UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

It's free world

1390571914.jpg"Réaliser un film, ce n’est pas faire un discours politique.

C’est montrer des humains, des individus complexes.

Avec la fiction, on peut atteindre cette complexité".
Ken Loach

 

Amis lyonnais, que diriez-vous d'un petit ciné ????

Histoire de faire quelques révisions in english (because it’s a VO), de découvrir le dernier film d’un grand monsieur : Ken Loach, d'être bouleversé par un film engagé, et puis aussi soutenir le Comoedia qui se bat pour ne pas être bouffé tout cru par la chaine UGC.
http://www.mesopinions.com/ugc-attaque-le-comoedia-petition-petitions-6861504b04926401bfef501a8f644b29.html

Si cela vous dit,  j’y serai !

Séance organisée avec l'Université populaire le 31 janvier à 19h,

Le film sera suivi par un débat animé par Keith Dixon, Spécialiste de la civilisation britannique et Emmanuel Dockès, juriste du Droit du Travail.

http://www.cinema-comoedia.com/index.pl?page=detaileve.shtml&id_evenement=227

Quelques liens interessants :

http://www.fluctuat.net/6037-Entretien-avec-Ken-Loach
http://www.fluctuat.net/6038-It-s-a-Free-World-Ken-Loach

Commentaires

  • Malheureusement c'est pile le soir de la rencontre parents-profs de mon fils... ça me désole vraiment de ne pouvoir aller voir ce film avec toi...
    J'aime beaucoup ce cinéma, j'y ai même ma carte d'abonnement ! J'irai donc le voir un autre jour.
    Quelle belle idée qu'a eu le comoedia de repasser l'excellent "Les chansons d'amour", à la façon comédie musicale les protagonistes dévoilent leurs sentiments inexprimables à travers des chansons... De jolies cartes postales de Paris aussi dans ce film.

  • ben moi non plus je pourrai pas venir, la veille de mon départ, pas possible...une prochaine fois...bisous....Marie

  • Qu' est-ce que j' apprends ?...Marie s' en va !!!
    Mais elle a pô l' droit !!

    Bon, je me calme.....et j' écris ce que j' ai à écrire, c' est-à dire rien du tout vu que je n' ai pas vu ce film dont tu parles Kris.
    Par contre, j' ai vu et beaucoup aimé "la graine et le mulet" (malgré un début de film style "je balaie avec ma caméra parce que ça fait naturel et que c' est mode" ... et tant pis pour ceux à qui ça flanque le tournis !).
    Vu et apprécié aussi "Le fils de l' épicier" et "La visite de la fanfare".
    Par contre, "Le renard et l' enfant".....qu' est-ce que c' est...........bô !!
    Maintenant, je voudrais voir "Persépolis" et peut-être "it' s a free world"

  • Silence, ce n'est que partie remise !
    Marino, ça c'est de l'alibi ! ;-)
    Et bien dis donc, tu en as vus Latviane, j'en ai pas mal en retard...
    Je vais essayer de me rattraper !

  • Je suis allée voir "it' s a free world" hier soir au cinéma de Verrières-le-Buisson et j' ai été happée par cette histoire dès les premières images.
    C' est un film "choc" sur la précarité du monde du travail, sur la conscience et les dilemmes moraux, sur les relations aux autres et sur le rôle de mère.
    Très beaux portraits de femmes si différentes (Angie, Rose, les mères...)
    Angie m' a touchée mais c' est Rose que je voudrais pour amie.

  • Le plus beau et le plus émouvant des films de ces derniers mois s' intitule "Persépolis".
    C' est un petit bijou que je viens de voir ce matin au cinéma.

  • Les sorties ciné s'imposent ! J'ai un sacré retard sur ce coup-là ! ;-(

  • Et bien voilà j'ai vu le film cet après midi, perdue eu milieu d'une salle remplie d'étudiants...
    Comme dire, j'ai ressenti le même "malaise" qu'avec le film "De battre mon coeur s'est arrêté". J'ai pas vraiment accroché même si ce film dénonce avec intelligence l'utilisation du travail des clandestins pour s'enrichir...

  • Pour moi, ce sera jeudi !!! ;-)

  • Kris au rapport !

  • Ok Silence, j'étais en train de faire une réponse à Latvian et Latviane....

    Amusant, la salle était pleine, plus de place pour les derniers arrivants !

    Et bien, même analyse que toi. J'aime beaucoup le ciné de Ken Loach, et son regard sur son pays. C’est un cinéma que je trouve sincère, juste, sans concession et plein de questionnements.

    J’avoue avoir eu aussi beaucoup de mal avec ce dernier film qui semble être un de ses meilleurs pourtant. Je n’arrive pas à trouver le personnage central « sympathique », voire même « supportable », j’avoue que toutes les fois que j’ai pensé qu’elle n’était pas si moche que cela, les images d’après me la rendaient encore plus détestable. C’est justement un bon film parce que très dérangeant. Alors on se dit que c’est en Grande-Bretagne, que ce n’est qu'un film, c’est rarement comme ça, et puis chez nous pays où les nuages radioactifs ne passent pas, ce genre de situation serait impossible….

    Et puis vient ensuite un débat extra avec deux profs d'université formidables.
    Et là on s’en prend un peu plein la figure, en fait, c’est courant là-bas, ici aussi, on nous parle des chantiers de Saint Nazaire, par exemple, de la sous-traitance en cascade, de la précarité, de ces gens qui travaillent chez nous dans des conditions du Tiers Monde et au prix du Tiers Monde, du droit du travail qui s’effiloche, de la flexibilité, de la fléxicurité, des politiques qui mentent, qui nous spolient….
    Un grand moment de ping-pong entre ces deux intervenants et avec le public s’engage. Très intéressant.
    Keith Dixon, spécialiste de la civilisation britannique, très sympathique, avec un peu de flegme britannique, précis, juste et Emmanuel Dockés, juriste du Droit du travail, un charmant bonhomme, amusant, déconnant, décapant. Un vrai duo de choc.

    Et du coup on quitte la salle, un peu déboussolée, on se demande pourquoi on laisse faire tout ça et puis on se demande ce qu'on peut faire ? Et puis la deuxième question ne nous permet-elle pas d’avoir la conscience tranquille.

    Bref, Silence, tu avais trouvé le mot juste : malaise ! ;-(

    T’as vu j’ai fait un grand compte-rendu, j’attends maintenant d’autres commentaires avec tes mots « justes ». Et puis je te fais un gros bisou pour finir cette semaine !

  • Au fur et à mesure que le film avance, on se rend compte qu'Angie va de plus en plus loin dans son appât du gain. Il y a cependant chez elle une once de conscience, pas plus que cela, juste ce qu'il faut pour nous donner l'espoir qu'elle va enfin redevenir "sociale". Elle en est intimement persuadée pour deux raisons majeurs : Elle se croit escroquée la première lorsque le patron n'honnore pas son contrat (elle a un peu d'argent mais ne le partage pas avec ses ouvriers comme le préconise Rose). Puis elle informe les services sociaux du campement des travailleurs clandestins pour y mettre ses hommes à elle !
    C'est à ce moment-là qu'elle perd son amie Rose qui n'accepte pas son choix de continuer l'exploitation du travail illégal. A partir de là on peut penser qu'Angie incarne le paradoxe du monde du travail. A savoir que finalement MOI je donne du travail en fonction de mes besoins même si la méthode n'est pas très orthodoxe - La sanction étant peu sévère, l'on prend quand même des risques, aussi minimes soient-ils.

    La fin, je pense ne pas l'avoir comprise : recommence t-elle honnêtement son travail pour pouvoir payer les hommes qu'elle a lâché ? Ou a t-elle décidé de rentrer dans le droit chemin ?

    Gros bisous à toi aussi Kris.

  • Pour moi, il est clair qu'à la fin, elle est au plus bas. Elle va chercher directement chez eux des étrangers qui seront alors des clandestins à qui elle fournira des faux-papiers. En plus, s'ils lui glissent une enveloppe, ils auront plus de chance d'avoir un boulot ! Ce n'est pas tant parce qu'elle a des scrupules et veut rembourser ceux qu'elle a volés, elle pouvait le faire avant.... Mais surtout parce qu'elle sait qu'ils la retrouveront et que tant qu'elle n'aura pas effacer sa dette, son fils sera en danger !

  • et pour le Comœdia la guerre est vraiment déclarée :

    http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/histoiredujour/309315.FR.php?rss=true

Les commentaires sont fermés.