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  • De France ou de Venise...

    et pour une fois pas de citation
    mais cette chanson mélancolique,
    Humeur du moment...
    Parce que j'adore ces voix, 
    parce qu'il est beau, 
    parce qu'il me fout des frissons chaque fois, 
    parce que j'aime le clip,
    parce que la musique m'enveloppe,
    et il me rassure... 

    Damien Rice 

    Journal de France, Raymond Depardon

    On parle d’un nez… parle-t-on aussi d’un œil ? D’une voix ?

    En tout cas, Claudine Nougaret parle bien (dans tous les sens du terme) de l’homme qu’elle aime depuis longtemps : Raymond Depardon dans leur « Journal de France »
    Je connaissais bien peu ce photographe, en fait, homme de terrain, engagé, dont l'œil semble, maintenant, plus se fixer sur des façades, des devantures figées dans le temps.  Il sillonne la France en camping-car, seul, avec son gros appareil photo, toujours prêt à dégainer et hop, "in the box "… 
    J’ai été un peu "en manque" de Nature, de beauté naturelle, face à cet univers : champs de bataille, guerres, luttes, révoltes, hôpital psychiatrique, tribunal, ce monde absurde, sale, cruel… Heureusement il y avait quelques images de déserts mais surtout de routes de campagne, bordées d’arbres, mais peu de "Vie" en fait, une abeille qui butine, le rire d’un enfant…  Raymond Depardon dit lui-même se méfier de la lumière du soir qui rend les choses « trop » belles… Un bien touchant portrait que ce film même si je l’ai trouvé parfois un peu long et pesant… Vous l’avez compris, je ne suis pas sortie « gaie » de cette projection. Du coup, le lendemain, un film d’amour me faisait envie !

    Le petite Venise

    Pari pas vraiment réussi, je ne suis pas sortie plus heureuse à l’issue de la projection de « La Petite Venise » d'Andrea Segre dans lequel il est question de poésie, de tendresse et d’immigrationJe trouve que c’est un bon film intimiste, impressionniste…
    On ne sait pas grand-chose de cet homme, de cette femme… ils se parlent peu, mais l’essentiel est bien là cependant… dans leurs regards, dans ces non-dits, ces petites touches, ces intentions qui font la différence…
      L’attachement, la curiosité, l’envie de découvrir l’autre, la douceur, l’amour ou l’amitié, l’empathie, et puis la connerie, la méchanceté, le racisme, la peur de la différence, la jalousie, l’incompréhension, le jugement, le rejet… Alors c’est comme dans la vraie vie, les histoires d’amour finissent mal… (en général…).

    Ce film du sensible nous conte la belle rencontre en Italie d'une délicate jeune femme chinoise (Zhao Tao) et d'un vieux pêcheur yougoslave (Rade Serbedzija), tout tendre... pour couronner le tout, une belle lumière et de la poésie ( et de l’eau… aussi) toutefois, une musique un peu trop omniprésente peut-être….

    On rêve qu'ils se posent maintenant qu'ils se sont trouvés, qu'ils fassent un bout de racine commune ces deux déracinés, mais rien n'est si simple ! Et encore là, il n'est même pas question de désamour, pas l'temps... !

    Je suis sortie de la salle obscure avec une impression de vide, de décalage, une envie d'y croire encore tout en sachant que ce n'est pas possible, que ça ne marche pas ! Que cela rend heureux et puis, c’est par là aussi, que le mal arrive….

    Et l’amoureuse qui était quelques sièges plus loin pratiquement couchée sur son homme et ce dernier caressant ses jambes de ses grosses mains ou la lovant au creux de ses bras, me confortait dans mes pensées, c’est trop beau, d’aimer et d’être aimée… et puis un jour…. on finit par avoir envie de crever !

  • c'est le jeu de la vie !

    The kid, charlie chaplin, charlot"Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir,
    mais à ne pas être altéré par la souffrance."
    Simone Weil (la Pesanteur et la grâce)

     

    Vu pour la première fois chez le pote Pat ' (un autre !!!) sur son Encyclopédie Atypique Incomplète...

    De l'enfant à l'adulte en minute, top chrono !!!

     One Minute Puberty 

    Un bon court métrage qui tourne pas mal....

    Réalisé et animé par Alexander Gellner sur une bande son de Niklas a Kröger...

  • Philoooooooo !!

    bac de philo 2012, ben

     

    « Penser c’est dire non »

    Alain





    Le travail, l’Etat, la vérité et les désirs naturels étaient au programme cette année.

    Ils étaient 334.000 candidats  à plancher sur un sujet au choix.

    Bac L
    - « Que gagne-t-on en travaillant? »
    - « Toute croyance est-elle contraire à la raison? »
    - – Explication d’un texte de Spinoza, « Traité théologico-politique »

    Bac S
    - « Serions-nous plus libres sans l’Etat? »
    - Avons-nous le devoir de chercher la vérité? »
    - une explication d’un texte de Rousseau, « Emile ».

    Bac ES
    - « Travailler, est-ce seulement être utile? »
    - « Peut-il exister des désirs naturels? »
    - explication d’un texte de Berkeley , « De l’obéissance passive »

  • Sylvie Guillem....

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    sylvie guillem

     

     

     

     

     « La grâce, plus belle encore que la beauté. »

    Jean de la Fontaine

     

     

     

     

    Pas moyen de faire diversion, le vent, la pluie, le froid, l’hélico dans le ciel, les bruits de plastique, parce que tout le monde était couvert, la nana qui tousse, le type qui n’arrête pas de remuer, ceux qui se mouchent… Au bout d’un moment, les fesses trempées, le short qui colle, le blouson dégoulinant… la fraicheur qui mord la peau...  je m’en foutais, trop concentrée, avec un regard de gosse, bouche bée, admirative, contemplative, heureuse, d’être là, contre la peau de cet homme, fascinée par la grâce de cette femme, un enchantement…

    Une bien belle nuit d'automne à Fourvière... 

  • En v'là donc deux autres....

    « Je vis de mon désir de vivre »
    Miguel de Cervantès

    ... au fidèle Tlemçani qui vient par ici.... 

    Jouons cartes sur table même si là, vous n'auriez aucune difficulté à retrouver les titres !

    Trop fastoche !

    Deux bons films m'ont particulièrement émue. Je ne vous referai pas le coup du : quel bel homme !!! cette fois-ci, ce serait plutôt un : quelles belles femmes !


    de rouille et d'osDe rouille et d'os de Jacques Audiard 

    Une lutte acharnée pour un retour à la vie... tirée (sans jeu de mot douteux) par un homme qui prend soin d'elle pour Marion Cotillard, vraiment très touchante dans ce rôle-là. De belles images minimalistes, une nuque, une main, un morceau de peau, une larme... (Attendez 2 minutes, faut que je demande à l'homme que j'aime s'il est "Opé", là dans l'instant... non ! Alors m'r'vlà;-)))

    Plus sérieusement, c'est marrant, j'ai pas mal entendu parler de ce film, personne ne m'a dit que c'était aussi l'histoire d'un père... et Mathias Schoenaerts joue vrai, j'avais envie de dire surtout quand il perd pied, et puis non, en fait, tout le temps ! 

    Les femmes du bus 678et Les femmes du bus 678 de Mohamed Diab.

    Un combat de préservation, de reconnaissance, de respect...

    Un film militant, courageux, à l'image de ces femmes qui oeuvrent pour changer les mentalités et y'à du boulot ! Et pas que là-bas en Egypte, le harcèlement existe toujours chez nous aussi...

    Un film porté par trois actrices remarquables : Nahed El Sebaï, Bushra Rozza et Nelly Karim. 

    Trois femmes aux vies et histoires bien différentes unies par les mêmes blessures et cette envie de faire quelque chose ! Une bien belle leçon !

    Avis aux messieurs : attention parfois fragiles, mais d'autres fois, fortes, courageuses et combatives !

  • Il vous est demandé de ne plus vous taire...

    coeur

    "On transforme sa main
    en la mettant dans une autre"

    Paul Eluard

     

    En ce lieu, le nombre de visites ne diminue pas, au contraire, pourtant vous participez si peu... Certes ce blog est modeste, mais un peu plus de vie lui ferait le plus grand bien !

    Prouvez-moi que le petit millier de visiteurs "uniques" par mois n'est pas une bande de robots... Laissez-moi un petit coucou, un com' et vous me rendrez heureuse...

    Petites devinettes :

    Alors, je commence par lequel ? Top chrono :

    Un film qui m’a endormie rapidement, je l’ai trouvé particulièrement stupide, vide… des monstres, de la 3D inutile, des acteurs bof, une histoire niaise… L’impression que je suis prise pour une imbécile qui paie sa place et qui n’a aucune exigence ! (rassuré Pat ?)... C'est.... c'est.... 

    Ou alors  (deuxième chance !)

    Un autre film qui m’a enchantée, un joli conte, un peu déroutant au début, et puis touchant… naïf, tendre… La poésie au service de la découverte des premiers émois, de l’amour. Un jeune couple tout frais… La jeune fille aux paupières maquillées de bleu et aux boucles d’oreille (hameçon et cétoine) qui aime lire. Le jeune homme : lunettes, pipe, qui aime s’endormir au son de la voix de sa dulcinée..
    Un décor, maison de poupée… un « tout » très coloré, mignon..
    On savoure alors le lâcher prise et on s’abandonne volontiers dans cet univers sucre d’orge, surprenant !
    « Parlez-moi d’amour… redites-moi des choses tendres… »
    Là intervient le violon, puis peu à peu le piano, la harpe… et nous revoilà partis…

    Alors, celui-ci, c'est.... c'est ???

     

    Merci pour votre fidélité, même muette...