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argiope

  • Araignée

    "L'Internet serait une toile comme les autres
     si elle n'avait ses millions d'araignées..." 
                 Maxime Allain

    Et puis j'imagine déjà Solidésir écrire, qu’il n’y en a que pour Gribouille !

    Et bien non, j’ai aussi quelques photos de bêtes sauvages… comme celle-ci : ;-)

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    Voilà l'Argiope bruennichi ou argiope fasciée.

    Quelques précisions sur la charmante bestiole, quoique « charmante » ne semble pas être le qualificatif le plus approprié. On peut toutefois parler d’un système aposématique (d'avertissement) remarquable. Il indique au prédateur éventuel que sa proie n'est pas comestible car pourvue d'une paire de chélicères (crochets à venin) redoutables.

    Le mâle serait condamné à mourir durant la reproduction qui dure environ trente minutes. Ce sont ses stylets  (qu’il a au bout de ses deux appendices nommés pédipalpes) qui pénètrent la spermathèque de la femelle et, lorsque le "tour est joué", il meurt foudroyé, les pattes se repliant sous son corps. La mort en pleine reproduction est caractéristique de l'espèce et rare dans le monde animal.

    La femelle attend que le sperme du mâle emmagasiné dans la spermathèque vienne féconder les oeufs au moment de la ponte; et se débarrasse ensuite de son compagnon en le dévorant grâce à ses sucs digestifs puissants qui liquéfient le contenu de ses proies.  

    L'argiope fait partie de la famille des araignées dites orbiculaires, tisseuses de toiles circulaires en général, spiralées et aériennes, nommées toiles orbitèles et pourvues d'un tracé central plus dense nommé le "stabilimentum" typique de l'espèce.  

    Un article intéressant : http://www.ulg.ac.be/museezoo/ara/t14.htm

    Où l’on découvre que seule la femelle tisse sa toile et que le male, palot, tristounet, erre en attendant de venir s’y planter …