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  • Tribune Libre....

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    « On apprend tout de ses souffrances
    Moi, j'ai su deux choses, après toi :
    Le pire est au bout de l'absence
    Je suis plus vivant que je crois »

    Jean-Jacques Goldman

     

      

    Ce matin, j'ai cueilli dans mon jardin secret une fleur. Elle est drapée d’une jolie robe couleur feu. Je l’ai mise dans un soliflore bleu posé sur la table de chevet près de mon lit, du côté où je dors.

    Toute la journée j’ai senti ta présence, toi qui m’as laissé que le silence comme seule compagnie. Depuis toi, le vide a empli ma vie. C’est une absence qui s’épanche lentement, jour après jour ; sans aucun répit. Inexorablement.

    Ce qui me ramène à toi : des souvenirs intenses. Je n’ai plus que ça de toi. Rien d’autre dans l’absence.

    Seule, celle qui reste, seulement le néant au contour de mes jours et de mes nuits.

    Je te parle parfois ces soirs d’insomnies où le manque de toi m’envahit. Comme dans un songe.

    Je me remémore cet instant où tout s’écroule, je me retrouve alors au bord de la folie. Et j’ai l’appréhension que je m’y sente bien. Mais je vais mal. L’attente de jours meilleurs se fait longue. Impatience. Je retombe une fois de plus dans les entrailles de l’enfer. Il faut que j’aille mieux. Je n’ai plus de force, ni d’envie, encore moins le courage de vivre.

    La survie en somme. Peut-on mesurer le temps quand il s’agit de survie ? Rien ne compte plus. Même pas moi dans ta vie. Tu me l’as murmuré après tout ce temps. J’aimerais pouvoir te haïr ce serait plus facile pour moi. Malgré les ans qui passent, je suis lasse, hélas, parce que je ne t’oublie pas…

    Le soleil s’éclipse peu à peu, la lune apparait timidement dans le ciel. Les étoiles s’endorment pas très loin de mes rêves…

     

    Silence

  • Invictus

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    Out of the night that covers me,
        Black as the pit from pole to pole,
    I thank whatever gods may be
        For my unconquerable soul.

    In the fell clutch of circumstance
        I have not winced nor cried aloud.
    Under the bludgeonings of chance
        My head is bloody, but unbow'd.

    Beyond this place of wrath and tears
        Looms but the Horror of the shade,
    And yet the menace of the years
        Finds and shall find me unafraid.

    It matters not how strait the gate,
        How charged with punishments the scroll,
    I am the master of my fate:
        I am the captain of my soul.
     

    Depuis l'obscurité qui m'envahit,
    Noire comme le royaume de l'enfer,
    Je remercie les dieux quels qu'ils soient
    Pour mon âme indomptable.

    Dans l'étreinte féroce des circonstances,
    Je n'ai ni bronché ni pleuré
    Sous les coups de l'adversité.
    Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

    Au-delà de ce monde de colère et de larmes,
    Ne se profile que l'horreur de la nuit.
    Et pourtant face à la grande menace
    Je me trouve et je reste sans peur.

    Peu importe combien le voyage sera dur,
    Et combien la liste des châtiments sera lourde,
    Je suis le maître de mon destin,
    Je suis le capitaine de mon âme.

    Invictus  William Ernest Henley

     

     

    Poème très apprécié par Nelson Mandela et repris dans le film Invictus de Clint Eastwood.

     

    Synopsis :

     

    En 1995, l’Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela débute son premier mandat en tant que président du pays et utilise l'événement sportif pour créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies de la domination politique des blancs d’Afrique du Sud (1652-1994) et de l’apartheid (1948-1991)

     

    Une piqûre de rappel nécessaire, nous oublions si vite !
    Un très bon film de Clint Eastwood.
    Certains hommes changent le monde et  le rendent meilleur, Monsieur  Rolihlahla Mandela - Nelson Mandela - est de ceux-ci.

  • Je veux

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    « Veux-tu avoir la vie facile ?

    Reste toujours près du troupeau,
    et oublie-toi en lui »

     Friedrich Nietzsche

     

     

      

      

                                      

       

    Je veux

     

     

     

    Je veux que tu m’écoutes sans me juger

    Je veux que tu exprimes ton opinion sans me donner de conseils

    Je veux que tu aies confiance en moi sans exiger de moi

    Je veux que tu m’aides sans essayer de décider pour moi

    Je veux que tu prennes soin de moi sans m’annihiler

    Je veux que tu me regardes sans projeter tes désirs sur moi

    Je veux que tu me serres dans tes bras sans m’asphyxier

    Je veux que tu me donnes du courage sans me pousser

    Je veux que tu me soutiennes sans me prendre en charge

    Je veux que tu me protèges sans mensonges

    Je veux que tu t’approches sans m’envahir

    Je veux que tu connaisses les aspects de moi qui te déplaisent le plus

    Que tu les acceptes et ne prétendes pas les changer

    Je veux que tu saches…qu’aujourd’hui tu peux compter sur moi….

    Sans conditions.

     

    Jorge Bucay

  • Patrick... Paris....

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    "C'est l'incertitude qui nous charme.
    Tout devient merveilleux dans la brume"

    Oscar Wilde

     

     

     

     

    A la Saint Patrick…..

    Kris…….  

    Désolée, je n’ai pas trouvé la rime.

     

    Dans un premier temps je fais un bisou à Pat…. ;-)

     

    Puis j’ai une petite pensée pour le peuple irlandais

    les Cowboys Fringants, Plume Latraverse et la Guiness....  ;-)

     

    Et pour finir, je vous propose la plus grande image panoramique au monde, un assemblage de  2 346 photos  pour nous donner le tournis à Paris !

     

  • 10 mars 2010...

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    "Aimer à perdre la raison
    Aimer à n'en savoir que dire
    A n'avoir que toi d'horizon
    Et ne connaître de saisons
    Que par la douleur du partir
    Aimer à perdre la raison"

     

     

     

    C'est beau la vie

    Le vent dans tes cheveux blonds
    Le soleil à l'horizon
    Quelques mots d'une chanson
    Que c'est beau, c'est beau la vie

    Un oiseau qui fait la roue
    Sur un arbre déjà roux
    Et son cri par dessus tout
    Que c'est beau, c'est beau la vie.

    Tout ce qui tremble et palpite
    Tout ce qui lutte et se bat
    Tout ce que j'ai cru trop vite
    A jamais perdu pour moi

    Pouvoir encore regarder
    Pouvoir encore écouter
    Et surtout pouvoir chanter
    Que c'est beau, c'est beau la vie.

    Le jazz ouvert dans la nuit
    Sa trompette qui nous suit
    Dans une rue de Paris
    Que c'est beau, c'est beau la vie.

    La rouge fleur éclatée
    D'un néon qui fait trembler
    Nos deux ombres étonnées
    Que c'est beau, c'est beau la vie.

    Tout ce que j'ai failli perdre
    Tout ce qui m'est redonné
    Aujourd'hui me monte aux lèvres
    En cette fin de journée

    Pouvoir encore partager
    Ma jeunesse, mes idées
    Avec l'amour retrouvé
    Que c'est beau, c'est beau la vie.

    Pouvoir encore te parler
    Pouvoir encore t'embrasser
    Te le dire et le chanter
    Oui c'est beau, c'est beau la vie.
    Jean Ferrat