Raphaël
Regarde le vent emporte tout,
même ce qu'il y a de plus beau…
Je f'rai c'qu'on m'a dit
pour éviter les balles
et pour pas avoir trop mal.
Mais avant j'voulais t'apporter mon amour.
Bien sûr, la vie c'est une enclume
y parait qu’elle n'est jamais aussi belle que dans mes rêves
que dans mes rêves…
Comme dans un songe on croit trouver de l'or
au matin au réveil
c'est un peu de soleil fondu.
On me dit que c'est normal
qu'un jour je n'aurai plus mal,
aussi je ne me battrai plus
et j'ouvre mon cœur à ces balles
à ces tireurs de flèches.
Je crois que j’ai rêvé
Que rien n’était vrai !!!
Mais puisque que rien ne peut s'oublier
Et parce que ma peau est la seule que j'aie,
Ce n’est donc pas ma faute à moi si je sais pas gagner.
On ne m'avait pas appris le rire que déjà je pleurais,
Aussi, maintenant, je suis comme un homme à la mer.
Des fois j'aimerais être un oiseau
Pour pouvoir cracher de plus haut.
C'est le grand bond en avant
Dont nul ne revient,
Nul ne connaît la fin.
En tout cas, c’est bon aujourd'hui d'être en vie
sur la même terre que toi
même si dans 150 ans, on n'y pensera même plus !!
Ce que j' fais là moi
Je sais pas
Je voulais juste marcher tout droit
Ce que j' fais là moi
Je sais pas
Je pense à toi depuis mille ans….
Et puis un petit compte-rendu de concert puisque j'ai eu le joie de le voir l'été dernier à Vienne (banlieue de Lyon).
En arrivant plus de deux heures avant le concert, la file d’attente est déjà très longue, et certains parkings sont complets !
Le public est très sympa, nous discutons, plaisantons avec nos voisins et voisines. Plutôt féminin le public, je dirais à 80 %…
Nous arrivons enfin, et allons directement dans la fosse.
La première partie : Pierre Guimard, sa gratte, ses harmonicas et un joli sourire. ½ heure de chansons très agréables. Se dit impressionner en regardant jusqu’où montent les gradins, mais s’en sort très bien.
Après 20 minutes d’attente, de réglages… (un peu long là, tout de même) Raphaël fait une entrée musicale… accompagné par de très bons musiciens, il est tout de noir vêtu (ou bleu marine). Pantalon mou, chemise noire et veste, qu’il ne gardera que pour la première chanson, il fait chaud, et il se dépense pas mal…
Il chante et nous raconte quelques anecdotes, du genre : quand j’étais petit, j’étais vraiment insupportable, d’où la colo, 3 mouches dans le double vitrage… ou qu’à ses début, il chantait son tube et que tout le monde s’endormait, maintenant qu’il est un « professionnel reconnu » car « 3 victoires de la musique », il a compris qu’il faut garder le tube pour la fin. Il a donc fini après un rappel, il est venu en chanter quelques unes et a fini en beauté sur « et dans 150 ans ». Dans ce théâtre antique de Vienne, tous les portables se sont allumés dans la nuit, c'était vraiment impressionnant et très chouette. Nous avons perçu l'émotion de Raphaël qui a pris le micro pour dire quelque chose et qui n'a pas pu. Il a alors préféré saisir une caméra et nous a filmés avant de dire que c'était le premier concert où on lui faisait cela, il a remercié pour toutes les lucioles et nous a dit qu'il reprenait la route cette nuit même, en gardant le souvenir de ce concert de Vienne comme un rêve.
Beaucoup d’émotion !
Et à la relecture de ce message, quelques mois après, je peux vous dire que je garde le souvenir de la magie de ce concert. ;-)
Même si dans 150 ans.... le clip :
Commentaires
On ne peut pas être insensible à la voix de Raphaèl - ni a sa bobine pleine de tendresse, commes ses paroles, si subtiles.
jack
... j'allais le dire ! ;-)
Chanteur à minettes hystériques ? Pas seulement non !!! Si les gens prenaient la peine de bien écouter les albums, ils changeraient peut-être d'avis...
Moi, il me tient souvent compagnie dans la voiture.
On est deux, Tommie, on est deux...
Les mélodies sont superbes, et les textes encore plus.
Et je ne suis pas une minette hystérique.
Enfin... Je ne crois pas.
Tiens, ça me fait penser à la blague suivante:
Un vieux cow-boy, habillé avec chemise de cowboy, le chapeau, les jeans et les éperons va dans un bar et commande à boire. Comme il s’assoit pour siroter son whisky, une jeune dame s’assoit à côté de lui.
Après qu’elle a commandé sa boisson, elle se tourne vers le cowboy et demande :
- Est-ce que vous êtes un vrai cowboy ?
- Bien, j’ai passé ma vie entière sur le ranch à garder des vaches, à dresser des chevaux, à réparer des clôtures ...oui, je crois que je suis un vrai cowboy.
Après un court moment, il lui demande ce qu’elle est.
- Je suis lesbienne. Je passe toutes mes journées à penser aux femmes. Aussitôt que je me lève le matin, je pense aux femmes, quand je mange, quand je regarde la télé, tout paraît me faire penser aux femmes.
Peu après elle part et le cowboy commande un autre verre.
Un couple s’assoit à côté de lui et demande :
- Est-ce que vous êtes un vrai cowboy ?
- J’ai toujours pensé que j’en étais un, mais je viens juste de découvrir que je suis lesbienne.