UA-72474343-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Singin'in the rain....

flamenco, stéphanie fuster, danse

"Personne n'habite autant la totalité

de son corps que les grands danseurs."

Amélie Nothomb

 

Sortir du travail, rentrer chez soi, se poser un minimum avant de se préparer et de repartir… Ce soir à la Maison de la Danse, questquetudeviens débute à 19 h 30.

Une première partie un peu longue. Une magnifique danseuse en longue robe rouge sang qui finit par danser avec, ou à côté de sa robe me plait bien….

Puis le claquement des pas rythmés de Stéphanie Fuster m’emportent. Elle danse en pantalon large dans un  "Algeco"  qui peu à peu sera envahi par la vapeur ou la buée… On ne distinguera alors que l’ombre de ce corps en mouvement et le bruit de ses pas, ce que c’était beau !

La voix déchirante d’Alberto Garcia et le rythme insuflé par José Sanchez, le guitariste, la symbiose est parfaite, qui suit qui ?  Qui mène la danse ? Et alors le tableau final de cette femme en petite robe noire moulante, cambrée, qui se lance dans un flamenco endiablé, à la vie, à la mort…. tragique et magnifique.

Le public applaudit, se lève, à l'extérieur nous sommes éblouis par un magnifique soleil… une drôle d’impression…C’était une belle soirée ! Non la soirée commence, il fait vraiment très beau à 20 h 30 ce soir à Lyon, c’est très troublant, ce décalage…Retour à la maison… J’ai tout de même le pied qui me démange…. Ah si seulement….  

Deux jours plus tard, le ciel à Lyon a bien changé. 

Nous repartons pour les Nuits de Fourvière pour découvrir Acosta Danza • Carlos Acosta, le cubain qui rêvait de devenir footballeur et est devenu un prestigieux danseur étoile du Royal Ballet de Londres. 

On part sous la pluie, on s'installe sous la pluie, on attend sous la pluie, le spectacle débute sous la pluie. Les ponchos vendus sont transparents alors tout le monde est sous cellophane comme des sandwichs. Cela pourrait même être amusant au début..... Au début seulement, parce que la pluie s'invite, s'impose, et ne cesse pas..

Il pleut donc pour la première partie proposée par la Cubaine Marianela Boàn, assez étonnante. Seulement deux hommes, hyper musclés, on pourrait presque imaginer une séance de culturisme et puis non, tout en virilité mais tout en grâce aussi, la lenteur des mouvements précis accomplis ensemble, un beau duo... .

Suivra le ballet de Justin Peck complètement différent. Il pleut toujours, la scène est abritée. Beaucoup plus classique, justaucorps assortis aux longues robes des danseuses, pointes, tout en finesse. C'est très beau.... 

C'est l'entracte, il pleut toujours et nous sommes vraiment trempés,  autant à l'extérieur que sous nos vêtements de pluie,  on commence à avoir froid. Comme tant d'autres, terriblement frustrés nous décidons de partir, nous arrivons à la voiture,  mettons le chauffage à fond, et rentrons sous la pluie. La mort dans l'âme nous avons raté "Mermaid" de Sidi Larbi Cherkaoui, Mouillés, amers... et déçus...

Pourquoi ne prévoit-on pas de tirer une grande bâche sur ces gradins pour protéger a minima le public ? On le fait dans les stades non ?

Les commentaires sont fermés.