Youth
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Youth - Etre Jeune
La jeunesse n'est pas seulement une période de la vie ;
elle est un état d'esprit,
un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination,
une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.
Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Extrait de La jeunesse
De Samuel ULLMANN
« Samuel ULLMANN est aujourd'hui principalement connu pour son poème Youth qui était le favori du Général Douglas MacArthur. »
et Muse endormie de Brancusi...
Commentaires
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille
C'est pas ton cas par hazard çca??
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
C'est bien toi , rassures moi!!
Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme,
puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Je crois que ce moment n'est pas proche pour certaines raisons tres precises alors....
en fait ce beau texte a la gloire de la jeunesse est un texte d'espérance. Il faut durer , il faut être le témoin éternel du temps . ce défi limite la sénilité.
Bisous à toi
;)
Le petit ventre cela a du charme et le ridule aussi. :) Les rondeurs en somme.
Jusqu'au jour de sa mort ma grand-mère avait la coquetterie de la coiffe et du maquillage.
Rester digne, rester avenant... rester et être. :)
Nicolas : Encore faut-il que les rondeurs soient au bon endroit... ;-(
Dudule : "Il faut durer"... c'est bien toi cela ! ;-)
Moi j'aimerais savoir (pouvoir !) partir aussi, savoir passer la main...
"Témoin éternel du temps" pourquoi donc ?
Crotte alors... je suis pas vieille, je suis morte !!!
dois-je te rappeler que quand l'on aime ce qui semble faire défaut est de qualité.
Et aimer n'est pas le privilège d'un seul homme.
;)
Témoin du temps, parce que l'Homme semble avoir beaucoup de mal à accepter qu'il n'y ait plus rien après, alors, il écrit, il révolutionne, il peint, il marque, il tue, il brule, il détruit et il construit. Il gesticule pour se croire immortel, pour se sentir vivre au-delà de son temps. L'Homme a une conscience, un individualisme, un égo et il ne peut admettre qu'il n'est rien, ou même qu'il est un tout.
Il veut se sentir être pour lui même pour sa singularité, sa personnalité, pour lui-même, par lui-même. Notre système social et culturel tronqué, crée en nous la dépendance et la peur nous poussant vers un mouvement commun : nourrir le système... dans un sens où personne n'est dupe, dans un sens qui n'a pas de sens. Les plus faibles le vivent de plein fouet, les plus doux en pâtissent, les conscients cherchent à le contourner et les intellectuelles à le démontrer. Cela occupe, cela préoccupe... cela nous éloigne du véritable sens. On se noie dans un verre d'eau.
Nous vivons dans un monde superficiel où il est difficile de faire la part des choses tant chaque chose nous rabâche l'incongru et l'illusoire. Comme le disait Siddhattha Gotama « chacun doit trouver sa propre voie... ». Nous sommes tous différent là où le système veut crée le contraire.
Ai-je répondu à la question destiné à Dudule ??
Il faut apprendre à mourir pour soi, à vivre au-delà de soi-même.
Il faut apprendre à être à trouver son sens.
Se créer son propre équilibre, à trouver son centre, s'appuyer sur ce que l'on aime.
Empreint au regard de l'autre, on se perd.
La peur crée la peur, la haine la haine, le doute le doute, la faiblesse la faiblesse.
Il faut regarder au-delà des autres.
Les lois sont les mêmes depuis la naissance de la vie, immuable.
Alors, à quoi bon lutter, ne faut-il pas mieux définir notre possible et le rendre justice.
Lui donner corps, cœur et forme. Donner la vie sous quelque forme que ce soit.
Créer la beauté de l'éphémère, se rendre hommage en quelque sorte dans la riche de ce qui nous est propre.
Y a t-il plus beau que celui qui s'est respecté jusqu'au bout, qui a suivi ce qu'il ressentait au plus profond de lui-même, qui est en accord avec lui-même ? L'équilibre. L'harmonie.
N'est-ce pas cela la jeunesse ? Un état d'esprit.
Tommie !!!! ;-)
Vous êtes coriaces Dudule et Nicolas.... mais je ne lâche pas le morceau !
Oui, tu as raison Dudule, je suis belle, jeune, intelligente, admirative, réceptive et optimiste...
Eh, bien non, en fait, pas tout juste, désolée ! ;-(
Par contre je suis un peu têtue ! ;-)))
La postérité, je m'en fous ! Il n'y a plus rien après, cela ne me pose pas plus de problème que cela je crois... Vous me direz, je laisse des enfants... J'espère qu'ils feront de leur mieux pour vivre une vie d'Homme, digne de ce nom... En trouvant leur propre voie, comme le disait si justement Siddhattha Gotama !
Ne serais-tu pas en quelque sorte philosophe Nicolas ?
Va me falloir réfléchir à tout cela... ;-)
J'y reviens Nicolas : je ne pense pas que l'homme écrit, peint, photographie parce qu'il n'accepte pas qu'il n'y ait plus rien après. Par contre, je suis tout à fait d'accord avec toi, il le fait pour se sentir vivant ! C'est pas rien tout de même !
Thérapie ? Échappatoire ? Nécessité ? Loisir ? Plaisir ? Partage ? Don ? Se retrouver ?
Rendre supportable ce qui ne le serait pas ? Témoigner ? Façon de mettre à distance ? Moyen de se préserver ?...
Et là, je crois te rejoindre tout à fait, enfin, il me semble.... ;-)
Je ne crois pas être philosophe.
Je suis trop jeune pour cela. :)
Je t'attends sur mon blog aujourd'hui. A toi de jouer...
:)
1) - Heureusement les philsophes ne sont pas tous de vieux trucs ! ,-)
2) - Ok, alors même pas peur ! C'est parti, mon Kiki ! ;-)
Une tete en or (massif)?
J'ai affiché ce poème chez moi à côté de celui de Ronsard "Mignonne, allons voir si la rose".
Ce texte du poète Samuel Ullmann a été repris et traduit en français par le général Mac Arthur, la feuille parcheminé que j'ai est sur le web :
http://atelier.euregenealog.free.fr/PeleMele/MacArthur/MacArthur.htm
J'ai également l'affiche de la muse endormie en bronze poli de Constantin Brancusi. Je l'ai acheté lors d'une expo sur le sculpteur au centre Beaubourg il y a 10 ou 15 ans.
Je n'ai jamais fait le rapprochement et pourtant !
Merci Damien pour ce premier commentaire dans mon petit chez moi ! Cela me fait tout drôle....
Nos interminables discussions au sujet de nos lectures vont pouvoir trouver un espace pour continuer.... et j'en suis particulièrement heureuse.
Je t'embrasse.
Cet espace m'intimide trop car j'ai l'impression de m'immiscer dans un univers qui n'est pas le mien.
Je m'y précipite car il me faut garder le contact à tout prix. Mais je ne réfléchis pas.
Et du coup je raconte des bêtises comme ici :
Ce n'est pas ce poème célébrissime de Ronsard qui est affiché chez nous mais "Le sonnet à Hélène" qui commence par "Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle," et termine ainsi:
"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie."
ça n'a pas d'importance je sais mais tu sais que j'aime la vérité. Ma mère ne supportait pas le mensonge même celui par omission. Qui est pourtant bien utile souvent.
Je t'embrasse.
Ah mais ça change tout, alors, Damien !!!!
Comment cela, tu ne vas pas me faire croire que je t'intimide !!!!!! ;-)
Cet espace est un lieu ouvert... et j'ai beaucoup de plaisir à t'y retrouver, histoire de continuer nos longues conversations... Mignon, allons voir si la rose.... c'est pas mal, non plus ! ,-)
Bizossi !