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Amélie Nothomb

  • Encore quelques bouquins....

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    "Ça ne sert à rien de nommer les choses.
    La difficulté provient du fait que l’autre,
    on finit par ne plus le voir
    parce qu’on cesse de l’inventer.
    Avec le temps, faut croire,
    on n’a plus les mêmes yeux
    ou alors juste ceux de ton docteur des généralités."

    André Bucher

     

    Mes dernières lectures :

    « Je suis né un jour bleu » de Daniel Tammet. Cet homme est quelqu’un de "différent"…. Il est atteint du syndrome d’Asperger (forme particulière d’autisme). Il est surprenant, étonnant et terriblement attachant. Il parle de lui, de son enfance, de sa vie. J’ai hâte de le retrouver dans le suivant : « Embrasser le ciel immense ».  Je referai alors certainement un article que pour cet homme hors du commun !

    « Le fait du prince" de Nothomb. L’avant-dernier de la miss. Je sais, on la critique beaucoup, moi, j’aime cette écriture, cette nana… Mais, là, j’avoue, avoir lu très rapidement, un bouquin d’une platitude désespérante. Pourquoi publié des livres si vides de sens ? Grande déception !

    Stephane Audeguy, après le libertinage du « Fils unique », il m’a fallu revenir à cet écrivain. J’ai donc employé "La Théorie des nuages" comme viatique !
    Que la plume de ce prof - Enseignant l'histoire du cinéma et des des arts, agrégé de lettres modernes - est agréable ! Avoir la tête dans les nuages et suivre celui qui a levé les yeux au ciel, celui qui a donné des noms aux nuages, celui qui a parcouru le monde, celui qui s’y est perdu… joli voyage…

    Découverte de l’écriture d’André Bucher. « Le cabaret des oiseaux » m’a bien plu. L’histoire de ce garçon traumatisé, qui va mener sa barque. Des personnages forts, tendres ou violents. J’avoue ne pas trop savoir comment se termine ce livre ? Où est Maryse ? Pourquoi ?

  • Les sept merveilles du monde...

    c6c53429448e7c3e06f2640cdf4529f3.jpg« Comme les rêves sont cruels,
    qui nous laissent entrevoir des merveilles 
     pour mieux nous en priver ! »

    Amélie Nothomb

     

     

    Oui je sais c’est la rentrée… mais moi, je rêve d’ailleurs.

    Pour contempler quelques merveilles de notre monde, grâce à des panoramas interactifs de 360 degrés…

     http://translate.google.com/translate?u=http%3A%2F%2Fwww.panoramas.dk%2F7-wonders%2F&langpair=en%7Cfr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=%2Flanguage_tools

    Bonne promenade. J


    Et puis une petite piqûre de rappel….

     Les 7 merveilles antiques :

    Ø       La Pyramide de Khéops 
    Ø       Les Jardins Suspendus de Babylone
    Ø       La Statue de Zeus
    Ø       Le Temple d'Artémis
    Ø       Le Mausolée d'Halicarnasse
    Ø       Le Colosse de Rhodes
    Ø       Le Phare d'Alexandrie

    http://www.les-7-merveilles.fr/index.html

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_merveilles_du_monde

  • Amélie Nothomb

    883582379.jpg« Quand on reçoit le dernier Nothomb on est prévenu : c’est la fin des vacances ! » ironisait Jean-Louis Ezine, critique littéraire du Nouvel Obs.

    Quoique le nouveau Nothomb est sorti en août…

    Ce sera « Ni d’Eve ni d’Adam »… dernier bouquin de cette écrivaine belge de langue française née le 13 août 1967 à Kōbe au Japon. 

    Elle écrit des quantités de livres, mais un seul est publié par an, la preuve :

    Ø       Hygiène de l’assassin, 1992 (Prix René-Fallet. Prix Alan-Fournier)
     Ø     Le Sabotage amoureux, 1993 (Prix de la Vocation. Prix Alain-Fournier, Prix Chardonne)
    Ø       Les Combustibles, 1994
    Ø       Les Catilinaires,  1995
    Ø       Péplum, 1996
    Ø       Attentat, 1997
    Ø      Mercure, 1998
    Ø       Stupeur et tremblements, 1999 (Grand prix du roman de l'Académie française)
    Ø       Métaphysique des tubes, 2000
    Ø       Cosmétique de l’ennemi, 2001
    Ø       Robert des noms propres, 2002
    Ø       Antéchrista, 2003
    Ø       Biographie de la faim, 2004
    Ø       Acide sulfurique, 2005
    Ø       Journal d’Hirondelle, 2006

     Les autres ne le seront jamais, il paraît qu’elle a laissé des consignes testamentaires…

    Je ne vous ferai donc pas le résumé de sa 15ène de bouquins (d’autant plus que j’ai un peu décroché au niveau des derniers…). Mais j’aime bien son écriture, et cette femme m’intrigue… J’apprécie son mystère (ange ou démon ?), l’originalité de ses histoires…  sa gravité, son ironie, son humour, sa cruauté, sa gravité…

    « Un auteur qui passe par la légèreté pour aborder des thèmes très violents. Elle possède une vision originale, marquée par un jeu permanent de contradictions. On a l’impression, à chacun de ses livres, de voir un train qui s’élance et qui déraille en même temps. Son univers possède un niveau de complexité qui résiste à l’analyse littéraire » selon Laureline Amanieux qui a fait une thèse sur « personnage et identité dans l’œuvre d’Amélie Nothomb », verdict louangeur confirmé par Jacques de Decker, écrivain, grand critique littéraire  « tout ce qui tourne autour du corps, en particulier, est unique chez elle, les lecteurs retrouvent dans ses livres l’expression d’un vertige, d’un vécu d’angoisse, qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs. »

    Elle écrit le matin entre 4 et 8 h, assise sur un vieux canapé, un petit cahier sur les genoux, un stylo usagé..1/2 litre de thé très noir, pas de tél. portable, d’ordi…

    Très ritualisée « tout mon quotidien est structuré de manière à  échapper à l’angoisse »

    Alors qui n’a pas pu résister au dernier Nothomb ?

      Et juste pour se mettre l’eau à la bouche quelques citations :

    Péplum :
    Il y aura toujours dans la foule un crétin qui, sous prétexte qu'il ne comprend pas, décrétera qu'il n'y a rien à comprendre.

    Hygiène de l'assassin :
    L'écriture commence là où s'arrête la parole, et c'est un grand mystère que ce passage de l'indicible au dicible.

    Attentat ;
    Si le corps humain comportait vingt-cinq sexes au lieu d'un, il perdrait beaucoup de son pouvoir érotique. Ce qui fascine, ce sont les îlots.
    Il faut en soi beaucoup de substance pour être capable d'estimer un créateur, a fortiori pour déterminer sans " l'aide " de quiconque s'il est estimable. Or la plupart des gens ne contiennent pas ou peu de substance. C'est pourquoi il y a tant de fans et si peu d'admirateurs, tant de contempteurs et si peu d'interlocuteurs.
    La rose qui meurt de soif a besoin du jardinier, mais le jardinier a encore plus besoin de la rose qui meurt de soif : sans la soif de sa fleur, il n'existe pas.

    Mercure :
    La laideur, c'est rassurant : il n'y a aucun défi à relever, il suffit de s'abandonner à sa malchance, de s'en gargariser, c'est si confortable. La beauté, c'est une promesse : il faut pouvoir la tenir.
    À quoi serviraient les morts, sinon à aimer les vivants davantage ?

    Les Combustibles :
    Je suis un intellectuel, c'est-à-dire un être qui attend passionnément qu'on le contredise.
    Le risque, c'est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas.

    Cosmétique de l’ennemi :       
    C'est drôle ce besoin qu'ont les gens d'accuser les autres d'avoir gâché leur existence. Alors qu'ils y parviennent si bien eux-mêmes, sans l'aide de quiconque.     

    Les Catilinaires :  
    Affronter un bavard est une épreuve, certes. Mais que faire de celui qui vous envahit pour vous imposer son mutisme ?      
    Il est des maisons qui donnent des ordres. Elles sont plus impérieuses que le destin : au premier regard on est vaincu. On devra habiter là.       

    Métaphysique des tubes :
    L
    a meilleure raison, pour se suicider, c'est la peur de la mort.     
    On n'a rien inventé de mieux que la bêtise pour se croire intelligent.
    La mort, comme un terrier, comme une chambre aux rideaux fermés, comme la solitude, est à la fois horrible et tentante : on sent qu'on pourrait y être bien.
    Vivre signifie refuser.

    Le Sabotage amoureux :
    Quand je serai grand, je penserai à quand j'étais petit.