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  • Vivant !

    Gotye

     

    "Nous n’aimons un être qu’aussi longtemps
    que nous le croyons différent des autres,
    et aussi nous le croyons différent des autres
    qu'aussi longtemps que nous l'aimons".

    Jacques Deval. ("Afin de vivre bel et bien ")

     


    En vl’a un joli patchwork !!
    Genre vive la différence, la variété !

    « Le single « Somebody That I Used To Know » a permis au musicien belge de se hisser en tête des charts du monde entier. Aux Etats-Unis, c’est le single le plus vendu de l’année 2012, avec 5,5 millions de copies écoulées. Il en va de même au Royaume-Uni avec 1 million de disques vendus. En France, il a également été numéro 1 pendant neuf semaines. » (ok d'acc... dans le clip il a tout rasé, mais je le préfère "poilu" moâ !)

    Gotye a décidé de récompenser ses fans et de faire une compil des reprises de son titre piochées sur Youtube, et c’est plutôt sympa !

  • Atelier d'écriture

    oeillet

    Une autre soirée « Atelier d'écriture »....
    Quelques consignes sont données... 

    et à nous/vous de jouer !

     Au fond de la rame de métro, 
    un homme est tombé sous votre charme…. 
    Il vous écrit un joli petit mot, 
    vous proposant un voyage à Bali… 
    Lui répondre une fin de non recevoir
    plutôt gentille et/ou surprenante…

    Mon bon monsieur,
    votre lettre m’a touchée,

     j’ai vu votre trouble l’autre jour,
    Me pardonnerez-vous alors le mien,
    Car il me faut vous faire un aveu,
    Ma précipitation ou la distance qui nous séparait
    Ne vous a fait percevoir de moi
    Que ce que j’aimerais que l’on croie,
    Mais je doute que je rêviez de partir à Bali
    Avec le Paul que je suis !

    Variation coquine sur ou autour de la syllabe « org »

    Mon ogre organique
    Offre-moi une orgie organisée
    Laisse glisser mon organdi rouge garance
    Offre-moi alors ton organe au garde à vous
    Orgasme, or jus, or git …

    Ecrire une diatribe, un brulot, bref, un truc méchant, agressif, acide…

    Prétencieuse, garce, 
    Mais pour qui te prends-tu ?
    Sous tes airs d’innocente, qui ne sait pas…
    Chaque printemps tu fais semblant d’hésiter…
    Vais-je séduire ou pas ?
    Menteuse, trompeuse !
    Tu sais très bien, que tu seras encore
    Et comme à chaque fois, 

    La plus belle fleur du jardin.

    Ecrire la suite….

    Il regarde sa montre 22 h 30. Il se dit qu’il avait encore une chance de trouver des clopes au bistrot. Il enfila son imperméable, prit la laisse du chien qui se tenait déjà devant la porte d’entrée. A 50 m l’angle de la rue Blanqui, il aperçut les fines bottes noires qui brillaient sous le lampadaire. Le parapluie protégeant la frêle silhouette de la pluie. Joël entendit derrière lui le bruit d’un moteur puis celui de pneumatiques qui éclaboussèrent les bordures du trottoir….

    Il avait fait le tour de l'immeuble, et l'avait bien reconnue. Il aurait voulu la retenir, lui dire qu’il l’aimait sincèrement, plus que tout, même si… Elle savait qu’il était là, sous la pluie marchant dans sa direction. Elle n’eut pas un regard pour lui. Car cette fois-ci, elle ne ferait pas comme si rien ne s’était passé. Elle n’accepterait plus, c’était fini ! Elle n’attendrait pas recroquevillée sur le lit qu’il revienne sa clope au bec, puant l’alcool et  parlant avec son chien ! Elle est montée dans cette voiture, elle a quitté ce père qu’il lui fallait fuir. Elle a décidé de croire que tous les hommes ne sont pas les mêmes. Elle se sent enfin vivante, rêve de respect et de liberté ! 

  • On n'en peut plus !!!

    Chateau de grignan, les femmes savantesQu’elle était belle cette soirée….

    Notre déambulation autour du château de la fille de Mme de Sevigné, Le sourire presque enfantin de cet homme que j’aime, son visage baigné par le soleil couchant et la qualité du spectacle…

    Nous étions invités par Télérama au château de Grignan pour applaudir les Femmes savantes pièce de Molière mise en scène par le québécois Denis Marleau

    Bêtement, nous imaginions avoir des places au rabais…
    Bien au contraire, nous étions au milieu des gradins, face à la scène, très bien placés.

    Nous avons longtemps ri en voyant le public arriver et s’entasser sur les côtés alors que les places autour de nous restaient vides. Personne sur le rang devant nous, ni sur les côtés, ni derrière. Les autres invités ne sont pas venus, ou y avait-il une consigne de laisser de l’espace autour de nous ? Nous étions un peu comme perdus sur une île, collé l’un à l’autre… Personne ne nous savait à Grignan et nous imaginions en première page du journal local, un article présentant la soirée et le couple d’amoureux « isolé » en plein milieu du public.

    21 h : le spectacle va commencer, d’un coup les places vacantes sont comblées et le spectacle débute !

    Nous partons pour un voyage dans le temps, la façade Renaissance du château, les robes corolles…mais surtout, que tout cela est joliment bien dit ! Les beaux alexandrins de Molière, nous ravissent…

    La fraicheur du soir nous enveloppe, on regarde, on rit, on écoute, on apprécie le moment….

    Deux sœurs Armande (Noémie Godin-Vigneau) et Henriette (Muriel Legrand) discutent autour d’une pièce d’eau…. La dernière veut profiter de la vie, se marier, avoir des enfants, à l’opposé de sa frangine, qui elle, ne veut pas se rabaisser à cette condition de femme, et veut s’émanciper et s’orienter vers la science, la philosophie, dans les pas de sa mère... Le hic est que Clitandre (François-Xavier Dufour) après avoir courtisé en vain Armande, est tombé amoureux d'Henriette et que cette dernière, elle, est prête à accepter les avances de ce bel homme. Cependant sa mère  en a décidé autrement et on sent une pointe de jalousie chez la sœur ! …. V’là le cadre est posé c’est parti…

    Et toute cette famille s’agite….

    Que ces acteurs sont remarquables : La mère Philaminthe (Christiane Pasquier) a tous les pouvoirs. Le père, Chrysale (Henri Chassé) qui a "certaine volonté d'âme qui le soumet d'abord à ce que veut sa femme"..  La belle brune Bélise (Sylvie Léonard) qui sous des airs de Liz Taylor est persuadée d’être irrésistible et que tous les hommes sont amoureux d’elle - quelle grâce lorsqu'elle descend les quelques marches, sa coupe de champagne à la main... Le frère Aristide  (Bruno Marcil) qui œuvre pour améliorer les choses et le bon sens de Martine (Estelle Clareton), la bonne, ainsi que le 2ème intello "de service" : Vadius (Denis Lavalou) qui sera aussi le notaire à la fin...

    Que le tableau est juste !

    Une mention particulière pour Trissotin (Carl Béchard) truculent ! Eclats de rire garantis avec sa mèche de cheveux au vent et son décalage, le prétendu savant, intello, poète, imbu de sa personne qui finira par être démasqué, un être vénal et  vaniteux...

     Ah oui, que cette soirée était belle ! J'ai envie de dire comme les mômes, c'était trop, trop, bien !