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  • Atelier d'écriture - "fallait bien que ça arrive"

    ELIOS blog.jpg"Rien ne me plaît davantage, quant à moi,
    que vous me teniez en laisse pour me guider -
    pourvu que la laisse ait une bonne longueur
    ".

    Lettre ouverte à Freud de Lou Salomé.

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des impromptus littéraires est : contez-nous : un évènement, de la manière qui vous plaira tant que votre écrit - prose ou poésie - contient les mots suivants (dans cet ordre) : fallait bien que ça arrive.

     

     

     

    J'aimais ton regard
    Je me blottissais dans tes bras
    J'adorais l'enlacement de nos corps
    …il fallait bien que nous le vivions !

    Tu disais que tu n'avais jamais aimé ainsi
    Tu prétendais que rien ne changerait
    Tu paraissais pourtant sincère
    … il fallait bien que nous avancions !

    Il faisait si beau
    Il me semble que le soleil brillait toujours
    Il fait si froid maintenant
    … il fallait bien que les saisons changent !

    Nous étions si heureux
    Nous voulions refaire le monde
    Nous nous aimions
    … Il fallait bien que ça cesse !

    Vous ne pouvez pas comprendre
    Vous pensiez que ça ne durerait pas
    Vous n'aviez pas tort
    … Il fallait bien que ça arrive !

    Ils m'assurent que ça passera
    Ils pensent que je renaîtrai
    Ils prétendent que je suis encore belle
    … Il fallait bien qu'ils disent quelque chose !
     

     

     

  • Atelier d'écriture - "caresses de doigts effilés"

    rido .jpg"L’art d’aimer ?
    C’est savoir joindre à un tempérament de vampire
    la discrétion d’une anémone
    ."
    Cioran

     

     

     

     

    La nouvelle consigne des Impromptus littéraires : 

    écrivez une histoire avec le ton, le style, le genre que vous voudrez, mais elle devra impérativement commencer par cet incipit : "Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient ..."

     

     

     

     

     Ses doigts effilés aux ongles soignés caressaient sa peau.

    Ils débutèrent par le front, chaud….

    Effleurèrent ses lèvres gourmandes,

    glissèrent sur le menton,

    coulèrent dans le cou,

    se posèrent entre les seins.

    Là, ils déclenchèrent un frisson…

    Il eut un temps d’hésitation

    puis ils reprirent leur pérégrination

    et se fixèrent sur le cœur.

    D’un coup d’ongle, le fendirent en deux

    « Tu m’as aimé, jamais plus tu ne m’oublieras »

    Dit-il en riant ténébreusement…

    Au réveil, elle se sentit morcelée

    C’était comme si deux cœurs battaient en elle,

    Elle put alors aimer moins fort…. mais deux fois plus…

  • “Passé les bornes, y'a plus de limites"

    onfray.jpg

     

    "Pourquoi acheter un journal

    quand on peut acheter un journaliste ?"'

     

    Bernard Tapie

     

     

     

     

     

     

    Michel Onfray

     


    Petit coup de gueule….

    Parce que quand les journalistes font mal leur boulot,
    ça énerve !!!!

     Dommage que Jacqueline de Linares ne se documente pas avant d'écrire ses articles....

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    Nº2338 - SEMAINE DU JEUDI 27 Août 2009

     
    Du collège de France à l'Université populaire du Quai-Branly...

    Cette année , je me cultive


    Dans de prestigieuses institutions, grands savants et spécialistes de haute volée donnent des cours en libre accès trop souvent méconnus. Avis aux amateurs.

     
    Ecouter les grands noms de la science, Ede l'histoire, de la littérature et de la sociologie. Eventuellement dialoguer avec eux. Gratuitement. Sans réservation ni inscription. Ni diplômes. Des trésors de matière grise sont à notre disposition et pourtant beaucoup d'entre nous l'ignorent. Des conférences, des rencontres, des cours passionnants sont proposés régulièrement par de prestigieuses institutions. Qui sait qu'au Collège de France, à Paris, il suffit de se présenter vingt minutes avant le cours ? La légende dit même que certains SDF du Quartier latin connaissent, eux, le tuyau. Même si, comme on le précise dans l'établissement créé par François Ier,«ce n'est pas de la vulgarisation», les 56 professeurs étant invités à enseigner sur leurs recherches.

    Pour tous les goûts.

    A l'inverse, la crème des spécialistes est tenue de mettre le savoir à portée de tous au Collège de la Cité des Sciences et de l'Industrie, à Paris. «Je n'oublierai jamais le jour où le physicien Carlo Rovelli est parvenu à fasciner son auditoire en parlant de la «gravité quantique»», raconte Roland Schaer, directeur du domaine Sciences et Société de cet établissement. Ici, les conférences ont lieu en fin d'après-midi ou le samedi pour attirer les travailleurs. Tout comme à l'Université populaire du Musée du Quai-Branly ou à l'Université de Tous les Savoirs, rue des Saints-Pères, à Paris : on y partage ce souci de pédagogie vers le plus grand nombre.
    Quant aux programmes, il y en a pour tous les goûts. Au Collège de France, le grand public trouvera son bonheur plutôt en sciences humaines, en allant par exemple écouter l'historien Pierre Rosanvallon s'interroger sur «Qu'est-ce qu'une société démocratique ?», ou en suivant le cours ?- très couru - du titulaire de la chaire Milieux bibliques Thomas Römer sur «Le cycle d'Abraham». Très cotées également, les prestations d'Antoine Compagnon qui traitera cette année de «L'écriture et la vie» autour de Montaigne, Stendhal et Proust.
    Bon à savoir : au Collège de la Cité
    des Sciences, on ne parle pas que de sciences exactes. Certes, on pourra y approfondir ses connaissances sur le Neandertal, les télescopes géants, le réchauffement de la planète, ou le cerveau. Mais la crise financière sera décortiquée par des économistes de qualité et plusieurs spécialistes, dont le psychiatre aux multiples best-sellers, Christophe André, évoqueront le fonctionnement des émotions.
    L'Université populaire du Musée du Quai-Branly a eu la bonne idée, sous la houlette de la philosophe Catherine Clément, d'appréhender l'histoire de la colonisation à travers les stéréotypes (l'historien Pap N'Diaye reviendra sur «Y'a bon Banania») et les matières premières avec l'écrivain Erik Orsenna, devenu spécialiste de l'eau et du coton. Quant à l'Université de Tous les
    Savoirs, elle profite de l'année de la Turquie pour entamer la saison avec dix conférences sur l'histoire, l'économie, la politique et les moeurs de ce pays.

     

     

    «Et nous ?», hurleront nos lecteurs «en région» ! Qu'ils se rassurent. Les Lyonnais se verront proposer les rencontres (hélas ! payantes) de la très active Villa Gillet avec des dizaines d'écrivains et de philosophes, dont le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk. Quant aux Marseillais, ils pourront assister aux conférences gratuites de l'association Echange et Diffusion des Savoirs à l'Hôtel du Département. «Nous avons des habitués, dit son animateur Spyros Theodorou. Je pense à un patron de bistrot du 12e arrondissement qui ferme son établissement pour être des nôtres, et aussi une grande bourgeoise, deux chômeurs, des élèves de prépas...» Cette année, autour du concept de crise, on entendra le philosophe Bruno Latour, le sociologue Robert Castel, le physicien Jean-Marc Lévy-Leblond...
    Et, miracle d'internet, pour les provinciaux, les au
    dite
    urs de pays lointains, les malades ou simplement les casaniers : plusieurs de ces institutions proposent le téléchargement des cours - y compris des années précédentes.

    Paris - Lyon - Marseille

    Paris
    - Collège de France :www.college-de-france.fr
    - Cité des Sciences et de l'Industrie :www.cite-sciences.fr
    - Université populaire du Quai-Branly :www.quaibranly.fr
    - Université de Tous les Savoirs :www.utls.fr

    Lyon
    - Villa Gillet :
    www.villagillet.net

    Marseille
    - Echange et Diffusion des Savoirs :04-96-11-24-50.

     

    Jacqueline de Linares
    Le Nouvel Observateur
    ___________________________________________________________________________

    Non, vous n’êtes pas en train d’inventer le concept de l’Université Populaire à Paris !!

    Cela fait un peu querelle de clocher, mais tout de même ! On ne peut pas ignorer et dénigrer ce qui se fait ailleurs, même si c’est en province !

     

    Michel Onfray a créé l'université populaire de Caen en octobre 2002 –
    Vous en conviendrez, cela fait tout de même quelques années !

     

    En octobre et à l’UPL - ce qui signifie « Université Populaire de Lyon » - 

    débutera la 6ème année de cours (accès libre et gratuit).

    Mme Françoise Bressat fait un bon boulot et nous avons des profs remarquables, (j’ai déjà parlé de Philippe Corcuff en ces lieux)  les conférences sont toujours particulièrement enrichissantes.
    Sur le site, possibilité de les écouter.

     

    D’autres villes ont leur université populaire... cf ici

    Pour n’en citer que quelques-unes : Nimes, Arras, Avignon, L’Ile Maurice…

     

    Non, Paris, n’est pas le centre de la France, ni du monde du reste !

     
    Vous trouverez ci-dessous la réponse pertinente de Danièle Lavenir
    qui vient de monter une UP à l’Isle d’Abeau…

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    A Jacqueline de Linares

     

    Hors de Paris, depuis longtemps  on ne se cultive pas, on pense !

     

    « La première version de l'Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l'époque de l'Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu'il était convenu alors d'appeler la classe ouvrière. La seconde version  vise des objectifs semblables bien qu'actualisés  : démocratiser la culture et dispenser  gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale. »

    Michel Onfray

    Il crée sur ce principe l’Université Populaire de Caen en 2002 et donne sa Contre-Histoire de la philosophie.

     

    Suivront  entre autres, les Universités Populaires de Lyon, d’Arras, de Narbonne, Avignon, Tence (HAUTE LOIRE….) Boston (USA….), Grenoble, et l’Isle d’Abeau (ISERE). Les cours sont gratuits et libres, souvent en ligne ou téléchargeables !

    Les enseignants sont bénévoles même si ils sont très cotés - histoire de se moquer des valeurs boursières et intellectuelles !

     

     A Lyon par exemple, l’excellente Université Populaire propose sa 6ème rentrée le jeudi 1er octobre. Le thème de l’année 2009/2010, bien loin des préoccupations BoBolandaises de nos parisiens est “PASSÉ LES BORNES, Y A PLUS DE LIMITES” (Ça tombe bien).  Le programme contient 80 conférences données par d’éminents professeurs d’université aussi  brillants que sympathiques et surtout engagés dans  leur mission d’éducation populaire.

     

     Dans nos cours, en province,  il n’y a que des hommes et des femmes. On ne sait pas trop s’ils sont chômeurs, cadres, employés ou SDF parce que ça ne sert pas nos apprentissages des savoirs et ça ne conforte pas la légitimité d’éducation populaire des cours. On s’en fiche, On se tient chaud ensemble et on échange nos stylos.

     

    A Paris, apparemment puisqu’il y est souvent question d’apparence, je vous cite   La légende dit même que certains SDF du Quartier latin connaissent, eux, le tuyau. Même si, comme on le précise dans l'établissement créé par François Ier, «ce n'est pas de la vulgarisation ».

    Vous parlez de légende pour à la fois insérer le doute et certifier d’une possible démocratisation des savoirs sans vulgarisation surtout. BoBoland se dévergonde avec des pauvres à la fac populo ! Mais c’est tellement branché par ces temps de crise !

    Et puis ce sont des SDF du quartier latin le haut du panier de la misère parisienne.

     

    A  l’Isle d’Abeau, notre  rentrée sera consacrée aux médias.

    Le premier cycle de cours s’intitulera De l’information à l’opinion.

    Les médias dans la guerre des classes ou les silences de l’info par François Ruffin

    Tous les médias sont-ils de droite ? par Mathias Reymond

    Médias et mobilisations sociales par Olivier Champod

    Les enjeux de la critique des médias par Henri Maler

    Autant dire que nous prendrons la peine de commencer ce cours par la lecture de cet article devant 300 auditeurs afin de démarrer l’année universitaire joyeusement, parce qu’en province au lieu de se cultiver non seulement on pense mais en plus on rit beaucoup !

     

    Je cite notre amie F.Bressat de l’Université Populaire de Lyon pour vous rassurer sur notre désespérance  culturelle provinciale  « Nous espérons que chacun et chacune, trouverez bonheurs et trésors dans l’abondante mine de connaissances offertes, une fois encore, par des enseignants généreux et disponibles qui nous prouvent, chaque année et en nombre croissant, que le partage des savoirs n’est pas une Utopie. »

    J’ajouterai que le partage sincère des savoirs reste visiblement  un combat.

     

    A quand le prochain article sur l’excellence de la saucisse de Morteau où vous pourrez  informer les Francs-Comtois que s’ils n’ont pas le privilège de connaître cette subtile nouveauté culinaire, ils peuvent l’acheter en ligne chez Fauchon ?

     

    Danièle Lavenir

    UP de l’Isle d’Abeau

    Septembre 2009

  • C'est toujours la crise....

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    "De tous ceux qui n'ont rien à dire,

    les plus agréables sont ceux qui se taisent !"

    Coluche

     

     

     

     

    Je trouve ceci dans ma bal ce matin !  Pas mal  :

     

    Les boulangers et les patissiers ont des problèmes croissants.
    Chez Renault la direction fait marche arrière. Les salariés débrayent.
    A EDF les syndicats sont sous tension.
    Chez Tampax: coup de sang de la CGT.
    Les bouchers se battent pour défendre leur beefsteak.
    Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce. Ils en ont assez de se faire plumer.
    Pour les couvreurs, cette nouvelle loi est une tuile.
    Les faïenciers en ont ras le bol.
    Les chapeliers en ont ras la casquette
    Les éleveurs de chiens sont aux abois.
    Les brasseurs sont sous pression.
    Les cheminots menacent d'occuper les locos. Ils veulent conserver leur train de vie.
    Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.
    Les pédicures travaillent d'arrache-pied pour de faibles revenus.
    Les ambulanciers ruent dans les brancards.
    Les pécheurs haussent le ton.
    Les jardiniers n'ont plus un radis.
    Les céréaliers n'ont plus de blé.
    Et... Les prostituées sont dans une mauvaise passe.

  • Solaire !

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    "Pères et maîtres, je le demande : qu'est-ce que l'enfer ?
    Je maintiens que c'est la torture d'être incapable d'aimer."

    Dostoïevski

     

     

     

    On cherche dans les petites annonces, on est effrayé par le prix d’un chien de race, et puis on se dit qu’importe qu’il soit berger allemand comme Jenny ou issu d’un croisement peu probable. Et puis le beau-père me passe un coup de fil, une portée d’adorables poilus est à prendre. Ils ont plus de deux mois ½..
    Nous découvrons donc la mère attentionnée et toute sa progéniture qui court dans tous les sens. La race de la mère est indéfinissable. Et les petits sont de tous les genres, deux « type berger », (mais ils sont réservés) et pour les autres, certains ont des petites pattes, d’autres des grandes, des museaux longs, des museaux ronds, des pelages noirs, d’autres fauves, des poils ras et un seul, tout cotonneux… avec des grosses pattes et un air attendrissant.
    Le choix est vite fait.
    En rentrant sur Lyon, toute la famille cherche un nom à ce nouveau compagnon.
    Il y a bien eu un Soleil Vert, un Soleil Rouge,  il y a un radieux Soleil Bleu, et pourquoi pas un soleil tout noir, ce sera Hélios !
    Après une nuit calme, il découvre le jardin - son territoire et  fait la connaissance des matous….
    Il n’a aucun a priori sur les félins et du coup est vite rappelé à l’ordre quand il s’empresse de venir s’y frotter : coup de pattes, souffle court, dos rond, poils hérissés.. Il cherche alors vite refuge vers sa nouvelle « manman » d’adoption, je le rassure… Mais du coup, il ne me lache plus… je teste la justesse de l’expression « suivre comme un petit chien »….
    Je décide alors de faire le tour du jardin avec lui, et la joyeuse troupe me suit,  le jeune canin qui a peur de me perdre et marche dans mes pas - dans mes pieds serait plus juste, suivi par les félins curieux qui le surveillent.
    Heureusement que le ridicule ne tue pas parce que franchement la scène est risible !

    C’est lundi, je vous souhaite une belle semaine, baignée par le soleil, qu’importe sa couleur, qu’importe le flacon, pourvu….

  • "A toute bombe..."

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    "Devenir soi nécessite
    un détour par les autres"
    Albert Jacquart

     

    Une petite pensée pour Olivier, amateur de belles phrases, amateur de belles choses.... :-)

    C'est la rentrée et tout repart sur les chapeaux de roues... pas trop le temps de lire, d'écrire... ça ira mieux demain !