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wolinski

  • Pas de paradis pour les chiennes !

    Jenny 9.jpg"Le premier homme qui est mort a du être drôlement surpris"
     Georges Wolinski

     

     

     

    Jenny ma chienne, après 14 ans de bons et loyaux services a rendu l’âme.

     

    Nous avions justement pensé qu’à la rentrée, il nous faudrait envisager de la faire piquer. C’était une « vieille fifille »  qui donnait des signes de veillesse et de faiblesse. Pas de souffrance, mais une fatigue et une lassitude évidentes.

    Nous a t-elle entendu ?

    En tout cas, elle a préféré se coucher dans un coin de son jardin, sur l’herbe fraîche, à l’ombre, pour ne plus se relever.

     

    Je me souviens avoir vu une émission sur les soins palliatifs, la personne qui faisait cet accompagnement pensait que certains choisissaient le moment de mourir.

    Avons-nous la possibilité d’influencer le moment d’arriver ou de partir ?

    Et puis je songe à cette conversation avec N. Qui sure d’elle,  justifiait  ses croyances en me disant : « tu es d’accord, nous avons une âme. Quand tu meurs, il faut bien qu’elle aille quelque part, c’est donc bien qu’il y a une autre vie ! »

    CQFD, elle m’avait scotchée ! Pour elle, c’était une telle évidence, aucune remise en question possible.

    Jenny n’est plus nulle part. Si, elle est dans les souvenirs de la famille. Maintenant elle nourrit vers et micro-organismes. C’est le cycle de la vie. J’aimerais qu’il en soit ainsi pour moi. J'ai pourtant fait le choix de l’incinération, je déteste tellement les cimetières, et le pot de chrysanthème pour la Toussaint me répugne. Je veux vivre par les mots et les souvenirs de ceux qui m’aimaient, pas par une plaque de marbre dans un parc de tombes.

     

    Jenny était une brave chienne, elle a partagé ma vie pendant 14 ans, je pense qu'elle a été heureuse...