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  • You Gee ti

    danse,hip-hop,simone de beauvoir,you gee ti,mourad mersouki


    "La beauté
    se raconte

    encore moins
    que le bonheur."

    Simone de Beauvoir

     

       

     

    yo  gee ti






    C’est un mélange, clair-obscur, homme/femme, français/taïwanais, petits/grands, tout doux/brusque, Hip-hop/contemporain, au sol/aérien, des danseurs qui rampent/qui sautent/qui glissent/qui s’attirent/se repoussent, des franges de laine qui deviennent rideau/vêtement, la lumière qui flirte avec le tissu, une musique envoutante Orient/Asie, un mélange de tableaux : radeau de la méduses/araignées envahissantes, qui courent de partout/couples qui se cherchent/solitaire qui danse/groupe uni/tous ensemble/seul/deux…

    On pourrait penser un "n’importe quoi" et c’est une harmonie sans fausse note, un mélange parfait…

    Bref, 10 artistes qui donnent vie à un spectacle qui surprend, qui déconcerte, qui ravit, qui enchante…

    Mourad Merzouki (lyonnais, lyonnais, lyonnais !!!) est vraiment un magicien, son spectacle « Yo Gee Ti » est un bonheur, un hymne à la grâce, au corps et à la musique !

    On pense alors que parfois les mots sont superflus… que l’on peut nous raconter de bien belles histoires sans eux….

    C'est comme dans la vraie vie, parfois les mots font un bien immense, parfois ils détruisent...
    Il arrive qu'ils ne soient pas nécessaires... 

  • Tu es là....

    grand-mère, marguerite

    "Une petite cantate
    Du bout des doigts
    Obsédante et maladroite
    Monte vers toi
    Une petite cantate
    Que nous jouions autrefois
    Seule, je la joue, maladroite
    Si, mi, la, ré, sol, do, fa"

    Barbara

    Nouvelle consigne des Impromptus littéraires"Une heure avant de mourir"

    Que suscite en vous cette phrase?...

    A Marguerite, ma grand-mère….

     Une heure avant de mourir,

    Tu étais belle,

    Tu l’attendais depuis si longtemps,

    Tu semblais sereine.

    Tu disais que tu avais eu une belle vie

    Et que cela suffisait maintenant,

    Que tu en avais assez,

    Que 100 ans c’était trop vieux !

    Que tu n’en pouvais plus d’attendre.

    Puis, tu n’as plus parlé,

    Tu m’avais tout dit,

    De toute façon, nous n’avons jamais eu besoin de mots
    pour nous comprendre….

    Tu réagissais à ma voix,

    A mes mains sur ta peau,

    Tu respirais fort,

    Ton visage semblait reposé,

    Tu semblais lâcher prise tout doucement.

    Tu m’as laissée rentrer chez moi,

    On m’a appelée pour me dire que tu n’étais plus.

    Je suis venue,

    Je n’ai pas aimé la rigidité de ton corps,

    La froideur de ta peau…

    Je t’ai coiffée,

    Je t’ai embrassée,

    Puis il m’a fallu te laisser partir…

    Pas si loin que ça,

    Puisque tu es toujours là !

  • Paroles de bouc....

    bouc, ardèche, bonheurAvec mes grandes oreilles,

    Je l’ai entendu leur amour….

    Qui prenait des airs de toujours

    Il grondait dans cette vallée de l’Ardèche,

    Ondoyait dans l’eau fraiche

    Il murmurait sur le sable

    Se trémoussait de façon peu convenable

    Il était aussi dans l’air

    A tournoyer comme il sait faire

    Je l’ai entendu ricaner

    Même le soleil était de son côté

    Il était là, maitrisant tous les éléments

    Se conduisant en tyran

    Il a déjoué toutes ses réticences

    L’a envahi malgré ses résistances

    Il était dans son regard à lui

    Quand heureux il s’est senti

    boucIl a pris possession d’elle,

    Elle n’était pas rebelle

    Il ne s’est pas fait prier

    Elle a cru, alors, pouvoir tout oublier

    Il était là, tellement rieur,

    Se jouant d’eux tout en douceur

    Puis s’est amusé en les mélangeant

    Répondant à leurs regards implorants

    Il était tellement sûr de lui,

    En les mettant au tapis

    Il était dans ses yeux,

    Elle le trouvait merveilleux

    Il était sur sa peau

    Il était tellement beau

    Il était sur ses lèvres

    Elles lui ont donné la fièvre

    Il était là, leur laissant croire

    Sans jamais s’émouvoir

    Qu’ils étaient amoureux

    Et vraiment heureux

    Alors qu’ils ne sont que pauvres pantins,

    Maitres de rien…

  • "Pour seul cortège"

    Pour seul cortège, Laurent Gaudé «... Elle aime ces lieux où les voix, dans les montagnes, se font avaler par les crevasses et où il ne reste qu’un silence vibrant de lumière. Elle veut que son enfant ne connaisse que cela. Elle aime ces prêtres qui l’entourent. Elle n’a pas encore vingt-cinq ans mais elle se sent aussi vieille qu’eux. Chaque matin, pour commencer la journée, ils jettent au vent, du haut des remparts, une poignée de poudre de safran. Ils le font malgré la cherté de cette épice, pour contenter les dieux. Chaque matin, au son d’une cloche qui tinte avec lenteur, c’est leur premier geste. Les dieux ont faim et ils sont chargés – sans que personne ne le sache – de les nourrir pour qu’ils ne crient pas la nuit en longeant les murs des villages, pour qu’ils ne passent pas sous des portes avec voracité, étouffant un nouveau-né ou emportant l’âme d’un vieillard. Les prêtres les nourrissent chaque matin d’une poignée de safran pour que le monde puisse vivre en paix. Elle aime la lenteur de leur geste… »
                                                           Pour seul cortège - Laurent Gaudé

     

    Cela fait un bien fou de retrouver le Laurent Gaudé du roi Tsongor, ça faisait si longtemps (10 ans ?). Quel plaisir, quelle joie, quel bonheur, de se laisser prendre, et emporter hors du temps, hors des frontières, par cette plume sublime et cette épopée qui tient en haleine ! 

    Le livre est court (trop, bien sûr, parce qu'on en voudrait encore plus !), mais dense (juste comme il faut !).

    Il sait nous raconter des histoires, nous ménager, nous inquiéter, nous rassurer et terminer ses livres, cet homme !

    En avant pour de nouvelles aventures avec Alexandre le Grand, qui même cassé, au sol, mort, reste « grand », mais que dire de Dryptéis ? Cette femme particulièrement digne, d'une loyauté héroïque, qui est entourée par une galerie de personnages singuliers. C'est un récit épique dans lequel les voix me mêlent, se répondent...

    Avec, comme à chaque fois, quelques touches de poésie, pour faire passer la folie des hommes malgré quelques valeurs (la loyauté, l’honneur, la parole donnée, le respect…) pour certains, d’autres en sont dépourvus…

    C’est la troisième fois que je parle de cet écrivain qui m’enchante ici. J’apprécie sa façon de se renouveler en partant dans des registres différents,.

    Pour conclure : étonnant, prenant et vraiment touchant !
    En espérant qu'il ne faudra pas encore attendre 10 ans, quoiqu'il y a bien eu quelques diamants... entre-temps.... ;-)

  • Chercher les forces neuves....

    lui, ardècheRetrouve moi Rue des étoiles 
    La deuxième après Jupiter 
    Je connais un endroit pas mal 
    D'où l'on peut voir tout l'Univers 
    Retrouve moi Rue des étoiles 
    Pas loin du Boulevard de l'éther 
    A bord de mon vaisseau spatial 
    On se rappellera la mer
    Grégoire

    Et vl'à la nouvelle consigne des Impromptus Littéraires : Après avoir tourné tant de pages nous vous proposons d'écrire un texte (à votre choix en vers ou en prose) en vous inspirant de cet extrait de poème de Guillaume Apollinaire (Calligrammes) :

    "Et de planètes en planètes
    De nébuleuses en nébuleuses
    Le Don Juan des milles et trois comètes
    Même sans bouger de la Terre

    Cherche les forces neuves"….

    Pour partir lutiner loin d’ici,
    Et vivre de nouvelles aventures…

    Mais où trouver l’énergie ?
    Il lui faut encore y croire
    Et surtout en avoir envie.
    De reprendre le chemin
    Et de faire confiance à la vie !

  • Tourner la page...

     buis les baronnies, cheval, partir

    "Voilà, c´est fini
    Nos deux mains se desserrent
    de s´être trop serrées
    La foule nous emporte
    chacun de nôtre côté

    C´est fini...hum, c´est fini"
    J.L. Aubert 



    Une consigne d'écriture proposée par les Impromptus Littéraires : Vous avez donc décidé de tourner la page, mais n'avez aucune envie de vous étendre en long, en large et en travers. Vous disposerez donc de 100 mots tout au plus (nous accepterons les textes entre 90 et 110 mots, compteur de logiciel en faisant foi) pour nous remettre votre démission, quitter votre amoureux, signer votre dernier billet d'humeur, changer de vie, que ce soit en vers ou en prose.


    Non pas déjà ! Pas encore ! Pas toi !
    Pas question, pas simple, pas envie…
    pas terrible, pas comme ça, pas bien…
    pas maintenant, pas prête…
    pas « plus jamais », pas moins…
    pas d’avenir, pas sérieux, pas assez, pas une vie, pas la peine…
    Pas ces mots…
    Pas comme toi…. Pas pareil…
    Pas qu’un peu, pas du vent, pas rien,
    pas ailleurs, ou pas longtemps, pas loin,
    pas d’importance, pas grand-chose, pas rose…
    Pas vrai ? Pourquoi pas ?
    Mais pas sans toi, pas moyen, pas forte… ….
    Non, pas possible…. de tourner la pas… je… peux pas !

  • Gourmande comme une chatte....

    chaton

     "Moi vouloir être chat.... Et ne risquer de tes doigts.... Que leurs caresses sur moi"

    Pow Wow

    Amoureuse !!!!!!!!!!
    What else ? 
    Sans commentaire....