je suis certaine que ce paysage t'aurait inspirée...
Le Canal du Midi, oeuvre de Pierre-Paul Riquet (1609-1680)
"On dit que j'ai de belles gambettes...
C'est vrai" !!! ;-)
Mistinguett
"Moi ?
C'est une image que je poursuis,
rien de plus."
Gérard de Nerval
Pour Zézette avec plein de Biz !!!
Gribouille et des coquelicots de soie (Kenzo)
souvenirs d'une agréable journée passée avec
son Homme, Isa et Jean-Jacques....
Mais elle est où ?
Elle est passée par ici.
Elle a laissé quelques photos et puis elle a couru après le chat pour sauver le moineau, elle a dégusté quelques framboises de son jardin, elle a profité du soleil, elle a souri en regardant Gribouille et Atome jouer, elle a aimé les soirées passées avec ceux qu’elle aime. Elle a déambulé dans le Fort de Bron, attentive, en écoutant l’Odyssée, nouveau spectacle d’André Fornier, elle a apprécié le concert rock d’un petit groupe lyonnais On/off. Elle a envie de bouger, de profiter de la vie, du beau temps. Elle ne tient pas en place. Ce week-end elle va découvrir l’Ile des Embiez, elle viendra certainement en parler. Elle pense à vous mais sa plume est sèche…. Elle lit aussi allongée sur un bain de soleil dans son jardin.
Elle repassera par là. Bientôt.
"Rendre l'âme... D'accord, mais à qui ?"
Coluche
La maison est agréable !
Le canapé est très confortable, la nourriture est bonne. J'ai bien choisi !
Les humains sont sympas, du coup, je ronronne souvent.
J'ai fait la connaissance du maître des lieux : Gribouille. Il avait peur de moi au début, maintenant il me cherche et nous jouons ensemble !
Hier j'ai découvert une bestiole étrange !
C'est décidé, je reste ! Ne vous inquiétez pas pour moi ! ;-)
"L'avenir nous tourmente,
le passé nous retient,
c'est pour ça que le présent nous échappe."
Gustave Flaubert
On aimerait que certains sentiments ne palissent pas, que certaines blessures restent vives, que les souvenirs ne s’atténuent pas. Ne pas s’habituer à certains manques, ne pas accepter certaines absences. ne pas trahir ce qui ne sera plus.
Sans vouloir jouer la masochiste, je pensais tout à l’heure que l’homme avait cela de terrible, cette faculté d'oublier, cette capacité d'abandonner…
Un peu comme la chatte à qui on prend les chatons pour les noyer et qui revient ronronner sur les genoux du maître/bourreau, l’instant d’après…
Je comprends bien cette nécessité, il nous faut avancer, recommencer. Ne pas arriver à faire un deuil est pathologique, mais tout de même ….
Voilà c’était la petite pensée du jour…
Bon week-end à vous !