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  • Tombée sous le charme des picards.... C'était fatal !

    paul léger, fatals picards

     "Et je me sens… 

    Comme un noël en famille 
    Comme un skin en espadrille 
    Michel Sardou à la Fête de l’Huma 
    Comme Dark Vador au sauna 
    Comme un Jedi sans la force 
    Woody Allen qui bombe le torse 
    Comme la Russie sans Poutine 
    Comme les droits de l’homme en Chine "

    Fatals Picards


     

     

    Ils étaient des centaines de gens
    Qui s'en allaient à Saint Laurent….

    Tant sont allés tant sont venus,
    Que sur le soir ont entendu.

    Les Fatals Picards endiablés
    Qu’ont enflammé toute la soirée

    Venez, venez,  public charmant
    Il y a d'la place assurément.

    Ils n'étaient pas sitôt arrivés
    Que la bande de Paul Léger

    a offert une sacrée soirée 
    à tout le public comblé ! 

    Dansez, chantez, public ravi
    car bientôt tout s’ra fini

    Il vous faudra partir
    Et à jamais vous souvenir 

    "Le premier dit: J'ai bien applaudi
    Le second dit: Et moi aussi.
    A ajouté le plus petit:
    Je croyais être en paradis".

     

    Librement adapté de « La légende de Saint Nicolas…. » 

  • Bac cuvée 2011, c'est parti....

    examen.jpg

     

    "Se moquer de la philosophie,
    c’est vraiment philosopher."

    Blaise Pascal 

     

     

     

    Les 328.467 candidats au bac général ont entamé à 8 heures leur première épreuve écrite du bac 2011 avec la philosophie, pour laquelle ils disposent de trois sujets au choix et de quatre heures pour plancher.

    Voici les sujets pour chaque série :

    Série L (littéraire) - coefficient 7 

    - "Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?"
    - "L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?"
    - Expliquer un extrait du "Gai savoir" de Nietzsche

    « Nous disons bonnes les vertus d’un homme, non pas à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour lui, mais à cause des résultats qu’elles peuvent avoir pour nous et pour la société : dans l’éloge de la vertu on n’a jamais été bien « désintéressé », on n’a jamais été bien « altruiste » ! On aurait remarqué, sans cela, que les vertus (comme l’application, l’obéissance, la chasteté, la piété, la justice) sont généralement nuisibles à celui qui les possède, parce que ce sont des instincts qui règnent en lui trop violemment, trop avidement, et ne veulent à aucun prix se laisser contrebalancer raisonnablement par les autres. Quand on possède une vertu, une vraie vertu, une vertu complète (non une petite tendance à l’avoir), on est victime de cette vertu ! Et c’est précisément pourquoi le voisin en fait la louange ! On loue l’homme zélé bien que son zèle gâte sa vue, qu’il use la spontanéité et la fraîcheur de son esprit : on vante, on plaint le jeune homme qui s’est « tué à la tâche » parce qu’on pense : « Pour l’ensemble social, perdre la meilleure unité n’est encore qu’un petit sacrifice ! Il est fâcheux que ce sacrifice soit nécessaire ! Mais il serait bien plus fâcheux que l’individu pensât différemment, qu’il attachât plus d’importance à se conserver et à se développer qu’à travailler au service de tous ! » On ne plaint donc pas ce jeune homme à cause de lui-même, mais parce que sa mort a fait perdre à la société un instrument soumis, sans égards pour lui-même, bref un « brave homme », comme on dit. »


    Série S (scientifique) - coefficient 3 

    - "La culture dénature-t-elle l'homme ?"
    - "Peut-on avoir raison contre les faits ?"
    - Expliquer un extrait des "Pensées" de Pascal

    « Chaque degré de bonne fortune qui nous élève dans le monde nous éloigne davantage de la vérité, parce qu’on appréhende plus de blesser ceux dont l’affection est plus utile et l’aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. Je ne m’en étonne pas : dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr. Or, ceux qui vivent avec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils servent ; et ainsi, ils n’ont garde de lui procurer un avantage en se nuisant à eux-mêmes.Ce malheur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes ; mais les moindres n’en sont pas exemptes, parce qu’il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne fait que s’entre-tromper et s’entre-flatter. Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L’union qui est entre les hommes n’est fondée que sur cette mutuelle tromperie ; et peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas, quoiqu’il en parle alors sincèrement et sans passion.
    L’homme n’est donc que déguisement, que mensonge et hypocrisie, et en soimême et à l’égard des autres. Il ne veut donc pas qu’on lui dise la vérité. Il évite de la dire aux autres ; et toutes ces dispositions, si éloignées de la justice et de la raison, ont une racine naturelle dans son coeur. »


    Série ES (économique et social) - coefficient 4 

    - "La liberté est-elle menacée par l'égalité ?"
    - "L'art est-il moins nécessaire que la science ?"
    - Expliquer un extrait de "Les bienfaits" de Sénèque

    "Si c’est l’intérêt et un vil calcul qui me rendent généreux, si je ne suis jamais serviable que pour obtenir en échange un service, je ne ferai pas de bien à celui qui part pour des pays situés sous d’autres cieux, éloignés du mien, qui s’absente pour toujours ; je ne donnerai pas à celui dont la santé est compromise au point qu’il ne lui reste aucun espoir de guérison ; je ne donnerai pas, si moi-même je sens décliner mes forces, car je n’ai plus le temps de rentrer dans mes avances. Et pourtant (ceci pour te prouver que la bienfaisance est une pratique désirable en soi) l’étranger qui tout à l’heure s’en est venu atterrir dans notre port et qui doit tout de suite repartir reçoit notre assistance ; à l’inconnu qui a fait naufrage nous donnons, pour qu’il soit rapatrié, un navire tout équipé. Il part, connaissant à peine l’auteur de son salut ; comme il ne doit jamais plus revenir à portée de nos regards il transfère sa dette aux dieux mêmes et il leur demande dans sa prière de reconnaître à sa place notre bienfait ; en attendant nous trouvons du charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. Et lorsque nous sommes arrivés au terme de la vie, que nous réglons nos dispositions testamentaires, n’est-il pas vrai que nous répartissons des bienfaits dont il ne nous reviendra aucun profit ? Combien d’heures l’on y passe ! Que de temps on discute, seul avec soi-même, pour savoir combien donner et à qui ! Qu’importe, en vérité, de savoir à qui l’on veut donner puisqu’il ne nous en reviendra rien en aucun cas ? Pourtant, jamais nous ne donnons plus méticuleusement ; jamais nos choix ne sont soumis à un contrôle plus rigoureux qu’à l’heure où, l’intérêt n’existant plus, seule l’idée du bien se dresse devant notre regard."


    Série "techniques de la musique et de la danse" - coefficient 3

    - "La maîtrise de soi dépend-elle de la connaissance de soi ?"
    - "Ressentir l'injustice m'apprend-il ce qui est juste ?"
    - Expliquer un texte de Nietzsche

  • cinoche....

    tree of liveDubitatif, voilà exactement ce qui décrirait au plus juste mon état d’esprit à la fin de la projection de "Tree of life" le petit dernier de Terrence Malick...

    Ma mission, puisque je l’avais acceptée, était d’aller voir la Palme d’or de l’année. Un a priori plutôt négatif,  Oncle Boonmee, l'année dernière, m’avait vraiment éloigné des films qui remportaient cette récompense cinématographique. J’ai fini par me dire que je ne comprenais plus rien au cinéma !

    Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, en fait, j'ignorais le sujet de ce film. Du coup, dès les premières images, ce fut le choc…Et le chic des photos.
    Le choc de ces parents qui apprennent le décès d’un de leur fils… Ilscherchent alors le sens de la vie, interpellent leur dieu, s’interrogent sur l’existence, sur l’univers. On pourrait penser que ce film est réservé à des béni-oui-oui, et pourtant, ça fonctionne, non sans quelques longueurs.

    Pesons le pour et le contre :

    Le pour : des images magnifiques de la contemplation pure, de l’esthétisme plein la tête… de la grâce dans la beauté de la Nature (j'ai pensé à Home...)
    De la musique qui donne la chair de poule, tintintintin tin, tintintintin tin !!!
    Des comédiens extras. La beauté de Jessica Chastain, qu'elle est belle avec ses taches de rousseur, ses grands yeux… le charme Brad Pitt toujours aussi craquant, le charisme de Sean Penn. Les gros plans, les images qui suffisent à elles-mêmes. Les paysages, les animaux, les volcans, les chutes d’eau et puis un bébé, un pied, une main, un œil… .
    J’ai beaucoup aimé ce patchwork. Pas vraiment d’histoire, mais plutôt un tableau de famille peint par petites touches de vie (j'ai pensé au Premier jour du reste de ma vie)…

    Etant moi-même la maman de trois « gars », je me suis complètement identifiée à cette mère. Tous ces moments de complicité, d’extase, de joie, de doute, de jeu, d’incompréhension, de peur, d’Amour (du vrai, de l’évident, incontestable, du costaud, du pour toujours) !

    Du coup, impossible de rester insensible, je me suis vue si souvent dans ce film, j’ai revu mes enfants, à la naissance, puis ils ont grandi et sont devenus des jeunes hommes dont je suis si fière. J’adore être avec ma tribu, je me sens petite avec eux et tellement vivante ! "sans amour, la vie ne dure qu'une poignée de secondes."

    Mais revenons à nos arbres… Tree of life ; tiens pourquoi ce titre ?

    Le moins : le dialogue avec dieu…. Je songeais à la chanson de Souchon et si y’a personne ! Et si y’a personne ne peut-on tout de même pas admirer les beautés offertes par la Nature ?
    Le côté cosmique, bof, un peu long tout de même. Je suis plus sensible à ce qui se passe sur la terre que dans les étoiles.
    Pourquoi des dinosaures et des images de synthèse, l’existant, le réel, ne suffisait-il pas ?
    Le rôle de Sean Penn… qui est-il vraiment ? C’est un peu décousu…
    Et puis la fin, au paradis, tout blanc, où tout le monde se retrouve et s’aime…
    Et si on ne s’aimait pas, avant, qu’est-ce qui se passerait  là-bas  ?
    On vieillit au Paradis où on reste comme on est arrivé pour toujours ? 
    Certaines séquences sont vraiment longues et plombent quelque peu le film. 
    Cette mère confit son fils à une jeune fille, c’est la mort ?

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    Une séparation

    Et je dirais  presque à l’opposé :

     

    Une Séparation de Asghar Farhadi.

    Avec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini.
    Ours d'Or au  61ème Festival International du Film de Berlin 2011 - 
    Ours d'argent collectif des meilleurs acteurs masculins et féminins

    Du réalisme plein écran, beaucoup de mots, de maux. Une peinture contemporaine de la société iranienne, remarquable !

    Le quotidien dans deux familles que tout oppose et comme si cela ne suffisait pas, le drame ! Il nous entraîne dans une spirale infernale. La tension est présente tout le long du film, elle provoque tant de violence, de souffrance qu'elle nous met mal à l’aise, nous dérange et devient insupportable par moment...

    Un voyage entre le gris clair et le gris foncé, en passant par le noir et le blanc…  Difficile de prendre position entre ces femmes, ces hommes, ces enfants, ces familles si différentes par leurs vies, leurs ressentis et leurs priorités. Beaucoup d’humanité tout de même, même si le vacillement est omniprésent.

    J’ai beaucoup aimé la fin : le regard de cette femme qui attend toujours un mot, un geste de cet homme qu’elle aime (mais en vain), cet homme qui ne l’aime plus et qui ne la voit plus, cette jeune fille qui doit choisir, et la religion qui tient là, un rôle surprenant !

    Je suis sortie en me demandant comment on peut en arriver là, et en faisant le constat qu’en fait, c'est bien souvent comme cela, non ?

  • Quelques nouvelles....

     

    kris

    "On dit d'une plante qu'elle aime telle terre
    quand elle s'y développe avec harmonie"  

    Anne-Lise GROBETY


    Oups, je vous délaisse.

     Je ne viens plus trop en ce lieu…. De nombreuses préoccupations m’accaparent.

    Une vie a réinventer, certaines choses changent, d’autres rassurent par leur immuabilité. Il reste les liens authentiques qui redonnent courage….

    Que vous dire concernant les « actualités » ?  Que je me fous des histoires de braguettes de tartapion ... et des concombres tueurs !  Que je suis ravie de la présence de Nicolas Hulot dans l’échiquier, même si cela ne changera pas grand-chose. Bref, que la politique m’exaspère toujours autant, certains hommes aussi ! Que je suis inquiète pour la planète, manque d’eau, nuage radioactif et haine qui gouverne certains hommes et certaines femmes qui du coup, manipulent certains hommes pour règler leur compte  !

    Quelques coups de cœur tout de même :

    La Nature qui m’impressionne à chaque fois, les fleurs dans leur variété, les couleurs, les formes, les odeurs…. Les cerises, les fraises, précoces, délicieuses …

    Un livre : Le Fils. Michel Rostain. Cet homme m’avait touchée dans « la Grande Librairie », quelques mots de lui :

     « En bon stoïcien moderne, papa croit – comme tout le monde probablement aujourd’hui – que le vrai bonheur, c’est l’instant que l’on vit. Ne rien attendre d’espoirs sur l’avenir. Ne pas se cramponner au passé, vivre purement le présent, le bonheur serait là.

    Equation : maintenant que je suis mort, ton vrai bonheur ce serait donc ta douleur de l’instant présent ?... La seule chose à laquelle il aspire vraiment, c’est cette actualité intime, la souffrance que ma mort provoque en lui. Il en a pour un moment avec ce présent… Le maigre bonheur de son présent c’est son malheur.

    Papa en veut à quiconque l’en éloigne. Page 27

    Papa dit qu’il ne voudra plus jamais tenter de gagner au moindre jeu de hasard. Il dit que ma mort lui a appris ce que c’est que perdre. Jouer serait tenter le démon, tenter de ne pas avoir perd… Papa se sentirait mal s’il gagnait au Loto. Il a tout perdu et c’est comme s’il devait rester fidèle à cette perte. Plus rien à gagner. »  page 119

    Quel vibrant chant d’amour de ce père, si proche de son fils, présent, à l’écoute… et cette douleur lancinante…

    Un film : La Nostra Vita de Daniele Luchetti. Oui, j’ai pleuré, et pas qu’un peu… Un magnifique exemple de résilience. Que cet homme est beau dans sa souffrance, dans son envie de s’en sortir, dans sa condition d’homme…. Un Elio Germano remarquable qui n’a pas volé son  Prix d’interprétation masculine à Cannes en 2010 !

    Que de similitude avec le bouquin évoqué précédemment….

    Un concert d’été : Idir, et toute l’Algérie est devenue environnante. Toutes ces femmes qui dansaient les bras en l’air, leurs youyous…

    J’ai revu la théière sur les braises, Hamah, dansant les pieds nus dans le sable, Siddih me prenant dans ses bras pour me dire au revoir, Mouley me tendant la main pour gravir un éboulis, l’outre d’eau que les touaregs remontaient du puits, les étoiles envahissant le ciel, les chameaux qui machouillaient les épines d’acacia. Je me suis revue dans mon sac de couchage à la belle étoile, puis en haut d’une dune, impressionnée par le paysage offert et n’ayant plus aucun mot dans mon vocabulaire que « c’est magnifique ! »…

    Un album : le dernier d’Hubert Félix Thiéfaine, Suppléments de mensonge. Parce qu’il m’en a fallu du temps pour l’écouter. j’avoue que ce dernier opus me réconcilie un peu avec cet artiste, l’homme me décevait depuis pas mal de temps…. Je retrouve son écriture singulière avec un plaisir non dissimulé.

    Voilà, je vis donc encore, je ris, je pleure, je parle, je mange et tout et tout….

    Vous qui passez encore un peu par ici, laissez-moi un petit mot, donnez-moi de vos nouvelles, cela me fera vraiment plaisir. Merci d’être là, parfois, encore..….


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