UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Camus

1763588436.jpg

"Un homme est toujours la proie de ses vérités". 
Albert Camus
 Le Mythe de Sisyphe

 

Je viens de découvrir dans mon grenier un petit bouquin tout poussièreux. J’ai soufflé dessus envoyant balader les acariens, aucun signe de lépisme amateur de papier… Juste la marque du temps : la poussière, le jaunissement. Il date de 1948…
Il m’a fallu couper toutes les pages. J’ai pensé qu’avant, un livre se méritait, et qu’il était amusant d’avoir à faire de tels gestes pour accéder au texte, pour le mettre « à jour ».

Il m’arrive souvent quand je lis un livre emprunté d’imaginer tous les regards suivant les lignes, tous les doigts tournant la page. Il serait amusant de mettre des visages sur ceux qui se sont risqués dans ces lectures avant moi.

Mais là, pour ce livre, personne ! J’ai séparé les pages les unes après les autres, un peu comme si je faisais naître ce livre. Quel joie, pour une valeur sûre comme La Peste d’Alain Camus. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas lu cet auteur, c’est un rappel à l’ordre très agréable, le hasard n’existe pas…

Je voulais vous faire partager ce petit bonheur d’hier soir. Du coup, même s’il n’est pas beau, ce bouquin à une certaine valeur pour moi et si je vous délaisse quelque peu c’est que ce voyage à Oran, et le combat du Docteur Rieux m’accapare quelque peu...

Commentaires

  • Un de ces quatre je m'attaque au "mythe de Sysiphe" pour en faire un billet sur le blog. Ca va être dur-dur !!!

  • et chouette, chouette !!!

    Camus n'avait pas 30 ans quand parait cet essai...

    "il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide"... quel programme !

    Et puis quelques citations puisées dans ma fiche de lecture... mais il y a si longtemps...

    « Je disais que le monde est absurde et j'allais trop vite. Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. L'absurde dépend autant de l'homme que du monde. il est pour le moment leur seul lien. Il les scelle lui à l'autre comme la haine seule peut river les êtres".

    et puis celle-ci "créer c'est vivre deux fois"... ;-)

    et puis non encore une :
    Si Dieu existe, tout dépend de lui et nous ne pouvons rien contre sa volonté. S'il n'exite pas, tout dépend de nous..." ;-)

  • 50 ans...
    Le 17 octobre 1957, à 44 ans l'écrivain français Albert Camus recevait le prix Nobel de littérature pour: "L'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes."

Les commentaires sont fermés.